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Cours 4 :Les étapes de l’innovation :

1. sortir de sa zone de confort professionnelle  :


Pour être créatif, il faut toujours s’inspirer. Quitter son
bureau. Et pourquoi ne pas aller sur le terrain et observer
avec curiosité et empathie si le problème existe réellement.
L’important est de se mettre dans la peau de l’utilisateur,
sans jugement, et d’apprendre qui il est. L’idée n’est pas de
faire un sondage, ni une étude de marché mais bien de
mesurer qualitativement la problématique sur le terrain. 
Pour avoir un retour utile de cette enquête qualitative, il
faut rencontrer au minimum une quinzaine de représentants
du public cible. Et parcourir avec eux un guide d’entretien
préalablement préparé. Cette interview est enregistrée et
réalisée avec des techniques d’écoute active, l’objectif étant
de récolter sur le terrain plusieurs problèmes ainsi que de
nouvelles idées pour les résoudre.
Cela peut également conduire à de très bonnes idées. 
2. Clarifier les données par type d’utilisateur :
Les problèmes et les idées (gains) relevés sont ensuite
rassemblés et classés. Cet outil permet de clarifier les
données par type d’utilisateur. Les principaux problèmes et
gains sont repris pour retravailler la question de départ.
3. Brainstorming et génération d’idées :
La question de départ ainsi retravaillée, c’est sur cette base
que démarre alors la séance de brainstorming à proprement
parler. Elle nécessite la présence d’un facilitateur qui
garantira la dynamique du groupe. Il garantira aussi le
maintien des règles de base.
L’interdiction de dire « oui mais » au profit du « et si ». Mais
aussi et surtout la règle CQFD:
 
Critique abolie,
Viser la Quantité,
Avec un grain de Folie,
Démultiplier en rebondissant sur les idées des autres
 
Avec une demi-douzaine de personnes issues de secteurs
multidisciplinaires, en utilisant des techniques de purge et
de relance d’idées, il est possible de générer entre 100 et
150 idées en l’espace d’une demi-journée de brainstorming.
Un post-it = une idée. Toutes les idées sont ensuite triées,
classifiées et évaluées pour ne retenir que les meilleures. Il y
a deux sortes d’idées qu’il faut séparer:
celles qui créent de la valeur pour l’utilisateur
celles qui soulagent les problèmes.
Si ces idées permettent de résoudre le problème initial, il
faut les valider.
4. Matérialiser le concept général par un prototype  :
Maintenant que le concept général est imaginé, il faut le
matérialiser sous forme d’un prototype. Le prototype n’est
pas fonctionnel comme peut l’être un prototype. Il rend
compte de manière basique du concept, de la forme, de
l’ergonomie, du processus, …
Tout dépend du produit ou service imaginé. Cela peut se
faire sous forme de dessin, de bricolage avec du carton, de
pinces à linge
5. Tester un maximum d’idées rapidement et pour un
budget limité :
L’étape de prototypage des idées et la suivante, l’étape qui
permet la « rencontre » et le retour honnête des utilisateurs
s’enchaineront, en allers-retours. Quel est le but ? Essayer
un maximum d’idées auprès des utilisateurs pour en récolter
le feedback et voir échouer les mauvaises idées rapidement.
Le tout pour un budget limité. Si l’utilisateur est convaincu
par un prototype, c’est que l’idée est la plus adaptée aux
besoins du terrain. C’est celle qui rencontrera le succès. A
contrario, si le concept ne plait pas à l’utilisateur, le plus
difficile pour l’innovateur sera d’arrêter le projet à temps.
Car il en sera peut-être tombé amoureux.
6. Imaginer différents business models :
Avec les informations récoltées tout au long du processus, il
est désormais possible de réduire le risque et d’imaginer
différents business models. L’outil qui permet d’innover et
de visualiser rapidement un nouveau business model est
le Business Model Canevas d’Alex Osterwalder .

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