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 Plus connus sous la dénomination anglo-saxonne de «International Commercial

Terms», les Incoterms désignent un corps de règles de commerce international


permettant à des entités juridiquement différentes de commercer entre elles en
toute sécurité.

 Les «Incoterms» ont fait l’objet de mises à jour régulières (1980, 1990, 2000) afin
de tenir compte de l’évolution des techniques utilisées par les opérateurs du
commerce international.

 Aujourd’hui, ces clauses sont (presque) universellement reconnues par l’ensemble


de la communauté internationale, et sont enseignées dans le cadre des cursus de
nombreuses formations, permettant à de nouveaux acteurs entrant dans le
domaine du commerce mondial de se familiariser immédiatement avec ces
standards.
• Une nouvelle version des Incoterms a été alors rédigée par la CCI sous l’appellation
Incoterms® 2010.

• Mais, pourquoi une telle réforme? Quels en sont les aménagements par rapport à la
version 2000 et, surtout, en quoi ceux-ci permettront-ils de mieux acheter et vendre
au cours de la prochaine décennie?
• L’objectif de cette présentation est de présenter aux utilisateurs quotidiens des
Incoterms un guide simplifié des 11 Incoterms retenus, afin qu’ils prennent les
précautions nécessaires avant toute utilisation de ces «termes commerciaux» qui
leur rendent malgré tout de réels services et qui démystifient largement l’aridité
technique des contrats internationaux.

• Enfin, il convient de souligner que le texte de référence reste le guide Incoterms®


2010 publié par l’ICC pour toute étude approfondie de ces Incoterms.
Incoterms multimodaux Incoterms maritimes

 Ex-works, à l’usine (lieu convenu).  FAS, franco le long du navire port d’expédition
convenu.
 FCA, franco transporteur lieu de livraison
convenu.  FOB, franco à bord port d’expédition
convenu.
 CPT, port payé jusqu’au lieu de destination
convenu.  CFR, coût et fret port de destination convenu.

 CIP, port payé, assurance comprise jusqu’au  CIF, coût, assurance et fret port de destination
lieu de destination convenu. convenu.

 DAT, rendu au terminal.

 DAP, rendu au lieu de destination convenu.

 DDP, rendu droits acquittés au lieu


de destination convenu.
• LES OBLIGATIONS DES PARTIES :

– Le vendeur remplit son obligation de livraison quand la


marchandise est mise à disposition dans son établissement
(atelier, usine, entrepôt, etc.). Il n’a pas à charger la
marchandise sur un quelconque véhicule d’enlèvement.
– L’acheteur supporte tous les frais et risques inhérents à
l’acheminement des marchandises de l’établissement du vendeur
à la destination souhaitée, incluant les formalités douanières à
l’export via son commissionnaire agréé en douane.
– Si le vendeur effectue le chargement, il le fait aux risques et
frais de l’acheteur. Il appartient au vendeur de se faire payer ce
surcoût éventuel.
• LA PREUVE DE L’EXPORT
– Dans le cas des échanges internationaux, le vendeur n’est pas identifié comme
«Exportateur» et donc il ne peut justifier la sortie du territoire douanier auprès de
l’administration fiscale pour pouvoir vendre hors taxes ou bénéficier de subventions
à l’export. La clause B8 stipule: L’acheteur doit fournir au vendeur la preuve
appropriée de la prise de livraison (par ex. une attestation de prise en charge par le
transporteur ou un FCR - Forwarder Certificate of Receipt) tout autant que ce
document mentionne bien une destination finale vers l’étranger. La déclaration en
douane peut aussi servir de preuve à l’export.

– Dans le cadre d’un crédit documentaire, le vendeur n’étant pas concerné par le
transports; se pose donc la question de la présentation du document de transport
souvent exigé dans les crédits documentaires. Certainement, il reste lié à la bonne
volonté de l’acheteur de le lui fournir.
• A RETENIR
– La douane considère qu’en l’absence de mention de l’Incoterm sur
les documents commerciaux (factures...), c’est l’Incoterm® EXW
qui s’applique.

• CONSEIL !
– Si le vendeur dispose d’une procédure de dédouanement à
domicile, cette procédure oblige le vendeur à effectuer les
opérations de douane à l’exportation de tous ses contrats à
l’exportation. L’acheteur n’est donc pas en mesure de procéder aux
formalités douanières. La règle FCA paraît la mieux appropriée dans
ce cas.
• LES OBLIGATIONS DES PARTIES

– Le vendeur remplit son obligation de livraison à la remise de la marchandise,


dédouanée à l’export, au transporteur désigné par l’acheteur au point convenu.
L’acheteur paye le transport principal. (A4a))
– Dans le cas où l’acheteur désigne un centre de groupage sous douane (CFS :
Container Freight Station), le vendeur est tenu d’acheminer la marchandise
dédouanée mais ne sera pas responsable du déchargement du véhicule. (A4b))

– Dans cette règle, il y a deux possibilités de livraison prévues à la clause A4 :

• A4a) : la livraison s’effectue dans les locaux du vendeur ;


• A4b) : la livraison s’effectue dans un autre lieu (par ex. un terminal de
transport routier, aérien, maritime, ferroviaire, etc.).
• LES RISQUES ET LES FRAIS

– Le transfert des frais et risques intervient au moment où le transporteur


(ou le centre de groupage) prend en charge la marchandise. Le terme FCA
prend bien en compte la révolution de la conteneurisation et l’aspect bien
souvent multimodal ou plurimodal du transport.

– Il devient l’obligation minimale dans le cadre des échanges internationaux,


puisque EXW devrait être laissé au seul commerce national.
 A PRECISER
 Plus que dans les autres Incoterms, en FCA on précisera
avec soin le «lieu convenu». FCA (Tanger) n’est pas
suffisant si l’exportateur est situé à Tanger. Est-ce FCA
(usine Tanger) ou FCA (entrepôt de groupage du
transporteur X Tanger) ou même FCA (quai du port
Tanger Med) ?
 LES OBLIGATIONS DES PARTIES
 Le vendeur :
 Mettre la marchandise à la disposition du transporteur qu’il a choisi
contractuellement
 Supporter les frais de transport jusqu’au lieu de destination convenu
 Dédouaner la marchandise et effectuer éventuellement les formalités
relatives à la sûreté à l’exportation.

 L’acheteur :
 Prendre livraison de la marchandise lors de la remise au transporteur
 Effectuer, le cas échéant, les formalités douanières à l’importation
• LES RISQUES ET LES FRAIS

• Le lieu de livraison (transfert de risque) est l’endroit où s’effectue la remise


de la marchandise au transporteur. En cas de pluralité de transporteurs
(terrestre puis maritime puis terrestre par ex.). c’est le lieu de remise au
premier transporteur. «Si plusieurs transporteurs sont utilisés pour le
transport jusqu’à la destination convenue et lorsque les parties ne
conviennent pas d’un lieu spécifique de livraison, la position par défaut est
que le risque est transféré quand les marchandises ont été livrées au
premier transporteur à un endroit entièrement au choix du vendeur et sur
lequel l’acheteur n’a aucun contrôle. Si les parties veulent que le transfert
du risque se fasse à un stade ultérieur (par exemple à un port de mer ou à
un aéroport), elles doivent le spécifier dans le contrat de vente», •la
répartition des frais entre vendeur et acheteur se fait au lieu de destination
convenu.
• A PRECISER
– Le vendeur et l’acheteur doivent se fixer préalablement sur la
question des frais de déchargement. Si ces frais ne sont pas inclus
dans le prix de transport et que le destinataire refuse de les
supporter, le vendeur court le risque de supporter les frais
d’immobilisation du véhicule dans l’attente du règlement du
différend entre les deux parties.
– Une lecture attentive de la clause A6 b) permet de savoir que le
vendeur supporte le fret et les frais de déchargement au lieu de
destination s’ils sont encourus par lui dans le contrat de transport.
LES OBLIGATIONS DES PARTIES

• Le vendeur :
– Mettre la marchandise à la disposition du transporteur qu’il a choisi
contractuellement
– Supporter les frais de transport jusqu’au lieu de destination convenu
– Effectuer, le cas échéant, les formalités douanières ainsi que celles relatives à
la sûreté à l’exportation
– Obtenir à ses frais une assurance couvrant le voyage de la marchandise

• L’acheteur :
– Prendre livraison de la marchandise lors de la remise au transporteur
– Effectuer, le cas échéant, les formalités douanières à l’importation
LES RISQUES ET LES FRAIS

• Le vendeur a les mêmes obligations qu’en CPT, mais il doit en plus fournir une assurance
contre le risque de perte ou de dommage que peut courir la marchandise au cours du transport
Le transfert de risque se fait à la remise de la marchandise au transporteur principal

COUVERTURE D’ASSURANCE

• La règle CIP 2010 exige qu’au moins une couverture minimale doit être souscrite par le
vendeur au bénéfice de l’acheteur. Il est fait référence à présent aux clauses de l’Institute
Cargo Clauses ou à tout autre corps de clauses similaires.
• Elle stipule que, si l’acheteur souhaite une couverture plus importante, il lui appartient d’en
convenir par un accord exprès avec le vendeur, et si cela n’est pas possible, d’obtenir lui-même
ce complément d’assurance.
• Quant à l’étendue de cette couverture d’assurance, celle-ci doit couvrir la marchandise depuis
le lieu de livraison jusqu’à, au moins, le lieu de destination convenu.
• Le montant à couvrir doit être au minimum, le prix prévu au contrat majoré de 10 % (soit 110
%) et être libellée dans la devise du contrat.
LES OBLIGATIONS DES PARTIES
• Le vendeur est tenu de mettre les marchandises à
disposition de l’acheteur au terminal désigné dans
le port ou au lieu de destination convenu (donc
déchargées). Il doit également effectuer les
formalités douanières ainsi que celles relatives à la
sûreté à l’exportation.
• L’acheteur doit prendre livraison de la marchandise
et se charger des formalités douanières à
l’importation.
LES RISQUES ET FRAIS
• Le vendeur assume les risques liés à
l’acheminement des marchandises et au
déchargement au terminal du port ou au lieu de
destination convenu.
• Le vendeur doit supporter les frais de transport et
de manutention jusqu’au lieu de destination
convenu.
LE DAT: UN NOUVEAU TERME
• La règle Incoterms® DAT remplace le terme DEQ et elle s’applique à tout mode de
transport.

• Cette règle Incoterms® répond au besoin de rapprocher les conditions d’application


des «liner terms» avec les Incoterms® en définissant clairement un lieu de
déchargement au-delà du moyen de transport.

• Cette règle Incoterms® apparaît adaptée dans le cadre d’envois par navires
rouliers. Les conditions de ligne pour ces envois sont souvent de quai à quai, ce qui
correspond à la notion de terminal (roulier, voitures...)

• Cette règle Incoterms® apparaît adaptée dans le cadre d’envois en conventionnel.


Le vendeur supporte les frais et les risques du déchargement au port d’arrivée. Il
convient d’être précis sur le point de livraison, dans ce type d’envoi, et faire une
référence aux termes de lignes régulières (liner terms) : sous-palan, quai ...
A RETENIR
 La règle Incoterms® définit le terminal comme tout lieu,
couvert ou non, à savoir un quai, un entrepôt, un parc de
conteneurs ou un terminal routier, ferroviaire ou aérien.
Contai-ner Freight Station (CFS) :Dans le cadre d’un
groupage maritime, la marchandise sera livrée au-delà du
port d’arrivée, à la plateforme de dégroupage du
conteneur. Il convient d’être précis sur le point convenu de
livraison.
LES OBLIGATIONS DES PARTIES

• Le vendeur doit livrer les marchandises en les mettant à la


disposition de l’acheteur sur le moyen de transport, prêtes pour
être déchargées à l’endroit et à la date convenus (donc non
déchargées).

• Le vendeur doit effectuer, le cas échéant, les formalités


douanières ainsi que celles relatives à la sûreté à l’exportation.

• L’acheteur doit prendre livraison de la marchandise et effectuer,


le cas échéant, les formalités douanières à l’importation.
LES RISQUES ET FRAIS
• Le vendeur assume les risques liés à l’acheminement des
mar-chandises jusqu’au lieu de destination.

• Le vendeur doit supporter les frais de transport et de


manuten-tion jusqu’au lieu de destination convenu.
LE DAP : UN NOUVEAU TERME
• La règle Incoterms® DAP remplace les termes DAF/DES/DDU et elle
s’applique à tout mode de transport. La coexistence de trois termes
ayant un lieu de livraison à l’arrivée dans le pays de l’acheteur
nécessitait une simplification.
A RETENIR
• Sauf accord, le vendeur ne peut se faire
rembourser les frais de déchargement si ceux-ci
sont inclus dans le contrat de transport. Il lui
appartient de vérifier s’il y a des frais de
déchargement inclus auprès du transporteur
lorsqu’il contracte le transport.
LES OBLIGATIONS DES PARTIES

• Le vendeur se charge de tout, y compris du dédouanement


à l’import et du paiement des droits et taxes exigibles.

• Le vendeur doit mettre la marchandise à disposition de


l’acheteur sur le moyen de transport arrivant au lieu
convenu prête à être déchargée.

• C’est l’acheteur qui supporte les frais du déchargement,


sauf si cela est convenu dans le contrat de transport.

• A l’inverse de l’Incoterm ® EXW (à l’usine), ce terme


désigne l’obligation maximale du vendeur.
LES RISQUES ET FRAIS

• Le transfert des frais et risques se fait à la livraison chez l’acheteur auquel


incombe le déchargement en frais et risques.

LE DÉDOUANEMENT

• La modification des droits de douane avant l’arrivée de la marchandise


dans le pays de destination constitue un danger potentiel pour le vendeur.
Ainsi, en cas d’augmentation de ces droits de douane en cours du contrat
commercial, le vendeur supportera cette augmentation sans pouvoir la
répercuter à l’acheteur, sauf à avoir anticipé cette situation dans le contrat
de vente.

• Si le vendeur n’est pas en mesure d’effectuer ou de faire effectuer les


formalités douanières à l’importation, il convient d’utiliser la règle
Incoterms® DAP.
A RETENIR :
• Une variante très utile «droits acquittés, taxes non acquittées» :

• La TVA et autres taxes applicables à l’importation sont à la


charge du vendeur, sauf accord exprès du contraire figurant
dans le contrat de vente. La version 2010 autorise donc une
variante avec un libellé «droits acquittés, taxes non acquittées»
à faire figurer dans le contrat de vente. Cette clause met à la
charge de l’acheteur le paiement des taxes dont la TVA.
L’acheteur pourra ainsi récupérer la TVA alors que, si c’est le
vendeur qui la paie, il ne pourra pas la récupérer.
ASTUCES : Les incoterms des groupes E et F sont suivis de l’indication d’un lieu qui se
situe dans le pays ou le continent de départ. Les incoterms des groupes C et D sont
suivis d’une indication de lieu qui se situe dans le pays ou le continent d’arrivée. Donc,
on ne doit pas trouver, dans une vente en sortie de Chine à destination du Maroc un
FOB Casablanca. C’est bien-sûr un port chinois qui doit figurer à la suite du sigle FOB.
FAS:
FAS:

Les obligations des parties


 Le vendeur remplit son obligation de livraison quand la marchandise est placée le long du navire, sur
le quai au port d’embarquement convenu. L’acheteur doit supporter tous les frais et risques de perte,
de dommage que peut courir la marchandise.
 Le terme FAS impose au vendeur l’obligation de dédouaner la marchandise à l’exportation.
 Si l’acheteur ne désigne pas de navire, ou si ce dernier est en retard ou a annulé son escale, le
vendeur peut designer au frais de l’acheteur un navire pour assurer le transport principal.

 Le vendeur :
 Mettre la marchandise à disposition de l’acheteur au port d’expédition convenu,
 Supporter les frais de transport jusqu’au port d’expédition convenu,
 Effectuer, le cas échéant, les formalités douanières, ainsi que celles relatives à la sûreté à l’exportation.

 L’acheteur :
 Prendre livraison de la marchandise,
 Conclure le contrat de transport depuis le port d’expédition convenu,
 Effectuer, le cas échéant, les formalités douanières à l’importation.
FAS:

Le lieu de la livraison
 La livraison s’effectue lorsque la marchandise a été placée le long du navire
(sur un quai ou sur un chaland). Vendeur et acheteur doivent être
particulièrement précis sur l’endroit de chargement au port d’expédition. Cela
peut induire des risques pour l’acheteur: si le navire, choisi par l’acheteur,
annule l’escale, l’acheteur supportera tous les risques et les frais notamment de
stationnement ou de transfert vers un autre port ou une autre compagnie.

Ventes successives
 La règle Incoterms® FAS incorpore la notion de ventes successives (clause
A4). Le vendeur doit livrer la marchandise ou se la procurer en la faisant livrer
le long du navire.

LIVRAISON à bord du navire port d’embarquement


LES OBLIGATIONS DES PARTIES
 Le vendeur remplit son obligation de livraison quand la marchandise est placée
à bord du navire au port d’embarquement désigné. Le vendeur dédouane la
marchandise à l’export et effectue les formalités relatives à la sûreté à
l’exportation.

 L’acheteur choisit le navire (ou mandate le vendeur) et conclut le contrat de


transport depuis le port d’expédition convenu.

LES RISQUES ET FRAIS

 Le transfert des risques s’effectue lorsque les marchandises sont à bord du


navire.

 L’acheteur supporte tous les frais et risques de perte ou de dommage que peut
courir la marchandise à partir du moment de sa livraison.
UN CONCEPT QUI DISPARAÎT
 La nouveauté des Incoterms® 2010 est la disparition de la
notion de «passage du bastingage du navire» au profit de
la notion de mise à bord.
Lieu de livraison
 Pour des marchandises en vrac :
 Livrer à bord du navire signifie que la marchandise a été mise à bord
du navire par un moyen adapté (par exemple par gravité au moyen est
de goulottes verticales télescopiques, bras de chargement), dans la
cale/cuve prévue conformément au plan de chargement du navire.
 Pour des marchandises diverses chargées sur navire
conventionnel :
 Livrer à bord du navire signifie que la marchandise a été posée dans la
cale ou l’entrepont du navire, désélinguée, puis placée à l’endroit prévu
conformément au plan de chargement du navire, ce que l’on appelle le
«bord arrimé».
A RETENIR:
 N’utiliser l’Incoterm® fob que pour le transport maritime
en vrac ou en conventionnel. L’introduction à la règle
Incoterms® FOB précise que cette règle ne doit pas être
utilisée pour le transport de marchandises dans le cadre
d’un groupage en conteneur. Dans ce cas, la règle
Incoterms® FCA est mieux adaptée. Par analogie, on peut
penser que cette règle n’est pas adaptée aux envois par
navires rouliers ni par navires porte-conteneurs.

LIVRAISON à bord du navire port d’embarquement


Les obligations des parties
 Le vendeur doit choisir le navire et payer les frais et le fret
nécessaires pour acheminer la marchandise au port de
destination
 désigné. Les formalités d’export et celles relatives à la sûreté
incombent au vendeur.
 Le vendeur est tenu d’envoyer un «Préavis d’embarquement» à
l’acheteur afin que celui-ci puisse contracter l’assurance
maritime. L’acheteur doit prendre livraison de la marchandise et
effectuer, le cas échéant, les formalités douanières à
l’importation.
Les risques et frais

 Le transfert des risques s’effectue au moment où les


marchandises sont mises à bord du navire.

 Le vendeur doit supporter les frais de transport jusqu’au


port de destination convenu.

 C’est à l’acheteur qu’incombe de contracter une assurance


maritime.
A RETENIR :
 N’utiliser l’incoterm® CFR que pour le transport maritime en vrac ou en
conventionnel.

 L’introduction à la règle Incoterms® CFR précise que cette règle ne


doit pas être utilisée pour le transport de marchandises dans le cadre
d’un groupage en conteneur. Dans ce cas, la règle Incoterms® CPT est
mieux adaptée.

 Par analogie, on peut penser que cette règle n’est pas adaptée aux
envois par navires rouliers ni par navires porte-conteneurs.

LIVRAISON à bord du navire port d’embarquement


LES OBLIGATIONS DES PARTIES
 Le vendeur doit mettre la marchandise à disposition de l’acheteur à
bord du navire au port d’expédition convenu et doit supporter les frais
de transport jusqu’au port de destination convenu.

 Le vendeur a les mêmes obligations qu’en CFR, mais il doit en plus


fournir une assurance maritime pour le compte de l’acheteur contre le
risque de perte ou de dommage de la marchandise au cours du
transport. Les formalités d’exportation et celles relatives à la sûreté
incombent au vendeur.

 L’acheteur doit prendre livraison de la marchandise et effectuer, le cas


échéant, les formalités douanières à l’importation.
LES RISQUES ET FRAIS

 La marchandise voyage, sur le transport maritime ou fluvial, aux


risques et périls de l’acheteur. Le transfert des risques s’effectue au
moment où les marchandises sont mises à bord du navire.

COUVERTURE D’ASSURANCES

 Se reporter aux explications fournies à la règle Incoterms® CIP.

LIVRAISON à bord du navire port d’embarquement


 BIEN LIRE ! : Bien lire le libellé qui se trouve entre parenthèses après le sigle de
l’incoterm. Les incoterms «tout mode de transport», EXW, FCA, CPT, CIP, DAT et
DDP sont suivis de l’indication d’un LIEU convenu. Les incoterms réservés
exclusivement aux transports maritimes (et fluviaux) sont obligatoirement suivis de
l’indication d’un PORT d’embarquement (FAS, FOB) ou d’un PORT de destination
(CFR, CIF, DAT).
Dédoua Assurance Dédouaneme
Chargeme Décharg Charge Décharg charge décharg
Incoterms Trajet nement Trajet Transport Trajet nt Import /
nt ement ment ement ment ement
export Principal Taxes

EXW A A A A A A A A A A A A

FCA V V/A A V A A A A A A A A

FAS V V V V A A A A A A A A

FOB V V V V V A A A A A A A

CFR V V V V V V A A A A A A

CIF V V V V V A A V A A A A

CPT V V V V V V A A A A A A

CIP V V V V V A A V A A A A

DAT V V V V V V V V A A A A

DAP V V V V V V V V V V A A

DDP V V V V V V V V V V A A

V : à la charge du vendeur - A : à la charge de l’acheteur


ASSURANCE MARCHANDISES TRANSPORTEES
 Au Maroc, La réglementation des changes (instruction 14 du 1er mars 2007) n’autorise les
contrats commerciaux en CIF & CIP que pour une liste limitative de produits, à savoir:
 Produits importés dans le cadre d’un financement extérieur prévoyant la souscription de
l’assurance à l’étranger;
 Biens d’équipement et outillages importés dans le cadre de contrats clés en main prévoyant
l’assurance à l’étranger;
 Pétrole brut, gaz et gasoil;
 Génisses;
 Bois;
 Importations de marchandises effectuées par avion ou colis postal;
 Importations ayant fait l’objet de contrats d’assurances souscrits par les opérateurs économiques
dans le cadre des accords de libre-échange accord (cas accord Maroc-Etats Unis).

Pour les autres marchandises, l'assurance couvrant le voyage de la marchandise


doit être réalisée par une compagnie nationale.

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