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16 Septembre 2018
TABLE DES MATIÈRES
Introduction 4
ii
TABLE DES MATIÈRES
3 Théorie de la stabilité 26
3.1 Notions préliminaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.1.1 Systèmes dynamiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.1.2 Système autonome . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.1.3 Point critique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
3.1.4 Plan et portrait de phase . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
3.1.5 Fonctions (semi) dé…nies positives . . . . . . . . . . . . . . . . 27
3.2 Stabilité des solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
3.2.1 Fonctions de Lyapunov . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
3.2.2 Linéarisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
3.3 Classi…cation des systèmes di¤érentiels linéaire dans R2 . . . . . . . . 32
3.4 Critère pour la stabilité d’un polynôme . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
3.5 Sous espace stable ; instable et central . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
3.6 Linéarisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
3.7 Théorème de la variété stable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
Bibliographie 76
iii
TABLE DES MATIÈRES
iv
Introduction
1
TABLE DES MATIÈRES
comme la superposition des solutions des équations di¤érentielles linéaires. C’est lui
qui, en 1743, introduit l’équation caractéristique pour intégrer les équations linéaires
à coe¢ cients constants. Il a fondé aussi une méthode graphique et numérique de
résolution,méthode qui porte son nom et qui est encore enseignée aujourd’hui.
Dans le siècle d’Euler, d’autres mathématiciens étudient et di¤usent le calcul
in…nitésimal : D. Bernoulli (1700 1782), A. C. Clairaut (1713 1765), J. F. Riccati
(1676 1754) et son …ls Vincenzo (1700 1782), J. L. R. D’Alembert (1717 1783)
et J. L. Lagrange (1736 1813). La plupart s’intéressent à la résolution des équations
di¤érentielles particulières de premier ordre, souvent issues de la classi…cation des
courbes, de problèmes de physique ou simplement, de cas d’espèce.
Vers la …n du XV III e siècle, Gauss (1777 1855) introduit la variable complexe
dans les équations di¤érentielles et quelques années plus tard, Cauchy (1789 1857),
puis Fourier (1768 1830), Liouville (1809 882), Bessel (1784 1846) et bien d’autres
étendent son utilisation à d’autres questions d’analyse.
Les nouveaux procédés de classi…cation et de réduction apparus dans la première
moitié du XIX e siècle, sont basés sur des changements de variables ou de fonctions
dépendant de ces variables. Elles vont toutes dans le sens de la simpli…cation des
équations données et de l’adaptation à chaque classe, de méthodes spéci…ques d’in-
tégration. Les concepts de solution et de résolution que certains apparentent aux
équations algébriques, s’a¢ nent. Ainsi, pour Joseph Liouville, la question de « ré-
solution » n’a de sens que si l’on précise la classe de fonctions dans laquelle on
cherche les solutions. Si l’on imaginait, par exemple, que l’on ne connaît que les
0
fonctions polynomiales ou rationnelles, l’équation di¤érentielle y (x) = y(x), qui est
toute simple, n’admettrait pas de « solutions » . Pour la résoudre, il faut élargir la
classe des fonctions cherchées aux exponentielles.
Nous avons déjà évoqué les questions théoriques qui commencent à poindre au
début du XIX e siècle. L’existence et l’unicité des solutions qui étaient jusque là
subordonnées aux procédures de calcul (changement de variables, réduction, utili-
sation des séries entières. . .) en sont parmi les plus importantes. Le premier à les
avoir dégagées des modes de résolution est Cauchy qui, en 1820, formule ce que
nous appelons aujourd’hui, le problème de Cauchy. Désormais, à côté des ques-
tionnements déjà éprouvés sur nombre de modalités d’explicitation des solutions,
d’autres, essentiellement théoriques, commencent à apparaître. Ainsi, en ne tenant
compte que de la continuité ou de la di¤érentiabilité du second membre, des condi-
tions su¢ santes (peu restrictives) d’existence et d’unicité des solutions des systèmes
di¤érentiels normalisés sont établies dans des versions di¤érentes par Cauchy, bien
sûr, Peano, Picard, Lipschitz, etc. Pour les équations linéaires non normalisées, L.
Fuchs (1833 1902) montre, pour chaque type de singularité (régulière ou irrégu-
lière), l’existence de solutions développables en séries de Laurent (tronquées ou non
à gauche selon la régularité de la singularité), multipliées par des puissances (en
général complexes) de la variable complexe ou de son logarithme.
L’histoire des équations di¤érentielles des années antérieures à 1900 ne se ré-
2
TABLE DES MATIÈRES
sume pas seulement à des méthodes d’intégration sous di¤érentes expressions, aussi
fécondes soient-elles. Face aux questions posées par les sciences expérimentales et
aux besoins croissants des ingénieurs, leurs investigations ont très vite incorporé
des techniques de résolution graphique et des algorithmes de calcul approché. D.
Tournès a consacré aux méthodes d’intégration polygonale (méthode d’Euler), di-
rectionnelle (Jean Bernoulli) et autres, un travail instructif et didactique, riche en
correspondances et en références bibliographiques. Nous y apprenons en particulier
le grand intérêt qu’ont porté les fondateurs du calcul in…nitésimal et leurs conti-
nuateurs immédiats aux démarches constructives. Ainsi, dans le livre publié par
V. Riccati, l’auteur décrit la construction d’instruments tractionnels qui servent à
tracer des courbes intégrales d’une équation di¤érentielle, appelées dans la foulée,
des tractrices. Après une longue période de stagnation, à la …n du XIX e siècle, les
procédures numérico-graphiques ont repris de la vigueur. Entre 1894 et 1901, une
nouvelle méthode est élaborée, la méthode de Runge-Kutta des noms des ingénieurs
K. D. Runge (1856 1927) et M.W. Kutta (1867 1944), en perfectionnement
continu jusqu’à nos jours.
En 1879, survient un événement majeur, car fondateur d’une théorie nouvelle, la
publication de la thèse de doctorat d’Henri Poincaré. Dans l’introduction, l’auteur
présente la nouvelle approche comme suit :
Malheureusement, il est évident que dans la grande généralité des cas qui se
présentent on ne peut intégrer ces équations à l’aide des fonctions déjà connues, par
exemple à l’aide des fonctions dé…nies par les quadratures. Il est donc nécessaire
d’étudier les fonctions dé…nies par des équations di¤érentielles en elles-mêmes et
sans chercher à les ramener à des fonctions plus simples.
Ainsi est née la théorie qualitative des équations di¤érentielles. En quoi consiste-
t-elle ? Essentiellement à décrire le comportement qualitatif, local ou global, des
courbes dé…nies par les solutions d’un système di¤érentiel donné, sans connaître les
expressions analytiques de ces dernières. Sur le plan épistémologique, cet événement
s’explique par au moins trois faits : l’essou- ement des méthodes quantitatives (in-
tégration, réduction) qui sont empreintes parfois d’un caractère aléatoire, le constat
d’existence de larges classes d’équations di¤érentielles impossibles à ramener à celles
déjà connues et en…n, le développement de la géométrie et son enrichissement d’outils
nouveaux d’algèbre et de topologie. Pour expliquer l’importance de cette démarche
qualitative, H. Poincaré, toujours lui, compare les équations di¤érentielles aux équa-
tions algébriques dont on connaît mieux la problématique :
Le nombre d’équations intégrables par quadratures est extrêmement restreint, et
tant qu’on ne s’est pas décidé à étudier les propriétés des intégrales en elles-mêmes,
tout ce domaine analytique n’a été qu’une TERRA INCOGNITA qui semblait à
jamais interdite au géomètre. Longtemps, s’est maintenu l’espoir de résoudre les
équations algébriques par radicaux. On y a renoncé, et aujourd’hui les fonctions
algébriques nous sont aussi bien connues que les radicaux auxquels on voulait les
ramener. De même, les intégrales des équations algébriques que l’on a cherché long-
3
TABLE DES MATIÈRES
4
CHAPITRE 1
0
y = f (t; y); (t; y) 2 U; t 2 R; y 2 Rm (1.1)
Dé…nition 1.1.1 Une solution de (1.1) sur un intervalle I R est une fonction
dérivable y : I ! Rm telle que
5
1.1. DÉFINITIONS. SOLUTIONS MAXIMALES ET GLOBALES
6
CHAPITRE 1. EQUATIONS DIFFÉRENTIELLES. RÉSULTATS
FONDAMENTAUX
1.1.3 Solutions Globales
On suppose ici que l’ouvert U est de la forme U = J où J est un intervalle
de R et un ouvert de Rm .
Attention : toute solution globale est maximale, mais la réciproque est fausse.
Sur le schéma ci-dessus par exemple, y(1) est globale tandis que y(2) est maximale
mais non globale.
Donnons un exemple explicite de cette situation.
0
Exemple 1.1.1 y = y 2 (E) sur U = R R.
Cherchons les solutions t ! y(t) de (E).
On a d’une part la solution y(t) = 0.
0
y
Si y ne s’annule pas, (E) s’écrit 2 = 1, d’où par intégration
y
1 1
= t + c; y(t) =
y(t) t+c
Cette formule dé…nit en fait deux solutions, dé…nies respectivement sur ] 1; c[
et sur ] c; +1[ ; ces solutions sont maximales mais non globales. Dans cet exemple
y(t) = 0 est la seule solution globale de (E).
7
1.2. THÉORÈME D’EXISTENCE DES SOLUTIONS
Dé…nition 1.2.1 On dit que C est un cylindre de sécurité pour l’équation (1.4) si
toute solution y : I ! Rm du problème de Cauchy y(t0 ) = y0 avec I [t0 T; t0 + T ]
reste contenue dans B(y0 ; r0 ).
8
CHAPITRE 1. EQUATIONS DIFFÉRENTIELLES. RÉSULTATS
FONDAMENTAUX
Sur le schéma ci-dessus, C est un cylindre de sécurité mais C0 n’en est pas un : la
solution y s’échappe de C0 avant le temps t0 + T0 .
Supposons que la solution y s’échappe de C sur l’intervalle [t0 ; t0 + T ]. Soit le
premier instant où cela se produit
Z
0
r0 = ky ( ) y0 k = y (u) du M( t0 )
t0
r0 r0
donc t0 . Par conséquent si T , aucune solution ne peut s’échapper
M M
de C sur [t0 T; t0 + T ].
9
1.2. THÉORÈME D’EXISTENCE DES SOLUTIONS
hn = tn 1 tn ; 0 n N 1;
et on pose
hmax = max (h0 ; :::; hN 1)
yn+1 = yn + hn f (tn ; yn )
tn+1 = tn + hn ; 0 n N 1
On construit de même une solution approchée sur [t0 T; t0 ] en prenant des pas
hn < 0.
contenue dans la boule B(y0 ; r0 ). Soit y : [a; b] ! Rm une fonction de classe C 1 par
morceaux (ceci signi…e qu’il existe une subdivision a0 < a1 < a2 :::: < aN 1 < aN = b
de [a; b] telle que pour tout n la restriction y[an ;an+1 ] soit de classe C 1 ; on suppose
donc seulement la continuité et l’existence d’une dérivée à droite et à gauche de y
aux points an). On dit que y est une solution " approchée de (1.4) si
(i) (8t 2 [a; b]) (t; y(t)) 2 U ;
0
(ii) (8n) ; (8t 2 ]an ; an+1 [) y (t) f (t; y(t)) "
Autrement dit, y est une solution " approchée si y véri…e (E) avec une erreur
".
Corollaire 1.2.2 Par tout point (t0 ; y0 ) 2 U , il passe au moins une solution maxi-
male y : I ! Rm de (1.4). De plus, l’intervalle de dé…nition I de toute solution
maximale est ouvert (mais en général, il n’y a pas unicité de ces solutions maxi-
males).
11
1.3. THÉORÈME D’EXISTENCE ET D’UNICITÉ DE CAUCHY-LIPSCHITZ
Remarque 1.2 Pour que f soit localement lipschitzienne en y sur U , il su¢ t que
@fi
f admette des dérivées partielles , 1 i; j m, continues sur U . Soit en e¤et
@yj
@fi
A = max sup (t; y)
1 i;j m(t;y)2C
0
@yj
Le nombre A est …ni puisque C0 est compact. Le théorème des accroissement …nis
appliqués à fi sur C0 donne
X @fi
fi (t; y1 ) fi (t; y2 ) = (t; ) (y1;j y2;j )
j
@yj
Sous ces hypothèses sur f , nous allons montrer que la solution du problème de Cau-
chy est nécessairement unique, et que de plus toute suite de solutions " approchées
avec " tendant vers 0 converge nécessairement vers la solution exacte.
C = [t0 T; t0 + T ] B(y0 ; r0 ) C0
r0
dès que T min T0 ; ; ce qu’on suppose désormais.
M +"
Lemme de Gronwall. Sous les hypothèses précédentes, on a
ekjt t0 j
1
y(1) (t) y(2) (t) ("1 + "2 ) ; 8t 2 [t0 T; t0 + T ]
k
12
CHAPITRE 1. EQUATIONS DIFFÉRENTIELLES. RÉSULTATS
FONDAMENTAUX
Comme y(i) satisfait l’équation di¤érentielle à "i près, on obtient par soustraction
0 0
y(1) (t) y(2) (t) f t; y(2) (t) f t; y(1) (t) + "1 + "2
k y(1) (t) y(2) (t) + "1 + "2 ;
Zt
y(1) (t) y(2) (t) k y(1) (u) y(2) (u) du + ("1 + "2 ) t; ( )
0
c’est-à-dire
0
v (t) kv (t) + ("1 + "2 ) t:
kt
Après soustraction de kv(t) et multiplication par e , on trouve
0 kt d kt kt
v (t) kv (t) e = v(t)e ("1 + "2 ) te :
dt
Grâce à une nouvelle intégration (noter que v(0) = 0), il vient
Zt kt
kt ku 1 (1 + kt) e
v(t)e ("1 + "2 ) ue du = ("1 + "2 ) ;
k2
0
ekt (1 + kt)
v(t) ("1 + "2 ) :
k2
tandis que la première inégalité intégrée ( ) donne
ekt 1
y(1) (t) y(2) (t) kv (t) + ("1 + "2 ) t ("1 + "2 ) :
k
Le cas où t 2 [ T; 0] s’obtient par un changement de variable t ! t.
13
1.3. THÉORÈME D’EXISTENCE ET D’UNICITÉ DE CAUCHY-LIPSCHITZ
Existence. Soit y(p) une suite quelconque de solutions "P approchées avec
lim "P = 0, par exemple celles fournies par la méthode d’Euler. Le lemme de Gron-
wall montre que
ekt 1
d y(p) ; y(q) ("P + "q ) sur [t0 T; t0 + T ] ;
k
par conséquent y(p) est une suite de Cauchy uniforme. Comme les fonctions y(p) sont
toutes à valeurs dans B(y0 ; r0 ) qui est un espace complet, y(p) converge vers une
limite y. Cette limite y est une solution exacte de l’équation (1.4).
Unicité. Si y(1) ; y(2) sont deux solutions exactes, le lemme de Gronwall avec "1 =
"2 = 0 montre que y(1) = y(2) .
14
CHAPITRE 1. EQUATIONS DIFFÉRENTIELLES. RÉSULTATS
FONDAMENTAUX
15
1.4. ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES D’ORDRE SUPÉRIEUR À UN
avec
Tout système di¤érentiel (1.6) d’ordre p dans Rm est donc équivalent à un système
di¤érentiel (1.8) d’ordre 1 dans (Rm )p . Il en résulte que les théorèmes d’existence et
d’unicité démontrés pour les systèmes d’ordre 1 sont encore vrais pour les systèmes
d’ordre p, avec des preuves qui sont des transpositions directes du cas d’ordre 1.
Voir [1].
16
CHAPITRE 2
17
2.1. LA MÉTHODE DE FROBENIUS
X
1
r2
y2 (x) = x cm xm ; c0 6= 0 (2.4)
m=0
Cas 2 : Si r1 = r2 , alors
X
1
r2
y2 (x) = y1 (x) ln(x) + x Am xm ; x > 0; A1 6= 0:
m=1
X
1
y2 (x) = ky1 (x) ln(x) + xr2 Cm xm ; x > 0; C0 6= 0
m=1
Dé…nition 2.1.1 On dit que le point singulier 0 est régulier si les fonctions :
a(x) a(x)
x = a (x) ; x2 = b (x)
x x2
Le coe¢ cient de xr
18
CHAPITRE 2. EQUATIONS DE BESSEL ET LEGENDRE
r(r 1) + a0 r + b0 = 0
(r + 1)rc1 + a1 rc0 + a0 (r + 1) c1 + b1 c0 + b0 c1 = 0
(r + 2) (r + 1) c2 + a0 (r + 2) c2 + a1 (r + 1) c1 + a2 rc0 + b0 c2 + b1 c1 + b2 c0 = 0;
par la méthode de Frobenius. Si l’on récrit cette équation sous forme standard
2
00 1 0 + x2
y + y + y = 0;
x x2
on voit que
a (x) = 1 ) a0 = 1;
2
b (x) = + x 2 ) b0 = 2
;
et que a(x) et b(x) sont analytiques partout. Dans ce cas, l’équation indicielle
r2 + (a0 1) r + b0 = 0;
devient
r2 2
= 0:
19
2.2. ÉQUATION DE BESSEL
dans (2.5)
X
1 X
1 X
1 X
1
m+ m+ m+ +2 2
(m + ) (m + 1) cm x + (m + ) cm x + cm x cm xm+ = 0:
m=0 m=0 m=0 m=0
Le coe¢ cient de chacune des puissances de x est nul parce que le second membre
est identiquement nul.
Le coe¢ cient de x : on obtient l’équation indicielle
2
( 1) + c0 = 0:
Donc
0 c0 = 0 ) c0 est indéterminé:
+1
Le coe¢ cient de x
2
( + 1) c1 + ( + 1) c1 c1 = 0;
c’est-à-dire,
2
+2 +1 2
c1 = ( + 1)2 2
c1 = 0 ) c1 = 0:
+s
Le coe¢ cient de x
2
(s + ) (s + 1) cs + (s + ) cs + cs 2 cs = 0; s = 2; 3; :::
qui devient
(s + 2 ) scs + cs 2 =0
donc
c3 = c5 = c7 = ::: = 0
et
1
c2m = c2m 2 ; m = 1; 2; 3; ::: (2.6)
22 m ( + m)
Pour normaliser les coe¢ cients cs , introduisons la fonction gamma ( ).
Z+1
( )= e tt 1
dt
0
20
CHAPITRE 2. EQUATIONS DE BESSEL ET LEGENDRE
Maintenant, on normalise les coe¢ cients (2.6). Puisque c0 est indéterminé, posons
1
c0 =
2 ( + 1)
Alors
c0 1
c2 = = ;
22 ( + 1) 22+ 1! ( + 2)
c2 1
c4 = 2
= 4+ ;
2 2 ( + 2) 2 2! ( + 3)
et, en général,
( 1)m
c2m = ;
22m+ m! ( + m + 1)
donc
X
1
( 1)m x2m
J (x) = x (2.7)
m=0
22m+ m! ( + m + 1)
C’est la fonction de Bessel de 1re espèce d’ordre .
Pour = n un entier 0: la série (2.7) devient
X
1
( 1)m x2m
n
Jn (x) = x 2m+n (n + m)!
:
m=0
2
21
2.2. ÉQUATION DE BESSEL
2 h x i xn X1
( 1)m 1 (hm + hm+n ) 2m
Yn (x) = Jn (x) ln + + 2m+n m! (m + n)!
x
2 m=0
2
nX
n 1
x (n m 1)! 2m
x ;
m=0
22m n m!
où
1 1 1
x > 0; h0 = 0; hs = 1 + + + ::: + ; s = 1; 2; 3; :::;
2 3 s
et est la constante d’Euler
1 1 1
= lim 1+ + + ::: + ln(s) = 0; 57721566490:::
s!+1 2 3 s
Cette constante est un nombre irrationnel. On remarque que
Yn (x) ! 1 avec x ! 0+ :
La fonction de Neumann
la fonction de Bessel de 2eme espèce d’ordre n ( fonction de Neumann ) donnée par
Théorème 2.2.3 Les fonctions de Bessel de 1ere espèce Jn (x) satisfont les relations
d’orthogonalité suivantes
8
ZR < 0 m 6= k
mn kn
xJn x Jn x dx = R2 2
R R : J ( kn ) m = k
0 2 n+1
22
CHAPITRE 2. EQUATIONS DE BESSEL ET LEGENDRE
où
mn
mn = ; m = 1; 2; 3; :::; n = 0; 1; 2; :::;
R
et mn est le me zéro positif de Jn .
Posons
X
+1
y(x) = am x m ; (2.10)
m=0
23
2.3. ÉQUATION DE LEGENDRE
La somme de chacun des membres est nulle puisqu’on suppose que (2:10) est une
solution
0 = (2 1 a2 + ka0 ) + (3 2 a3 2 a1 + ka1 )x
+(4 3 a4 2 1 a2 2 2 a2 + ka2 )x2
+:::
+ [(s + 2)(s + 1)as + 2 s(s 1)as 2sas + kas ] xs
+:::; pour tout x. ( 1 < x < 1)
Puisque nous avons une identité en x, chacun des coe¢ cients de xs , s = 0; 1; 2; :::; est
nul, et puisque l’équation (2:9) est du second ordre, deux des am seront indéterminés.
On a donc
n (n + 1)
2!a2 + ka0 = 0 ) a2 = a0 , a0 indéterminé,
2!
2 n (n + 1)
(3 2) a3 + ( 2 + k) a1 = 0 ) a3 = ; a1 indéterminé,
3!
(s + 2) (s + 1) as+2 + [ s (s 1) 2s + n (n + 1)] as = 0
(n s) (n + s + 1)
) as+2 = as ; s = 0; 1; 2; :::
(s + 2) (s + 1)
d’où
n (n + 1) (n 1) (n + 2)
a2 = a0 ; a3 = a1
2! 3!
(n 2) n (n + 1) (n + 3) (n 3) (n 1) (n + 2) (n + 4)
a4 = a0 ; a 5 = a1 ;
4! 5!
etc. On peut donc écrire la solution de la forme
où
n (n + 1) 2 (n 2) n (n + 1) (n + 3) 4
y1 (x) = 1 x + x :::
2! 4!
(n 1) (n + 2) 3 (n 3) (n 1) (n + 2) (n + 4) 5
y2 (x) = x x + x :::
3! 5!
Ces séries convergent pour jxj < R = 1. Puisque y1 est paire et y2 est impaire, il
suit que
y1 (x)
6= constante.
y2 (x)
Donc y1 et y2 sont deux solutions indépendantes et (2:11) est la solution générale.
24
CHAPITRE 2. EQUATIONS DE BESSEL ET LEGENDRE
y1 (x) = kn Pn (x)
y2 (x) = kn Pn (x)
1 X 1
(x; t) = p = Pk (x) tk avec jtj < 1
1 2xt + t2
k=0
On a alors
1 1 1
(1; t) = p =q =
1 2t + t2 1 t
(t 1)2
X
1
= tk .
k=0
Ce qui est compatible avec les résultats ci dessus puisque, pour tout n, Pn (1) = 1
[3].
25
CHAPITRE 3
Théorie de la stabilité
x_ = f (x); x 2 Rn
26
CHAPITRE 3. THÉORIE DE LA STABILITÉ
x_ = f (x); x 2 Rn (3.1)
x_ = P (x; y) ;
(3.2)
y_ = Q (x; y) ;
un portrait de phase est l’ensembles des trajectoires dans l’espace de phase. En par-
ticulier, pour les systèmes autonomes d’équations di¤érentielles ordinaires de deux
variables. Les solutions (x (t) ; y (t)) du système (3.2) représentent dans le plan (x; y)
des courbes appelées orbites. Les points critiques de ce système sont des solutions
constantes et la …gure complète des orbites de ce système ainsi que ces points cri-
tiques représentent le portrait de phase et le plan (xoy) est le plan de phase.
V (x) = x21 + x22 dé…nie positive dans R2 mais semi-dé…nie positive dans R3 .
27
3.2. STABILITÉ DES SOLUTIONS
Solution :
Cherchons de x(t) :
t
x(t) = (x0 1) e + 1:
la solution (t) de (3.3) est (t) = 1
t
kx(t) (t)k = (x0 1) e kx0 1k < ":
Posons = " alors (t) = 1 est stable.
* est ce que (t) = 1 est asymptotiquement stable..
t
lim jx(t) (t)j = lim (x0 1) e =0
t!+1 t!+1
28
CHAPITRE 3. THÉORIE DE LA STABILITÉ
dU
2aU = 0; ) U (x(t); y(t)) = U (x(0); y(0)) e2at
dt
lim U (x(t); y(t)) = 0 8 (x(0); y(0)) ) (x(t); y(t)) ! (0; 0)
t!+1 t!+1
) (t) = (0; 0) est asymptiquement stable.
dxi
= fi (x1 ; x2 ; :::; xn ) (3.5)
dt i=1:::n
dV Xn
@V @xi X @V
n
= = fi (x) ; (3.6)
dt i=1
@x i @t i=1
@x i
29
3.2. STABILITÉ DES SOLUTIONS
posons
dV
V (x; y) = x4 + y 4 ) = 4x3 xy 4 + 4y 3 yx4 = 0
dt
) (0; 0) stable
dV
= 0 ) V (x; y) = C; C : Constante ) x4 + y 4 = C; C > 0.
dt
Théorème 3.2.2 (théorème de Lyapunov de la stabilité asymptotique) Si pour le
système (3:6) il existe une fonction V (x) (fonction de Lyapunov) de signe dé…ni
(dé…nie positive ou dé…nie négative) tel que
dV X @V
n
= fi (x) ;
dt i=1
@xi
dV
= 2x y x3 + 2y x 3y 3
dt
= 2 x4 + 3y 4 dé…nie négative.
Remarque 3.1 Il n’existe pas une méthode générale pour trouver les fonctions de
Liapunov, dans les cas simples on les cherche sur la forme : V (x; y) = ax2 +
by 2 ; (a > 0; b > 0) :::
x_ = A(t)x (3.7)
la solution nulle d’où toutes les solutions de (3.7) sont stables ssi chaque solution de
(3:8) est bornée.
30
CHAPITRE 3. THÉORIE DE LA STABILITÉ
3.2.2 Linéarisation
Soit le système
dxi
= fi (t; x1 ; x2 ; :::; xn )
dt i=1:::n
étudions la stabilité du point d’équilibre (0; :::; 0) du système c-à-d : fi (t; 0; :::; 0) = 0,
développons de voisinage x = (x1 ; x2 ; :::; x3 ) = (0; :::; 0) selon la formule de Taylor
d’ordre 1.
dxi X
n
@fi
= aij xj + Ri (t; x1 ; :::; xn ); aij = (t; 0; :::; 0)
dt j=1
@x j
8
>
> dx1
>
> = f1 (t; x1 ; :::; xn )
>
> dt
>
< :
:
>
>
>
> :
>
>
: dx2 = fn (t; x1 ; :::; xn )
>
dt
@f1 @f1
f1 (t; x1 ; :::; xn ) f1 (t; 0; :::; 0) = (t; 0; :::; 0)x1 + ::: + (t; 0; :::; 0)xn + R1 (t; x1 ; :::; xn )
@x1 @xn
:
:
:
@fn @fn
fn (t; x1 ; :::; xn ) fn (t; 0; :::; 0) = (t; 0; :::; 0)x1 + ::: + (t; 0; :::; 0)xn + Rn (t; x1 ; :::; xn ):
@x1 @xn
Le système
dxi X
n
= aij (t) xj , (3.8)
dt j=1
Est-ce que la stabilité (instabilité) du point d’équilibre (0; :::; 0) du système (3.8)
implique la stabilité (instabilite) du point d’équilibre (0; :::; 0).
Cas d’un système autonome
dxi
= fi (x1 ; x2 ; :::; xn );
dt i=1:::n
31
3.3. CLASSIFICATION DES SYSTÈMES DIFFÉRENTIELS LINÉAIRE DANS
R2
dans ce cas les aij (t) dans (3.8) sont des constantes on a les résultats.
1) Si toutes les valeurs propres de A = (aij )1 i;j n sont des parties réelles strictement
négatives alors le point critique (0; :::; 0) est asymptotiquement stable.
2) Si au moins une strictement positive alors (0; :::; 0) est instable.
3) Si les parties réelles de toutes les valeurs propres de A ne sont pas positives et si
la partie réelle d’au moins une valeur propre est nulle, on ne peut rien.
x_ = ax + by a b
; où A =
y_ = cx + dy c d
32
CHAPITRE 3. THÉORIE DE LA STABILITÉ
Selle
33
3.3. CLASSIFICATION DES SYSTÈMES DIFFÉRENTIELS LINÉAIRE DANS
R2
34
CHAPITRE 3. THÉORIE DE LA STABILITÉ
exceptionnel.
35
3.3. CLASSIFICATION DES SYSTÈMES DIFFÉRENTIELS LINÉAIRE DANS
R2
F oyer stable
F oyer instable
36
CHAPITRE 3. THÉORIE DE LA STABILITÉ
Centre
Dé…nition 3.4.1 Un polynôme est dit stable si toute ses racines sont des parties
réelles négatives.
Dé…nition 3.4.2 Une matrice carrée est dite stable si toutes ses valeurs propres
sont des parties réelles négatives.
Proposition 3.4.1 Si le polynôme est stable alors toutes ses coe¢ cients a0 ; a1 ; a2 ; :::; an 1
et an sont strictement positifs ak > 0; 8k = 0:::n.
Remarque 3.2 Cas n = 2 cette condition est aussi su¢ sante, si n 3 n’est pas
vrai, pour le cas général on a le critère de Routh et Hurwitz.
37
3.5. SOUS ESPACE STABLE ; INSTABLE ET CENTRAL
où ak = 0 si k > n.
Le polynôme p ( ) est stable ssi toutes les mineures principaux de HP sont positifs
a1 a0
c-à-d : 1 = a1 ; 2 = > 0; :::; n 1 > 0 où n 1 est la mineur de la
a3 a2
dernière colonne.
Ec = j ; vj jaj =0
i
E = j ; vj jaj >0
38
CHAPITRE 3. THÉORIE DE LA STABILITÉ
On a :
0 1
0 1 P Re
+1
( k) P Im
+1
( k)
X
+1 k X
+1 Re( )k
Im( ) k
A B k! k! C
eA
= = @ k! k! A = B k=0 k=0 C
k! Im( k ) Re( k ) @ +1
P Im( k ) P Re( k )
+1 A
k=0 k=0 k! k! k! k!
k=0 k=0
0 1
P
+1 k P
+1 k
B Re k!
Im k! C Re e Im e
= B
@
k=0
P
+1
k=0
P k
+1
C=
A
k Im e Re e
Im k!
Re k!
k=0 k=0
ea cos (a) ea sin (b) cos (a) sin (b)
= = ea :
ea sin (b) ea cos (a) sin (b) cos (a)
Exemple 3.5.1 0 1
2 1 0
A=@ 1 2 0 A
0 0 3
Aw1 = 1 w1 ) (A 1 I3 ) w1 = 0R3 :
0 10 1 0 1
2 ( 2 + i) 1 0 x 0
@ 1 2 ( 2 + i) 0 A @ y A = @ 0 A
0 0 3 ( 2 + i) z 0
0 10 1 0 1 8
i 1 0 x 0 < ix y = 0
@ 1 x = iy
i 0 A@ y A = @ 0 A ) x iy = 0 )
: z=0
0 0 5 i z 0 (5 i) z = 0
39
3.5. SOUS ESPACE STABLE ; INSTABLE ET CENTRAL
x2 + y 2 = e 4t
(c21 + c22 ) = ce 4t
;c 0
z(t) = c3 e3t
40
CHAPITRE 3. THÉORIE DE LA STABILITÉ
x(t)
_ = Ax(t)
(3.9)
x(0) = x0
Dé…nition 3.5.3 Si toutes les valeurs propres de A sont des parties réelles non
nulles alors le ‡ot est dit hyperbolique et le système est dit hyperbolique.
Dé…nition 3.5.4 Un sous espace E 2 Rn est invariant par le ‡ot eAt si eAt E E
pour tout t 2 R.
Nous allons montrer que E s ; E i et E c sont invariants par le ‡ot eAt du système
x_ = Ax;c-à-d toute solution commençant dans E s ; E i ; E c reste dans E s ; E i ; E c res-
pectivement pour tout t 2 R:
x_ = f (x)
(3.10)
x(0) = x0 ; x 2 Rn :
41
3.6. LINÉARISATION
3.6 Linéarisation
Le comportement local du système x_ = f (x) prés d’un point d’équilibre x0 est
qualitativement déterminé par le comportement du système linéairisé x_ = Ax où
42
CHAPITRE 3. THÉORIE DE LA STABILITÉ
x_ = Ax = Df (x0 )x (3.12)
0 1
@f1 @f1
(x ) : : : (x0 )
B @x1 0 @xn C
B C
B : : : : : C
B C
Df (x0 ) = B : : : : : C
B C
B : : : : : C
@ @f @f A
n n
(x0 ) : : : (x0 )
@x1 @xn
Dé…nition 3.6.1 Un point critique x0 de (3.11) est dit hyperbolique si aucune valeur
propre de la matrice jacobienne Df (x0 ) n’a une partie réelle nulle.
Dé…nition 3.6.2 Un point critique x0 de (3.11) est appelé puits si toutes les valeurs
propres de la matrice A = Df (x0 ) ont des parties réelles négatives. Il est appelé
source si toutes les valeurs propres de la matrice A = Df (x0 ) ont des parties réelles
positives. Il est appelé selle s’il est hyperbolique et s’il a au moins une valeur propre
avec une partie réelle positive et au moins une valeur propre avec une partie réelle
négative.
et
lim t (c) = x0 pour tout c 2 U .
t! 1
43
3.7. THÉORÈME DE LA VARIÉTÉ STABLE
et B est une matrice m m dont les valeurs propres ont leurs parties réelle négatives,
pour simpli…er, nous supposons que le système linéaire n’a pas des valeurs propre
avec une partie réelle positive.
L’espace central de (3.13) est
E c = f(x; y) ; y = 0g
44
CHAPITRE 3. THÉORIE DE LA STABILITÉ
E s = f(x; y) ; x = 0g
au voisinage de
x 0
= 2 Rn+m ;
y 0
la variété centrale est
C = f(x; y) 2 Rn Rm ; y = h (x) ; h (0) = 0; Dh (0) = 0; kxk < g
> 0 su¢ samment petit,
0 1
@h1 @h1 0 1
(0) : : : (0) 0 : : : 0
B @x1 @xn C
B C B C
B : : : : : C B : : : : : C
B C B C
Dh (0) = B : : : : : C=B : : : : : C
B C @ A
B : : : : : C : : : : :
@ @h @hm A
m 0 : : : 0
(0) : : : (0)
@x1 @xn
posons y = h (x) dans (3.13) (a) on obtient
x_ = Ax + f (x; h(x)) (3.14)
x 2 R n ; h : Rn ! R m :
Théorème 3.7.3 Si l’origine x = 0 de (3.14) est localement asymptotiquement
stable (instable) alors l’origine de (3.13) est aussi asymptotiquement stable (instable).
45
CHAPITRE 4
Exercice 01 :
Soit l’équation di¤érentielle
0
y (t) = 2ty 2
y (0) = 1
dé…nie sur U = R R (t 2 R et y 2 R)
Donner la nature de solution ( maximale où globale )
Exercice 02 :
Démontrer que l’équation di¤érentielle suivante
(
0 sin(ty)
y (t) = ;t > 0
t2
y (1) = 1
46
CHAPITRE 4. EXERCICES CORRIGÉS POUR LE CHAPITRE 1
1) Montrer que pour tout (t0 ; y0 ) 2 R2 il existe une et une seule solution
globale y de (3) véri…ant y(t0 ) = y0 .
2) Obtenir cette solution explicite dans le cas où t0 = 0 et 0 < y0 < 1.
47
Solution d’exercice 01 :
0 Z Z
0 2 y dy
y (t) = 2ty ) 2 = 2t ) = 2tdt
y y2
1 1
)= t2 + c ) y (t) = 2
y t +c
1 1
y (0) = 1 ) = 1 ) c = 1 ) y (t) = 2
c t +1
1
y (t) = , (8t 2 R)
t2 + 1
Solution d’exercice 02 :
La fonction
f : ]0; +1[ R!R
sin(ty)
(t; y) 7!
t2
est de classe C 1 donc continue et localement Lipschitzienne par rapport à la
seconde variable sur son domaine de de…nition.
puisque (1; 1) 2 ]0; +1[ R, par application du théorème de Cauchy-Lipschitz,
on en déduit l’existence et l’unicité d’une solution maximale à l’équation
di¤érentielle.
Solution d’exercice 03 :
On résout le problème pour t > 0 ou t < 0
1) t < 0
0
0 2 x tx
d x
tx + x = t , 2
=1, =1
t dt t
x
, = t + c1 où c1 2 R
t
, x = t2 + c1 t; c1 2 R
48
CHAPITRE 4. EXERCICES CORRIGÉS POUR LE CHAPITRE 1
0 d t3
tx + x = t2 , (tx) = t2 , tx = + c2 ; c2 2 R
dt 3
t2 c2
, x = + , c2 2 R
3 t
t2 c2
Les solutions x (t) = + ; t 2 ]0; +1[ sont maximales dans R.
3 t
3) Existe-t-il des solutions globales dans R.
On a lim t2 + c1 t = 0 pour tout c1 2 R
t!0
8
+1 si c2 > 0
2
t c2 <
lim + = 0 si c2 = 0
t!0+ 3 t :
1 si c2 < 0
Solution d’exercice 04 :
a) (1)
f : R ]0; +1[! R
1
(t; x) 7!
x
1 1
f (t; x) = est continue sur R ]0; +1[ car est continue sur R
x x
donc sur ]0; +1[.
f (t; x) est localement Lipschitzienne par rapport à la seconde variable
car f est de classe C 1 .
b) (1) f est continue et localement Lipschitzienne par rapport à la seconde
variable alors 9!solution maximale au problème (1) (Théorème de C.L)
avec J =]t ; T [ contenant 0.
49
8
< x0 (t) = 1 1
0
x (t) , x (t) x (t) = 1, (x (t))2 = t+c
: x (0) = x 2
0
p
, x (t) = 2t + c; c 2 R
p
x (0) = x0 , c = x0 , c = x20
q
, x (t) = 2t + x20
x20
x (t) > 0 , 2t + x20 > 0 , 2t > x20 , t <
2
x2 x2
on a donc J = 1; 0 intervalle maximale, t = 1; T = 0 :
p 2 2
2
2. lim x (t) = lim2 2t + x0 = 0, 0 2
= ]0; +1[ donc x (t) sort de tout compact
t!T x0
t! 2
de ]0; +1[ donc n’est pas global.
Solution d’exercice 05 :
1) Si y(t) > 0
0
y (t) p
) p = 1 ) 2 y(t) = t + c
y(t)
2
t+c
) y(t) = ; y (0) = 0 ) c = 0
2
t2
) y(t) = ; t > 0.
4
Si y(t) < 0
0
y (t) p
) p =1) 2 y(t) = t + c; y (0) = 0
y(t)
p
) c=0) 2 y(t) = t
2
t
) y(t) = ; t < 0.
4
8
>
> t2
>
< si t < 0
4
) y(t) = 0 si t = 0
>
> t2
>
: si t > 0
4
Par prolongement alors les solutions globales sont :
50
CHAPITRE 4. EXERCICES CORRIGÉS POUR LE CHAPITRE 1
8
>
> t2
>
< si t < 0
4
y(t) = 0 si t = 0
>
> t2
>
: si t > 0
4
et y(t) = 0; 8t 2 R.
2) Le théorème de Cauchy-Lipschitz ne s’applique pas car f (t; x) n’est pas
localement Lipschitzienne par rapport x.
* On vois de 0 :
p p
jy1 j jy2 j 1
= p p ! +1
jy1 y2 j jy1 j + jy2 j
p p
jy1 j+ jy2 j !0
51
x (0) = 0 et x croissante ) x positive sur R+ .
x est impaire et x positive sur R+ ) x négative sur R .
x est deux fois dérivable et
00 0
x (t) = 2t + 2x (t)x(t)
= 2t + 2 t2 + x2 (t) x(t)
00
x (t) est positive sur R+ ) x est convexe.
00
x (t) est négative sur R ) x est concave.
3) Supposons I = R
x est croissante, x(t) ! ; 2 R+ [ f+1g
t!+1
Si t > 0 ) x (t) > 0
0
x (t) t2
8t > 0; 2 = 2 +1
x (t) x (t)
Soit t > 1 on a :
Zt 0 Zt Zt
x (s) 1 1 s2
ds = + = + 1 ds ds = t 1
x2 (s) x(t) x(1) x2 (s)
1 1 1
1 1
) +1 t! 1
x(t) x(1)
t!+1
) x(t) ! 0 pas possible
t!+1
donc sup I < +1 et par symétrique inf I > +1 d’où I est borné.
Autre Méthode :
Si sup I = +1
0
0 2 2 x (t) 2
pour t 1; x (t) = t + x (t) 1 + x (t) ) 1
1 + x2 (t)
) Arctg (x(t)) Arctg (x(1)) t 1
) Arctg (x(t)) t 1 + Arctg (x(1)) impossible car Arctg bornée.
donc sup I < +1 et par symétrique inf I > +1 d’où I est borné.
Etudions les limites de x aux bornes de I :
x est croissante donc elle admet une limite en sup (I) par le théorème de sortie
de compact elle est sort de tout compact de R, donc
52
CHAPITRE 4. EXERCICES CORRIGÉS POUR LE CHAPITRE 1
Solution d’exercice 07 :
1) Montrons que f est 1-Lipschitzienne, c-à-d
1
Rémarque : t = ln > 0 car y0 2 ]0; 1[.
y0
53
CHAPITRE 5
Exercice 01 :
Résoudre les équations di¤érentielles suivantes par la méthode de Frobenius
00 5
1) x2 y + x2 + y=0
36
00 0
2) x(1 x)y + 2 (1 2x) y 2y = 0
Exercice 02 :
a) Trouver la solution générale des équations di¤érentielles suivantes par termes
de fonctions de bessel
00 0
1) x2 y + xy + (x2 1) y = 0
00 0
2) 9x2 y + 9xy + (9x2 4) y = 0
b) Chercher une solution de l’équation
00 0
xy + (1 2v) y + xy = 0
Exercice 03 :
Trouver la solution générale des équations di¤érentielles suivantes par réduction
aux équations de Bessel
00 1
1) y + y + 2 y = 0; ( > 0)
x
00 0 1 p
2) xy + y + y = 0; (z = x)
4
00 p 2 3
3) y + xy = 0; y = u x; z = x 2
3
54
CHAPITRE 5. EXERCICES CORRIGÉS POUR LE CHAPITRE 2
Exercice 04 :
Montrer que les polynômes de Legendre Pn (x) satisfont la relation
d’orthogonalité suivante
Z1 (
0 si n 6= m
Pn (x)Pm (x)dx = 2
si n = m
1 2n + 1
Solution d’exercice 01 :
00 5
x2 y + x2 + y=0 ( )
36
on récrit ( ) sous forme standard pour déterminer a(x) et b(x)
00 5
x2 y + x2 + y = 0;
36
alors
a(x) = 0 ) a0 = 0
5 5
b(x) = x2 + ) b0 = :
36 36
d’où l’on tire l’équation indicielle
5
r2 + (a0 1) r + b0 = 0 ) r2 =0 r+
36
5 1
) r1 = ; r2 = :
6 6
Nous sommes dans le 1ere cas puisque
5 1
r1 r2 = 6= entier.
6 6
La 1ere solution : Posons
X
+1
y1 (x) = cm xm+r1
m=0
dans ( ) ; alors
X
+1 X
+1
5X
+1
m+r1 m+r1 +2
(m + r1 ) (m + r1 1) cm x + cm x + cm xm+r1 = 0
m=0 m=0
36 m=0
55
Le coe¢ cient de xr1 : on obtient l’équation indicielle
5 5
r1 (r1 1) c0 + c0 = r1 (r1 1) + c0 = 0
36 36
5
Puisque r1 = est un zéro du facteur de c0 , il suit que c0 est indéterminé.
6
Le coe¢ cient de xr1 +1
5
(1 + r1 ) (1 + r1 1) c1 + c1 = 0
36
11 5 5
+ c1 = 0 ) c1 = 0
6 6 36
Pour s impair
c1 = 0 ) c3 = c7 = ::: = 0
Pour s pair (s = 2p)
3 c2p 2
c2p = ;
4 p (3p + 1)
donc
3 c0
c2 =
4 4
2
3 c2 3 c0
c4 = =
4 2 7 4 2! 4 7
3
3 c4 3 c0
c6 = =
4 3 10 4 3! 4 7 10
:::
p
3 c0
c2p = ( 1)p ;
4 p! 4 7 10 ::: (3p + 1)
donc
X
+1
p 3
p
x2p+ 6
5
y1 (x) = c0 ( 1) ;
p=0
4 p! 4 7 10 ::: (3p + 1)
56
CHAPITRE 5. EXERCICES CORRIGÉS POUR LE CHAPITRE 2
X
+1
y2 (x) = cm xm+r2 ;
m=0
r2
Le coe¢ cient de x : on obtient l’équation indicielle
5 5
r2 (r2 1) c0 + c = r2 (r2 1) + c = 0:
36 0 36 0
1
Puisque r2 = est un zéro du facteur de c0 , il suit que c0 est indéterminé.
6
Le coe¢ cient de xr2 +1
5
(1 + r2 ) (1 + r2 1) c1 + c = 0
36 1
7 1 5
+ c1 = 0 ) c1 = 0:
6 6 36
c1 = 0 ) c3 = c7 = ::: = 0.
1
X
+1
p 3
p
x2p+ 6
1
y2 (x) = c0 x + c0
6 ( 1) ;
p=1
4 p! 2 5 ::: (3p 1)
00 0
x(1 x)y + 2 (1 2x) y 2y = 0 ( )
On récrit ( ) sous forme standard près de x = 0
00 2 (1 2x) 0 1 2x
y + y + 2 y = 0.
(1 x) x 1 x
57
Alors
2 (1 2x) X
+1 X
+1 X
+1
a(x) = = 2 (1 2x) k
x = 2 xk 4xk+1 = 2 + 2x 4x + :::
(1 x) k=0 k=0 k=0
= 2
2x + ::: = a0 + a1 x + :::
2x X
+1
b(x) = = 2x xk = 2x 2x2 :::: = b0 + b1 x + :::
1 x k=0
r2 + (a0 1) r + b0 = 0
) r2 + (2 1) r + 0 = 0 ) r2 + r = 0:
Les racines de cette équation sont
r1 = 0 et r2 = 1.
dans ( )
00 00 0 0
xy x2 y + 2y 4xy 2y = 0:
Alors
X
+1 X
+1 X
+1 X
+1 X
+1
m (m 1) cm xm 1
m (m 1) cm xm + 2mcm xm 1
4mcm xm 2cm xm = 0.
m=2 m=2 m=1 m=1 m=0
Le coe¢ cient de x0
Le coe¢ cient de x1
58
CHAPITRE 5. EXERCICES CORRIGÉS POUR LE CHAPITRE 2
Donc
c0
y1 (x) = c0 1 + x + x2 + ::: = :
1 x
La 2eme solution : Posons
P
+1
y2 (x) = ky1 (x) ln(x) + cm xm 1 ; x > 0;
m=0
0 0 1 +1 P
y2 (x) = ky1 (x) ln(x) + ky1 (x) + (m 1) cm xm 2 ;
x m=0
00 00 0 1 1 P
+1
y2 (x) = ky1 (x) ln(x) + 2ky1 (x) ky1 (x) 2 + (m 1) (m 2) cm xm 3 ;
x x m=0
dans ( ). Le facteur de ln (x) entre crochets
h 00 0
i
k ln(x) x(x 1)y1 + 2(1 2x)y1 2y1 = 0;
1 0 1
Posons c0 = 1 ; alors y1 (x) = ; y1 (x) =
1 x (1 x)2
0
2kx(1
x)y1 (x) ky1 (x) x (1 x) 2 (1 2x) ky1 (x)
+
x x2 x
P
+1
m 3
P
+1
+x (1 x) (m 1) (m 2) cm x + 2(1 2x) (m 1) cm xm 2
m=0 m=0
P
+1
m 1
2 cm x = 0;
m=0
,
k +1P P
+1
+ (m 1) (m 2) cm xm 2 (m 1) (m 2) cm xm 1
x m=0 m=0
P
+1 P
+1 P
+1
+2 (m 1) cm xm 2 4 (m 1) cm xm 1
2 cm xm 1
= 0;
m=0 m=0 m=0
2
Le coe¢ cient de x
( 1) ( 2) c0 + 2 ( 1) c0 = 0 ) c0 indéterminé.
1
Le coe¢ cient de x
k ( 1) ( 2) c0 4 ( 1) c0 2c0 = 0 ) k 2c0 + 4c0 2c0 = 0
) k = 0.
59
Le coe¢ cient de xs
(s + 1) scs+2 + 2 (s + 1) cs+2 s (s 1) cs+1 4scs+1 2cs+1 = 0
) (s + 1) (s + 2) cs+2 (s2 + 3s + 2) cs+1 = 0
) (s + 1) (s + 2) cs+2 (s + 1) (s + 2) cs+1 = 0
cs+2 = cs+1 = c1 ; s = 0; 1; 2; :::
00 0
b) xy + (1 2v) y + xy = 0; y(x) = xv z(x)
0 0
y (x) = vxv 1 z(x) + xv z (x)
00 0 0 00
y (x) = v(v 1)xv 2 z(x) + vxv 1 z (x) + vxv 1 z (x) + xv z (x)
0 00 00
= v(v 1)xv 2 z(x) + 2vxv 1 z (x) + xv z (x) + xv z (x)
00 0 0 00 00
xy + (1 2v) y + xy = 0 ) x v(v 1)xv 2 z(x) + 2vxv 1 z (x) + xv z (x) + xv z (x)
0
+ (1 2v) vxv 1 z(x) + xv z (x) + xv+1 z(x) = 0
00 0
) xv+1 z (x) + (2vxv + (1 2v) xv ) z (x) + (v(v 1)xv 1 + (1 2v) vxv 1 + xv+1 ) z(x) = 0
00 0
) xv+1 z (x) + xv z (x) + (xv+1 v 2 xv 1 ) z(x) = 0
00 0
) xv 1 x2 z (x) + xz (x) + (x2 v 2 ) z(x) = 0
60
CHAPITRE 5. EXERCICES CORRIGÉS POUR LE CHAPITRE 2
00 0 3
xy 2y + xy = 0; 1 2v = 2)v= ;
2
00 0
alors xy 2y + xy = 0 admet la solution générale
3 3
y(x) = Ax 2 J 3 (x) + Bx 2 J 3 (x)
2 2
Solution d’exercice 03 :
1) On pose z = x; >0
8
> dy dy dz dy
>
> = =
>
< dx
>
d2 y
dz dx
d dy dz
dz
d dy d dy
2
= = =
>
> dx dx dz dx dx dz dz dx
>
> d dy d2
y
>
: = = 2 2
dz dz dz
d2 y 1 0 2
2
2d y dy 2
2
+ y (x) + y(x) = 0 ) 2
+ + y = 0;
dx x
2 2
dz x dz
dy dy
) 2 2+ + 2 y = 0;
dz 2 z dz
dy dy
) 2 z 2 2 + 2 z + 2 z 2 y = 0;
dz 2 dz
2 2d y dy
) z + z + z 2 y = 0; > 0;
dz 2 dz
2
d y dy
) z 2 2 + z + z 2 y = 0;
dz dz
) la solution générale est
00 0 1 p dz 1
2) xy + y + y = 0; z = x; = p
4 dx 2 x
8
> dy dy dz 1 dy
>
> = =
>
> dx dz dx 2z dz
>
> d2 y d 1 dy 1 d dy 1 d dy
>
>
>
> = = =
>
> dx 2 dx 2z dz 2z dx dz 2z dx dz
< 1 d dy 1 d 1 dy
= =
>
> 2z dz dx 2z dz 2z dz
>
> 1 1 dy 1 d2 y
>
>
>
> = +
>
> 2z 2z 2 dz 2z dz 2
>
> 1 dy 1 d2 y
>
: = 3 + 2 2:
4z dz 4z dz
61
On substitue ces expressions dans l’équation di¤érentielle et l’on simpli…e
1 dy 1 d2 y 1 dy 1
z2 3
+ 2 2
+ + y=0
4z dz 4z dz 2z dz 4
1 dy 1 d2 y 1 dy 1
) + 2
+ + y=0
4z 2dz 4 dz 2z dz 4
1d y 1 dy 1
) + + y=0
4 dz22 4z dz 4
dy dy
) z2 2 + z + z2y = 0
dz dz
On obtient l’équation de Bessel d’ordre 0 qui admet la solution générale
00 p 3
3) y + xy = 0; y = u x; z = 23 x 2
On transforme d’abord la variable dépendante
1
y = x 2 u;
0 1 0 1 1
y = x 2 u + x 2 u;
2
00 1 00 1 1 0 1 1 0 1 3
y = x2 u + x 2 u + x 2 u x 2 u;
2 2 4
1 00 1 0 1 3
= x2 u + x 2 u x 2 u;
4
donc
1 00 1 3 1 3 0
x2 u + x u
x 2 u + x2 u = 0
2 ( )
4
On transforme maintenant la variable indépendante par la substitution
2 3 dz 1
z = x2 ; = x2 :
3 dx
Alors
du du dz 1 du
= = x2 ;
dx dz dx dz
d2 u d 1 du 1 1 du 1 d du
2
= x2 = x 2 + x2
dx dx dz 2 dz dz dx
1 1 du 1 d 1 du
= x 2 + x2 x2
2 dz dz dz
2
1 1 du du
= x 2 +x 2:
2 dz dz
62
CHAPITRE 5. EXERCICES CORRIGÉS POUR LE CHAPITRE 2
2 3 2 3
u(x) = K1 J 1 x 2 + K2 J 1 x2
3 3 33
p 2 3 p 2 3
y(x) = K1 xJ 1 x 2 + K2 xJ 1 x2
3 3 3 3
Solution d’exercice 04 :
1) Si m 6= n
00 0
1 x2 y 2xy + n (n + 1) y = 0 (équation de Legendre)
0
2 0
) 1 x y + n (n + 1) y = 0:
Puisque Pm et Pn sont solutions respctivement de
0
2 0
1 x y + m (m + 1) y = 0 et
0
0
1 x2 y + m (m + 1) y = 0:
On a
0
0
Pn (x) 1 x2 Pm (x) + m (m + 1) Pm (x) = 0;
0
2 0
Pm (x) 1 x Pn (x) + n (n + 1) Pn (x) = 0:
63
On intègre ces deux expressions de 1à1
Z1 0 Z1
2 0
Pn (x) 1 x Pm (x) dx + m (m + 1) Pn (x) Pm (x)dx = 0;
1 1
Z1 0 Z1
2 0
Pm (x) 1 x Pn (x) dx + n (n + 1) Pm (x) Pn (x)dx = 0;
1 1
Z1
2 0 1 0 0
) Pn (x) (1 x ) Pm (x) 1
Pn (x) (1 x2 ) Pm (x) dx
1
Z1
+m (m + 1) Pn (x) Pm (x)dx = 0 (1)
1
Z1
2 0 1 0 0
) Pm (x) (1 x ) Pn (x) 1
Pm (x) (1 x2 ) Pn (x) dx
1
Z1
+n (n + 1) Pm (x) Pn (x)dx = 0 (2)
1
Z1 Z1
[m (m + 1) n (n + 1)] Pm (x) Pn (x)dx = 0 ) Pm (x) Pn (x)dx = 0 pour m 6= n.
1 1
2) Si m = n
En utilisant la formule de Rodrigues
1 dn n
Pn (x) = n x2 1 ;
2 n! dxn
en e¤et
Z1 Z1
1 1 dn n dn n
Pn2 (x)dx = n n n
x2 1 n
x2 1 dx;
2 n! 2 n! dx dx
1 1
64
CHAPITRE 5. EXERCICES CORRIGÉS POUR LE CHAPITRE 2
65
CHAPITRE 6
Exercice 01 :
Soit le système di¤érentiel
X_ = A X
(1)
X (0) = X0
: R R n ! Rn
(t; X0 ) 7! (t; X0 ) ;
x_ = x3 y 2 ;
y_ = xy y 3 :
x_ = x3 xy 2 y;
y_ = y3 yx2 + x:
66
CHAPITRE 6. EXERCICES CORRIGÉS POUR LE CHAPITRE 3
Exercice 08 :
Chercher la variété centrale du système di¤érentiel
x_ 1 = x1 x2
x_ 2 = 2x2 + 3x31
Solution d’exercice 01 :
67
donc lim (t; X0 ) = (t; Y0 ) ) ( ; X0 ) est continue.
X0 !Y0
dV
= 2axx
_ + 2byy
_ = 2a x3 y 2 x + 2b xy y3 y
dt
= 2ax4 2ay 2 x + 2bxy 2 2by 4
On pose b = a = 1 )
dV
= 2ax4 2ay 4 = 2 x4 + y 4
dt
(
V (x; y) = x2 + y 2 > 0 dé…nie positive.
) dV
= 2 (x4 + y 4 ) < 0 dé…nie négative.
dt
) (0; 0) est asymptotiquement stable.
68
CHAPITRE 6. EXERCICES CORRIGÉS POUR LE CHAPITRE 3
Solution d’exercice 03 :
0 1
@f1 @f1
B (0; 0) (0; 0) C 0 1
A = @ @x @y A=
@f2 @f2 1 0
(0; 0) (0; 0)
@x @x
1
det (A I) = = 2 + 1 = 0 ) = i:
1
Le système linéarisé en (0; 0) est centre donc on ne peut pas savoir la stabilité du
système non linéaire.
2) U (t) = x2 (t) + y 2 (t) )
dU
= 2xx
_ + 2yy
_ =2 y xy 2 x3 x + 2 x yx2 y3 y
dt
= 2xy 2x2 y 2 2x4 + 2xy 2y 2 x2 2y 4
2
= 2 x4 + 2x2 y 2 + y 4 = 2 x2 + y 2
dU dU 1 1
= 2U 2 ) = 2dt ) = 2t + c ) U = ;
dt U2 U 2t + c
Conclusion lim U = 0 ) (0; 0) est asymptotiquement stable.
t!+1
Solution d’exercice 04 :
On cherchons les valeurs propres
cos( ) sin( )
= (cos( ) )2 + sin2 ( ) = 0
sin( ) cos( )
= (cos( ) + i sin( )) (cos( ) i sin( ))
) 1 = cos ( ) + i sin ( ) ; = cos ( ) i sin ( ) :
2
3
a) Si cos ( ) = 0 ) = _ ) (0; 0) centre donc (0; 0) est stable.
2 2 i h 3
b) Si cos ( ) > 0 et sin ( ) 6= 0 ) 2 0; [ ;2
2 2
) (0; 0) foyer instable ) (0; 0) est instable.
c) Si cos ( ) > 0 et sin ( ) = 0 ) = 0 _ 2 ) 1 = 2 = 1:
donc (0; 0) noeud instable ) (0; 0) est instable.
i h 3
d) Si cos ( ) < 0 et sin ( ) 6= 0 ) 2 ; [ ;
2 2
) (0; 0) foyer stable ) (0; 0) est stable.
e) Si cos ( ) < 0 et sin ( ) = 0 ) = ) 1 = 2 = 1:
donc (0; 0) noeud stable ) (0; 0) est stable.
Solution d’exercice 05 :
3 2
P ( ) = a3 + a2 + a1 + a0
69
ce polynôme est stable si et seulement si :
a0 ; a1 ; a2 ; a3 sont strictement positifs et
0 1 0 1
a1 a0 0 a1 a0 0
@ a3 a2 a1 A = @ a3 a2 a1 A
a5 a4 a3 0 0 a3
a1 a0
tel que ak = 0 pour k > 3 = n; 1 = a1 > 0; 2 = = a1 a2 a3 a0 > 0:
a3 a2
Solution d’exercice 06 :
On écrire le système de la forme X_ = AX tel que
0 1 0 1
0 1 0 x1
@ 1 0 0 A et X = @ x2 A 2 R3
0 0 2 x3
on cherche les valeurs propres
1 0
1
det (A I) = 1 0 = (2 )
1
0 0 2
2
= (2 ) +1 =0
) 1 = i; 2 = i; 3 = 2:
On a un espace centrale et un espace instable.
On cherche le vecteur propre w1
0 10 1 0 1 8
i 1 0 x 0 < ix y = 0
@ 1 i 0 A @ y A = @ 0 A ) x + iy = 0
:
0 0 2+i z 0 (2 + i) y = 0
y = ix
) :
z=0
) (x; y; z) = (x; ix; 0), on pose x = 1, w1 = 1 + iv1 ;on a
0 1 0 1 0 1 20 1 0 13
1 1 0 1 0
w1 = @ i A = @ 0 A +i 1@ A )E =c 4 @ 0 ; 1 A5
A @
0 0 0 0 0
= plan (x1 x2 ) :
On cherche le vecteur propre w2
0 10 1 0 1
2 1 0 x 0
@ 1 2x y = 0
2 0 A@ y A = @ 0 A )
x 2y = 0
0 0 0 z 0
) x=y=0
70
CHAPITRE 6. EXERCICES CORRIGÉS POUR LE CHAPITRE 3
Solution d’exercice 07 :
Il y a seul point d’équilibre x0 = (0; 0; 0).
On a 0 1
1 0 0
A = Df (x0 ) = @ 0 1 0 A;
0 0 1
on cherche les valeurs propres
1 0 0
det (A I) = 0 1 0 = (1 + )2 (1 ) = 0;
0 0 1
71
0 1
1
On pose V3 = @ 0 A :
0
Tel que V3 le vecteur propre associé a une valeur propre 1 = 1:
Donc 20 13
0
E i = 4@ 0 A5 = l’axe de x3 :
1
On résoudre le système
8 0 1 0 1
< x_ 1 = x1 x1 (0) c1
x_ 2 = x2 + x21 ; tel que @ x2 (0) A = @ c2 A ;
:
x_ 3 = x3 + x21 x3 (0) c3
x_ 1 = x1 ) x1 (t) = 1 e t ; 1 2 R, x1 (0) = 1 = c1
) x1 (t) = c1 e t où c1 2 R.
x_ 2 = x2 + x21 = x2 + c21 e 2t
;
on cherche la solution homogène x2h (t)
t
x_ 2 = x2 ) x2h (t) = 2e ; 2 2 R;
on cherche la solution particulière x2p (t)
on pose
t 0
x2p (t) = 2 (t)e ) 2 (t) e t 2 (t)e
t
= 2 (t)e
t
+ c21 e 2t
0 2 t
) 2 (t) = c1 e ) 2 (t) = c21 e t ) x2p (t) = c21 e 2t
t c21 2t
x3 (t) = x3h + x3p = 3e e ; 3 2 R.
3
c21 c21
x3 (0) = c3 ) 3 = c3 ) 3 = c3 + :
3 3
Alors
c21 c21 c21 t
x3 (t) = c3 + et e 2t
= c3 et + e e 2t
où c1 ; c3 2 R.
3 3 3
donc on pose
c21 c21
c3 + = 0 ) c3 = ;
3 3
donc
c21
S= C = (c1 ; c2 ; c3 ) ; c3 = ;
3
cherchons U : la variété instable
1 0
0
lim t (c) =
@ 0 A;
t! 1
0
de même calcule ) c1 = c2 = 0.
Donc
U = fC = (c1 ; c2 ; c3 ) ; c1 = c2 = 0g ;
73
0 1 0 1
0 0
S est tangente a E s en x0 = @ 0 A et U est tangente a E i en x0 = @ 0 A.
0 0
Solution d’exercice 08 :
x1 x1 x2
X_ = f (X) où X = 2 R2 ; f (x1 ; x2 ) =
x2 2x2 + 3x3
0 0
f (0R2 ) = 0R2 et Df (0; 0) = = A;
0 2
0
det (A I) = = (2 + ) = 0
0 2
) 1 = 0; 2 = 2.
0 0 x1 0
(A I) V1 = 0R2 ) =
0 2 x2 0
0 = 0; x1 x1 1
) ) = = x1 ;
2x2 = 0: x2 0 0
1
on pose V1 =
0
) E c = f(x1 ; x2 ) ; x2 = 0g = l’axe de x1 :
74
CHAPITRE 6. EXERCICES CORRIGÉS POUR LE CHAPITRE 3
2 0 x1 0
(A I) V2 = 0R2 ) =
0 0 x2 0
2x1 = 0; x1 0 0
) ) = = x2 ;
0 = 0: x2 x2 1
0
on pose V2 =
1
) E s = f(x1 ; x2 ) ; x1 = 0g = l’axe de x2 :
On pose
h (x1 ) = ax21 + bx31 + o x41
0 0
x2 = h (x1 ) ) x_ 2 = x_ 1 h (x1 ) = x1 h (x1 ) h (x1 ) = 2h(x1 ) + 3x3
) ax31 + bx41 + o x51 2ax1 + 3bx21 + o(x31 ) = 2ax21 + (3 2b) x31 + o(x41 )
) 2ax31 + 3abx51 + 2abx51 + 3b2 x61 + o(x71 ) = 2ax21 + (3 2b) x31 + o(x41 )
3
) 2a = 0; 3 2b = 0 ) a = 0; b = :
2
3
C= (x1 ; x2 ) 2 R2 , x2 = x31 + o(x41 )
2
75
BIBLIOGRAPHIE
76