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Ali BOUAFIA
Saad Dahlab University
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PROBLEMES RÉSOLUS
PROBLEMES RÉSOLUS
1
Photos de couverture
Vue et schéma de la célèbre tour penchée à Pise (Italie). Cette tour fut
commencée en 1173 par Bonanno Pisano et achevée en 1350. De forme
cylindrique, elle comporte 8 étages de 207 colonnes superposées et une hauteur
de 54.60 m. La fondation repose sur une couche de sable argileux de 4 m
d’épaisseur, surmontant du sable. Ce dernier surmonte une couche d’argile
molle. La pression transmise au sol en cas de la verticalité est de 514 kN/m 2 et
de 916 kN/m2 au maximum après son inclinaison. Il s’agit d’un exemple concret
de tassement différentiel dû à la consolidation lente de l’argile molle, cette
dernière n’étant pas homogène. Actuellement, on note une vitesse de tassement
d’environ 1 mm/an. Le tassement de la partie penchée a atteint 150 cm.
(Source : Chantiers de France, N° 322, Juillet-Août 1999)
La photo d’arrière plan illustre une vue de la surface d’un terrain argileux
gonflant subissant un retrait remarquable en période de sécheresse, pouvant se
propager à des profondeurs importantes dans le sol. La zone de fluctuation
saisonnière de la teneur en eau varie de 1 à 12 m de profondeur. Le cycle de
gonflement/retrait de cette argile peut induire des pressions de soulèvement de
l’ordre de 260 kPa et engendrer des désordres importants aux ouvrages légers.
2
Table de matières
3
AVANT-PROPOS DE LA SECONDE EDITION
_______________________________________________________
* Cours de calcul des fondations et des soutènements :
Conception et calcul des ouvrages géotechniques, éditions SAB Alger, année
2008, 367 p.
Exercices de calcul des fondations et des soutènements :
Calcul pratique des fondations et des soutènements, éditions OPU, ISBN
9961.0.0849.9, année 2005, 246 p.
** Cours de mécanique des sols de base :
Mécanique des sols - Principes de base et exercices résolus, éditions EL-Maârifa
Alger, ISBN 9961.48.114.3, année 2004, 257 p.
5
D’une valeur pédagogique sûre, ces outils d’enseignement assisté par
ordinateur aident d’une part l’étudiant à assimiler les principes de la
mécanique des sols, et d’autre part l’enseignant à mieux présenter son
cours. De tels outils ne sont qu’un spécimen des riches ressources dont
jalonnent les websites éducatifs voués à la géotechnique.
La mise au point de la forme actuelle de cette édition a exigé un effort
particulier que mon épouse a aimablement pris en charge.Qu’elle en soit
ici profondément remerciée.
Ali BOUAFIA
Université Saâd Dahleb de Blida
Faculté des sciences de l’Ingénieur
Département de Génie Civil
Email : Soildyn07@yahoo.fr
6
Figure 6.1. Effondrement spectaculaire des bâtiments à Niigata (japon) lors du
séisme de 1964. Le sol portant les ouvrages est formé d’une couche sableuse
saturée lâche (Id variant entre 53 et 70 %) noyée par une nappe d’eau à 1 m de
la surface du sol. Durant 40 secondes, le séisme, ayant une accélération de 1.8
m/s2 et une magnitude de 7.5 a causé une chute considérable de la résistance au
cisaillement de l’horizon sableux. Le comportement de ce dernier était
équivalent à celui d’un liquide ayant une résistance au cisaillement nulle.
Le phénomène de liquéfaction des sables est interprété selon le postulat des
contraintes effectives de Terzaghi, exposé précédemment : sous une sollicitation
rapide, ce dernier se comporte comme un liquide, suite à l’accumulation des
pressions interstitielles en l’absence de drainage, et la diminution graduelle des
contraintes effectives dans les grains. En fait, la résistance au cisaillement de
sables, comme il sera vu dans ce chapitre, est directement proportionnelle à la
contrainte effective, ce qui explique la perte totale de la résistance au
cisaillement au cours du séisme.
170
RESISTANCE AU CISAILLEMENT
DU SOL
______________________________________________________
6.1. INTRODUCTION
1 3 1 3
cos 2
2 2
3
1 sin 2
2
173
Figure 6.3. Etat de contraintes autour d’un point
174
Figure 6.5. Résistance au cisaillement par frottement de deux corps solides
= (C + .tg) (6.1)
176
Figure 6.6. Etat de contraintes à la rupture et cercle de rupture
( 1 3 ) ( 1 3 )
. sin C. cos
2 2
1 sin cos
1 3 2.C
1 sin 1 sin
177
6.5. THÉOREME DES ÉTATS CORRESPONDANTS
= Cu + tgu (6.4)
= Cu + tgu (6.5)
180
- une machine de cisaillement comportant un moteur à plusieurs vitesses.
Un chariot peut être déplacé horizontalement suivant une vitesse
fixée et entraînant avec lui la demi-boîte inférieure. Un anneau
dynamométrique en contact avec la demi-boîte fixe, permet de mesurer
l'effort tangentiel développé dans le plan de rupture suite au déplacement
de la demi-boîte inférieure. Un comparateur au 1/100e de mm est placé
sur la boîte supérieure pour suivre le tassement éventuel de l'échantillon
au cours du cisaillement.
-Un bâti de consolidation similaire à celui utilisé dans l’essai
oedométrique (voir figure 5.7).
En général, trois échantillons sont préparés pour l'essai de cisaillement.
Il faut noter que si l'échantillon est formé d'un sol pulvérulent, celui-ci
peut être mis en place sec ou saturé.
Si le sol est cohérent on procède à la saturation pour faciliter par la
suite l'interprétation de l'essai.
Dans le cas où il est nécessaire de consolider l'échantillon, ce
dernier est soumis une pression verticale constante, en général entre 50 et
300 kPa afin de déclencher la consolidation qui évolue jusqu'à ce que la
surpression interstitielle se dissipe. En règle générale, l'opération de
consolidation dure environ 24 heures.
La contrainte verticale provient du poids des surcharges sous forme
de disques mis dans le plateau de charge et transmettant un effort vertical
au piston (voir figure 6.8).
Trois type différents d'essais peuvent être réalisés avec cet appareil,
selon que l'échantillon est consolidé avant l'essai ou non, et selon que
l'eau est drainée au cours de l'essai ou non.
Essai non consolidé rapide UU. L'échantillon est soumis à une vitesse
de cisaillement suffisamment grande pour que le drainage de l'eau
interstitielle est interdit .Les surcharges sont intégralement reprises par
l'eau. Dans ce cas, le comportement de l'échantillon fait intervenir le
volume d'eau en surpression, et est donc décrit par les contraintes totales.
Au moment de la rupture, on a :
= Cu + tgu (6.9)
Cu = u + uc (6.10)
A= L0(L0-vt) (6.11)
183
Figure 6.9. Courbes typiques de cisaillement
En effet, le plan de rupture est imposé, ce qui veut dire que les
caractéristiques mécaniques déduites de cet essai sont différentes de
celles d’un essai à plan de rupture libre. En outre, la contrainte de
cisaillement le long de la surface de cisaillement n'est pas uniforme,
mais a en général une forme parabolique. Une certaine erreur est donc
commise en écrivant que = T/A.
Enfin, le phénomène de frottement du métal avec le sol au cours du
cisaillement est mal connu, mais il a certainement un effet sur la
résistance maximale du sol.
186
deux génératrices, et dans lequel on place la membrane sur la surface
interne. On procède au déversement du matériau à l'intérieur du moule
par couches de 1 à 2 cm avec compactage manuel. On peut aussi utiliser
la technique de la pluviation du sol pulvérulent dans l’air à l’aide d’une
trémie, à partir d'une hauteur de chute correspondant à la densité voulue.
L'essai est réalisé sur trois échantillons du matériau. L'éprouvette est
placée dans la cellule. L'eau de remplissage de la cellule est soumise à
une pression hydrostatique, ce qui permet d'exercer sur l'échantillon
une contrainte latérale uniforme h. La montée de la presse avec une
vitesse fixée permet d'exercer par le piston un effort axial. Le mouvement
de la presse continue, ce qui fait augmenter la pression du piston jusqu'à
la rupture de l'éprouvette.
La pression de l’eau est appliquée à n'importe quel point à l'intérieur
de la cellule. Ainsi, la contrainte axiale v est la somme de h et de la
pression appliquée par le piston. Cette dernière, appelée déviateur de
contraintes, est donc égale à v -h.
Le plus souvent, on maintient constante h et on augmente v. Un tel
essai est appelé compression triaxiale. Dans le cas où on maintient v
constante et on augmente h, ce qui est moins courant, l'essai est appelé
extension triaxiale ou striction. Les composantes tangentielles de
contraintes sont nulles et par conséquent v et h sont principales.
Il existe trois types d'essais courants réalisés sur l'appareil triaxial,
selon que l'eau interstitielle de l'échantillon est drainée au cours de
l'essai de cisaillement ou non et selon que l'échantillon a été consolidé au
préalable ou non.
Vc V
1
V0 V0
Sc S0 (6.13)
H c H
1
H0 H0
Vc
1
V0
Sc S0 (6.15)
H c H
1
H0 H0
Essai non consolidé non drainé UU. L'échantillon est saturé, placé
dans la cellule et soumis à une compression avec une vitesse importante,
en général de l'ordre de 1mm/mn. L'issue de drainage est fermée et l'eau
reprend pratiquement toute la surcharge. Ainsi, le volume de l'éprouvette
reste constant, et l'essai est interprété en contraintes totales. Cet essai
est analogue à l'essai non consolide rapide à la boîte de cisaillement et
permet d'obtenir les caractéristiques apparentes Cu et u.
La mesure de la surpression interstitielle pour déduire les contraintes
effectives est inutile du moment que les contraintes effectives dans
le squelette granulaire n'évoluent pas, ce qui ne permet pas de déduire
les caractéristiques effectives. La section corrigée de l'éprouvette est
calculée par :
1
Sc S0 (6.16)
H
1
H0
Pu
1 (6.17)
Sc
1
Sc S0 (6.18)
H
1
H0
190
6.8. ETUDE DES CARACTÉRISTIQUES MÉCANIQUES
e.tang = m (6.19)
192
L'expérience montre que lorsque l'échantillon d'une argile normal-
ement consolidée est totalement remanié sa cohésion effective C' est
pratiquement nulle. Ainsi, la courbe intrinsèque d'un tel matériau est une
droite passant par l'origine.
On constate en outre que si ce matériau est soumis à un essai de
cisaillement à la boîte sous des contraintes normales inférieures à la
contrainte de préconsolidation c, la courbe intrinsèque de ce sol a une
forme curviligne et se rattache à une droite passant par l'origine, pour
une contrainte normale égale à c (voir figure 6.13).
Au moment de la rupture d'une argile saturée dans un essai non
drainé, la surpression interstitielle est telle que :
Les paramètres de cette équation sont définis par les auteurs comme suit:
ua - uw : matrice de succion,
- ua : contrainte normale nette,
' : angle de frottement associé à la contrainte normale nette,
" : angle de frottement fictif qui tient compte du changement de la
résistance au cisaillement dû au changement de la matrice de succion,
C’: intersection de la courbe enveloppe décrite par l'équation précédente
avec l'axe de lorsque la contrainte normale nette et la matrice de succion
sont nulles.
Sur le plan expérimental, il a été constaté (Satija 1978, Escario et Saez
1986, Gan 1988) que la contrainte de cisaillement à la rupture varie
d'une façon non linéaire avec la matrice de succion.
Gan(1988) a modifié l'appareil conventionnel de cisaillement rectiligne
pour contrôler les pressions de l'air et de l'eau à l'intérieur de
l'échantillon. La boîte est placée dans une chambre d'air pressurisé, ce qui
permet de contrôler la pression d’air. L'eau peut pénétrer sous une
pression uw à partir de la base de l'échantillon.
Des essais faits par Gan (1988) sur des échantillons de till glaciaire ont
montré que l'angle " prend la valeur de ' pour une matrice de succion
nulle et diminue par la suite avec elle. Au-delà d'une certaine valeur de
(ua-uw), cet angle devient constant. Ces essais n'ont pas permis de
vérifier rigoureusement l'équation de Fredlund concernant la résistance
de cisaillement.
D’avantage d'efforts de recherche sont attendus pour mettre au point un
critère de rupture réaliste à partir des essais sur des appareils adaptés à ce
type de problème.
194
6.10. APPLICATIONS
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
Essai 1 2 3
σh (kPa) 50 100 150
σv ult (kPa) 203.8 407.7 611.5
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
PROBLEME 2. AMELIORATION DU SOL PAR
CONSOLIDATION
Une cité administrative doit être bâtie sur une couche d’argile plastique
molle et saturée de cohésion non drainée égale à 50 kPa. A cause de la
faible capacité portante du sol, il a été décidé d'améliorer la résistance de
ce sol en augmentant sa cohésion de 200% par préchargement à l'aide
195
d'un remblai à dimensionner.
Des essais de cisaillement à la boîte du type consolidé non drainé ont
donné les résultats mentionnés au tableau 6.2.
50 125
100 233
200 426
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
196
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
PROBLEME 4. ESSAI DE CISAILLEMENT DE LA MARNE DE
BOUDOUAOU
197
1.25 139 148 170
1.50 145 154 184
1.75 150 162 198
2.00 153 168 207
2.25 154 171 218
2.50 155 176 230
2.75 156 180 233
3.00 156 186 236
3.25 157 191 239
3.50 157 193 242
3.75 157 195 243
4.00 157 197 244
4.25 157 197 244
4.50 158 198 245
4.75 158 200 247
5.00 158 201 247
5.25 158 201 249
5.50 158 201 249
5.75 158 202 249
6.00 159 202 250
6.25 160 203 252
6.50 151 203 253
6.75 152 203 254
7.00 147 204 255
7.25 144 204 256
7.50 145 204 256
7.75 142 199 257
8.00 136 195 260
8.25 136 192 262
8.50 136 188 265
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
PROBLEME 5. ESSAI DE COMPRESSION D’UNE ARGILE
RAIDE DE HAOUD EL HAMRA
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
PROBLEME 6. ESSAI CU+u SUR L’ARGILE DE ROUIBA
Éprouvette 1 2 3
σc ( kPa ) 100 200 300
σ3 ( kPa ) 100 200 300
u ( rupture ) 30 102 171
σ1 ( rupture ) 295 474 635
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
PROBLEME 7. COMPORTEMENT D’UNE ARGILE SATUREE
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
PROBLEME 8. ETUDE DE LA STABILITE D’UNE FOUILLE
Figure 6.20. Schéma d’une fouille ouverte dans un sol argileux saturé
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
201
6.11. SOLUTIONS
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
PROBLEME 1
2) A partir des cercles de Mohr, il est clair que les facettes de rupture sont
orientées d'un angle θ égal à (π/4+ φ/2) par rapport à la facette
majeure qui est horizontale pour ce type d'essai. On a donc θ = 63.6°.
3) On a :
σ1 σ3 σ1 σ3
σ sin = 160 kPa
2 2
σ σ3
1 cos 122.4 kPa
2
tgδ τ/σ tg , donc δ = 37.3°
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
PROBLEME 2
203
Figure 6.15. Courbe Cu=f(σc) dans un essai CU
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
PROBLEME 3
A court terme
Cu 0 UU
(à t=0)
2 oui
A long terme
C’ φ' CD
(pour t≥ t100%)
205
échantillon 1 2 3
Δl ( mm ) Lecture τ ( kPa) Lecture τ ( kPa) Lecture τ ( kPa)
0.25 76 16.89 79 17.56 80 17.78
0.50 104 23.21 110 24.55 115 25.67
0.75 121 27.12 124 27.79 122 27.35
1.00 131 29.49 132 29.71 154 34.67
1.25 139 31.43 148 33.46 170 38.43
1.50 145 32.92 154 34.96 184 41.77
1.75 150 34.20 162 36.94 198 45.15
2.00 153 35.03 168 38.47 207 47.40
2.25 154 35.42 171 39.33 218 50.14
2.50 155 35.80 176 40.65 230 53.13
2.75 156 36.19 180 41.76 233 54.06
3.00 156 36.35 186 43.34 236 54.99
3.25 157 36.74 191 44.70 239 55.94
3.50 157 36.91 193 45.37 242 56.89
3.75 157 37.07 195 46.04 243 57.38
4.00 157 37.24 197 46.72 244 57.87
4.25 157 37.40 197 46.93 244 58.13
4.50 158 37.81 198 47.38 245 58.63
4.75 158 37.98 200 48.08 247 59.38
5.00 158 38.15 201 48.54 247 59.65
5.25 158 38.33 201 48.76 249 60.41
5.50 158 38.50 201 48.98 249 60.68
5.75 158 38.68 202 49.45 249 60.96
6.00 159 39.11 202 49.68 250 61.49
6.25 160 39.54 203 50.16 252 62.27
6.50 151 37.49 203 50.40 253 62.81
6.75 152 37.91 203 50.64 254 63.36
7.00 147 36.84 204 51.13 255 63.91
7.25 144 36.26 204 51.37 256 64.46
7.50 145 36.68 204 51.61 256 64.77
7.75 142 36.09 199 50.59 257 65.33
8.00 136 34.74 195 49.81 260 66.41
8.25 136 34.91 192 49.28 262 67.24
8.50 136 35.07 188 48.49 265 68.35
206
Figure 6.16. Courbes de cisaillement de la marne
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
PROBLEME 5
1) Sur la figure 6.19 sont montrés les cercles de Mohr des contraintes
208
totales et effectives à la rupture. Ces dernières sont déduites selon le
principe de Terzaghi :
σ1'= σ1-u et σ3'= σ3-u
2) On constate qu'on peut tracer pour les cercles des contraintes totales
une droite simultanément tangente aux trois cercles. Son équation est :
τ = Ccu + σtg φcu = 50 + σ.tg 15° (kPa)
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
PROBLEME 7
Finalement, on aboutit à :
4 2
Par conséquent, le sol est soumis à des contraintes de traction faisant
apparaître des fissures au voisinage de la surface.
En pratique, il est recommandé de réaliser un soutènement provisoire
de la fouille. Couramment on utilise, pour les fouilles ouvertes en site
urbain un blindage des parois.
4) La stabilité de ce talus de hauteur importante est dûe à la cohésion
capillaire causée par les forces de capillarité liant les grains du sable.
Il faut noter que cette stabilité est non durable, car un changement de la
teneur en eau peut causer un effondrement du talus.
En supposant que le talus est en état limite de stabilité sous son poids,
on aura :
γ.H
C 40kPa.
π
2.tg
4 2
oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
211