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LA SOIF SPIRITUELLE. Jean 7/37-39.
1 / LA PAROLE DE DIEU CREE LA SOIF SPIRITUELLE.
La base qui permet à Dieu d'accorder ses grâces et ses
dons divers est celle de la soif de l'homme.
Néhémie 9/15 : Tu leur donnas, du haut des cieux, du pain
quand ils avaient faim, et tu fis sortir de l'eau du rocher
quand ils avaient soif. Et tu leur dis d'entrer en possession
du pays que tu avais juré de leur donner.
Psaume 42/2 : Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant.
Psaume 63/1 : Psaume de David. Lorsqu'il était dans le
désert de Juda. O Dieu ! Tu es mon Dieu, je te cherche ;
Mon âme a soif de toi, mon corps soupire après toi, Dans
une terre aride, desséchée, sans eau.
Ruth 2/9 : Regarde où l'on moissonne dans le champ…
J'ai défendu à mes serviteurs de te toucher. Et quand tu
auras soif, tu iras aux vases, et tu boiras de ce que les
serviteurs auront puisé.
1 - Le salut peut être donné quand la soif de le recevoir
est créée, comme ce fut le cas à la Pentecôte.
Actes 2/37 : Après avoir entendu ce discours, ils eurent le
cœur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres
apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Pierre leur
dit Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au
nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et
vous recevrez le don du Saint-Esprit.
2 - Le baptême dans le Saint Esprit et les dons
spirituels sont accordés, reçus et manifestés à ces
mêmes conditions.
C'est ce que signifie « aspirer après les dons spirituels »,
c'est-à-dire les désirer intensément.
3 - Le problème n'est pas d'apprendre à savoir
comment boire, il est d'avoir soif.
Même le nourrisson n'apprend pas à boire. Instinctivement,
il cherche le sein de sa mère et boit sans que personne ne
le lui ait appris.
Dans le domaine spirituel, le même phénomène se
produit, surtout parce que Dieu a mis dans le cœur de
l'homme la pensée de l'Éternité (Ecclésiaste 3/11).
Une forme instinctive de réflexe spirituel existe en tout être
humain.
L'important est de la rattacher à la bonne source.
Il n'y a pas de méthode pour apprendre comment, par
exemple, on parvient à parler en langues.
C'est une question de soif, donc de désir intense, par
rapport à cette grâce.
Le reste suit, car Dieu accorde ses dons à ceux qui ont
soif.
Il y a cependant un enseignement qui nous met sur la
voie de la plénitude du Saint Esprit.
Éphésiens 5/19 : entretenez-vous par des psaumes, par
des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et
célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur.
4 - Celui qui a soif vient à Jésus.
Il ne faut pas, sous prétexte que l'on a soif, boire à
n'importe quelle source de n'importe quelle eau, comme
Israël l'a fait à Mara (Exode 15/22-27).
C'est en venant à Jésus-Christ que nous serons
désaltérés.
C'est vers lui qu'il faut se tourner.
Il est celui qui donne l'Esprit et qui en baptise.
Matthieu 3/11 : Moi, je vous baptise d'eau, pour vous
amener à la repentance ; mais celui qui vient après moi est
plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses
souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu.
Actes 2/33 : Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père
le Saint-Esprit qui avait été promis, et il l'a répandu, comme
vous le voyez et l'entendez.
La Personne de Dieu est plus importante que les dons
qu'Il accorde. C'est de lui qu'il faut avoir soif en
priorité.
Après avoir vu que les Écritures créent la soif
spirituelle, nous allons citer maintenant d'autres
facteurs créateurs de soif spirituelle.
5 - Une soif qui peut ressembler à celle de Samson.
Juges 15/18 : Pressé par la soif, il invoqua l'Éternel, et dit :
c'est toi qui as permis par la main de ton serviteur cette
grande délivrance ; et maintenant mourrais-je de soif, et
tomberais-je entre les mains des incirconcis ? Dieu fendit la
cavité du rocher qui est à Léchi, et il en sortit de l'eau.
Samson but, son esprit se ranima, et il reprit vie. C'est de là
qu'on a appelé cette source En-Hakkoré ; elle existe
encore aujourd'hui à Léchi.
Samson vient de soutenir un combat intense.
Ses forces étant épuisées, il ressent une soif immense
qui le presse.
Nous avons aussi des combats spirituels à soutenir.
• Il faut aussi mentionner ceux de la vie quotidienne qui
sont en relation avec le travail, la famille, le service et
autres responsabilités.
• Il est également fatigant, voire épuisant de prier et de
louer Dieu avec les seules ressources mentales et
intellectuelles qui sont en nous.
• La soif de le faire autrement se fait vite ressentir, à
moins d'être aveuglés par une suffisance et un orgueil
tels que nous nous appuyons exclusivement sur ce
que nous sommes capables de faire et de produire par
nous-mêmes.
Mais la véritable question est : Dieu est-il satisfait ?
Bordeaux le dimanche 9 mars 2008. Daniel Hébert.
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Il est important de permettre au Saint Esprit de venir alors
nous désaltérer en nous renouvelant.
Samson a fait une expérience glorieuse et miraculeuse.
Mais nous n'avons pas à l'envier, étant donné que sous
la grâce, l'Esprit peut être donné à tous ceux qui
obéissent à Dieu en venant à Jésus.
Même pour les contemporains du Seigneur qui ont entendu
ses paroles prononcées en cette fête des Tabernacles, il
n'y avait pas encore la possibilité de recevoir l'Esprit
comme il peut être reçu aujourd'hui, maintenant que le
Seigneur a été glorifié.
Jean 7/39 : Il dit cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux
qui croiraient en lui ; car l'Esprit n'était pas encore, parce
que Jésus n'avait pas encore été glorifié.
Actes 2/33 : Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père
le Saint-Esprit qui avait été promis, et il l'a répandu, comme
vous le voyez et l'entendez.
À nous d'imiter Samson dans son attitude.
• Pressé par la soif il invoqua l'Éternel.
Luc 11/13 : Si donc, méchants comme vous l'êtes, vous
savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien
plus forte raison le Père céleste donnera -t-il le Saint-Esprit
à ceux qui le lui demandent.
Jean 16/24 : Jusqu'à présent vous n'avez rien demandé en
mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie
soit parfaite.
Demander au Père au nom de son Fils Jésus était en
effet une nouvelle forme de prière inédite jusqu'à ce
moment-là.
Auparavant, personne n'avait encore prié au nom de
Jésus, puisqu'il n'avait pas encore été manifesté.
• Dieu fendit la cavité du rocher et il en sortit de
l'eau.
Dieu fendant la cavité du rocher pour que de l'eau puisse
en sortir est un acte riche en signification prophétique.
Il annonce la croix où Jésus a été frappé et meurtri et
qui a été nécessaire pour que nous puissions avoir la
grâce de recevoir le salut en Jésus-Christ ainsi que le
don du Saint Esprit.
• Samson but, son esprit se ranima, et il reprit vie.
Le verbe hébreu veut dire : vivre, retrouver la vie, revivre,
être guéri, sortir de la maladie, du découragement, de la
faiblesse, ressusciter.
• C'est de là qu'on a appelé cette source En-
Hakkoré.
Ce nom signifie « celui qui invoque ».
Psaume 50/15 : Et invoque-moi au jour de la détresse ; Je
te délivrerai, et tu me glorifieras.
• Elle existe encore aujourd'hui à Léchi.
Ce nom veut dire « joue » ou « mâchoire » mais vient
d'une racine dont le sens est d'être doux.
Le Saint Esprit possède toute la douceur nécessaire pour
nous apaiser quand nous en avons besoin.
Sa source est encore ouverte aujourd'hui : Car la promesse
est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont
au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu
les appellera (Actes 2/39).
2 / LA PAROLE DE DIEU CREE LA SOIF SPIRITUELLE
EN APPELANT A SERVIR, ADORER ET LOUER DIEU.
1. Jésus lui-même a commencé par citer cette sorte
de soif qui vient des Écritures.
Il a appuyé sa déclaration sur elles en disant : «Comme
dit l'Écriture…»
En effet, les Écritures abondent dès l'Ancien
Testament en promesses basées sur le fait que Dieu
peut désaltérer ceux qui ont soif.
Néhémie 9/15 : Tu leur donnas, du haut des cieux, du pain
quand ils avaient faim, et tu fis sortir de l'eau du rocher
quand ils avaient soif. Et tu leur dis d'entrer en possession
du pays que tu avais juré de leur donner.
Esaïe 55/1 : Vous tous qui avez soif, venez aux eaux,
Même celui qui n'a pas d'argent ! Venez, achetez et
mangez, Venez, achetez du vin et du lait, sans argent,
sans rien payer !
Il est certain que lorsque la Parole de Dieu est lue avec
foi, elle crée la soif de recevoir les promesses qu'elles
contient avec abondance, dans la mesure où elle
conduit aussi à vouloir en remplir les conditions.
Jérémie 15/16 : J'ai recueilli tes paroles, et je les ai
dévorées ; Tes paroles ont fait la joie et l'allégresse de mon
cœur ; Car ton nom est invoqué sur moi, Éternel, Dieu des
armées !
2. C'est sur cette sorte de soif que la bénédiction de
la Pentecôte a été accordée aux premiers
disciples.
C'était après avoir entendu les promesses qu'ils se
sont mis à persévérer dans la prière et attendre avec
foi.
Le Seigneur leur avait parlé du don à recevoir.
Luc 24/49 : Restez dans la ville jusqu'à ce que vous soyez
revêtus de la puissance d'en haut.
Actes 1/5 : Dans peu de jours, vous serez baptisés dans
le Saint-Esprit.
Actes 1/8 : Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit
survenant sur vous et vous serez mes témoins.
3. Par la suite, c'est sur la base d'une soif créée par
un enseignement adapté que le don du Saint Esprit
a encore été accordé
Actes 8/14 : Les apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant
appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y
envoyèrent Pierre et Jean. Ceux-ci, arrivés chez les
Samaritains, prièrent pour eux, afin qu'ils reçussent le
Saint-Esprit. Car il n'était encore descendu sur aucun d'eux
ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur
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Jésus. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils
reçurent le Saint-Esprit.
Actes 19/1 : Pendant qu'Apollos était à Corinthe, Paul,
après avoir parcouru les hautes provinces de l'Asie, arriva
à Éphèse. Ayant rencontré quelques disciples, il leur dit :
Avez-vous reçu le Saint-Esprit, quand vous avez cru ? Ils
lui répondirent : Nous n'avons pas même entendu dire qu'il
y ait un Saint-Esprit. (Que le Saint Esprit était donné). Il
dit : De quel baptême avez-vous donc été baptisés ? Et ils
répondirent : Du baptême de Jean. Alors Paul dit : Jean a
baptisé du baptême de repentance, disant au peuple de
croire en celui qui venait après lui, c'est-à-dire, en Jésus.
Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur
Jésus. Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint-
Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et
prophétisaient.
Il est permis de supposer que Paul a donné un
enseignement sur le don du Saint Esprit en
l'accompagnant d'une argumentation biblique.
4. La même règle spirituelle s'est appliquée à Paul
lui-même aussitôt après sa conversion.
Actes 9/17 : Ananias sortit ; et, lorsqu'il fut arrivé dans la
maison, il imposa les mains à Saul, en disant : Saul, mon
frère, le Seigneur Jésus, qui t'est apparu sur le chemin par
lequel tu venais, m'a envoyé pour que tu recouvres la vue
et que tu sois rempli du Saint-Esprit.
Il a donc été nécessaire que Saul prenne conscience
que la promesse biblique était aussi pour lui.
5. Les quelques remarques ci-dessous sont des
pistes de réflexion par rapport à une soif créée par
la Bible d'une manière fondée pour le baptême
dans l'Esprit et les dons spirituels.
• Les promesses ne sont pas pour quelques
privilégiés, mais pour tous.
Actes 2/39 : La promesse est pour vous, pour vos enfants,
et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre
que le Seigneur Dieu les appellera. (A condition, bien sûr,
que tous remplissent les conditions.)
Aucun texte biblique ne dit que cette expérience n'était
valable que pour le temps des apôtres.
1 Corinthiens 12/30 : Tous parlent-ils en langues ? Le
contexte montre qu'il s'agit là du don des langues qui
s'exerce en public et que tous n'ont pas, même ceux qui
parlent en langues en privé.
1 Corinthiens 13/8 : Les langues cesseront... mais quand
ce qui est parfait sera venu (verset 10), c'est-à-dire quand
nous verrons face à face (verset 12).
• Raisons qui rendent indispensable la réception
des promesses.
- Parce que rechercher ce que le Seigneur a promis est un
acte d'obéissance ; il est indispensable d'obéir (Éphésiens
5/18).
- Parce que la puissance du Saint-Esprit est nécessaire à
quiconque veut être un témoin efficace.
- Parce que les dons surnaturels du Saint-Esprit sont
indispensables pour accomplir la tâche spirituelle.
- Parce que le parler en langues est un moyen d'édification
personnelle (1 Corinthiens 14/4).
- Parce que les dons spirituels nous rendent utiles à l'Église
pour son édification ( 1 Corinthiens 14/3,12).
- Jésus n'a lui-même rien accompli sur le plan du ministère
avant d'avoir reçu le Saint-Esprit au Jourdain. Pourtant, il
était né de l'Esprit 30 ans auparavant.
• A quoi doit s'attendre celui qui a été baptisé dans
le Saint Esprit.
- Il doit s'attendre à ce que Dieu l'emploie pour exercer les
dons spirituels. C'est pourquoi Il doit aspirer après eux (1
Corinthiens 14).
- Il doit s'attendre à avoir de la puissance par son
témoignage auprès des âmes.
- Il doit s'attendre à veiller et à prier pour entretenir et
développer ce qu'il a reçu.
Le baptême du Saint-Esprit n'est pas un point d'arrivée
mais un point de départ.
Celui qui l'a reçu ne doit pas se croire « arrivé ».
La porte ne fait que de s'ouvrir sur un domaine
nouveau qui demandera ensuite à se développer
davantage.
Cette expérience ne met pas fin à nos tentations ni à nos
luttes, mais elle nous donne un armement pour mener à
bien le bon combat de la foi.
3 / LA SOIF DE LOUER DIEU ET DE PRIER SELON
L'ESPRIT.
1 - Qui n'a jamais ressenti les limites de son langage et
de ses expressions pour pouvoir louer Dieu comme il
en est digne ?
Beaucoup désirent avoir les mots inspirés qui pourront être
à la hauteur de la grandeur et de la perfection de Dieu.
Cette sorte de soif n'est pas nouvelle, car même les fils
de Koré en avaient été dévorés.
Psaume 45/1 : Des paroles pleines de charme
bouillonnent dans mon cœur. Je dis : mon œuvre est pour
le roi ! Que ma langue soit comme la plume d'un habile
écrivain !
S'il est vrai que nous pouvons louer Dieu par des
Psaumes et des cantiques (Éphésiens 5/19), une des
caractéristiques de la nouvelle Alliance en Jésus-
Christ est le don des langues (Marc 16/17).
Il est accordé avec le baptême dans l'Esprit et il
l'accompagne.
Actes 2/4 : Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se
mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur
donnait de s'exprimer.
Actes 10/46 : Car ils les entendaient parler en langues et
glorifier Dieu. (10/47) Alors Pierre dit…
Actes 19/6 : Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le
Saint-Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et
prophétisaient.
Le premier but du parler en langues est précisément de
répondre à la soif de louer Dieu d'une manière inspirée qui
dépasse les capacités humaines.
Actes 2/11 : Crétois et Arabes, comment les entendons-
nous parler dans nos langues des merveilles de Dieu ?
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Cette raison devrait suffire à elle seule pour faire
désirer recevoir ce don.
2 - Il est vrai que certains ont peur, pour diverses
raisons, de le manifester.
• Ces raisons peuvent être l'incrédulité, le faux argument
que ce n'était que pour le temps des apôtres,
l'enseignement pernicieux qui dit que l'on peut recevoir
un démon et parler en langues, même si l'on est
chrétien, d'une manière diabolique ( !).
• Il faut aussi prendre en compte la fausse pudeur qui
fait que certains ont peur de se sentir ridicules en
parlant en langues.
• D'autres ont été découragés et apeurés par des
débordements de gens excessifs et manquant de
maîtrise d'eux-mêmes.
• Il y a aussi le terrible joug de l'intelligence humaine qui
veut absolument tout comprendre et contrôler sans
s'abandonner par la foi en quittant ses raisonnements
basés uniquement sur l'intellect en bannissant le
miracle.
Dieu a certainement voulu le signe des langues pour
obliger la sagesse de l'homme à capituler devant la
sienne.
Il est certain que le fait d'accepter puis de vouloir parler en
langues représente un acte de soumission à ce que Dieu
propose ainsi que de foi pour oser prier pour le recevoir.
Ce ne sont pas les prétextes qui manquent pour ne pas
désirer parler en langues, mais ils ne tiennent pas devant
la Parole de Dieu et ils sont renversés par la venue de la
soif spirituelle de pouvoir glorifier Dieu de telle sorte qu'il en
sera réjoui.
Rien que le fait de savoir que Dieu est davantage
glorifié quand il est loué ainsi doit suffire à convaincre
ceux qui l'aiment.
Actes 2/26 : Aussi mon cœur est dans la joie, et ma
langue dans l'allégresse.
3 - Raisons bibliques au parler en langues.
1Corinthiens 14/2 : En effet, celui qui parle en langue ne
parle pas aux hommes, mais à Dieu, car personne ne le
comprend, et c'est en esprit qu'il dit des mystères.
1Corinthiens 14/14 : Car si je prie en langue, mon esprit
est en prière, mais mon intelligence demeure stérile. Que
faire donc ? Je prierai par l'esprit, mais je prierai aussi avec
l'intelligence ; je chanterai par l'esprit, mais je chanterai
aussi avec l'intelligence. Autrement, si tu rends grâces par
l'esprit, comment celui qui est dans les rangs de l'homme
du peuple répondra -t-il Amen ! à ton action de grâces,
puisqu'il ne sait pas ce que tu dis ? Tu rends, il est vrai,
d'excellentes actions de grâces, mais l'autre n'est pas
édifié. Je rends grâces à Dieu de ce que je parle en langue
plus que vous tous ; mais, dans l'Église, j'aime mieux dire
cinq paroles avec mon intelligence, afin d'instruire aussi les
autres, que dix mille paroles en langue.
Ces passages, il est vrai, montrent les limites et les
règles de l'usage du parler en langues en public.
Cependant, cela ne peut nullement vouloir signifier qu'il ne
faut pas parler en langues.
1 Corinthiens 14/4 : celui qui parle en langues s'édifie lui-
même.
Tous ceux qui sont baptisés dans le Saint Esprit
reçoivent la capacité de parler en langues
Quant au texte qui dit « tous parlent-ils en langues ? », il
évoque l'aspect de ce don qui est réservé à un usage
public et qui doit être suivi de celui de l'interprétation pour
pouvoir être un moyen d'édification pour l'Église (1
Corinthiens 12/30).
Il est bien évident que tous ceux qui parlent en langues
dans leur relation personnelle et privée avec Dieu ne
parlent pas en langues sous la forme du don cité dans la
liste des charismes de 1 Corinthiens 12.
Il est aussi possible d'envisager que des prophéties
puissent être des expressions inspirées de la louange
qui est due, à l'image de ce qu'étaient les psaumes
dans l'ancien testament.
Et même quand le croyant glorifie Dieu, lui rend grâces et
confesse ses attributs avec son intelligence, cela ne veut
pas dire qu'il ne peut pas être également inspiré dans de
telles conditions.
Quand l'intelligence est éclairée par le souffle de l'Esprit et
par sa lumière, elle est capable de saisir et d'énoncer des
vérités sur Dieu ou sur des faits et des personnes d'une
manière telle qu'elle ne le pourrait pas autrement.
Rejeter cette possibilité, ce serait exclure l'évidence des
dons d'inspiration et de révélation qui sont communiqués
par l'Esprit, en dehors et en plus du parler en langues.
4 - Outre l'inspiration manifestée au travers du parler
en langue, il est aussi possible de prendre en
considération les enseignements de Paul à propos de
nos limitations dans la prière.
Romains 8/26 : De même aussi l'Esprit nous aide dans
notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu'il nous
convient de demander dans nos prières. Mais l'Esprit lui-
même intercède par des soupirs inexprimables ; et celui qui
sonde les cœurs connaît quelle est la pensée de l'Esprit,
parce que c'est selon Dieu qu'il intercède en faveur des
saints.
Il est possible d'intercéder en parlant en langues pour
des sujets que nous ignorons mais que Dieu, bien sûr,
connaît, sans comprendre ce que nous disons.
La même grâce de l'inspiration est aussi envisageable
d'une manière telle que celui qui a soif de prier selon la
volonté de Dieu reçoit une illumination consciente de
sa pensée qui oriente ses intercessions vers des
sujets que l'Esprit lui montre et auxquels il n'aurait pas
songé autrement.
Dans ce cas, le chrétien prie d'une manière lucide avec
une intelligence spirituelle éclairée et inspirée.
Il sait alors consciemment pour qui ou pour quoi il
intercède.
Le Saint Esprit a donc une fonction d'inspiration qu'il ne
faut surtout pas limiter, du moment que nous restons dans
ce qui est bibliquement envisageable.
Bordeaux le dimanche 9 mars 2008. Daniel Hébert.