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Présentation de la loi finance 2020

Résumé

Les priorités de la loi de finances n° 70-19 au titre de l’année 2020 sont orientées principalement en
faveur du soutien des programmes sociaux, la réduction des disparités, l’accélération de la mise en
œuvre de la régionalisation, l’encouragement de l’investissement et l’appui à l’entreprise.
La loi de finances 2020 se distingue par trois grandes priorités à savoir la poursuite du soutien aux
politiques sociales et à la réduction des disparités sociales et territoriales, la mise en place de
mécanismes de protection sociale, le renforcement de la confiance et l’instauration d’une nouvelle
dynamique de l’investissement en plus des mesures d’appui aux entreprises.
Le gouvernement ambitionne à travers la Loi de finances 2020 réaliser un taux de croissance de
l’ordre de 3,7%, contenir l’inflation au-dessous de 2% et préserver les équilibres financiers en limitant
le déficit budgétaire à 3,5%.
La loi de finances pour l’année budgétaire 2020 s’est fortement inspirée des recommandations des
Assises Nationales sur la Fiscalité, organisées les 03 et 04 mai 2019. Ces recommandations sont issues
des contributions écrites et des rencontres consultatives avec les différents acteurs institutionnels
publics et privés, les organismes socioprofessionnels ainsi que les citoyens ayant formulé à différents
titres leurs attentes et propositions en matière fiscale. Elles ont en effet constitué la trame de plusieurs
mesures introduites dans la loi de finances n° 70-19 pour l’année budgétaire 2020. A cet égard, il est
utile de préciser que ladite loi constitue une phase importante dans le processus de mise en œuvre des
recommandations précitées. A ce titre, les principales recommandations consacrées dans la LF pour
l’année 2020 sont traduites à travers les mesures suivantes :
 Le réaménagement progressif du taux de l’impôt sur les sociétés afin de s’inscrire dans les
meilleures tendances mondiales tout en se conformant aux règles fiscales internationales ;
 l’intégration de l’économie informelle à travers des mesures transitoires d’accompagnement des
opérateurs concernés en vue de renforcer leur confiance dans le système fiscal et leur adhésion
volontaire à l’impôt ;
 L’atténuation du cout fiscal des opérations de restructuration du tissu économique à travers des
mesures visant la révision de la fiscalité des groupes et la constitution des holdings ;
 La révision de certaines conditions fiscales pour dynamiser l’épargne longue ;
 L’amélioration des régimes d’imposition et du mode de détermination de l’assiette fiscale
concernant les petits contribuables ;
 Le renforcement des garanties des contribuables notamment celle relatives au contrôle fiscal ;
L’harmonisation du traitement fiscal entre les produits classiques et les produits participatif ;
 L’institution des mesures à caractère social notamment dans le domaine sanitaire et de
l’habitation principale ;
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 L’allègement fiscal en faveur des activités culturelles et sportives ;

Note circulaire de la loi de finance


Pour l’année budgétaire 2020

La présente note circulaire a pour objet d’exposer les dispositions fiscales de la loi de finances
n° 70-19 pour l’année budgétaire 2020 en clarifiant les règles générales à l’aide d’exemples
illustratifs. Cette note comporte trois parties :
 La première partie traite les dispositions fiscales relatives aux règles d’assiette en matière
d’impôt sur les sociétés, d’impôt sur le revenu, de taxe sur la valeur ajoutée, des droits
d’enregistrements et de timbre et de la taxe sur les contrats d’assurances ;
 La deuxième partie apporte des précisions concernant les mesures relatives aux procédures
fiscales, notamment celles se rapportant au contrôle fiscal ;
 La troisième partie concerne les mesures dérogatoires relatives aux régularisations
volontaires de la situation fiscale des contribuables. Un guide sous forme de
questions/réponses sera élaboré pour traiter les cas revêtant un caractère très particulier.

Financement de l’entreprenariat

Le financement de l’entreprenariat et née pour les principales causes suivantes :

 Un rythme de croissance qui se ralentit


 Une croissance qui crée moins d’emploie
 Les fruits de cette richesse créer son mal répartit aussi bien régionalement que socialement
 L’insuffisance du model de développement
Le pays connait plusieurs rupture parmi ces points de ruptures c’est le financement, il y’a une étude
importante publié il y’a quelque semaine par le haut-commissariat aux plants « un échantillon de 2500
entreprises sur le territoire national a l’exception du secteur de l’agriculture 75% des entreprises
considère que le financement est l’obstacle N°1 à l’investissement après vient le secteur informelle, la
bureaucratie et la question fiscale. Cette étude dit que ces 75% des entreprise dit que 91% de ces 75%
ne sont pas accepter au financement une de ces raison majeur pour le non accès au financement et la
question des garantit qui sont jugé insuffisante.
Le Maroc a fait beaucoup d’effort pour développer l’infrastructure, on a pu développer les autoroutes
l’aéroport, les ports, zone logistique et un effort important aux formations mais on n’a pas
suffisamment travaillé sur les cohérences destiné aux différentes politique sectoriel.
Cette rupture de financement a entrainer un ralentissement des crédits du a l’accès difficile aux crédits
surtouts les PME et TPE avait un accès difficile car les garantis demandé était très difficiles et pesait
très lourde.
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Maintenant et dans le future la puissance publique apport de l’argent pour soutenir l’entreprenariat
,nous étions sur volume dans les anciennes loi de finances de 400 à 500 million de DH par ans ,là nous
passons a 2,7 milliard de DH par ans, cette somme et fiancé par 2 milliard de dh de la banque centrale
et le gouvernement plus les deux milliard du fond HASSANE 2 par ans ce qui fait au totale 8 milliard
de DH sur trois ans ce qui fait cette 2,7 milliard de DH par ans. Cette 2,7 milliard de DH va nous
permettre de financer et garantir plus d’entreprise et les rendre exigible au financement et améliorer
leur condition de financement.
Pour le financement de l’entreprenariat nous avons pu exiger des commissions entre 0,5% et 1,5% et
abandonner les commissions de 0, pour cela on a pu créer un taux historique de 2% pour les prêts qui
seront donner pour le monde l’urbain et 1,75% pour le monde rurale.
Lorsqu’on parle sur la question de l’entreprenariat la dimension financière et importante, mais la
dimension de l’encadrement et l’accompagnement est importante pour garder cette valeur ajoutée.
La défaillance des entreprises
Chaque heure une entreprise fait faillite au Maroc, pour cela le ministre de l’économie et des finances
a fait rétablir la crédibilité des institutions publique dite une exemplarité de l’état, c’est-à-dire l’état
doit être exemplaire par exemple. Lorsqu’il y’a un marché avec l’état ou une commande publique
l’état doit payer le fournisseur dans le meilleur délai, ainsi qu’il y a un crédit de TVA l’état va
rembourser cette TVA dans le meilleur délai et non pas la reconstituer aussi une liste va être établie
appelé une liste des mauvais pailleurs.
Tournement de certains pages en fiscalité Et La mise en place des amnisties.
Possibilité de rectification de certaine déclaration cette rectification se fait sans amande sans
majoration et même sans pénalité de retard
Rétablir la confiance c’est la stabilité fiscale, la visibilité fiscale est l’assise fiscale. Il y’a un effort
d’élargir l’équité devant l’impôt 70% de l’IR est payé par les salariés et les fonctionnaires, les classes
moyennes sentes de l’injustice car ils disent qu’ils ne bénéficient pas de la contrepartie de l’impôt.
La suppression pour les nouvelles entreprise exportatrices de l’exonération de 5 ans sur l’IS, en réalité
on avait une double exonération, certaines entreprise cumulée les deux, si une jeune entreprise
industrielle bénéficiera d’une exonération de 5 ans puis une autre exonération si elle est exportatrice.
Plusieurs entreprises industriel bénéficiait d’une exonération de 5 ans puis quand elle termine ces 5
ans elles déclarent qu’elle sera exportatrice est bénéficieras de nouveau 5 ans d’exonérations ce qui
fait au total 10 ans d’exonérations.

Amnistie fiscale et TVA

Possibilité de souscrire une déclaration rectificative sans pénalité pour l’exercice 2016, 2017,2018 en
IS, IR, TVA .Cette déclaration souscrite avant le 1 er octobre 2020 et devra être accompagné du
paiement spontané des droits complémentaires effectuer en 2 versements égaux à acquitter
respectivement avant le 30/9/2020 et 31/12/20.
Les contribuables bénéficieront d’une dispense du contrôle fiscale pour ces exercices.la déclaration
devra être accompagne d’une note explicative établie par un expert-comptable.
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Amnistie de l’IR foncier

Possibilité de souscrire une déclaration spontanée avant le premier juillet 2020, sur les loyers
non déclaré provenant de l’année antérieure à 2018.
La base imposable est limitée aux revenues locatives de 2018.
Taux IR forfaitaire de 10%.
Aucune pénalité ne sera appliquée.

Amnistie des professions libérales

Possibilité de souscrire une déclaration spontanée avant le 1 er juillet 2020 sur les avoir en billet de
banque détenus en les opposants à la banque.
Taux libératoire de 5%.

Amnistie sur les avoirs détenus à l’étranger

Possibilité de souscrire une déclaration spontanée sans pénalité avant le 31/10/2020 des avoirs
appartenant à des résidents fiscaux.
Avoir liquide :
2% Si rapatriés sur un compte en DH
5% Si rapatriés sur un compte en devise
Bien immobiliers ou actifs financiers :
10%

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