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La présentation sur l’œuvre de Friedrich Nietzsche - « Le Gai Savoir » 16/09/19

2ème contrôle continu Rajarajan

Je présente l’œuvre d’un philosophe polémique qui s’appelle « Friedrich Nietzsche »

Nietzsche est né en 1844 dans un village en Allemagne. Après ses études universitaires, il est devenu un
professeur de philologie dans l’université de Bâle. Mais sa carrière officielle n’avait pas bien fonctionné à
cause de sa maladie. Donc il a abandonné son travail et déménagé à Sils-Maria dans les Alpes-Suisses où il a
vécu tranquillement en travaillant sur ses œuvres.

La plupart des œuvres de Nietzsche critiquent essentiellement la culture occidentale et ses valeurs morales,
politiques, philosophiques, et religieuses.

Ce sont des œuvres principaux de Nietzsche :

 La naissance de la tragédie – 1872


 Humain, trop humain – 1878
 Le Gai Savoir – 1882
 Ainsi parlait Zarathoustra – 1883
 Par-delà bien et mal – 1886
 Généalogie de la morale – 1887

L’œuvre que je vais présenter « Le Gai Savoir » qui a été publié en 1882. Cette œuvre est composée
d’aphorismes. C’est-à-dire un énoncé autosuffisant. Ça veut dire que l’aphorisme est une pensée qui
autorise et provoque d’autres pensées qui fraye un sentier vers de nouvelles perceptions et conceptions.
Nietzsche présente des réflexions courtes et puissantes pour essayer de cerner le caractère de l’être humain
et décrire les maux dont soufrent nos sociétés.

Le gai savoir nous présente un diagnostic de la culture européenne, la moralité, la religion, et aussi les
caractéristiques humains. Nietzsche, étant un philosophe, voulait que son travaille nous enseigne  : comme le
dit «  Comment devenir ceux que nous sommes vraiment  »

Pour aborder cette idée, il a développé un concept qui s’appelle « SELBSTÜBERWINDUNG » et en français
« Dépassement de soi » - ça veut dire que le processus par lequel un Surhomme qui se surmonte au-dessus
des circonstances et des difficultés pour accepter tout ce que la vie lui réserve.

Envie

Nietzsche reconnaît que l’envie est une grande partie de la vie. Il la décrit comme une émotion importante
dans la vie individuelle et collective. On envie autant de choses dans nos vies parce que on manque autant
de choses – par exemple une maison idéal, iPhone ou bien un boulot idéal etc.

Nietzsche utilise le terme « ressentiment » pour représenter l’envie. Selon lui, Ressentiment – c’est
l’humiliation que nous éprouvons face à ce que nous désirons mais ne pouvons pas les avoir.

Mais pourquoi on est comme ça ? Pourquoi on sent honteux de nos sentiments envieux ? Parce que c’est un
signe de mal à cause de notre structure sociale, nos religions et nos dogmes. C’est pourquoi on cache nos
sentiments envieux.

Cependant, Nietzsche dit que, il n’y a rien de mal avec l’envie. Si nous la profitons de nous guider vers ce que
nous voulons vraiment.
Enfin il ne croyait pas que l’on réussi toujours par obtenir ce que nous voulons. Non – Mais il insistait
simplement sur le fait que nous devons faire face à nos véritables désirs et mener une lutte héroïque pour
leur rendre honneur. Et on n’accepte pas simplement notre échec sans essayer !

Religion

Tout à l’heure je dis que l’envie devient un signe de mal à cause de la religion. La religion qu’il réfère ici c’est
le Christianisme. Il pense que le christianisme s’éloigne les gens de l’envie. Nietzsche a fait un diagnostic
spéculatif vers la moralité antique.

La perception du bien est valorisée par les puissants. C’est-à-dire, à cette époque là, les puissants ont le
pouvoir militaire, financier et politique – ils ont la gloire et pratiquent les valeurs aristocratiques qui
établissent une perception du bien aux pauvres et faibles.

De la même manière, les impuissants ou les pauvres ont la perception du mal. Car ils n’ont pas le pouvoir ou
l’argent et aussi avaient été trop ineptes à les avoir.

Nietzsche les appelait « DIE HEERDE » - Les esclaves – les esclaves voulaient se venger des puissants mais
sans le pouvoir c’est impossible. Cependant ils ont trouvé une nouvelle idée pour se venger – Le sentiment
de culpabilité. Ils les attaquent via leur conscience par l’idéologie que les esclaves sont inventés – le
Christianisme

Pour Nietzsche, le christianisme était un instrument de vengeance imaginé par les faibles pour que les
puissants se sentent coupables de leurs avantages. Il l’a appelé « SKLAVENMORAL » - c’est-à-dire « la morale
de l’esclave »

Ainsi dans ces nouveaux systèmes de valeurs chrétiennes, tous les vertus aristocratiques ont changé

Pas d’argent = noble pauvreté


Pas de sexe = pureté/chasteté
La faiblesse = la bonté
Ne-pas-vouloir-se-venger = pardon

Pour lui, le christianisme était une grande machine de déni. Il refuse de admettre leur lâcheté pour se battre.
Et aussi il a comparé le christianisme et l’alcool. Il dit que il y a deux grands narcotiques européens, l’alcool
et le christianisme.

Il détestait l’alcool pour les mêmes raisons qu’il méprisait le christianisme – les deux engourdissent la
douleur. Les deux nous rassurent que les choses sont bien telles qu’elles sont – nous donnons une
satisfaction temporelle – mais n’aidons pas à améliorer.

Dieu est mort

C’est après la renaissance, le siècle de lumière, la révolution industrielle – c’était dans la période de la
science.

L’affirmation dramatique de Nietzsche que Dieu est mort n’est pas une célébration. Il pense que la fin de la
croyance n’était pas une chose célèbre. Dieu est la source de la moralité. A cette époque là, l’institution
donne les valeurs (l’état, l’église) sans dieu, le système de croyance de l’Europe était en péril.
« Dieu est mort et nous l’avons tué » Dieu était remplacer par la science et la philosophie. Nous l’avons tué
par notre révolution scientifique.

Mais dans sa vie. Il était un athée. Donc pourquoi il dit comme çà. Même s’il n’accepte pas la religion, il a
observé qu’elles étaient très bénéfiques. Dans le sens qu’elles nous aident à faire face aux problèmes de la
vie. Nietzsche a estimé que le vide laissé par la religion devrait idéalement être remplacer par la Culture – au
sens de la philosophie, les arts, la musique, la littérature.

Selon lui, chaque période historique pose des problèmes de la vie, c’est le tâche d’un philosophe les
identifier et d’aider à les résoudre.

Selon lui au 19e siècle, il y avait 2 grandes chose : La démocratie et l’athéisme.

Le premier va augmenter l’envie parmi les faibles et la deuxième va laisser les humains sans guide ni morale.

Pour conclure, je trouve Nietzsche un peu difficile à comprendre parce que son écriture poétique et
d’aphorismes. Mais je pense que après 150 ans de sa période où il a parlé de créer nos propres valeurs, du
Surhomme, le vide dans la vie, sans dieu, nihilisme etc. On est maintenant là. Nous sommes ce que Nietzsche
a appelé le surhumain.

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