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AVOIR SOIF. Jean 7/37-39.
1. UNE DÉCLARATION IMPORTANTE.
1.1. Par ces paroles, le Seigneur a placé ceux qui
l'écoutaient devant une promesse nouvelle.
Jusqu'à présent, seulement certains privilégiés avaient pu
bénéficier d'expériences avec le Saint Esprit, les prophètes
ou des libérateurs par exemple.
Maintenant, la perspective de recevoir le Saint Esprit est
étendue à tous ceux qui croiront en Jésus-Christ.
Cependant, au moment où il dit cela, il n'avait pas encore été
glorifié, car pas encore crucifié ni ressuscité.
Il fallait donc attendre, chose que nous n'avons plus besoin
de faire.
Si nous avons cru, donc obéi, le Saint Esprit peut nous
être donné sans attendre.
Actes 5/32 : Nous sommes témoins de ces choses, de
même que le Saint-Esprit, que Dieu a do nné à ceux qui lui
obéissent.
C'est par la foi que nous le recevrons en croyant que ce don
peut nous être accordé suite au salut par grâce accepté en
Jésus - Christ.
En dehors du fait d'avoir cru, avec tout ce que croire
suppose, il n'y a pas d'autre condition.
Galates 3/3 :Voici seulement ce que je veux apprendre de
vous : Est-ce par les œuvres de la loi que vous avez reçu
l'Esprit, ou par la prédication de la foi ? Celui qui vous
accorde l'Esprit, et qui opère des miracles parmi vous, le fait-
il donc par les œuvres de la loi, ou par la prédication de la foi
? Néhémie 9/15 : Tu leur donnas, du haut des cieux, du pain
1.2. Il faut aussi rappeler le contexte dans lequel ces
paroles ont été prononcées.
La fête en question était celle des Tabernacles au cours de
laquelle le peuple sortait une semaine de ses maisons pour
habiter sous des huttes en souvenir des quarante années
d'errance dans le désert (Lévitique 23/34).
Le dernier jour donnait lieu à une cérémonie particulière.
Le Souverain Sacrificateur puisait de l'eau à la source de
Siloé et remontait vers le temple en la transportant dans un
récipient d'or.
Ce récipient représentait le rocher qui avait donné
miraculeusement de l'eau au peuple quand il avait eu soif.
Accompagné par le peuple, le cortège se rendait jusqu'au
parvis du temple.
A cet endroit, l'eau contenue dans le vase était offerte à Dieu
en libation.
Pendant tout ce temps, on chantait Esaïe 12, notamment ces
paroles : «Vous puiserez avec joie de l'eau aux sources
du salut».
1.3. C'est à ce moment que Jésus a dit : «Si quelqu'un a
soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive…»
En faisant une telle déclaration à cet instant- là, il se faisait à
la fois source du salut, Rocher d'Israël, donc Dieu lui- même,
ainsi que le définitif et véritable Souverain Sacrificateur.
Dans le contexte décrit précédemment, il est facile de
mesurer l'impact de ces affirmations sur un auditoire juif
traditionnel.
Les réactions scandalisées étaient prévisibles.
2. LA BASE QUI PERMET A DIEU D'ACCORDER SES
GRACES ET SES DONS DIVERS EST CELLE DE LA
SOIF DE L'HOMME.
Amos 8/11 : Voici, les jours viennent, dit le Seigneur,
l’Eternel, où j’enverrai la famine dans le pays, non pas la
disette du pain et la soif de l’eau, mais la faim et la soif
d’entendre les paroles de l’Eternel.
2.1. La soif spirituelle est la clé.
C’est cette attitude qui fait la différence entre des
personnes qui ne seront que des spectateurs ou des
sceptiques, voire des moqueurs, et les véritables
croyants, désireux d’expérimenter ce qui leur est
enseigné sans attendre.
Actes 13/41 : Voyez, contempteurs, soyez étonnés et
disparaissez ; car je vais faire en vos jours une œuvre, une
œuvre que vous ne croiriez pas si on vous la racontait.
A l’inverse :
1 Corinthiens 14/12 : De même vous, puisque vous aspirez
aux dons spirituels, que ce soit pour l’édification de l’Eglise
que vous cherchiez à en posséder abondamment.
Cette abondance est à la fois quantitative (beaucoup) et
qualitative (excellence).
quand ils avaient faim, et tu fis sortir de l'eau du rocher
quand ils avaient soif.
Psaume 42/2 : Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant.
Psaume 63/1 : Psaume de David. Lorsqu'il était dans le
désert de Juda. O Dieu ! Tu es mon Dieu, je te cherche ;
Mon âme a soif de toi, mon corps soupire après toi, Dans
une terre aride, d esséchée, sans eau.
2.2. Le salut peut être donné quand la soif de le recevoir
est créée, comme ce fut le cas à la Pentecôte.
Actes 2/37 : Après avoir entendu ce discours, ils eurent le
cœur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres
apôtres : Hommes frères, que ferons- nous ? Pierre leur dit :
Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom
de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous
recevrez le don du Saint-Esprit.
2.3. Le baptême dans le Saint Esprit et les dons
spirituels sont accordés, reçus et manifestés à ces
mêmes conditions.
C'est ce que signifie «aspirer après les dons spirituels»,
c'est- à-dire les désirer intensément.
2.4. Le problème n'est pas d'apprendre à savoir
comment boire, il est d'avoir soif.
Même le nourrisson n'apprend pas à boire. Instinctivement, il
cherche le sein de sa mère et boit sans que personne ne le
lui ait appris.
Bordeaux, le dimanche 27 février 2005. Daniel Hébert.
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Dans le domaine spirituel, le même phénomène se
produit, surtout parce que Dieu a mis dans le cœur de
l'homme la pensée de l'Éternité (Ecclésiaste 3/11).
Une forme instinctive de réflexe spirituel existe en tout être
humain.
L'important est de la rattacher à la bonne source.
Il n'y a pas de méthode pour apprendre comment, par
exemple, on parvient à parler en langues.
C'est une question de soif, donc de désir intense, par rapport
à cette grâce.
Le reste suit, car Dieu accorde ses dons à ceux qui ont soif.
Il y a cependant un enseignement qui nous met sur la
voie de la plénitude du Saint Esprit.
Éphésiens 5/19 : entretenez-vous par des psaumes, par des
hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et
célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur.
2.5. Celui qui a soif vient à Jésus.
Il ne faut pas, sous prétexte que l'on a soif, boire à n'importe
quelle source de n'importe quelle eau, comme Israël l'a fait à
Mara (Exode 15/22-27).
C'est en venant à Jésus-Christ que nous serons
désaltérés.
C'est vers lui qu'il faut se tourner.
Il est celui qui donne l'Esprit et qui en baptise.
Matthieu 3/11 : Moi, je vous baptise d'eau, pour vous
amener à la repentance ; mais celui qui vient après moi est
plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses
souliers. Lui, il vous baptisera du Saint- Esprit et de feu.
Actes 2/33 : Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père le
Saint- Esprit qui avait été promis, et il l'a répandu, comme
vous le voyez et l'entendez.
La Personne de Dieu est plus importante que les dons
qu’il accorde. C'est de lui qu'il faut avoir soif en priorité.
3. DANS SON ENSEIGNEMENT SUR LES DONS
SPIRITUELS, PAUL A PARLE DE LA SOIF EN
EXHORTANT LES CHRETIENS A ASPIRER APRES
LES DONS SPIRITUELS.
3.1. Aspirer est le verbe zéloô (avoir du zèle pour…)
1 Corinthiens 12/31 : Aspirez aux dons les meilleurs. Et je
vais encore vous montrer une voie par excellence.
1 Corinthiens 14/1 : Recherchez la charité. Aspirez aussi
aux dons spirituels, mais surtout à celui de prophétie.
1 Corinthiens 14/12 : De même vous, puisque vous aspirez
aux dons spirituels, que ce soit pour l'édification de l'Église
que vous cherchiez à en posséder abondamment.
1 Corinthiens 14/39 : Ainsi donc, frères, aspirez au don de
prophétie, et n'empêchez pas de parler en langues.
Romains 12/11 : Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez
fervents d'esprit. Servez le Seigneur.
Ceci inclut tout ce qui touche à la foi, la piété, la Bible, la
prière.
3.2. Nous nous limiterons dans ce message à attirer
l'attention des auditeurs sur cette condition
indispensable à remplir pour devenir participant à
la vie de l'Esprit : avoir soif.
La soif est un sentiment doul oureux qui fait
impérieusement ressentir un besoin.
C'est un désir intense et violent, une aspiration qui crée des
conditions indispensables pour être disposé à recevoir.
3.3. L'absence de soif explique bien des stagnations et
des reculs spirituels.
1 Corint hiens 4/8 : Déjà vous êtes rassasiés, déjà vous êtes
riches, sans nous vous avez commencé à régner. Et
puissiez -vous régner en effet, afin que nous aussi nous
régnions avec vous !
3.4. l’importance de désirer recevoir.
Il peut arriver que certains soient plus enclins à donner qu’à
recevoir.
Par rapport à cela, ils sont en position de refus, ne voulant
pas être redevables envers qui que ce soit.
Ce principe de comportement peut être bon, mais aussi il
peut être nuisible dans la relation avec Dieu.
4. QUELQUES TYPES DE SOIFS ET COMMENT DIEU Y
POURVOIT.
A chaque fois, c’est l’Esprit de Dieu qui pourvoit.
Il est donc indispensable de développer la communion
avec lui (2 Corinthiens 13/13).
La soif prédispose à le recevoir, et il en est de même
pour toutes les autres grâces divines.
4.1. La soif du lecteur et de l’auditeur de la Parole de
Dieu.
Il a soif de concrétiser ce qu’il entend et de
l’expérimenter sans attendre, donc de s’y soumettre en
passant immédiatement à la mise en pratique.
Actes 10/33 : Aussitôt j’ai envoyé vers toi, et tu as bien fait
de venir. Maintenant donc nous sommes tous devant Dieu,
pour entendre tout ce que le Seigneur t’a ordonné de nous
dire.
Actes 10/44 : Comme Pierre prononçait encore ces mots, le
Saint- Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole.
4.2. La soif de l’amateur et du connaisseur.
Celui qui aime une discipline a soif de s’approfondir
dans la connaissance de celle-ci.
Cette loi s’applique à ceux qui sont des « amateurs » des
choses de Dieu.
Ils se trouvent ainsi placés sur la voie des révélations.
1 Corinthiens 2/9 : Mais, comme il est écrit, ce sont des
choses que l’oeil n’a point vues, que l’oreille n’a point
entendues, et qui ne sont point montées au coeur de
l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui
Bordeaux, le dimanche 27 février 2005. Daniel Hébert.
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l’aiment. Dieu nous les a révélées par l’Esprit. Car l’Esprit
sonde tout, même les profondeurs de Dieu.
4.3. La soif de l’adorateur.
Il a soif d’adorer avec ardeur comme il convient de le
faire.
Il veut apporter à Dieu un culte agréable, mais il ressent ses
limites de langage.
Psaume 45/1 : Au chef des chantres. Sur les lis. Des fils de
Koré. Cantique. Chant d’amour. (Des paroles pleines de
charme bouillonnent dans mon cœur. Je dis : Mon œuvre est
pour le roi ! Que ma langue soit comme la plume d’un habile
écrivain !
Le Saint Esprit lui vient en aide.
1 Corinthiens 14/17 : Tu rends, il est vrai, d’excellentes
actions de grâces, mais l’autre n’est pas édifié.
Cependant, cette pratique dans le privé du don des langues
est indispensable.
4.4. La soif de l’intercesseur.
Il a soif de prier avec ferveur (Jacques 5).
Il veut intercéder selon la volonté de Dieu et avec inspiration.
Romains 8/26 : De même aussi l’Esprit nous aide dans notre
faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de
demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui- même intercède
par des soupirs inexprimables ;
4.5. La soif du serviteur.
Il a soif de recevoir compétence et efficacité car il a la
soif de servir avec qualification et utilité.
C’est l’onction qui confère ces vertus.
Psaume 89/21 : J’ai trouvé David, mon serviteur, Je l’ai oint
de mon huile sainte.
Actes 2/18 : Oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes,
Dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit ; et ils
prophétiseront.
Actes 13/36 : Or, David, après avoir en son temps servi au
dessein de Dieu, est mort, a été réuni à ses pères, et a vu la
corruption.
4.6. La soif du travailleur et de l’ouvrier.
Il a soif de travailler avec art.
Exode 35/30 : Moïse dit aux enfants d’Israël : Sachez que
l’Eternel a choisi Betsaleel, fils d’Uri, fils de Hur, de la tribu
de Juda. Il l’a rempli de l’Esprit de Dieu, de sagesse,
d’intelligence, et de savoir pour toutes sortes d’ouvrages.
C’est la soif du témoin et la raison pour laquelle il a soif de
« recevoir la puissance du Saint Esprit » (Actes 1/8).
4.7. La soif du pourvoyeur.
Il a soif de répondre aux besoins des autres.
Luc 11/5 : Il leur dit encore : Si l’un de vous a un ami, et qu’il
aille le trouver au milieu de la nuit pour lui dire : Ami, prête-
moi trois pains, car un de mes amis est arriv é de voyage
chez moi, et je n’ai rien à lui offrir…
Luc 11/13 : Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous
savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien
plus forte raison le Père céleste donnera- t-il le Saint- Esprit à
ceux qui le lui demandent.
4.8. La soif du libérateur.
Il a soif de voir Dieu libérer les captifs, c’est ce qui le
place en situation de demande.
Ensuite, une fois son énergie dépensée, il a soif d’être
renouvelé.
Juges 15/18 : Pressé par la soif, il invoqua l’Éternel, et dit :
C’est toi qui as permis par la main de ton serviteur cette
grande délivrance ; et maintenant mourrais je de soif, et
tomberais-je entre les mains des incirconcis ? Dieu fendit la
cavité du rocher qui est à Léchi, et il en sortit de l’eau.
Samson but, son esprit se ranima, et il reprit vie. C’est de là
qu’on a appelé cette source En- Hakkoré ; elle existe encore
aujourd’hui à Léchi.
Éphésiens 5/18 : Ne vous enivrez pas de vin : c’est de la
débauche. Soyez, au contraire, remplis de l’Esprit.
Cette soif est celle du gagneur d’âmes qui désire ardemment
voir les hommes sauvés.
Elle le prédispose à recevoir le revêtement de la
puissance d’en-haut (Luc 24/49).
4.9. La soif du contemplateur.
Il a soif de satisfaction et de ressources.
Il voit le ciel ouvert et il reçoit un don de foi.
Jean 1/51 : Et il lui dit : En vérité, en vérité, vous verrez
désormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et
descendre sur le Fils de l’homme.
Actes 7/55 : Mais Etienne, rempli du Saint- Esprit, et fixant
les regards vers le ciel, vit la gloire de Dieu et Jésus debout
à la droite de Dieu. Et il dit : Voici, je vois les cieux ouverts,
et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu.
Le ciel n’est plus à ouvrir, car il a été ouvert par le
sacrifice de la croix.
Malachie 3/10 : Apportez à la maison du trésor toutes les
dîmes, Afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ;
Mettez- moi de la sorte à l’épreuve, Dit l’Eternel des armées.
Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des
cieux, Si je ne répands pas sur vous la bénédiction en
abondance.
Le Christ a accompli ce que ces offrandes étaient pour
Dieu.
5. SITUATIONS TYPOLOGIQ UES DANS LESQUELLES
CEUX QUI AVAIENT SOIF ONT ETE DESALTERES.
5.1. Le rocher d'Horeb.
Exode 17/3 : Le peuple était là, pressé par la soif, et
murmurait contre Moïse. Il disait : Pourquoi nous as-tu fait
monter hors d'Égypte, pour me faire mourir de soif avec mes
enfants et mes troupeaux ? Voici, je me tiendrai devant toi
sur le rocher d'Horeb ; tu frapperas le rocher, et il en sortira
de l'eau, et le peuple boira. Et Moïse fit ainsi, aux yeux des
anciens d'Israël.
Bordeaux, le dimanche 27 février 2005. Daniel Hébert.
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Le rocher frappé est une image de Jésus frappé à la
croix pour donner aux hommes de l'eau à boire par son
salut, puis le don du Saint Esprit.
Quand la même situation s'est de nouveau présentée, Moïse
n'avait qu'à parler au rocher.
Au lieu de faire cela, il a frappé une nouvelle fois.
Nombres 20/2 :Vous parlerez en leur présence au rocher,
et il donnera ses eaux ; tu feras sortir pour eux de l'eau du
rocher, et tu abreuveras l'assemblée et leur bétail. Prends le
bâton, et convoque l'assemblée, toi et ton frère Aaron. Vous
parlerez en leur présence au rocher, et il donnera ses eaux ;
tu feras sortir pour eux de l'eau du rocher, et tu abreuveras
l'assemblée et leur bétail. Moïse prit le bâton qui était devant
l'Éternel, comme l'Éternel le lui avait ordonné. Moïse et
Aaron convoquèrent l'assemblée en face du rocher. Et Moïse
leur dit : Écoutez donc, rebelles ! Est-ce de ce rocher que
nous vous ferons sortir de l'eau ? Puis Moïse leva la main et
frappa deux fois le rocher avec son bâton. Il sortit de l'eau en
abondance. L'assemblée but, et le bétail aussi. Alors
l'Éternel dit à Moïse et à Aaron : Parce que vous n'avez pas
cru en moi, pour me sanctifier aux yeux des enfants d'Israël,
vous ne ferez point entrer cette assemblée dans le pays que
je lui donne.
Si Moïse a été aussi gravement sanctionné, c'est parce
qu'il a désobéi en frappant au lieu de parler.
Quand tout a été accompli, il suffit de croire, de
demander et de recevoir.
1 Corinthiens 10/4 : et qu'ils ont tous bu le même breuvage
spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait,
et ce rocher était Christ.
5.2. Les fosses indiquées par Élisée.
2 Rois 3/9 : Le roi d'Israël, le roi de Juda et le roi d'Edom,
partirent ; et après une marche de sept jours, ils manquèrent
d'eau pour l'armée et pour les bêtes qui la suivaient.
Maintenant, amenez - moi un joueur de harpe. Et comme le
joueur de harpe jouait, la main de l'Éternel fut sur Élisée. Et il
dit : Ainsi parle l'Éternel : Faites dans cette vallée des fosses,
des fosses ! Car ainsi parle l'Éternel : Vous n'apercevrez
point de vent et vous ne verrez point de pluie, et cette vallée
se remplira d'eau, et vous boirez, vous, vos troupeaux et
votre bétail. Or le matin, au moment de la présentation de
l'offrande, voici, l'eau arriva du chemin d'Edom, et le pays fut
rempli d'eau.
Les fosses représentent le travail de l'homme.
S'il n'y avait que lui, personne ne serait désaltéré.
Les fosses creusées resteraient vides malgré le travail
de l'homme.
La parole prophétique d'Élisée montre que quand bien même
l'homme creuserait-il beaucoup de fosses pour trouver de
l'eau, qu'il n'en trouverait pas.
L'eau est venue par un miracle, au moment de la
présentation de l'offrande, type du sacrifice de l a croix.
Tout homme qui veut trouver de l'eau en creusant mais en
mettant de côté ce que Christ a fait et accompli verra ses
efforts vains et infructueux.
5.3. Les puits d'Isaac.
Genèse 26/18 : Isaac creusa de nouveau les puits d'eau
qu'on avait creusés du temps d'Abraham, son père, et
qu'avaient comblés les Philistins après la mort d'Abraham ;
et il leur donna les mêmes noms que son père leur avait
donnés.
Sans mépriser les efforts fournis par Isaac pour accéder
de nouveau à l'eau des puits creusés par son père
autrefois et maintenant comblés par de la poussière
jetée là par la malveillance des Philistins, il faut bien
comprendre que Isaac n'a rien fabriqué lui-même.
Il n'a fait que redécouvrir ce qui avait été le fruit du travail
d'Abraham, son père.
C'était Abraham qui avait creusé.
Le terme hébreu traduit par creuser est « chaphar ».
Il veut dire : creuser, explorer, faire un creux, convoiter,
regarder, épier, fouiller.
Son sens est également : chercher, rechercher, explorer,
approfondir, reconnaître.
L'application et l'enseignement à en retirer consistent à dire
que l'eau que nous découvrons aujourd'hui par l'Évangile
vient d'un puits creusé par Dieu lui- même.
Bien des Philistins, images de l'incrédulité et du légalisme, y
ont remis de la poussière pour les rendre inopérants.
L'effort que notre foi doit faire consiste, non à creuser de
nouveaux puits, mais à aller à la découverte de ceux qui ont
déjà été creusés par le Seigneur au moyen de son sacrifice.
Il faut faire l'effort de laisser Dieu faire !
Ils s'appellent : salut par grâce, pardon des péchés, guérison
de nos maladies, baptême dans l'Esprit, dons spirituels et
ministères selon la Bible qui sont des dons de Christ.
6. UNE PAROLE PROPHETIQUE.
Deutéronome 6/10 : L'Éternel, ton Dieu, te fera entrer dans
le pays qu'il a juré à tes pères, à Abraham, à Isaac et à
Jacob, de te donner. Tu posséderas de grandes et bonnes
villes que tu n'as point bâties, des maisons qui sont pleines
de toutes sortes de biens et que tu n'as point remplies, des
citernes creusées que tu n'as point creusées, des vignes
et des oliviers que tu n'as point plantés.
La condition à cette promesse était :
Deutéronome 6/4 : Écoute, Israël ! l'Éternel, notre Dieu, est
le seul Éternel. Tu aimeras l'Éternel, ton Dieu, de tout ton
cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Et ces
commandements, que je te donne aujourd'hui…
Jésus a repris ces paroles et leur a donné leur sens final
(Marc 12/28-37).
Il est clair que son interprétation des paroles du
Deutéronome consiste à dire que c'est en croyant en lui que
l'on aime Dieu comme il doit être aimé, et c'est ce que le
jeune homme riche n'a pas compris ni accepté (Luc 18/18).
Ceux qui croient au Sauveur promis et que Dieu a donné en
son Fils pourront recevoir « des citernes creusées qu'ils n'ont
point creusées ».
C'est Jésus - Christ qui les a toutes creusées pour eux.
Esaïe 53/5 : Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour
nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé
sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes
guéris.
Bordeaux, le dimanche 27 février 2005. Daniel Hébert.
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Esaïe 53/10 : Il a plu à l'Éternel de le briser par la

souffrance... Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le
péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours ; et
l'œuvre de l'Éternel prospérera entre ses mains.

Esaïe 53/11 :A cause du travail de son âme, il rassasiera

ses regards ; par sa connaissance mon serviteur juste
justifiera beaucoup d'hommes, Et il se chargera de leurs
iniquités.

C'est pourquoi il peut dire :

Esaïe 55/1 : Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, Même
celui qui n'a pas d'argent ! Venez, achetez et mangez,
Venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer
!

Cette promesse est toujours, ainsi que les autres, à

rattacher à sa source qui est la croix.

1 Corinthiens 1/18 : Car la prédication de la croix est une

folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes
sauvés, elle est une puissance de Dieu.

Bordeaux, le dimanche 27 février 2005. Daniel Hébert.