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REPUBLIQUE DU SENEGAL

Un Peuple-Un But-Une Foi

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INSPECTION ACADEMIQUE DE SAINT-LOUIS

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EXPOSE:
Thème : Centrale nucléaire

LES EXPOSANTS: Sous la Direction de:


Fatou GUEYE M. Thiandoum
Maléne Sall DIOUF
Mouhamed FAM
Salif TALL
Yaye Fatou DIOP
Yaye Youmané SARR

Année Académique: 2018-2019


INTRODUCTION

Une centrale nucléaire est un site industriel utilisant la fission de noyaux atomiques pour produire
de la chaleur, dont une partie est transformée en électricité (entre 30% et 40%). C'est la principale
mise en œuvre de l'énergie nucléaire dans le domaine civil. Une centrale nucléaire est constituée
d'un ou plusieurs réacteurs nucléaires (jusqu'à 8) appelés aussi « tranches », dont la puissance
électrique varie de quelques mégawatts à plus de 1 500 mégawatts pour le réacteur soviétique de
grande puissance RBMK. Selon les promoteurs du futur réacteur européen EPR, il devrait
atteindre une puissance record de 1 600 mégawatts. Les années 50 voient le début de la
production d’électricité d’origine nucléaire aux USA, en URSS, en Angleterre et en France. Le
premier réacteur nucléaire est construit en 1942 aux Etats Unis par Enrico fermi. Il est constitué
d’un empilement de 6 tonnes d’uranium métallique, 34 tonnes d’oxyde d’uranium et 400 tonnes
de graphites

I. Principe de fonctionnement :

Une centrale nucléaire sert à produire de l'électricité en transformant l'énergie générée lors de
réactions de fission nucléaire en courant électrique. En France, les dix-neuf centrales en
fonctionnement utilisent des réacteurs à eau sous pression, dits REP. Une centrale, comme ici
celle de Nogent-sur-Seine, se compose de trois parties principales : le bâtiment réacteur, la salle
des machines et l'aéroréfrigérant. Le bâtiment réacteur abrite le cœur du réacteur, où a lieu la
fission nucléaire. Il est constitué d'un assemblage de barres de combustible d'uranium enrichi en
uranium.235 et, éventuellement, de plutonium (combustible Mox). Les réactions s'amorcent
spontanément dès qu'une masse suffisante de matière fissible, dite masse critique, est rassemblée
dans le cœur du réacteur. Le déroulement des réactions est piloté au moyen de barres de
commande, qui peuvent être insérées dans le cœur pour ralentir, voire stoppé, la réaction en
chaîne. Cet assemblage est contenu dans une cuve étanche très résistante, en acier. L'eau circulant
dans cette cuve est maintenue à une pression de 155 bars pour rester liquide malgré son
échauffement au contact du cœur. Elle joue un rôle modérateur, qui favorise les réactions en
ralentissant les neutrons. Elle permet également de transférer, via le circuit primaire, la chaleur
produite jusqu'à l'échangeur de chaleur. En pénétrant dans les tubes de l'échangeur de chaleur,
l'eau du circuit secondaire est transformée en vapeur. La vapeur produite est envoyée vers la salle
des machines, où elle fait tourner une turbine classique qui entraîne un alternateur. C'est
l'alternateur qui transforme l'énergie mécanique de la turbine en électricité. La vapeur est ensuite
refroidie et transformée en eau liquide au contact d'un condenseur. Ce dernier est maintenu à
basse température par une source abondante d'eau froide, telle qu'un fleuve. Si la source froide
n'est pas suffisante, l'eau échauffée peut être refroidie dans une tour aéroréfrigérante par contact
avec un courant d'air froid ascendant. Une fois refroidie, l'eau du circuit secondaire est pompée
jusqu'à l'échangeur de chaleur, et le cycle se répète.
Une centrale nucléaire regroupe l'ensemble des installations permettant la production d'électricité
sur un site donné suivant le schéma ci-après :

II. Avantage :

Le bilan carbone de la filière nucléaire, même s’il ne correspond pas à un rejet de « zéro carbone
» (énergie grise de construction des centrales, processus d’exploitation du minerai et
d’enrichissement, transport, démantèlement des centrales, traitement des déchets) est bien
meilleur que celui des centrales à énergies fossiles. Mais la part de l’énergie nucléaire dans le
bilan énergétique mondial étant si réduite et sans espoir d’augmentation il est clair qu’elle n’est
pas en mesure de contribuer à la réduction de la production de gaz à effet de serre qui
proviennent, pour une large part, des énergies fossiles.

Conclusion

Les perspectives de la filière nucléaire, production d’uranium comprise, sont très larges. Le souci
de la bonne santé de l’écoumène a deux exigences dans ce domaine. D’une part, prendre toutes
les précautions nécessaires, non seulement pour la sécurité des centrales mais pour le
confinement et le traitement des déblais et effluents miniers, car les gisements n’ont que trop
longtemps été
sauvagement exploités. D’autre part, loin des irrationalités et des intoxications new age, accroître
le rôle civil de cette forme d’énergie, qui a fait jusqu’ici bien moins de victimes
que les mines de charbon et les guerres pétrolières, et qui provoque bien moins de dégâts dans
l’atmosphère. Au niveau mondial la part du nucléaire dans l’approvisionnement énergétique
restera marginale et il ne faut pas compter dessus pour réduire les rejets de gaz à effet de serre et
résoudre la question des dérives climatiques,

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