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CARACTERISTIQUES HYDROCHIMIQUES ET
MICROBIOLOGIQUES DES EAUX DE LA LAGUNE EBRIE
(COTE D’IVOIRE)
1
A. M. KOUASSI, 2A. S. TIDOU, et 2A. KAMENAN
1
Centre de Recherches Océanologiques BP V18 Abidjan, Côte d’Ivoire
2
Université d’Abobo Adjamé 02 BP 801 Abidjan, Côte d’Ivoire
RESUME
Cent quarante quatre campagnes de mesures bimensuelles ont été réalisées au cours d’un cycle annuel
afin de mieux comprendre, à partir des données physico-chimiques (température, salinité, sels nutritifs, pH)
et environnementales (débits de fleuves et pluviométrie), la nouvelle structure hydrochimique de la région
estuarienne de la lagune Ebrié. L’hydrologie de cette lagune avait été «bouleversée» consécutivement à
l’ouverture du grau de Bassam. La zone estuarienne de la lagune Ebrié présente une forte variabilité
temporelle, étant soumise à des variations de basses fréquences (variabilité annuelle liée au cycle
hydroclimatique : précipitations, crue, grande saison sèche), mais aussi, de plus hautes fréquences liées
au cycle des marées (variabilité bi-mensuelle : alternance morte eau et vive eau, variabilité bi-quotidienne :
alternance basse mer, haute mer). Une corrélation appliquée aux différents paramètres physiques,
chimiques et météorologiques a montré que le facteur salinité est corrélé avec les facteurs pluies, débits
et nutriments (azote total). Les fortes précipitations et l’avènement des crues sont responsables de «l’effet
de chasse» des eaux lagunaires en direction de l’océan ; le courant de sortie, au niveau du canal de Vridi
augmente d’intensité (corrélation positive), provoquant une diminution de la salinité (corrélation négative)
et une augmentation des teneurs en sels nutritifs (corrélation négative).
Mots clés : Hydrologie, lagune côtière, variation saisonnière, tropical, Afrique de l’Ouest.
ABSTRACT
halo noir, ont été dénombrées après 24 h normalisation des données par transformation
d’incubation à 44° C sur milieu gélosé D- logarithmique :
COCCOSEL ou KF Streptococcus Agar.
x→ log (x+1).
La recherche de Clostridium perfringens a été
effectuée en milieu Trypcase, Sulfite, Néomycine COLLECTE DES DONNEES
(milieu TSN) par ensemencement en gélose PLUVIOMETRIQUES ET HYDROLOGIQUES
profonde. Le dénombrement des colonies sulfito-
réductrices (présentant un halo noir lié à la Les données pluviométriques et les
précipitation, par des sels de fer, du sulfure caractéristiques hydrologiques du fleuve Comoé
produit lors de la sulfito-réduction) a été réalisé ont été fournies respectivement par l’IRD (Institut
après incubation à 46° C pendant 24 h. de Recherche pour le Développement ex-
Les densités de bactéries ont été estimées dans ORSTOM) et la Direction de l’Eau du Ministère
100 ml de solution selon les recommandations des Infrastructures Economiques de Côte
établies par (l’OMS/PNUE (1977)) après d’Ivoire.
RIVIERA
PLATEAU
KOUMASSI
BIETRY
pluviométrie
débit
400 600
350 500
300
250 400
3
Débit (m /s) 200 300
Pluviométrie (mm)
150 200
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50 100
0 0
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Mois
Figure 2 : Moyennes mensuelles des débits du fleuve Comoé et de la pluviométrie entre 1993 et 1998.
Monthly means flow rates of the Comoé river and rainfall data between 1993 and 1998.
station 3
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Station 3 Station 4
35 35
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1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12mois
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Mois Mois
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Température en °C
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Evolution de la salinité (0/00)
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Mois
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Mois mois
passage de la crue du fleuve Comoé (septembre minimales ont été élevées lors de la saison
à novembre). En revanche, les concentrations sèche.
station 1 station 2
Station 1 Station 2
0,5 0,5
0,4 0,4
0,3 0,3
0,2 0,2
0,1 0,1
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Station 3 Station 4
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0,4 0,4
0,3 0,3
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Azote inorganique ( mg/L)
Station 5 Station 6
0,5 0,5
0,4 0,4
0,3 0,3
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0,1 0,1
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Mois Mois
station 7 station 8
Station 7 Station 8
0,5 0,5
0,4 0,4
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0,1 0,1
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Station 9 Station 10
0,5 0,5
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0,1 0,1
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Mois Mois
station 11
Station 11
0,5
0,4 Figure 5 : évolution saisonnière de la teneur en azote
0,3 inorganique en surface (mg/l) entre 1993 et 1998
0,2
0,1
seasonal variation of inorganic amonium concentration
in surface waters between 1993 and 1998
0,0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 mois
Mois
Figure 5 : Evolution saisonnière de la teneur en azote inorganique des eaux en surface de la lagune Ebrié
entre 1993 et 1998.
Seasonal variation of inorganic amonium concentration of the water near surface between 1993
and 1998.
A l’interface eau-sédiment (Figure 6), on observe Comoé diminue brutalement, et l’étiage débute
pour l’ensemble des stations, une augmentation à la fin de la zone littorale durant la petite saison
de la teneur en azote inorganique pendant la des pluies. L’arrêt de tout apport important d’eau
saison des pluies. Les concentrations douce dans la lagune se traduit par une
moyennes pendant cette période ont varié entre augmentation progressive de la salinité de l’eau
0,3 et 0,4 mg/L. La concentration moyenne superficielle, induisant un affaiblissement du
minimum de PO43-, comprise entre 0 et 2 mg/L, gradient halin. Aussi, la diminution de quelques
est observée en saison sèche (Figures 7 et 8). degrés de la température océanique de surface
durant l’upwelling se répercute dans le système
La zone estuarienne de la lagune Ebrié
lagunaire par le jeu des marées et induit
présente une forte variabilité temporelle, étant
l’augmentation de densité des eaux de surface
soumise à des variations de basses
dans la zone estuarienne de la lagune Ebrié et
fréquences (variabilité annuelle liée au cycle
les baies situées à proximité. L’instabilité dans
hydroclimatique : précipitations, crue, grande
le plan vertical est alors maximale et
saison sèche) mais aussi, de plus hautes
l’affaiblissement de la barrière de densité permet
fréquences liées au cycle des marées (variabilité
des échanges vers la couche profonde. Les
bi-mensuelle : alternance basse mer, haute
concentrations en azote inorganique de la
mer). Les pluies apportent des sels nutriments
couche anoxique diminuent brutalement avec
qui enrichissent les eaux superficielles. Elles
l’atténuation du gradient de densité et
apportent de l’eau douce en surface et
l’établissement d’échanges turbulents au sein
participent à l’établissement d’une stratification.
de la colonne qui tendent à homogénéiser les
De plus, elles provoquent, un lessivage
concentrations de sels nutritifs en surface et
important de la zone urbaine, ce qui constitue
en profondeur. L’absence de gradient vertical
une source importante de mineraux et de
marqué perdure pendant 10 à 12 semaines. A
particules solides en suspension.
partir d’avril-mai, l’influence marine n’est plus
D’autre part, les crues, ont une influence importante et, à la grande saison des pluies, la
variable sur les différents secteurs de la zone colonne d’eau est à nouveau stratifiée. Avec le
d’étude. Les crues des rivières du domaine renforcement de la stratification, on assiste à
guinéen amènent en lagune des eaux ayant une nouvelle phase d’accumulation des sels
traversé les terres du sud de la Côte d’Ivoire, nutriments.
majoritairement occupées par des forêts, mais
L’upwelling de la grande saison froide qui a
également par de vastes zones de cultures et
lieu de juillet à octobre est le plus important,
de sols nus. Les apports terrigènes et les
mais il n’a pas une influence directe sur les
nutriments provenant des fertilisants sont
eaux lagunaires. En effet, à cette période la
importants. La crue du fleuve Comoé affecte la
stratification est importante. L’upwelling ne
partie Est de la lagune. Elle balaye toute la zone
conduit pas à un affaiblissement du gradient
comprise entre Grand-Bassam et le canal de
de densité significatif pour entraîner
Vridi, puisque cette partie de la lagune
l’oxygénation des eaux profondes anoxiques
constitue, à cette occasion, le prolongement
piégées au sein des dépressions des baies
du fleuve. Les eaux de la Comoé qui ont drainé
estuariennes. Par contre, l’apparition et la
78000 km², dont une grande partie constituée
disparition de cet upwelling conditionnent la
de savane, sont riches en particules solides,
fin de la grande saison et le début de la petite
en suspension et en sels minéraux. Toutes
saison des pluies. Il semble en effet que
les stations étudiées ont été affectées par ces
l’apparition de l’upwelling met en jeu deux
crues ; même celles proches de l’estuaire, les
facteurs d’inhibition des pluies. D’une part, il
pluies et les crues provoquent une diminution
peut provoquer la diminution des températures
brusque de la salinité.
océaniques au-dessous de 26° C, seuil
Les entrées d’eau océanique, salée et riche en thermique de convection profonde
sels nutriments liées aux résurgences côtières correspondant aux fortes pluies. D’autre part,
bouleversent également les caractéristiques de il peut être à l’origine d’un brusque
la lagune. L’upwelling de la petite saison froide, fléchissement du gradient d’humidité à la côte,
en janvier-février, permet la déstratification suivi d’une baisse des pluies (Gallardo, 1993).
profondes de la lagune dans les zones. Ce La durée, l’intensité et l’importance de la zone
phénomène a lieu au cours d’une période d’influence de l’upwelling de la grande saison
d’apports continentaux très faibles. Vers la fin froide sont des facteurs qui déterminent les
du mois d’octobre, le débit des eaux de la conditions climatiques sur la lagune.
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Station 1 Station 2
0,5 0,5
0,4 0,4
0,3 0,3
0,2 0,2
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0,5 0,5
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Azote inorganique (mg/L)
0,2 0,2
0,1 0,1
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0,5 0,5
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0,2
0,1
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Mois
Figure 6 : Evolution saisonnière de la teneur en azote inorganique de l’eau de la lagune Ebrié à l’interface
eau-sédiments entre 1993 et 1998.
Seasonal variations in inorganic amonium concentration at the interface water-sediment of
the Ebrié lagoon between 1993 and 1998.
station 1 station 2
Station 1 Station 2
0,3 0,3
0,2 0,2
0,1 0,1
0,0 0,0
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Mois Mois
station 5 station 6
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0,3 0,3
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Teneur en PO43- (mg/L)
0,1 0,1
0,0 0,0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 mois
Mois Mois
station 7 station 8
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0,3 0,3
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0,1 0,1
0,0 0,0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 mois
Mois Mois
station 9 station 10
Station 9 Station 10
0,3 0,3
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0,3
0,2
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0,0
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Mois
Figure 7 : Evolution saisonnière de la teneur en PO43- en surface des eaux de la lagune Ebrié
entre 1993 et 1998.
Seasonal variation of PO43-concentration in surface of waters of the Ebrié lagoon between
1993 and 1998.
station 1 station 2
Station 1 Station 2
0,3 0,3
0,2 0,2
0,1 0,1
0,0 0,0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 mois
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0,3
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0,0 0,0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 mois
Mois Mois
station 5 station 6
Station 5 Station 6
0,3 0,3
0,2 0,2
Teneur en PO43- (mg/L)
0,1 0,1
0,0 0,0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 mois
Mois Mois
station 7 station 8
Station 7 Station 8
0,3 0,3
0,2 0,2
0,1 0,1
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1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 mois
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0,3 0,3
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0,1 0,1
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1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 mois
Mois Mois
station 11
Station 11
0,3
0,2
0,1
0,0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 mois
Mois
station 1 station 2
Station 1 Station 2
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4 4
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1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 mois
Mois Mois
Distribution des coliformes thermotolérants
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Station 5 Station 6
6 6
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3 3
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Mois Mois
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Station 7 Station 8
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5 5
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2 2
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1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 mois
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6 6
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Mois Mois
station 11
Station 11
6
5
4
3
2
1
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1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 mois
Mois
Figure 9 : Evolution saisonnière de la teneur en Enterococcus coli en surface des eaux de la lagune Ebrié
entre 1993 et 1998.
Seasonal variation of Enterococcus coli counts near the surface waters of the Ebrié lagoon
between 1993 and 1998.
station 1 station 2
Station 1 Station 2
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3 3
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Mois Mois
station 3 station 4
Station 3 Station 4
5 5
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Mois Mois
station 5 station 6
Station 5 Station 6
Teneur en Enterococcus coli
5 5
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Mois Mois
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Station 7 Station 8
5 5
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1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 mois
Mois Mois
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Station 9 Station 10
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Figure 10 : Evolution saisonnière de la teneur en Enterococcus en surface des eaux de la lagune Ebrié
entre 1993 et 1998.
Seasonal variation of Enterococcus counts near the surface of waters of the Ebrié lagoon
between 1993 and 1998.
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Densité Clostridium perfringens
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Figure 11 : Evolution saisonnière de la teneur en Clostridium perfringens en surface des eaux de la lagune
Ebrié entre 1993 et 1998.
Seasonal variation of Clostridium perfringens counts near the surface of waters of the Ebrié
lagoon between 1993 and 1998.
Population d’organismes
Paramètres statistiques Saison sèche Saison des pluies Saison des crues
janvier-mai juin-juillet sept-novembre
Coliformes thermotolérants
Moyenne 3,09 3,68 3,55
écart type 0,22 0,01 0,04
Streptocoques fécaux
Moyenne 2,43 2,82 2,74
écart type 0,18 0,07 0,32
Clostridium perfringens
Moyenne 2,12 2,08 2,14
écart type 0,10 0,04 0,18
Tableau 4 : Matrice de corrélation des paramètres étudiés (coefficients multipliés par 1000).
Matrix correlations of evaluated parameters (X 1000)
Débit Pluviométrie T°C salinité C.F. S.F. C.p. NH4 NO3 NO2
Pluviométrie 125 1000
T°C -300* 120 1000
Salinité -584** -284* 323* 1000
C.F. 65 54 -204 -66 1000
S.F. 46 -20 -207 -41 562** 1000
C.p. -18 -65 -88 221 538** 468** 1000
NH4 -30 -13 35 -41 -4 94 4 1000
NO3 316* 165 -301* -437** 56 67 -69 51 1000
NO2 64 235 -246 -222 164 100 67 37 276* 1000
PO4 2 42 74 -129 46 82 35 181 9 40
* P < 0.05 ; CF : Coliformes
** P < 0.01
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