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Le mot 

foi est un mot courant usité chez les croyants, et


que l’on a souvent du mal à définir. D’après la Bible, que
signifie avoir la foi ?
On dit « Aie la foi, tout s’arrangera ! » quand on cherche à encourager quelqu’un, à le
réconforter lorsqu’il traverse une rude épreuve ou se trouve dans des situations
stressantes. Mais de quel genre de foi la Bible parle-t-elle, et donne-t-elle des
résultats ?

Dans le Nouveau Testament, le mot traduit en français par foi est le mot grec pistis. Et


d’après The New Strong’s Expanded Dictionary of Bible Word [Le nouveau dictionnaire
biblique détaillé de Strong], « le mot pistis est synonyme de croyance, et est
étroitement lié à la confiance – envers Dieu ou envers le Christ – qu’on leur
témoigne. “Avoir la foi”, c’est faire confiance, se fier, avoir l’assurance [que quelque-
chose va se produire], et c’est croire » (p. 1315).
La Bible elle-même fournit sa propre définition du mot pistis : « La foi est une ferme
assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas »
(Hébreux 11:1). La foi est donc la substance – ou l’assurance – de ce qu’on espère
mais que l’on n’a pas encore reçu. La foi (la confiance, la croyance) nous sert aussi de
preuve de l’invisible – de ce qu’on ne voit pas – de ce qui est spirituel. La foi est
présente avant qu’une prière soit exaucée ou avant que l’on ait reçu ce que l’on a
demandé à Dieu. Aucune foi n’est requise quand on a déjà reçu ce qu’on a demandé.
Un exemple de foi dans le Nouveau Testament
Un exemple de cette définition se trouve dans Matthieu 9:27-30, où deux aveugles
demandent à Jésus de les guérir. Jésus commence par leur demander : « Croyez-vous
que je puisse faire cela ? » Ils Lui répondent : « Oui, Seigneur ». « Alors il touch[e]
leurs yeux, en disant : Qu’il vous soit fait selon votre foi. Et leurs yeux s’ouvr[ent] ».

Leur foi, leur conviction que Jésus va leur redonner la vue, est la substance – la
réalité – de ce qu’ils souhaitent. Ils croient. En d’autres termes, ils ont la foi que cela
va se produire.

Un exemple dans l’Ancien Testament


Un autre exemple : celui des trois compagnons de Daniel qui refusent de se
prosterner devant la statue d’or de Nebucadnetsar pour l’adorer. Ceux qui refusent
d’adorer cette dernière sont menacés d’être jetés vivants dans une fournaise ardente.

Schadrac, Méschac et Abed-Nego – les trois jeunes Juifs qui refusent d’adorer la
statue – disent au roi Nebucadnetsar : « Nous n’avons pas besoin de te répondre là-
dessus. Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente,
et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes
dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée » (Daniel 3:17-18).

Ces hommes ne savaient pas si Dieu allait les délivrer de la fournaise ardente, en les
sauvant physiquement à ce moment-là, ou s’Il allait les sauver lors de la résurrection.
Leur foi – ou la confiance qu’ils avaient – était l’assurance de ce qu’ils espéraient, et
cette assurance était la preuve de ce qu’ils ne voyaient pas encore ou n’avaient pas
encore reçu. Leur foi s’appuyait sur leur soumission à Dieu, sur leur obéissance à Ses
commandements. Ils croyaient que Dieu les délivrerait parce qu’ils gardaient Ses
commandements et refusaient d’adorer d’autres dieux.

La foi sans les œuvres est morte


L’apôtre Jacques, le demi-frère de Jésus, a parlé dans son Épître de ce qu’il appelle
une foi morte. Avoir une foi morte, c’est croire en Dieu, mais ne pas obéir à Ses
commandements.

Jacques a écrit : « Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient
aussi, et ils tremblent. Veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les œuvres est
inutile [ou « morte » ou « vaine » selon d’autres versions] ? (Jacques 2:19-20).

Jacques cite ensuite l’exemple d’Abraham, qui avait la foi et les œuvres, croyant Dieu
et Lui obéissant : « Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, lorsqu’il
offrit son fils Isaac sur l’autel ? Tu vois que la foi agissait avec ses œuvres, et que par
les œuvres la foi fut rendue parfaite » (Jacques 2:21-22). Avoir vraiment la foi ne se
limite pas à croire en Dieu ; c’est agir en fonction de cette foi en servant Dieu et en
observant Ses commandements.

On prétend que l’enseignement de Jacques d’après lequel on devrait obéir aux


commandements de Dieu revient à dire qu’on est sauvé par ses œuvres. Tel n’est
pas le cas. L’apôtre Paul l’a clairement expliqué : « C’est par la grâce que
vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est
le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se
glorifie » (Éphésiens 2:8-9). Paul savait – et a écrit – que personne ne peut
mériter le salut, que la foi elle-même est un don de Dieu. Mais il a précisé au verset
suivant que nous avons « été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu
a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions » (verset 10).

Tout comme Jacques, Paul savait qu’une foi vivante s’accompagne de service et
d’obéissance à Dieu et à Ses lois. Paul a écrit dans Romains 3:31 : « Annulons-nous
donc la loi par la foi ? Loin de là ! Au contraire, nous confirmons la loi ».

Dieu donne la foi à ceux qui la recherchent


La foi augmente quand on s’approche de Dieu par la prière et l’étude de Sa Parole (la
Bible). Paul a écrit : « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître
vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et
la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en
Jésus-Christ » (Philippiens 4:6-7). Ils croyaient à la Parole de Dieu, et ils gardaient
Ses commandements. À mesure qu’ils écoutaient l’instruction de Paul de confier leurs
soucis à Dieu par des prières ferventes, leur foi augmentait.

Un autre moyen d’augmenter sa foi consiste à lire ou à écouter des exemples de foi
dans la Bible oralement expliqués. Il est question de cela dans Romains 10:17 :
« La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de
Christ ».
À présent, nous avons la Parole de Dieu dans son intégralité, dans de nombreuses
traductions. La Bible est la Parole inspirée de Dieu aux hommes. Quand nous la
lisons, notre foi (notre confiance et notre assurance) en Dieu et en Jésus-Christ –
qu’Ils exaucent nos prières et nous aident à nous sortir de situations impossibles –
augmente.

La foi, c’est quoi ? Pour résumer, avoir la foi, c’est faire confiance à Dieu et à Jésus-
Christ. Avoir une foi vivante ne se limite pas à croire que Dieu existe ; cela se
démontre par notre service et notre obéissance à Dieu. Dieu augmentera notre foi si
nous le Lui demandons sincèrement et si nous cherchons à nous rapprocher de Lui
par la prière et en lisant Sa Parole.

Que signifie avoir « la foi jusqu’à transporter des montagnes » ? Et comment avoir
plus de foi ?

À propos de Son Second Avènement, Jésus posa la question : « Quand le Fils de


l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc 18:8 ; c’est nous qui
soulignons au long de cet article)
Pourquoi Jésus insistait-Il sur la nécessité d’avoir la foi ?

La Bible nous dit pourquoi Dieu attache autant d’importance à la foi : « Sans la foi, il
est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie
que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux
11:6).

Dieu S’attend à ce que nous ayons la foi. Et si nous Le croyons et vivons


conformément à cette conviction, cela lui est agréable ; nous sommes bénis. En
revanche, manquer de foi et ne pas vivre par la foi Lui déplait.
Pourquoi ? Parce Son honneur est en jeu !

Premièrement, qu’est-ce que la foi ?


La foi est une conviction inébranlable en Dieu et en Ses promesses. Et elle tient
compte de Ses commandements. Nous sommes supposés avoir une telle confiance en
tout ce que Dieu nous dit que nous agissons en conséquence.

En quoi déshonorons-nous Dieu quand nous manquons de foi ? Quand nous ne Le


croyons pas, en somme, nous Lui disons : « Je ne crois pas que tu feras ce que tu
promets de faire ; et je ne crois pas non plus que tu sois Qui tu prétends être ».

Ce à quoi Dieu répond : « Je suis un Dieu qui tient Ses promesses ! »

Par conséquent, manquer de foi insulte Dieu. Dieu n’a jamais failli – Il a toujours
tenu les promesses qu’Il a faites aux êtres humains. Et Il les tiendra toujours (pourvu
évidemment que nous satisfassions les conditions qu’Il stipule).
La foi est l’une des qualités que Dieu recherche en nous ; il importe donc que nous
fassions en sorte de l’avoir.

Divers degrés de foi


Lorsqu’il s’agit de la foi, est-il simplement question de l’avoir ou non ? Aucunement !
D’après la Bible, il est clair qu’il existe divers degrés de foi. Jésus a décrit des gens de
Son temps qui avaient peu de foi, ou qui en avaient beaucoup.

Il est donc bon de nous demander quel est notre degré de foi à présent. Et dans quelle
mesure nous souhaitons à tout prix en avoir une plus forte. Celle-ci doit croître. Nul
parmi nous n’en a assez.

Croire aux promesses divines


Il arrive que des pasteurs exhortent leur brebis à avoir la foi dans des domaines où
Dieu n’a rien promis. On vous dit, par exemple, « Notre pique-nique en plain air de
l’année a lieu la semaine prochaine. Il serait bien dommage qu’il pleuve. Si nous
avons assez de foi, il ne pleuvra pas. Nous devons avoir foi ! »

Combien de foi avons-nous à présent ? Et dans quelle mesure nous engageons-nous à


la fortifier ? Il importe qu’elle croisse. Nul parmi nous n’en a assez. Néanmoins, y a-t-
il, dans la Bible, la promesse qu’il ne pleuvra pas les jours où nous avons prévu un
pique nique ? Nullement !

On vous dira encore : « J’ai posé ma candidature pour un emploi que je veux
réellement décrocher, et il y a deux autres personnes qui se sont aussi portées
candidates. Je vais avoir la foi que je décrocherai cet emploi qui me plait beaucoup. Si
j’ai la foi, je suis sûr que je le décrocherai ! »

Il n’y a nulle part, dans la Bible, la moindre promesse que Dieu – à chaque fois – nous
donnera l’emploi que nous aimerions avoir.

Quand les gens adoptent cette approche envers la foi, qu’en concluent-ils si cela ne se
passe pas comme ils l’auraient souhaité ? Sans doute pensent-ils : « C’est parce que je
n’avais pas assez de foi ! »

Un chèque en blanc ?
Que dire de Marc 11:22-24 ? Jésus a dit: « Jésus prit la parole, et leur dit : Ayez foi en
Dieu. Je vous le dis en vérité, si quelqu’un dit à cette montagne : Ote-toi de là et jette-
toi dans la mer, et s’il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il
le verra s’accomplir. C’est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en
priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir ».

Ces versets nous donnent-ils une promesse inconditionnelle ? Pouvons-nous, à juste


titre, être convaincus que Dieu nous donnera toujours tout ce que nous Lui
demandons ? Avons-nous, pour ainsi dire, un « chèque en blanc » ?

Commençons par user de logique avec ces versets. S’il n’y avait jamais de conditions à
remplir quand nous demandons à Dieu quelque chose, cela voudrait dire que nous
n’aurions jamais à souffrir. Nul parmi nous n’aime souffrir, n’est-ce pas ? Nous
pourrions demander de ne jamais avoir d’ennuis de santé ; ni le moindre accident ;
pas le moindre problème familial ; et jamais d’ennuis financiers. Nous serions
convaincus de ne jamais avoir de stress ni de problèmes dans nos vies.

Il ne pleuvrait jamais le jour de notre grand pique nique annuel. Nous décrocherions
cet emploi à la société Untel.

Comment est-ce possible ? D’après la Bible, « c’est par beaucoup de tribulations qu’il
nous faut entrer dans le royaume de Dieu » et « le malheur atteint souvent le juste »
(Actes 14:22 ; Psaumes 34:19).

Songeons à Jésus. Quand, peu avant Sa crucifixion, Il pria – dans le jardin de


Gethsémané – obtint-Il tout ce qu’Il voulait ?

Nullement. En fait, Sa prière nous fournit un exemple parfait à suivre. Il est conforme
à ce qui est écrit dans Marc 11. Dans Sa prière, Jésus déclara : « Mon Père, s’il est
possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce
que tu veux » (Matthieu 26:39).

Jésus fit Sa demande, et laissa Son Père décider ce qui était préférable. Parallèlement,
les chrétiens sont libres de demander à Dieu n’importe quoi. Néanmoins, nous savons
qu’afin de recevoir ce que nous demandons, il, faut que ce soit la volonté de notre
Dieu sage, aimant et parfait.

Si ce n’est pas la volonté divine, nous ne devrions pas faire une telle demande à notre
Père céleste. Comme l’a écrit Stacey Padrick, « Dieu ne Se contente pas de nous
donner ce que nous voulons. Il nous donne tout ce que nous voudrions si nous
savions tout ce qu’Il sait » (Living With Unfulfilled Longings, Discipleship Journal).
Avoir la foi sous-entend croire que Dieu sait ce qui est meilleur pour nous. C’est tout
ce qui compte.

Ce que Dieu a promis


Notre foi doit s’appuyer sur les promesses que Dieu a faites dans la Bible. Et nous
devons nous assurer que nous comprenons bien ces dernières.

Nous devons nous assurer que nous ne supposons pas qu’Il a promis quelque chose
qu’Il n’a pas promis. Nous devons comprendre Ses promesses dans le contexte dans
lequel Il les fait – lequel est celui de Son plan et de Ses projets pour nous.

Il y a beaucoup de promesses claires, dans la Bible. En voici quelques-unes, faites à


Son peuple :

 Dieu pourvoit à tous nos besoins physiques et spirituels (Matthieu 6:31-33 ;


Psaumes 23:1 ; Philippiens 4:19).
 Il rendra parfaite en nous l’œuvre spirituelle qu’Il a commencée (Philippiens 1:6).
 Il nous accordera la sagesse que nous Lui demandons (Jacques 1:5). Il ne nous
délaissera jamais et ne nous abandonnera jamais (Hébreux 13:5).
 Il ne nous éprouvera jamais au-delà de nos forces (1 Corinthiens 10:13).
 Il nous donnera la paix d’esprit (Philippiens 4:7).
 Il pardonnera n’importe quel péché, si nous nous en repentons (1 Jean 1:9).
 Il fera en sorte que nous croissions et devenions comme Christ (Éphésiens 4:15).
 Il S’arrangera pour que tout, dans nos vies, concoure tout compte fait à notre bien
(Romains 8:28).
Il ne s’agit là que de quelques-unes des promesses claires et précises que Dieu a
faites.

Trois moyens d’avoir une foi plus forte


Il est réconfortant de savoir que si nous faisons ce que Dieu nous dit de faire, notre foi
augmentera. Point n’est besoin pour nous de le découvrir tout seuls ; nous devons
simplement obéir à Dieu.

Examinons trois moyens bibliques majeurs et profonds, d’avoir une plus grande foi.

1. Demandez à Dieu d’augmenter votre foi


Nous avons besoin que Dieu nous donne – grâce à la puissance du Saint-Esprit – la
foi qu’avait Christ. Cette foi, nous devrions la Lui demander régulièrement. Nous ne
devons pas supposer qu’Il va nous l’accorder si nous ne Lui demandons pas. Dieu
nous observe pour savoir à quel point nous désirons avoir une foi plus forte. Il veut
savoir dans quelle mesure c’est important pour nous. Nous devons la Lui demander.

2. Cherchez surtout à obéir à Dieu


Il est écrit : « Mes frères, que sert-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a pas les
œuvres ? Cette foi peut-elle le sauver ? » (Jacques 2:14)

Comme expliqué plus haut, il est réconfortant de savoir que si nous faisons ce que
Dieu nous dit, notre foi augmentera. Point n’est besoin pour nous de chercher à
l’augmenter par nos propres efforts ; il suffit que nous fassions ce que Dieu nous dit
de faire. Cela ne veut pas dire qu’on puisse mériter le salut par ses œuvres. La vie
éternelle est un don divin, et non quelque chose qu’on puisse mériter. Néanmoins,
Dieu S’attend à voir des « œuvres » dans nos vies. De quoi s’agit-il ? Cela comprend
obéir à toute parole qui vient de Dieu, et à la pratiquer.

Dans les versets 15 et 16, l’apôtre Jacques appuie sa déclaration par un exemple
pratique : « Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque
jour, et que l’un d’entre vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous et rassasiez-
vous ! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-
il ? ». À quoi cela sert-il, en effet ?

« Il en est ainsi de la foi : si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même »
(verset 17).

Une foi sans obéissance est une contrefaçon. Aux yeux de Dieu, c’est se moquer de la
foi véritable et vivante.
Dieu précise donc qu’il est impossible d’avoir la foi tant qu’on ne respecte pas Sa loi et
qu’on ne pratique pas Son mode de vie.

« Quelqu’un dira : Toi, tu as la foi ; et moi, j’ai les œuvres. Montre-moi ta foi sans les
œuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes œuvres » (verset 18). Autrement dit, ce
que Jacques dit, c’est que « Vous ne pouvez pas me montrer ce que c’est que la foi, si
vous ne me la démontrez pas concrètement par des œuvres ; car je n’appelle pas cela
de la foi ! »

Notre foi est, chaque jour, mise à l’épreuve de bien des manières. Par exemple, la
Bible nous dit que se plaindre est un péché. C’est un domaine où notre foi est mise à
l’épreuve. Et quand nous obéissons au commandement de ne pas nous plaindre,
notre obéissance démontre notre foi. Elle prouve que nous croyons que la voie divine
donne des résultats.

La même remarque s’applique à beaucoup d’autres commandements comme celui de


pardonner aux autres ; celui de ne pas laisser le soleil se coucher sur notre colère ;
celui d’être reconnaissant en tout temps ; celui d’être bienveillant dans nos rapports
avec les autres, etc.

Jacques situe ensuite la foi ainsi : « Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les
démons le croient aussi, et ils tremblent » (verset 19).

Personne ne dirait que les démons font plaisir à Dieu parce qu’ils croient ! Il en va de
même pour tout être humain qui prétend croire, mais qui n’obéit pas.

Jacques cite ensuite l’exemple d’Abraham, montrant que son obéissance rendit sa foi
« parfaite » (versets 22-23). Quand nous obéissons à Dieu, notre foi augmente et se
perfectionne. Il est clair que Dieu était content qu’Abraham soit disposé à Lui obéir,
peu importe ce qu’il Lui demandait.

Pourquoi les gens n’obéissent-ils pas à Dieu ? Parce qu’ils ne Le croient pas. Ils ne
croient pas que cela en vaille la peine. Ils ne croient pas qu’Il fera ce qu’Il a dit. Et en
somme, ils préfèrent faire autre chose.

Si nous ne nous appliquons pas fidèlement à faire ce que Dieu nous dit de faire, nous
n’allons pas avoir beaucoup de foi.

Qu’est-ce que cela signifie pour nous ? Nous devons analyser nos vies. Nous devons
nous demander quels sont les domaines dans lesquels nous ne faisons pas ce que
Dieu nous dit de faire, dans Sa Parole. Nous devons bien réfléchir, puis effectuer les
changements nécessaires dans nos vies.

Quand nous le faisons, Dieu agit ! Et quand Il le fait, notre foi augmente. On n’a pas
plus de foi tant qu’on ne s’applique pas à obéir à Dieu.

3. Remplissez votre esprit de la Parole de Dieu


Il y a un verset-clé qui dit : « Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend
vient de la parole de Christ [ou « de Dieu »] » (Romains 10:17). Si nous ne nous
imbibons pas régulièrement de ce que déclare la Bible, nous n’allons pas avoir
beaucoup de foi ; c’est l’évidence même.

Il est aussi question d’Abraham, dans Hébreux 11 : « C’est par la foi qu’Abraham, lors
de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu’il devait recevoir en héritage, et qu’il
partit sans savoir où il allait. C’est par la foi qu’il vint s’établir dans la terre promise
comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu’Isaac et Jacob, les
cohéritiers de la même promesse ».

Que devons-nous en conclure ? Qu’Abraham obéit à Dieu parce qu’il croyait qu’il
recevrait les promesses que Dieu avait faites. C’est pour cela que les gens obéissent.
Ils croient ce que Dieu dit et agissent en conséquence car ils savent que si c’est ce
qu’ils font, ils recevront ce que Dieu a promis.

« Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et
le constructeur » (verset 10). Abraham entendit de Dieu la vérité – la vérité à propos
de cette cité future – et Il crut Dieu. De ce fait, il Lui obéit.

Plus nous nous attachons à ce qui est matériel, moins il y a de chances pour que nous
ayons la foi. Plus nous nous plongeons dans la Bible, et plus notre foi augmente.

Plus nous étudions la Bible, moins nous doutons. Quand nous réfléchissons
profondément à ce que nous y lisons, plus cela devient partie intégrante de nos vies.
Étant remplis de la Parole de Dieu, nous avons la foi. Nous allons de l’avant, faisons
ce que Dieu dit, et notre foi augmente (ainsi que nos bénédictions).

Quand nous nous relâchons et n’étudions plus la Bible quotidiennement, son contenu
commence à nous échapper ; fait moins l’objet de nos pensées. Dieu cesse d’être réel
pour nous ; ses promesses cessent d’être aussi réelles qu’elles devraient l’être. Nous
sommes ainsi faits. Nous autres humains avons la mémoire courte.

Plus nous nous familiarisons avec la Bible – et plus nous nous familiarisons avec ce
qu’Il a fait et va faire – plus notre foi augmente. Car nous savons ce que Dieu dit. Si
nous ne savons pas ce qu’Il a accompli, comment pouvons-nous réclamer ces
promesses ? Comment allons-nous croire que Dieu tient Ses promesses ?

Déplacer des montagnes ?


Relisons Marc 11:22-24. Dieu a-t-Il promis de nous aider à déplacer des montagnes,
ou cherchait-Il à nous enseigner quelque chose de plus important ?

Il n’est dit nulle part que le peuple de Dieu ait eu à déplacer littéralement des
montagnes. Christ nous fait savoir que le Tout-Puissant pourrait facilement en
déplacer si le besoin s’en faisait sentir.

Pourtant, nous affrontons tous des épreuves et des défis qui peuvent être accablants –
qui semblent être des montagnes spirituelles infranchissables que Dieu peut déplacer
si nous Lui demandons avec foi. « Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout
est possible » (Matthieu 19:26).
Quand on a la foi, on croit que Dieu veille sur nous ; qu’Il Se soucie de nous et exauce
nos prières. Nous ne savons pas nécessairement comment Dieu va arranger les choses
pour nous, mais nous croyons qu’Il est « Celui qui peut faire, par la puissance qui agit
en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons » (Éphésiens
3:20).

Dieu peut exaucer nos prières de bien des façons – même de manière pour nous
inimaginable ! Il n’y a rien qui soit impossible à notre Père céleste, quand nous Lui
faisons confiance.

Nous vous proposons de lire nos articles intitulés

 Enemigos emocionales.

Mis enemigos emocionales me confrontan todo el tiempo… me


increpan ¿Donde esta tu Dios?

Escuchar lo que mis emociones me quieren decir me llevará a la


sanidad, aprender lo que me está diciendo de mi mismo, de los demás,
de la vida.

1) Para,

 detente y observa 

que esta pasando, haz un alto.


2) Acepta la emoción,  acepta lo que sientes.
3) Escucha esa emoción y capta su mensaje, eres dueño de ti mismo y
tus emociones.

Lo que llega no esta en nuestras manos pero de como respondemos si.


Somos dueños de como sentirnos y hacemos dueños a los otros
cuando las emociones empiezan a depender de lo que el otro dice o
hace.

Tengo el PODER 

 de decidir como me afectarán las circunstancias.

Salmo 42
1) Admita sentimientos ante Dios vrs 6
2) Deposite sus ansiedades en Dios 1 Pedro 5, 6-7
3) Ore decidiendo confiar en Él, recordando que Dios está
acompañando y es fiel.
Todos me pueden fallar, pero Dios no
4) Pidale a Dios que llene su corazón de Su amor y al Espiritu Santo que
le llene con sus frutos, Gálatas 5, 22, que Él ponga sus emociones en las
suyas.
5) Comience a practicar una actitud de gratitud y apreciación. No es
tanto lo que nos pasa, pero lo que marca la diferencia es como yo lo
enfrento.

«Alégrense siempre en el Señor. Repito:¡Alégrense!»


Alegraos, dijo Pablo en la prisión.

Filipenses 4, 4 
«No actúen tontamente; procuren entender cuál es la
voluntad del 

Señor.» Efesios 5, 17 


-Decídase por la salud emocional y no la toxicidad.
-La sanidad inicia por sus propios pensamientos, ¡cuídese! 

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