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année 2003
ASPECTS PRATIQUES DE LA
CONSTRUCTION D’UNE CLINIQUE
VETERINAIRE
THESE
pour le
DOCTORAT VETERINAIRE
présentée et soutenue publiquement
devant
par
Nathalie Blanchard
Née le 23 septembre 1977 à Beauvais (Oise)
JURY
Président : M.
Professeur à la faculté de Médecine de CRETEIL
Membres
Directeur : M. Mailhac
Maître de conférences à l’E.N.V.A
Assesseur : M. Courreau
Professeur à l’E.N.V.A
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Sommaire
Introduction 1
1/ Ville ou campagne ? 4
2/ Des paramètres importants à considérer 4
3/ Quel prix pour le terrain ? 5
1/ Le maître d’œuvre 9
2/ Le maître d’ouvrage : le vétérinaire 10
3/ Les entrepreneurs 10
DEUXIEME PARTIE :
Conception architecturale du projet
I- CONCEVOIR UN PLAN 13
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II- AMENAGER LES DIFFERENTS ESPACES 21
1/ L’accueil, le secrétariat 21
2/ La salle d’attente 22
3/ La salle de consultation 23
4/ La salle de préparation et de soins 23
5/ La salle de radiologie 24
6/ La salle de chirurgie 25
7/ Le chenil 26
8/ Les espaces extérieurs 27
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QUATRIEME PARTIE :
La mise en œuvre du projet
1/ Le terrassement 60
2/ Les fondations 61
3/ Branchements 62
a- Les branchements d’électricité
b- Alimentation en eau
c- Alimentation en gaz
d- Le téléphone
e- L’assainissement
4/ La maçonnerie 64
a- Le montage des murs 64
b- Le montage des planchers 69
c- Les cloisons 70
d- Les plafonds 72
5/ La toiture 73
6/ Les menuiseries 75
a- Les fenêtres 75
b- Les volets 76
c- Les portes 76
7/ La plomberie 78
8/ Le chauffage 80
9/ Ventilation et traitement de l’air 81
10/ L’électricité 82
11/ Le carrelage 85
12/ Les peintures 87
13/ Les enduits de façade 89
14/ Les VRD 89
Conclusion
4
Documents annexes
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INTRODUCTION
Il est donc facile pour quelqu’un qui voudrait s’installer aujourd’hui de se faire
une idée assez précise de ce que pourra être sa future clinique. Mais il est beaucoup
moins aisé de savoir le mettre en œuvre. Les démarches à suivre pour arriver à la
construction de ce que le praticien a pu imaginer sont totalement inconnues du grand
public et seuls les professionnels du bâtiment savent comment gérer la conduite d’un
chantier. Encore faut-il savoir trouver quelqu’un de confiance sur lequel le praticien
puisse faire reposer tout son projet avec les investissements que cela peut
représenter et l’importance des soucis que des erreurs de conception ou de
réalisation peuvent occasionner dans l’exercice futur de celui-ci. Ces questions,
beaucoup de vétérinaires désireux de s’installer se la posent et par ce travail nous
allons essayer d’y répondre. En effet, nombreux sont les praticiens à vouloir suivre
de près l’élaboration de leur futur lieu d’exercice et prendre pleinement part non
seulement à l’élaboration du projet, mais aussi à sa mise en œuvre. Le but de ce
travail est donc d’essayer de leur donner des clés et de leur indiquer les démarches
à suivre tout en leur indiquant les pièges à éviter.
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PREMIERE PARTIE
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I- NAISSANCE D’UNE IDEE
Dans la plupart des cas, les praticiens qui ont décidé la construction de leur
futur cabinet y ont déjà réfléchi depuis longtemps. En général, ils savent dans quelle
activité ils veulent exercer et dans quelle région ils veulent construire. Ces choix sont
souvent dictés par le vécu du futur installé. Peut-être vit-il avec sa famille dans la
région, à laquelle il est attaché et où il a le désir de se mettre à son compte pour être
son propre patron, gérer son entreprise. Peut être même espère-t-il gagner plus
d’argent. D’autres désirent mettre en commun des compétences ou veulent se
diversifier pour toucher une autre clientèle.
• Où construire le cabinet ?
• A quel prix ?
• Comment le financer ?
• Le projet est-il viable ?
• Qui voir pour réaliser les plans ?
• Y a t-il des normes à suivre pour un local à usage professionnel pour le
vétérinaire ?
• A qui confier la direction du chantier ?
Le vétérinaire doit alors trouver des conseillers et des partenaires qui vont le
guider dans ses choix. Il doit pouvoir élaborer un projet cohérent tout en pensant
que la réalisation de celui-ci conditionnera tout son avenir professionnel.
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II – IMPLANTATION DU CABINET
1/ Ville ou campagne ?
Pour un vétérinaire qui veut exercer une activité mixte, il faut également
trouver à s’installer dans un endroit d’où l’on puisse facilement sortir pour aller faire
des visites dans la campagne environnante. Mais il ne faut pas pour autant s’installer
dans un milieu trop rural au détriment de l’activité canine, car il ne faut pas oublier
que de nos jours, avec le déclin de l’activité rurale, la plupart des vétérinaires mixtes
sont obligés de développer de façon régulière leur clientèle canine pour pouvoir faire
tourner leur cabinet.
Enfin, le prix du terrain est bien plus intéressant dans une ville de moyenne
importance que dans une grande ville.
Pour que la clinique soit rentable dans l’avenir, le terrain doit se trouver sur un
lieu de passage, être facilement accessible et être assez grand pour pouvoir disposer
plus tard d’un nombre de places de parking suffisant. Il peut être bien également que
le terrain se trouve dans une zone commerciale, lieu de passage obligé pour toute la
population environnante où l’accès est en général facilité et où le prix d’achat des
terrains est souvent moindre qu’en centre ville.
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Bien sûr il ne faut pas oublier de faire attention aux structures vétérinaires déjà
existantes dans un périmètre donné. Tout dépend de l’activité du futur installé. En
effet, un vétérinaire rural devra se trouver plus éloigné d’un autre vétérinaire rural
qu’un vétérinaire qui exerce uniquement en canine. Cela dépend du milieu aussi : un
client fera plus facilement 10 km pour emmener son chien chez le vétérinaire dans
une zone rurale qu’en banlieue parisienne. Il faut aussi considérer la taille des
structures avoisinantes, les différentes compétences ou spécialités des confrères et
leur notoriété. Un rapide sondage d’opinion dans la population locale permet parfois
de s’en faire une bonne idée. Dans certaines régions des propriétaires d’animaux
n’hésitent pas à faire beaucoup de kilomètres pour aller trouver un vétérinaire qui,
soit leur paraît plus sympathique, soit possède des compétences différentes, soit
pratique des prix différents.
Comme nous l’avons vu, le prix des terrains est moindre en périphérie de la
ville qu’au centre. Il est également bien plus intéressant en zone rurale. Certaines
communes désireuses de se développer et d’attirer du monde ou de développer leur
activité sont même prêtes à fournir gratuitement des terrains aux vétérinaires
désireux de s’installer. Cependant, il faut faire attention à ne pas privilégier le coût à
la rentabilité de l’emplacement et bien peser toutes les données. Mais en général
une discussion avec le maire de la commune permet de trouver des arrangements.
Il faut bien considérer tous les éléments. En effet, il faut regarder si le terrain
dispose déjà d’un assainissement, s’il y a le tout-à-l’égout, le gaz… Certains terrains
qui se trouvent par exemple à proximité d’une route en construction ou s’il est prévu
de construire un centre commercial à côté peuvent également avoir une valeur
particulière. Enfin il faut faire attention à des prix trop bas qui cachent parfois des
vices. Par exemple le terrain peut être inondable ou les nuisances sonores ou
olfactives peuvent ne pas y être négligeables. Il ne faut pas hésiter à prendre le
temps de discuter et bien peser les différents éléments.
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III- LE FINANCEMENT DU PROJET
Il ne faut pas oublier qu’il faut apporter des garanties financières. Pour
quelqu’un qui débute, il faut en général fournir un apport ou pouvoir présenter des
biens à hypothéquer. Cela n’est pas forcément facile pour des jeunes praticiens.
Certains font appel à des garants, de la famille en général.
Les investissements peuvent être réalisés par une personne physique ou par
l’intermédiaire d’une société. Il convient d’en parler avec quelqu’un de compétent en
la matière comme un comptable ou un conseiller financier.
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Il faut également savoir que dans le cas d’un crédit professionnel, les intérêts
sont fiscalement déductibles. A un emprunteur réalisant des bénéfices imposables,
cela peut représenter une économie d’impôts de 30 à 60%.
2/ Durée du crédit
Il y a 2 possibilités :
- Le différé d’amortissement
Durant le temps d’un différé d’amortissement, par exemple 1 an, le temps que
le nouvel installé aie fini de construire son cabinet et aie commencé à se faire
connaître, l’emprunteur ne règle que les intérêts. A l’issue de cette période, celui-ci
remboursera normalement son emprunt sur une période plus courte d’un an mais
avec une légère augmentation de la somme à rembourser tous les mois.
- La franchise totale
15
4/ Le remboursement du crédit
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IV – CHOISIR DES PARTENAIRES
1/ Le maître d’œuvre
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Enfin, l’architecte connaît rarement le métier de vétérinaire et ses impératifs.
Aussi ne saura-t-il pas forcément réaliser un bâtiment qui soit bien opérationnel pour
le vétérinaire et qui plus est tenir compte des différentes normes que l’on doit
respecter pour une clinique vétérinaire, ainsi que les bonnes pratiques d’hygiène. Il
ne tient qu’au vétérinaire de s’informer correctement des principes de la conception
de la clinique vétérinaire moderne et de discuter avec l’architecte. Il peut également
faire appel à l’ingénierie vétérinaire. En effet, de nombreux professionnels sont à
l’écoute des praticiens désireux de construire et sont prêts à coopérer avec le maître
d’œuvre et l’orienter dans son travail. Cette solution ne représente pas un coût
financier important à côté du bénéfice que le vétérinaire demandeur peut en tirer.
Le maître d’ouvrage est donc acteur à part entière dans la réalisation de son
projet. Il ne tient ensuite qu’à lui de savoir gérer et surveiller le déroulement du
chantier. Il doit superviser les travaux, sans quoi c’est lui qui aura à pâtir des erreurs
commises.
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3/ Les entrepreneurs
Le plus simple est d’avoir un maître d’œuvre en qui on peut avoir confiance.
En effet, si celui-ci travaille dans la région, il connaît en général les différentes
entreprises et a déjà travaillé avec un bon nombre d’entre elles. Il sait également
estimer au plus juste la valeur du travail à accomplir et le coût que cela implique.
Mais cela ne doit pas empêcher le maître d’ouvrage de discuter et de vérifier que le
maître d’œuvre ne prend pas une marge supplémentaire sur le coût des travaux, ce
qui peut arriver.
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DEUXIEME PARTIE
Conception architecturale
du projet
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I – CONCEVOIR UN PLAN
Le maître d’ouvrage dicte ses volontés, prend les décisions en accord avec
l’architecte et oriente son travail. Il doit pour cela réfléchir aux différents choix qui
s’offrent à lui.
Définitions légales
• La surface hors œuvre brute, la SHOB, définie par l’article 421.1.1 du code de
l’urbanisme. Elle correspond à la totalité de la surface au sol, calculée à partir du nu
extérieur des murs de façade pour chaque plancher, qu’il soit ou non aménageable
21
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Le coefficient d’occupation des sols, le COS, définit la surface à construire
autorisée et prend en compte la surface hors œuvre nette.
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surestimer la surface nécessaire pour chaque pièce car la surface totale reste tout de
même la somme de toutes ces petites surfaces. Par exemple, 10m² peuvent être
suffisants pour une salle de consultation. Le praticien, dans un espace de cette
dimension, gagne de la place et a l’avantage de pouvoir tout avoir sous la main sans
avoir à se déplacer.
Une seule pièce a une dimension imposée par les normes officielles : la salle
de radiologie qui doit avoir une surface minimale de 12m².
Il ne faut pas non plus oublier que l’organisation de l’espace est également
fondamentale et que la suppression de couloirs inutiles fait gagner beaucoup de
place.
Il est dans tous les cas recommandé de prévoir tout de même des places de
parking en nombre suffisant. Celui-ci sera directement corrélé au fonctionnement de
la clinique et au nombre de personnes y travaillant.
Il ne faut pas non plus oublier le budget qui limite souvent les possibilités. La
réalisation des travaux par tranches successives peut parfois permettre de
s’affranchir de cet obstacle. A noter également qu’il faut se méfier des prix au mètre
carré qui ne tiennent pas compte des prestations fournies, du mode de construction,
et on ne sait jamais s’ils prennent en compte ou non les frais d’honoraires, les taxes
ou les frais d’étude technique.
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3/ Organisation de la clinique
Une différenciation entre plusieurs zones est nécessaire. Quelle que soit
l’importance de la structure, il est nécessaire de distinguer 3 zones :
• La zone privée, qui n’est pas ouverte au client. Elle comprend la salle de
préparation et de soins, la salle de chirurgie, le chenil, la pharmacie…
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Mise en place de circuits
Il faut, dans la conception des plans de la clinique, savoir relier ces différentes
zones tout en gérant les différents flux. Certaines règles sont à respecter :
• Les différents circuits doivent être les plus courts possibles et ne jamais
s’entrecroiser. En effet il faut éviter les couloirs au maximum car ceux-ci nécessitent
un cheminement plus long, parfois usant pour le personnel qui est amené à les
emprunter, et représentent un coût de fabrication important.
• Les différents flux ne doivent pas être amenés à se croiser. Les flux à séparer en
priorité sont les flux de personnes et de marchandises et les flux des animaux vivants
et décédés. Quand il vraiment impossible de séparer les flux dans l’espace, il est
encore possible de les séparer dans le temps, par exemple en déplaçant les
poubelles et les cadavres uniquement pendant les heures de fermeture.
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Organisation dans l’espace
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II – AMENAGER LES DIFFERENTS ESPACES
1/ L’accueil, le secrétariat
La surface
Elle doit être suffisante d’une part pour que le client ne se sente pas à l’étroit à
son arrivée et d’autre part parce qu’il faut penser à la place que peuvent prendre des
présentoirs de médicaments ou de pet-food. On peut même définir spécialement un
coin boutique à cet effet.
L’entrée
Et quelques inconvénients :
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• Ouvertures intempestives si le système est mal conçu
• Coût important, au minimum 30 000 F, sans compter les frais de maintenance.
Le comptoir
2/ La salle d’attente
La surface
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Une conception réfléchie
Le vétérinaire qui conçoit sa salle d’attente doit bien réfléchir aux matériaux à
employer. La facilité et la simplicité d’entretien doivent être les préoccupations
premières. Pour cela le sol sera recouvert de carrelage ou d’un revêtement
synthétique. Les murs, au moins à hauteur des animaux, doivent pouvoir être
nettoyés facilement.
3/ La salle de consultation
surface
Conception
Il s’agit bien souvent d’un carrefour entre salle de chirurgie, chenil, salle de
radiologie et zone semi-publique. Elle doit donc avoir une position centrale dans la
clinique. Elle sert en général à la préparation des patients pour la chirurgie, aux
interventions mineures. Elle contient également dans certains cas l’espace réservé
aux analyses. Sa surface doit donc être suffisante, environ 20 m².
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Conception
Etant donné les flux importants dans cette pièce et les différentes activités que
les différents acteurs peuvent y pratiquer, certains éléments ne doivent pas être
oubliés dans sa conception :
5/ La salle de radiologie
Conception
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La chambre noire
La chambre noire, si elle n’est pas incluse dans la salle de radiologie, doit être
attenante à celle-ci. Elle a une surface optimale de 3 à 5 m². S’il y est prévu
l’installation d’un développeuse, il ne faut pas oublier de prévoir une alimentation
électrique et une alimentation en eau avec un système d’évacuation.
6/ La salle de chirurgie
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Idéalement, le chirurgien et son aide se préparent dans un vestiaire
spécialement prévu à cet effet, qui peut servir de sas. A défaut, il faut réserver un
espace isolé du reste de la salle, à l’entrée, avec un lavabo réservé spécialement à
cet effet, de préférence à commande automatique.
7/ Le chenil
Il faut bien réfléchir à la conception du chenil sous peine de devoir subir des
nuisances désagréables durant toute la vie de la clinique. En effet, le bruit et les
odeurs peuvent devenir à la longue difficilement supportables aux personnes qui
sont amenés à travailler à l’intérieur ou à proximité. Pour cela, le chenil doit être
isolé, en général à l’arrière du bâtiment et accessible depuis la salle de préparation
et de soins. Il peut être intéressant de prévoir une sortie vers l’extérieur avec un
espace spécialement prévu pour sortir les animaux hospitalités pour leurs besoins.
Mais il faut alors bien penser à réaliser un sas pour éviter toute fuite d’animaux. Cette
pièce pourra également au besoin servir au stockage de matériel ou d’aliments ou de
laverie
Les cages
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pas oublier que des boxs modulables permettront au besoin de réaménager l’espace
en fonction des besoins et de l’évolution de l’importance de la clinique. Il ne faut pas
oublier non plus le côté pratique des choses et penser que des cages trop hautes ne
serviront sans doute pas. Il vaut mieux les étaler dans la longueur de la pièce que de
les superposer, quitte à prévoir des espaces de rangement au-dessus.
Le parking
Elles doivent être réduites au minimum, mais sans oublier que les manœuvres
doivent tout de même y être faciles et qu’il faut prévoir une voie menant à l’aire de
livraison qui se trouve en général à l’arrière du bâtiment. Ces voies doivent être
assez larges et solides pour pouvoir supporter le passage des camions de livraison.
Il ne faut pas oublier non plus les handicapés qui doivent pouvoir accéder facilement
à la clinique.
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être de surface réduite avec des plantations ne demandant pas de coupe trop
fréquente. Il faut par exemple privilégier les arbres aux buissons.
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III – DES NORMES A RESPECTER
La clinique vétérinaire est classée U5, classement qui définit un grand nombre
de paramètres, en particulier en ce qui concerne la sécurité incendie. Ceci impose
certaines contraintes de conception, en particulier concernant l’implantation d’entrées
et de sorties, ainsi que les évacuations. Enfin le choix des matériaux doit être adapté.
Il existe des techniques codifiées de construction qui doivent être respectées et ceci
engage la responsabilité du constructeur. Depuis peu, une loi oblige même à
engager un responsable de coordination de sécurité. Le non-respect de cette loi peut
impliquer l’obligation de paiement d’une forte amende en cas de contrôle.
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3/ Normes de sécurité rayons X
• La salle de radiologie doit être une zone contrôlée. Son accès doit en outre
être signalé par une flèche verte
• L’air dans la salle de radiologie doit être renouvelé au moins 3 fois par heure
tant que quelqu’un se trouve à l’intérieur (présence d’une fenêtre ou d’une ventilation
mécanique contrôlée)
• L’installation électrique doit être équipée d’un arrêt coup de poing mettant hors
tension l’ensemble de l’équipement radiologique. Une protection du circuit
d’alimentation doit être assurée par un disjoncteur qui n’aie aucune autre fonction.
Toutes les connections électriques doivent être reliées à une prise de terre de
résistance suffisante
• Il doit y avoir un voyant lumineux rouge au-dessus des portes d’accès qui
s’allume dès que s’enclenche l’alimentation en basse tension du générateur
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Il faut savoir que les installations radiologiques utilisées dans les
établissements vétérinaires sont soumises à déclaration. Leur détention et leur
utilisation doivent être déclarées à l’inspection du travail, à la direction
départementale du travail et de l’emploi et à une caisse de sécurité sociale
spécifique. Pour tout renseignement, il est possible de contacter l’inspection du
travail. Il ne faut pas oublier non plus que le vétérinaire est tenu de faire contrôler les
sources, les dispositifs de protection et l’ambiance de sa salle de radiologie. Les
vérifications sont effectuées par un organisme agréé à choisir sur une liste faisant
l’objet d’un arrêté ministériel publié au journal officiel.
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4/ Normes s’appliquant au bloc chirurgical
• Ventilation et climatisation :
A cause des gaz anesthésiques et du risque d’explosion, l’air ambiant dans la salle
de chirurgie doit pouvoir être renouvelé avec une possibilité de recyclage 6 fois par
heure. Il est préférable d’évacuer les gaz directement vers l’extérieur ou vers un
dispositif d’extraction.
Les bouteilles de gaz comprimé doivent être stockées dans un endroit clos,
spécialement aménagé dont on puisse fermer la porte à clé, protégé des
températures excessives et du soleil. Si elles sont stockées à l’extérieur, celles-ci
doivent être protégées par une clôture.
Tous les éléments conducteurs ainsi que les masses des appareils électriques
doivent être raccordés à une prise de terre. Les isolants des gaines de protection
doivent avoir une résistance inférieure à 500 000 Ohms. Le sol doit comporter un
grillage métallique relié par un conducteur de protection.
En ce qui concerne les gaz, dans le cas d’une centrale de distribution, il faudra
mettre en place un réseau de canalisations. Celles-ci doivent répondre à des critères
très précis quant à leurs matériaux et soudures. Elles doivent cheminer soit dans des
faux plafonds ventilés, soit dans des colonnes montantes en matériaux
incombustibles. Enfin le diamètre des canalisations sera fonction du nombre de
prises à installer.
Toutes ces contraintes sont difficiles à respecter. Il faut essayer de faire au mieux
selon les possibilités. Dans le cas particulier de la salle de chirurgie, certaines
questions ne semblent pas se poser puisque beaucoup de praticiens ne se servent
pas d’appareil pour anesthésie gazeuse. Cependant, il peut être utile d’y penser, car
rien ne garanti que l’on n’en pas un jour besoin .
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TROISIEME PARTIE
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I- LE PERMIS DE CONSTRUIRE
La signature de l’architecte
Qualités du demandeur
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Le mandataire, c’est à dire toute personne qui a reçu mandat express du
propriétaire pour ce faire, peut demander le permis de construire pour le compte de
celui-ci. Toute personne qui justifie d’un titre l’habilitant à construire sur le terrain
possède aussi cette qualité.
2/ Présentation de la demande
Le formulaire
1/ faciliter, par une présentation uniforme des demandes, leur instruction et les
contrôles dont elles font l’objet.
Un dossier en 4 exemplaires
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Le dossier de plans
- l’orientation
- les limites cotées du terrain
- la description du relief avant et, le cas échéant après travaux
- les plantations à maintenir, à supprimer ou à créer
- l’emprise au sol des bâtiments existants à maintenir s’il y en a
- la hauteur et l’emprise au sol de la construction projetée avec les distances
aux limites du terrain
- l’implantation des clôtures existantes et projetées
- la localisation des équipements privés : voies intérieures au terrain, aires de
stationnement, réseaux d’eau potable, réseaux d’électricité, gaz….
- La localisation des équipements publics existants : voiries, accès, eau,
assainissement, électricité, gaz. A défaut d’équipement public, il faut indiquer les
équipements prévus.
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Pièces complémentaires
Affichage
2/ Instruction de la demande
L’instruction
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Le permis de construire est instruit et délivré dans les formes, conditions et
délais déterminés par un décret en conseil d’état :
- dans les communes ou un plan d’occupation des sols a été approuvé au nom de la
commune ou de l’établissement public de coopération intercommunale ou de l’état
- dans les autres communes, au nom de l’état
Si le dossier est incomplet, le demandeur est invité, dans les 15 jours qui
suivent la réception de la demande, à fournir les pièces complémentaires. Le délai
d’instruction part alors de la réception de celles-ci. Ceci est également valable dans
le cas où des exemplaires supplémentaires sont réclamés au demandeur.
Autorisations spéciales
• les constructions situées dans le champ de visibilité d’un édifice classé, situé
dans un site inscrit ou situé dans un site classé ou en instance de classement :
Le permis de construire ne peut être délivré qu’avec l’accord de l’architecte des
bâtiments de France. Celui- ci doit donner son accord dans un délai qui ne peut
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excéder 4 mois. Cet accord est réputé donné faute de réponse dans le délai d’un
mois suivant la transmission de la demande.
• Cas de désaccord :
• Selon les cas, divers acteurs peuvent avoir à donner un avis, comme le
directeur départemental de l’agriculture si le terrain se trouve en bordure de forêt ou
la commission départementale des rivages de la mer si celui-ci se trouve en bord de
mer.
Dans le cas où le demandeur n’a pas reçu dans les 15 jours suivant le dépôt
de sa demande la lettre de notification, il peut saisir l’autorité compétente pour
requérir l’instruction de sa demande, en prenant soin d’adresser une copie de cette
mise en demeure au commissaire der la république. Si aucune décision n’a été
adressée au demandeur à l’expiration du délai de 2 mois, la lettre de mise en
demeure, accompagnée de son avis de réception postal, vaut alors permis de
construire.
Le délai normal d’instruction est fixé à 2 mois. Il peut être porté à 3 mois
lorsqu’il y a lieu de consulter un ou plusieurs services ou autorités dépendant de
ministres ou personnes publiques autres que les personnes chargées de l’instruction
ou de la prise de décision ou de consulter une commission départementale ou
régionale.
Il peut être porté à 4 mois s’il est soumis à avis de l’architecte des bâtiments
de France si le terrain se situe en zone classée. Cependant celui-ci peut faire
connaître son intention d’utiliser un délai plus long qui ne peut néanmoins excéder 4
mois.
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3/ La signature de la décision
Ces autorités peuvent déléguer leur signature dans les conditions de droit commun.
Par exemple le maire peut déléguer sa signature à ses adjoints ou à des conseillers
municipaux (mais ils n’ont pas pouvoir de décision).
• Affichage en mairie
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II- LE PERMIS DE DEMOLIR
2/ Présentation de la demande
Lorsque le bâtiment se trouve situé dans des zones particulières (par exemple
classées aux bâtiments de France), la demande est complétée par l’indication de la
date approximative de la construction et par des documents photographiques faisant
apparaître les conditions de son insertion dans les lieux environnants.
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Si le bâtiment comportait des logements occupés, à la demande doit être joint
une copie du projet ou de la convention de relogement des locataires.
3/ Instruction de la demande
4/ La décision
Dans certaines communes le permis de démolir peut être refusé s’il est
nécessaire de garder le patrimoine immobilier bâti dans la commune. Il ne peut être
refusé lorsque la démolition est le seul moyen de mettre fin à la ruine de l’immeuble.
En cas de désaccord du maire avec l’avis de l ‘architecte des bâtiments de France, le
commissaire de la république de région est saisi du dossier et a alors tout pouvoir de
décision.
Le permis est périmé au bout de 5 ans si les travaux de démolition n’ont pas
été entrepris dans ce délai.
5/L’affichage
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III- CERTIFICAT DE CONFORMITE, SANCTIONS ET
RECOURS
Une déclaration attestant l’achèvement des travaux doit être établie dans les
30 jours suivant la fin de ceux-ci. Elle est établie en 3 exemplaires et adressée par pli
recommandé à la mairie ou déposée contre décharge. Elle est signée par le
bénéficiaire du permis de construire. Dans le cas ou les travaux ont été dirigés par un
architecte ou un agréé en architecture, celui-ci déclare la conformité des travaux
avec le permis de construire.
3/ Certificat de conformité
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Le récolement des travaux est effectué d’office lorsque la déclaration
d’achèvement des travaux n’a pas été effectuée dans les délais prévus.
Si les travaux ont été réalisés dans des conditions régulières, le certificat de
conformité est délivré dans un délai de 3 mois à compter de la date de réception par
la mairie de la déclaration d’achèvement des travaux. Dans le cas contraire, le
déclarant est avisé dans le même délai des motifs pour lesquels le certificat ne peut
être délivré. Cet avis notifié par lettre recommandée rappelle les sanctions
encourues.
4/ Les sanctions
Dès que l’autorité publique prend connaissance d’une infraction, elle doit
obligatoirement dresser un procès verbal et saisir le parquet. Bien que celui-ci reste
maître de l’action publique, une association de défense reconnue d’utilité publique ou
agrée peut se constituer partie civile et engager la poursuite. Le maire peut ordonner
l’arrêt des travaux dans l’attente de la décision du juge.
Le tribunal correctionnel :
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pénalités pour les jours de retard). La décision est immédiatement exécutoire. Le
maire met alors en application l’interruption judiciaire (apposition de scellés, saisie du
matériel).
5/ Les recours
le recours administratif :
Celui-ci peut être formulé par toute personne estimant qu’une décision
administrative lui porte préjudice. La requête est faite auprès de l’autorité
responsable de la décision, c’est à dire le maire, le préfet ou le ministre. Dans tous
les cas une lettre suffit, mais elle doit être adressée dans un délai de 2 mois à dater
du jour de la notification de la décision.
Le recours contentieux :
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QUATRIEME PARTIE
LA MISE EN ŒUVRE
DU PROJET
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I – TRAVAILLER AVEC DES ENTREPRISES
• Tout d’abord, on peut avoir une consultation par marché négocié, c’est à dire
que le maître d’œuvre ainsi que le maître d’ouvrage se mettent d’accord sur une liste
d’intervenants susceptibles de répondre aux différentes demandes et leur proposent
de répondre au dossier de consultations
Suite à ces différentes démarches, les entreprises sont désignées d’un commun
accord entre le maître de l’ouvrage et le maître d’œuvre, au regard de ce qu’elles
proposent au moyen d’un document que l’on appelle "devis quantitatif estimatif
détaillé", décrivant les travaux qui vont être effectués et suivant quel mode
opératoire.
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2/ Le déroulement du chantier
Pour gérer tout cela, différents éléments sont mis en place, comme la
réalisation d’un planning contractuel que chacun doit respecter et d’un système de
retenues de garanties au cas où des malfaçons seraient constatées par le maître
d’œuvre ou si les délais n’étaient pas respectés. Il existe également un moyen de
prévenir des malfaçons que l’on ne voit pas forcément lors de la réalisation du
chantier : c’est l’utilisation de la responsabilité décennale de chacune des
entreprises, c’est à dire une garantie sur le travail de chacun dans les années à
venir. Ces différentes mesures garantissent les différents travaux dans de bonnes
conditions, dans les délais requis et conformément aux objectifs fixés.
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II – ETUDE SUR LES DIFFERENTS TRAVAUX
Il s’agit ici de donner une idée de ce qui peut se passer sur le chantier au
vétérinaire désireux d’être acteur dans la construction de son bâtiment ou tout du
moins de comprendre ce qu’il se passe. Mais même quelqu’un qui ne voudrait pas
prendre part à la mise en œuvre de son projet doit tout de même orienter le maître
d’œuvre dans les choix à faire. L’idée est de donner des éléments au vétérinaire pour
pouvoir discuter avec celui-ci.
1/ Le terrassement
• Avant d’effectuer des fouilles contre un bâtiment voisin, il peut être nécessaire
d’étayer celui-ci s’il n’est pas assez solide ou si l’on veut creuser plus profondément
que ses propres fondations.
• Le décapage consiste à enlever la terre végétale sur une profondeur d’au moins
20 cm sur l’emplacement des terrassements. Celle-ci est mise de coté pour être
réutilisée en fin de chantier.
• Les fouilles pour fondation comprennent les rigoles, les tranchées et les
excavations superficielles à l’intérieur desquelles seront construits les ouvrages de
fondation.
• On arrive enfin, une fois les travaux de déblais achevés au fond de fouille. Celui-
ci est dressé horizontalement suivant un plan ou suivant plusieurs plans successifs à
des niveaux différents. Une pente de 5% peut être admise pour permettre
l’écoulement des eaux et l’assainissement des fondations. Les parois des fouilles
sont soit étayées, soit taillées avec fruit, c’est à dire avec une légère inclinaison en
forme de talus pour éviter tout effondrement de la terre.
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Quel que soit le mode d’exécution, il convient de stabiliser ou d’enlever tous
les blocs rocheux dont la solidité est douteuse. En cas de faible infiltration d’eau, on
peut bétonner le fond ce qui permet d’éviter l’arrivée d’eau provenant du fond et le
délayage du sol par les eaux de pluie. Un puisard peut dans certains cas permettre
de récolter les eaux du fond de fouille.
2/ Les fondations
Celles-ci sont utilisées lorsque le sol a une portance suffisante. Il s’agit soit de
fondations sur semelles isolées ou filantes, soit de fondations sur radier. Les
semelles de fondation transmettent au sol les charges de la construction. Elles
répartissent sur le sol les pressions exercées sur les murs et les poteaux. On
distingue les semelles isolées sous poteaux des semelles continues sous les murs.
Pour réaliser ces semelles, on coule du béton sur une armature d’acier. Cette
armature n’est cependant pas nécessaire dans le cas des sols homogènes et
stables. Un joint de rupture doit être ménagé entre deux ouvrages voisins qui
subissent des différences de charge.
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3/Les branchements
Les réseaux à basse tension doivent être distribués par câbles aériens ou
souterrains. Il est recommandé d’utiliser plutôt ces derniers.
Demande d’alimentation
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Le branchement
b- Alimentation en eau
Demande de branchement
Désinfection
Tarification de l’eau
La distribution d’eau par compteur est obligatoire. La tarification est fondée sur
un prix de vente au m3 enregistré par compteur. Les systèmes tarifaires varient .
Pour les consommations importantes, il existe des tarifications dégressives.
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c- Alimentation en gaz
d- Le téléphone
4/ La maçonnerie
Qualités
• Les murs porteurs ont pour rôle de transmettre les charges aux fondations.. Ils
doivent être suffisamment résistants pour porter les charges propres du bâtiment, les
charges d’utilisation et résister au vent.
• Les murs de façade sont les murs extérieurs situés au-dessus du niveau du sol.
Ils constituent les façades des bâtiments et sont souvent des murs porteurs.
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• Les murs pignons sont les murs sur lesquels viennent s’appuyer les charpentes.
Ils sont d’une épaisseur d’au moins 20 cm. Lors de la construction ils sont très
instables et sensibles à la poussée du vent. Ils sont stabilisés ensuite par l’accroche
des charpentes et planchers.
• Les murs intérieurs peuvent être porteurs ou non. Ils servent à délimiter un
espace, à isoler et supporter des charges.
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Matériaux
• La pierre fait exception à cette règle. Mais pour des questions de prix de revient,
on la trouve aujourd’hui sous forme de parement, agrafée aux façades avec une
épaisseur de 2 à 5 cm.
• La brique peut être pleine ou creuse. La brique pleine s’utilise aujourd’hui plus
dans un but décoratif. La brique creuse permet de réaliser des murs plus résistants,
plus isolants et moins sensibles à l’humidité.
• Le parpaing est le plus employé car économique et facile à utiliser. Ce sont des
blocs parallélépipédiques réalisés en mortier de ciment durci à l’air sans cuisson. Ils
sont utilisés pour la réalisation de murs de fondation, de murs porteurs extérieurs
comme intérieurs et pour des murs non-porteurs.
• Le béton peut être utilisé. Si les coffrages sont soignés, on peut peindre
directement dessus pour la finition des façades. Le béton cellulaire (blocs SIPOREX)
est un matériau isolant qui peut être scié à la demande et donc facile d’utilisation. Il
est obtenu par mélange de mortier et de poudre d’aluminium. Il contient une
multitude de petites bulles qui lui confèrent sa légèreté et son pouvoir isolant.
• Les blocs ISECO RTH sont des blocs avec une isolation intégrée constitués de 2
parpaings reliés entre eux par une épaisseur variable de polystyrène. Leur prix est
cependant élevé.
Il est interdit d’employer des matériaux différents dans une même partie
d’ouvrage. Par contre, tous les points particuliers de la construction tels que les
linteaux seront réalisés avec des matériaux prévus à cet effet.
Les linteaux sont des poutres de faible portée situées au-dessus des
ouvertures pratiquées dans les murs (portes et fenêtres). Ils sont le plus
généralement réalisés en béton armé. Ils doivent supporter le poids de la
maçonnerie et du plancher au-dessus. Ils doivent être habillés (par le même
matériau que celui des murs, parpaing , briques…) du coté extérieur afin d’éviter les
ponts thermiques et réduire les risques de fissuration de l’enduit extérieur. Les
linteaux peuvent être coulés sur place dans un coffrage ou préfabriqués.
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• Le chaînage horizontal est obligatoire. Il est constitué par des poutres en béton
armé qui ceinturent le bâtiment. Ils sont situés au niveau de chaque plancher ainsi
qu’au couronnement des murs et sont conçus pour absorber les efforts de traction.
Ils assurent ainsi la stabilité du bâtiment en reliant tous les murs entre eux et limitent
les risques de fissuration.
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• L’isolation des murs par l’extérieur est une solution plus onéreuse mais permet de
protéger les murs porteurs des intempéries, de limiter les ponts thermiques et de
conserver le volant thermique des murs extérieurs apportant ainsi un meilleur confort
l’été. L’isolation extérieure est une technique particulière qui doit être confiée à des
spécialistes.
- Les dalles en béton armé offrent une bonne résistance au feu ainsi qu’une bonne
isolation phonique en ce qui concerne les bruits d’ambiance (plus limitée en ce qui
concerne les bruits sourds et les chocs), mais pas une bonne isolation thermique.
Mais celle-ci peut être améliorée par l’adjonction de plaques isolantes posées en
partie supérieure ou collées en sous-face.
- Les planchers peuvent être réalisés avec des poutrelles en treillis dont la base est
enrobée de béton sur lesquels on coule une dalle en béton armé. On peut également
avoir des poutrelles en béton armé qui enrobent entièrement l’armature, des
poutrelles en béton précontraint ou encore en céramique.
- On peut aussi utiliser des éléments en béton cellulaire dont les qualités ont déjà
évoqué précédemment.
Pour finir, il est souvent nécessaire de réaliser une chape, élément de finition
qui termine la pose du plancher, permettent par son état de surface la pose de
revêtement de sol. Sa fonction est donc d ‘assurer la mise à niveau du gros œuvre.
On distingue les chapes adhérentes constituées par un apport de mortier de ciment
appliqué avant que le béton n’ai fini sa prise, et les chapes ou dalles flottantes qui
sont des ouvrages désolidarisés des parois verticales et de leurs supports par
l’intermédiaire d’un isolant.
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3 types de produits sont disponibles pour l’isolation des planchers : les
rouleaux à dérouler avec ou sans pare-vapeur, les panneaux avec ou sans
parement, et le vrac sous forme de billes, de fibres ou de paillettes. Il est important
de vérifier que les produits employés portent bien l’étiquette de qualification ACERMI
(association pour la certification des matériaux isolants).
c- Les cloisons
Dans tous les cas, il faut penser à l’incorporation des gaines dans les cloisons
pour permettre le passage de fils électriques ou téléphoniques et de tuyaux de gaz.
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d- Les plafonds
La hauteur d’une pièce est conditionnée par la hauteur de son plafond. Il s’agit
en général de faux-plafonds qui laissent la place à un péplum, vide qui existe entre le
faux-plafond et la charpente ou le plancher au-dessus. Celui-ci permet le passage de
câbles électriques et autres éléments techniques. Le sous-plafond est en général
situé à une hauteur moyenne de 2,4 m. Mais dans un cabinet ou une clinique
vétérinaire, il vaut mieux prévoir 2,60 à 2,80 m pour agrandir le volume de la pièce.
Une hauteur supérieure engendrerait par contre un surcoût concernant le chauffage.
Etant donné que la hauteur du péplum doit être d’approximativement de 40cm, il faut
donc lors de la construction prévoir une hauteur sous dalle de 3 m au minimum.
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faut bien penser à ce problème, mais avant tout prévoir un système d’insonorisation
efficace. Pour cela il faut alors jouer sur les matériaux employés et en choisir un qui
assure une bonne isolation phonique.
Il faut également penser que le péplum ne peut dans tous les cas être
facilement accessible et qu’une grande quantité de poussières va donc s’y accumuler
sans pouvoir être enlevée. On évitera donc toute solution de continuité du faux-
plafond dans les salles où on cherche à éviter les contaminations comme la salle de
chirurgie. Ce système a en outre l’avantage de permettre une meilleure
insonorisation. Le matériau le plus adapté et le moins coûteux est alors la plaque de
plâtre que l’on associera à de la laine de roche pour l’isolation.
5/ La toiture
Les matériaux utilisés pour les couvertures doivent résister aux intempéries
tant au niveau de leur qualité que de leur mode de pose.
La principale qualité des matériaux de couverture est l’imperméabilité à la
neige et à la pluie. Ils doivent pouvoir également résister à des chocs tels que des
orages de grêle. La résistance mécanique doit être suffisante pour supporter la
charge d’un homme pour permettre l’entretien de la toiture.
Les matériaux employés doivent être d’un poids suffisamment élevé et
convenablement attachés pour éviter d’être arrachés par le vent. Ils doivent aussi
être suffisamment légers pour ne pas surcharger la charpente.
Les matériaux
Sauf exception quand le respect du plan d’occupation des sols l’exige, les
matériaux les plus employés sont les tuiles et l’ardoise pour des raisons d’esthétique.
Mais il en existe d’autres.
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• Les bardeaux bitumés sont des plaques composées d’armatures, imprégnées et
recouvertes de bitume avec des entailles qui imitent l’aspect d’une couverture en
bardeaux.
• Le zinc est un métal blanc. Pour le façonner, il faut légèrement le chauffer car il
peut être cassant à basse température. Il possède un très fort coefficient de dilatation
auquel il faut penser lors de la réalisation de la couverture. L’emploi du zinc est
apprécié en raison de sa facilité d’entretien et de sa légèreté.
Les travaux se terminent par la pose du faîtage. Celui-ci peut être en ardoise,
métallique ou en terre cuite.
L’isolation de la toiture
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6/ Les menuiseries
Les fenêtres
Le choix des fenêtres est conditionné par un aspect pratique aussi bien
qu’esthétique. Une fenêtre est occultée par un châssis simple ou en plusieurs parties
qui peuvent être fixes ou ouvrantes. Le châssis fixe sert plus à l’éclairage et à
l ‘ambiance du local. Il a l’avantage certain d’empêcher toute fuite d’animaux. On
peut en outre lui donner la forme que l’on veut. Ses seuls inconvénients sont le
nettoyage qui nécessite d’intervenir de l’extérieur et l’impossibilité d’ouvrir pour aérer
en cas de besoin.
Le choix des matériaux à utiliser doit surtout tenir compte de l’aspect pratique
et de sa longévité. Le bois a l’avantage d’être peu onéreux, mais nécessite un
entretien régulier et vieillit en général assez mal même avec un traitement contre la
pluie et le vieillissement. Le PVC a l’avantage de présenter une très bonne isolation
mais est moins rigide que l’aluminium et se déforme plus facilement. Il est également
forcément de couleur blanche et a l’inconvénient de se décolorer au soleil. On peut
par contre choisir la couleur de l’aluminium, couleur qui sera définitive. L’aluminium
est le matériau le plus cher, mais aussi celui qui tient le mieux dans le temps.
On prendra soin de choisir des doubles vitrages qui permettent à la fois une
isolation phonique et thermique. Il est recommandé d’utiliser un vitrage anti-
effraction. Il peut être transparent ou translucide, dépoli ou granité, ce qui permet de
garder une certaine confidentialité. On peut également utiliser des vitrophanies, films
adhésifs qui permettent de moduler à loisir l’aspect du vitrage.
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Les volets
Les portes
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et bon isolant phonique. Il doit cependant être protégé et entretenu pour durer dans
le temps. Mais même traité, il a tendance à s’abîmer et à pourrir au contact des
produits de nettoyage et des urines. La porte idéale dans ce cas est une porte en
bois avec un revêtement mélaminé ou stratifié qui nécessite peu d’entretien et qui
résiste plus longtemps. L’aluminium évite tout traitement mais est cher et plutôt froid.
L’aluminium laqué est plus chaleureux mais moins résistant. Le PVC a l’avantage
d’être léger et de nécessiter peu d’entretien mais est peu rigide. Aujourd’hui le verre
est peut être intéressant à utiliser car résistant et simple à nettoyer.
Les arrêtes de portes peuvent être protégées des chocs par des cornières en
aluminium ou en PVC.La pose de joints souples en jonction avec le sol limite le bruit
à la fermeture et renforce l’isolation phonique.
• Quelles dimensions ?
Il faut que la largeur du passage soit suffisante pour que puisse passer le
client accompagné de son animal qui parfois peut être de grande taille. Aussi, un
passage d’une dimension d’au moins 80 cm est nécessaire. Il est préférable que la
porte se pousse au passage du client pour des questions de commodité. Le mieux
est d’installer des portes à double action qui s’ouvrent dans les 2 sens. Les portes
coulissantes ont l’avantage d’être moins encombrantes et de ne pas provoquer de
mouvement d’air à leur ouverture. Cet aspect concerne surtout la salle de chirurgie
qui doit rester stérile. Ce type de porte ne doit pas se situer sur un lieu de passage
incessant sous peine de rester toujours ouverte à cause de l’effort qu’il faut fournir
pour les ouvrir.
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7/ La plomberie
Les canalisations
Tout d’abord, il faut savoir que les points d’eau sont nombreux et la demande
importante. Il faut donc prendre des canalisations d’un diamètre suffisant.
• Les tuyaux de plomb sont particulièrement indiqués pour les tuyaux de vidange
exposés à recevoir des eaux très agressives contenant des produits chimiques. Ces
mêmes tuyaux de plomb conviennent pour les arrivées d’eau froide mais sont moins
conseillés pour les arrivées d’eau chaude. En effet, l’eau chaude peut dissoudre les
sels calcaires qui forment une pellicule pratiquement insoluble à froid. De plus l’eau
chaude en dissolvant les sels protecteurs du plomb, diminue également la résistance
à la rupture. Au-dessus de 80 °C, il est préférable d’employer le cuivre ou le fer.
• Les tubes en acier s’oxydent mais les sels ferreux qui se forment ne sont pas
nocifs pour l’organisme. L’eau oxydée prend une saveur particulière et une couleur
rouge qui tache l’émail des appareils sanitaires. Pour éviter cela il est préférable
d’utiliser des tubes d’acier galvanisé à chaud.
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Le tracé des canalisations tient compte de l’emplacement du compteur ainsi
que du plan du bâtiment. La distribution doit comporter des pentes avec des points
bas munis de robinets permettant la vidange de l’installation. Il est toujours préférable
d’éviter de noyer les canalisations dans le gros-œuvre. Cette solution séduisante du
point de vue de l’esthétique peut avoir des conséquences graves en cas de fuite. Il
est donc important avant de faire cela de procéder à des essais très rigoureux, pour
s’assurer qu’il n’existe aucune fuite. Sinon il est toujours possible de dissimuler une
canalisation sans l’enrober. Les tuyaux peuvent passer dans des gaines à face
démontable pour les circuits verticaux et dans des faux-plafonds pour des circuits
horizontaux.
Le chauffage de l’eau
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possible, un circuit dit de bouclage peut être installé. Il s’agit d’une pompe qui fait
circuler l’eau chaude. S’il n’y a qu’un seul poste de distribution éloigné, la meilleure
solution reste encore d’installer un petit chauffe-eau électrique à production
instantanée indépendant.
Dans la salle de soins comme dans le chenil il peut être très utile de prévoir
une pente douce menant vers un système d’évacuation afin de faciliter le nettoyage.
Ces systèmes sont souvent mal conçus avec une pente trop douce et un diamètre
des tuyaux d’évacuation insuffisant (celui-ci doit être d’au moins 10 cm) . Le
problème, c’est que les poils en se mêlant aux déchets et aux produits d’entretien,
obstruent rapidement les canalisations. Pour cela le système d’évacuation doit être
muni d’un panier amovible qui peut recueillir les poils et être vidé régulièrement. Le
dispositif doit en outre comporter un siphon d’accès et pouvoir permettre un
démontage rapide.
8/ Le chauffage
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Il faut faire attention à la longévité de chaque appareil et aux frais de
maintenance. Il faut encore penser que certaines chaudières permettent également
la production d’eau chaude.
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La climatisation
Dans la clinique vétérinaire le confort est très important, pour les clients, pour
le personnel qui y travaille et pour les animaux qui, parfois en mauvaise santé
peuvent souffrir de la chaleur. La climatisation est installée dans le même temps que
le chauffage et le traitement de l’air. Elle sera assurée soit par un seul appareil qui
sera relié à l’air intérieur et à l’air extérieur directement ou par une gaine, soit par 2
appareils reliés par des canalisations de réfrigérant, une unité étant à l’intérieur du
local traité, et l’autre étant à l’extérieur ou relié à une canalisation d’eau. Il existe
également des cassettes encastrées dans les faux plafonds avec une commande à
distance.
La mise en place d’un système de climatisation n’est pas systématique et doit
être mûrement réfléchie car onéreuse. Bien entendu, la situation géographique de la
clinique conditionne beaucoup la décision.
10/ L’électricité
Des contraintes
Afin d’assurer la sécurité des personnes et des biens, les pouvoirs publics ont
crée un organisme, le CONSUEL (Comité national pour la sécurité des usagers de
l ‘électricité), chargé du contrôle et de l’attestation de la conformité des installations
électriques intérieurs au règlement en vigueur. Chaque entreprise qui réalise une
installation électrique doit remplir une attestation CONSUEL.
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L’éclairage
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Les luminaires quant à eux doivent être esthétiques tout en restant pratiques
et faciles à nettoyer. Le choix est grand, appliques murales, plafonniers, spots fixes
ou orientables.
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11/ Le carrelage
Il faut aussi faire attention à ce que sa surface ne soit pas trop lisse pour ne
pas être glissante, surtout quand elle est mouillée. Le grès cérame est le carrelage
semblant répondre le mieux à toutes ces exigences.
Il est habituel de choisir des carreaux de grande taille. Une taille de 40/40 cm
est idéale mais le 30/30 cm est plus facile à poser. Il ne faut pas oublier non plus que
les joints jouent un rôle antidérapant. Un carrelage avec des petits carreaux est donc
moins glissant. Les carreaux de petite taille sont également pratiques pour la
réalisation de pentes ou de formes géométriques. Pour avoir la possibilité de changer
la taille des carreaux au besoin, il est recommandé de choisir un carrelage disponible
dans toutes les dimensions.
En ce qui concerne la couleur, il ne faut pas choisir un ton trop clair qui sera
très salissant et trouver une couleur qui s’adapte à tout type de décoration pour que
la décoration intérieure de la clinique puisse évoluer dans le temps. En général des
nuances de gris ou de beige sont recommandées.
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Les joints
La pose
Les peintures utilisées doivent être résistantes aux chocs et aux produits
chimiques. De plus elles doivent être étanches et facilement lessivables.
Le choix des couleurs est avant tout une affaire de goût. Mais avant tout il faut
respecter certaines règles pour ne pas commettre de grosses fautes d’esthétique. Il
est essentiel de réfléchir aux combinaisons de couleur et de les répartir
judicieusement. Chaque couleur est habituellement associée à un conditionnement
psychologique. Le jaune et l’orange contribuent ainsi à créer une ambiance chaude.
Par contre le vert et le bleu sont plutôt des couleurs inspirant la fraîcheur. Associer
des couleurs vives, au niveau des menuiseries par exemples aux couleurs plutôt
claires des murs permet de casser la monotonie du décor. Une technique de plus en
plus utilisée est le collage de paillettes multicolores sur un fond blanc.
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Couleur Valeur symbolique impact psychologique
blanc 60-80%
crème 55-70%
rose 55-65%
jaune 45-60%
beige 40-45%
gris 25-35%
brun 10-25%
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13/ Les enduits de façade
On distingue :
Les VRD ( Voiries Routes et Divers ) sont les seuls éléments ne dépendant
pas de besoins particuliers, mais se référant à des choix propres du maître
d’ouvrage. Néanmoins, les éléments tel que les places de stationnement et les
espaces verts sont donnés par une réglementation propre au lieu de réalisation de
l’opération.
- Le passage des différents réseaux tels que les divers branchements, mais
également les réseaux d’eau pluviale, d’eaux usées, ou d’eaux vannes
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- La pose de tous les éléments du type regard en fonte ou bien même raccordement
au tout à l’égout
- L’ultime point lié aux VRD sera la réalisation des clôtures, la mise en place des
portails et différents éléments de serrureries comme la pose des boites aux lettres.
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III- LA RECEPTION DU CHANTIER
Celle-ci aura pour but de voir point par point les éléments réceptionnables,
c’est à dire les travaux effectués qui peuvent être considérés comme acceptables par
le maître d’ouvrage et les non réceptionnables, tout en gardant à l’esprit que l’aspect
général est parfois à privilégier aux éléments de finitions.
Il est évident que cette ultime phase est des plus laborieuses, mais
également des plus importantes car c’est celle-ci qui décharge le maître d’ouvrage
de toute responsabilité.
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conclusion
Nous avons essayé avec cet ouvrage d’apporter des réponses à toutes les
questions que peut se poser un praticien désireux de faire construire son cabinet ou
sa clinique vétérinaire. Bien sûr le sujet est vaste et seul un professionnel du
bâtiment sera capable d’orienter le plus efficacement le vétérinaire dans ses choix et
démarches. Avec l’avènement de l’ingénierie vétérinaire ces dernières années,
d’importants progrès ont été réalisés dans la conception des locaux qui deviennent
fonctionnels et agréables à vivre. Il ne faut pas oublier qu’il a été prouvé que la
conception de la clinique ou du cabinet influe beaucoup, non seulement sur le travail
du praticien, mais aussi sur la vision qu’a le client de l ‘ambiance générale du lieu. En
effet, un cadre accueillant, des flux maîtrisés, un local fonctionnel sont autant de
points importants à considérer qui plairont au client et qui participeront grandement à
l’augmentation du chiffre d’affaire du vétérinaire. Ceci a été démontré à de maintes
reprises si l’on considère le nombre de vétérinaires qui ont fait construire leur clinique
et qui, avec une conception bien pensée des locaux, ont doublé ou triplé leur chiffre
d’affaire.
Mais il faut apprendre à bien gérer son travail pour optimiser toutes les
promesses apportées par la construction de la nouvelle clinique. En effet, il y a en
général un crédit important à rembourser et il faut savoir quoi faire pour atteindre le
chiffre d’affaire escompté. Il faut pour cela savoir gérer l’emploi du temps, le
personnel, les stocks, les relations avec la clientèle… En entrant dans son nouveau
lieu de travail, le vétérinaire doit pouvoir se remettre en question pour faire les
changements qui s’imposent. Encore une fois, des professionnels sont là pour les y
aider et le praticien désireux d’optimiser son travail trouvera de précieux conseils
dans de nombreuses publications vétérinaires.
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BIBLIOGRAPHIE
5. FEAT M. Conceptions actuelles du bloc chirurgical. Thèse Méd. Vét., Paris, 1981,
n°65
104
15. JACQUEMAIRE C. Définir la surface idéale pour sa clinique. Clientèle et
cliniques, 2001, 49, 30-31
27. SABATE P. Le bloc chirurgical des petits animaux. Thèse méd. vét., Toulouse,
1980
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ASPECTS PRATIQUES DE LA CONSTRUCTION
D’UNE CLINIQUE VETERINAIRE
RESUME :
JURY :
Président Pr
Directeur Dr Mailhac
Assesseur Pr Courreau
Invités M. Leclerc, M. Jacquemaire
Adresse de l’auteur :
Melle Blanchard Nathalie
34 rue grand-mère
60650 Saint Germain la Poterie
PRATICAL ASPECTS OF THE CONSTRUCTION
OF A VETERINARY CLINIC
SURNAME: BLANCHARD
SUMMARY:
In the course of the work, the reader is brought to discover that to build a
veterinarian clinic brings to ask of numerous questions and that it is really a difficult
work, but that know how to enquire and indeed surround itself the task facilitates
largely.
JURY :
Président Pr
Director Dr Mailhac
Assessor Pr Courreau
Guest M. Leclerc, M. Jacquemaire
Author’s Adress :
Blanchard Nathalie
34 rue grand-mère
60650 Saint Germain la Poterie