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2016/1 n° 16 | pages 5 à 18
ISSN 1966-6608
ISBN 9782707189486
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Éditorial
La réforme du droit
du travail : le nouvel
impératif économique
À la faveur de la crise de 2008 et des politiques d’austérité, une nouvelle offensive libérale fait du
droit du travail, et du code du travail en particulier, la cause de la progression du niveau du chô-
mage et de la faible croissance que connaît la France comparée à ses voisins européens. Ce registre
de discours n’est pas nouveau et on pourrait dire qu’il ne fait qu’exprimer la dimension politique
des rapports de force économiques. Elle fait suite à un plaidoyer d’un groupe d’économistes qui,
dans les années 2000, réclamait déjà une simplification du code du travail, un contrat de travail
unique et des licenciements facilités au nom de l’efficacité économique [Blanchard et Tirole, 2003 ;
Cahuc et Kramarz, 2005]. La nouveauté tient ici au fait que l’impératif de réforme du contrat de
travail a été remplacé par celui de la réforme de la négociation collective.
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L’ouvrage de Cette et Barthélémy [2015] s’appuie largement sur une contribution précédente [Barthélémy et Cette, 2013].
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ainsi que de Pierre Cahuc et de Jean-Dominique Simonpoli, tous deux membres de
l’Institut Montaigne. La commission Combrexelle a notamment auditionné Robert
Badinter. Chacun des rapports cite les contributions des autres.
Le point commun de ces contributions est de plaider pour une réforme du code du
travail qui ferait de la négociation collective la nouvelle pierre angulaire de la pro-
duction du droit social, source d’une meilleure capacité d’adaptation dans un monde
mondialisé et en mouvement. Ces rapports reposent sur un certain nombre d’asser-
tions davantage postulées que démontrées.
Comme le soulignent Barthélémy et Cette [2013], « le droit social français se caracté-
rise par un haut niveau de rigidités préjudiciable à la performance macroéconomique
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du pays ». De leur côté, Badinter et Lyon-Caen constatent que « la vision d’un droit du
travail, perçu comme une forêt trop obscure et hostile pour qu’on s’y aventure, joue
contre le recrutement des salariés complémentaires dans les petites et moyennes
entreprises. Et le droit du travail ainsi mystifié joue contre les travailleurs qu’il est
censé protéger » [Badinter et Lyon-Caen, 2015, p. 11]. L’Institut Montaigne ouvre sa
contribution en indiquant que « le modèle français de négociation sociale apparaît
comme un handicap majeur pour l’économie française. Trop complexe, trop formel, il
laisse la portion congrue aux débats sur la stratégie des entreprises au profit de mul-
tiples obligations d’état des lieux dans divers domaines […]. Le système s’avère peu
performant, dominé par un État régulateur encore omniprésent » [Institut Montaigne,
2015, p. 4]. L’approche du rapport Combrexelle est plus « subtile », comme souvent ce
type de rapport peut l’être, ménageant la chèvre et le chou 2. Ainsi la dénonciation du
code du travail est faite de façon indirecte, sous forme de conditionnel : « le code du
travail serait l’illustration de l’économie administrée et réglementaire dans laquelle se
situe notre pays » (p. 31) ou encore « par son contenu, par son instabilité législative,
notre code est sans doute une des causes des évolutions précédemment signalées »
(p. 36), précisant qu’il existe « une responsabilité non exclusive du code du travail »
(p. 36) et que la réforme à conduire ne peut « se borner à une réforme du code du
travail si elle veut avoir des effets sur l’emploi, le travail et les entreprises » (p. 45). Ne
peut se borner, mais fait néanmoins partie de la réforme à conduire. Combrexelle se
situe bien dans la même veine que ses confrères, en atteste également la proposition
suggérant « l’application du principe selon lequel toute disposition nouvelle du code
du travail doit être gagée par l’abrogation d’une disposition devenue obsolète du
même code » (proposition 25), attestant, en creux, que le code serait trop épais, car il
« déborde, par sa trop grande précision, sur les champs qui relèveraient de la respon-
sabilité des acteurs économiques et sociaux » (p. 79).
La rédaction de ce type de rapport relève souvent du jeu d’équilibriste où il faut apporter des gages aux différents
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membres du groupe de travail qui sont de sensibilités différentes et où il faut faire part des différents points de vue
des personnes auditionnées. Une sorte de flou peut ressortir à la lecture du rapport et certaines phases se contre-
dire au fil des pages. Le fil directeur est néanmoins donné par les propositions qui sont souvent sans ambiguïtés.
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Une deuxième assertion met en avant l’idée que le droit du travail favoriserait les
insiders. Le droit social est, dans tous ces rapports, dénoncé comme peu efficace
car il protégerait ceux qui sont en emploi et laisserait en marge les plus précarisés.
L’Institut Montaigne dénonce une « tradition française d’interventionnisme législatif,
récurrente et envahissante […] privilégiant le toujours plus au détriment des outsi-
ders » (p. 15). Le rapport Combrexelle reprend cette idée soulignant que « la négo-
ciation collective a tendance à accentuer la dualité du marché du travail » (p. 30). On
retrouve là une des idées portées par la théorie économique dominante estimant que
le chômage aurait comme source l’action des salariés eux-mêmes (les insiders) au
détriment des personnes souhaitant travailler (les outsiders). Une telle présentation
laisse de côté une analyse approfondie des rapports entre travail et capital.
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Le droit du travail ne devrait s’en tenir qu’à de grands principes fondamentaux, les
autres champs couverts aujourd’hui (comme les conditions de travail, l’emploi, les
salaires) devraient être ouverts à la négociation « avec un minimum d’encadrement
législatif » [Combrexelle, 2015, p. 79]. Le manque d’accord serait pallié par des « dis-
positions du code supplétives, généralement au niveau réglementaire » [ibid.]. Cela
conduit alors à plaider pour une inversion de la hiérarchie des normes 3 en matière de
droit du travail. Cette et Barthélémy considèrent en effet qu’il faut « favoriser l’expan-
sion du droit conventionnel » en dérogeant à la loi par l’accord collectif. « Le droit
réglementaire devient même supplétif du droit conventionnel élaboré par accords
collectifs ». Le nouveau schéma est résumé dans le rapport Combrexelle de la façon
suivante : « À la loi de fixer les grands principes du travail et de l’emploi, aux accords
de branche de fixer l’ordre public conventionnel et aux accords d’entreprise de définir
en priorité le droit conventionnel du travail sur tous les sujets qui ne relèvent pas de
3
En vertu du principe de légalité, chaque norme juridique doit se conformer à l’ensemble des règles en vigueur
ayant une force supérieure. Ainsi un accord d’entreprise doit se conformer à l’accord de branche qui lui-même
doit se conformer à l’accord interprofessionnel, lui-même conforme à la loi. Les dérogations ne sont possibles qu’à
la condition impérative que les conventions ou accords collectifs en question soient plus favorables au salarié
(articles L. 2253-1 et L. 2254-1 du code du travail), c’est le principe de faveur.
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Ce type d’accord cherche à créer une entente entre partenaires sociaux en s’attachant à définir des principes
généraux préalables à une négociation. Ce sont des accords souvent « à froid » qui visent à donner un cadre de
fonctionnement, des règles et des instances qui guideront les négociations « à chaud ». Ces accords de méthode
ont été expérimentés dans la loi n° 2003-6 du 3 janvier 2003, puis élargis et confirmés depuis la loi n° 2005-32 du
18 janvier 2005 en ce qui concerne la procédure d’information et de consultation du comité d’entreprise en cas de
licenciement collectif.
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Enfin dernier point, non des moindres, la production de norme issue de la négocia-
tion d’entreprise sera première y compris vis-à-vis de certaines dispositions du contrat
de travail signé 5. C’est donc bien la remise en cause du principe de faveur qui est en
jeu (voir note 10). L’Institut Montaigne est très clair sur le sujet : « Traditionnellement,
en raison de l’autonomie de l’accord collectif et du contrat de travail, issue de l’article
L. 2254-1 du code du travail, l’accord collectif ne peut, sauf exceptions légalement
prévues, modifier le contrat de travail. Cette règle est bien souvent un obstacle à cer-
taines évolutions pourtant nécessaires à l’activité de l’entreprise et suppose des amé-
nagements. Il faut donc repenser la relation entre l’accord collectif et le contrat de
5
Il est à noter que cette possibilité de signer un accord d’entreprise qui puisse modifier une des composantes du
contrat de travail a été introduite par l’ANI de janvier 2013 dans le cadre de la signature d’accord de maintien dans
l’emploi pouvant conduire notamment à réduire les niveaux de salaires au moins temporairement.
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l’état actuel des relations sociales, les réformes proposées sont impraticables. Leurs
auteurs suggèrent alors des pistes pour assurer la promotion d’un « réel dialogue
social ». Cette et Barthélémy prônent une augmentation du taux de syndicalisation
(en mettant notamment en place des mesures incitatives comme un système de
« chèque syndical » ou la mise en place d’accords nationaux interprofessionnels).
La question des acteurs en capacité de négocier est également posée par l’Institut
Montaigne qui souligne que, du côté des salariés, il faudrait assurer des formations
aux représentants syndicaux et mettre en place un meilleur déroulé de carrière pour
ces salariés délégués syndicaux afin de les inciter à occuper ce type de fonction. Ces
deux rapports se rejoignent pour considérer que renforcer la légitimité d’un accord
sur la loi passe par un vote majoritaire des accords négociés et qu’il faudrait, en consé-
quence, que les organisations syndicales signataires représentent plus de 50 % des
mandants (seuil fixé à 30 % aujourd’hui). Ce point de vue est également adopté par le
mique de la négociation collective est à créer du côté des salariés, mais aussi du côté
des employeurs et des organisations professionnelles. Une série de propositions vise
à former les DRH, les salariés et les délégués syndicaux à la négociation collective, à
favoriser « la professionnalisation de la négociation » (propositions 2 à 6, 12 et 13).
Pour autant, les propositions en restent plus, comme le souligne Combrexelle lui-
même, au niveau « d’invitations ou de recommandations à destination [des acteurs]
pour qu’ils transforment eux-mêmes leurs pratiques » (p. 47). L’une des recomman-
dations est d’ailleurs formulée en ces termes : « mise en valeur de bonnes pratiques
des entreprises et des syndicats sur les moyens d’établir une confiance réciproque,
notamment dans la présentation, le partage et l’utilisation d’informations straté-
giques » (proposition 2).
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Nous ne reviendrons pas ici sur toutes les limites de tels indicateurs. Nous renvoyons sur le sujet à Dalmasso
[2014] et à Kirat [2007].
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De nombreuses réformes ont eu lieu ces dernières années (cf. tableau en annexe)
cherchant à faire du travail et de l’emploi un espace d’action publique partagée, c’est-
à-dire à renforcer la dynamique de la négociation collective, notamment au niveau
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de l’entreprise avec l’extension des possibilités de déroger. Toutes les réformes enga-
gées sont allées dans le sens des préconisations des contributions de 2015 sans que
cela n’ait amélioré le niveau d’emploi en France. Ce résultat « décevant » est d’ailleurs
souligné par le rapport Combrexelle : « Très concrètement, ces réformes n’ont pas
enclenché une dynamique nouvelle de la négociation collective » (p. 29). Mais il y
voit un manque d’appropriation des outils par les « acteurs », concluant, contre toute
attente, qu’il faut aller plus loin !
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Lyon-Caen lors de la restitution des résultats d’une recherche collective sur le lien
entre droit du travail et économie. Il dénonçait alors que : « Les théories économiques
sur lesquelles est fondée l’analyse économique du droit supposent toutes des agents
au comportement rationnel optimisateur. Face à un marché supposé s’autoréguler
correctement dans le sens du bien-être collectif, le droit du travail est suspecté par les
économistes néoclassiques de perturber son fonctionnement efficace » [Lyon-Caen
et Affichard, 2008, p. 15]. Une autre vision de l’économie, dite économie institution-
nelle ou économie hétérodoxe, donne à voir autre chose, notamment du droit du tra-
vail. Elle part du principe que les institutions sont instituantes (au sens fort du terme)
et conditionnent les actions individuelles. Les règles – et le droit en particulier – sont
alors tout à la fois des contraintes et des ressources pour l’action. La règle de droit
n’est donc pas un coût ; elle est utile à l’action en ce qu’elle permet de réduire l’incer-
titude. Elle crée des effets d’apprentissage qui peuvent stabiliser les relations entre
Poser le droit du travail comme un cadre propice à l’action conduit à ouvrir la voie à
d’autres critères d’évaluation. Antoine Lyon-Caen le soulignait il y a quelques années,
considérant que le droit du travail ne pouvait être réduit « à un simple instrument au
service de l’efficacité économique ou à un ensemble de contraintes qui entraveraient
la liberté des acteurs. [Les juristes qui ne s’inscrivent pas dans une vision déterministe
du droit] refusent aussi de le voir comme l’instrument tout-puissant de la réforme,
comme si la règle de droit produisait mécaniquement des effets. De façon plus com-
plexe, ils font valoir le pluralisme des visées du droit du travail et la difficulté à iso-
ler des effets spécifiques d’une règle, dont la mobilisation par les acteurs échappe
aux intentions de ses auteurs » [Lyon-Caen et Affichard, 2008, p. 26]. Il ajoutait qu’un
cadre, un registre de règle, permet en outre de participer à l’acceptabilité des déci-
sions prises au sein de l’entreprise.
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C’est ce que retrace Ewald [1986].
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cement des intérêts. Or on peut penser que les façons dont le pouvoir économique
s’exerce aujourd’hui (“entreprise réseau”, externalisation, etc.) rompent un équilibre
ancien des forces économiques et des forces sociales. » Promouvoir la négociation
d’« entreprise » nécessite un travail préalable de réflexion sur les transformations du
pouvoir économique, sur les lieux de décision (le groupe ? le territoire ?). Occulter
cette question, c’est ouvrir les conditions d’une négociation formelle qui s’éloigne
d’un réel dialogue social pour s’orienter vers une « autoréglementation patronale 9 ».
Or les réformes proposées font largement fi de ce contexte d’ensemble qui rend
possible, ou non, une dynamique de négociation collective au sens fort du terme.
La négociation suppose son institutionnalisation : « Il ne peut y avoir de régulation
sans “régulateur” ni sans principe, articulé au droit, qui fasse autorité. Autrement dit,
on ne peut parler de régulation sans penser la figure du tiers garant (l’État, la loi, le
juge, l’instance de conciliation, etc.). Il appartient en effet à l’instance tierce, quelle
qu’elle soit, d’établir ou de décliner les “valeurs” qui constituent un langage commun
et, de ce fait, la base du “dialogue” et de la “négociation” » [Thomas, 2004a]. Occulter
cette étape, c’est transférer un pouvoir à la partie la plus forte. L’appel à une forme de
déréglementation n’est d’ailleurs qu’un transfert de pouvoir : « Dans le domaine des
relations de travail, la notion de déréglementation paraît d’autant plus inappropriée
que les chefs d’entreprise disposent de la faculté d’imposer leurs propres normes
à leurs salariés. Si la déréglementation se bornait pour l’État à supprimer ses règle-
ments, cela reviendrait à élargir d’autant le champ de cette réglementation patronale.
Déréglementer, ce n’est donc pas cesser de réglementer, mais c’est choisir de régle-
menter autrement » [Supiot, 1994, p. 189].
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Nous renvoyons sur ce point aux travaux de Capron et Quairel-Lanoizelée [2015], Favereau [2014], Segrestin
et al. [2014]. Voir aussi dans ce numéro de la Revue française de socio-économie la note critique de D. Cazal,
« L’entreprise, une institution politique. Note critique ».
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Expression reprise de Supiot [1994, p. 175].
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2.4. La négociation d’entreprise contre le débat démocratique
Ne pas faire de l’entreprise le seul espace de discussion pertinent tient aussi au fait que
des questions importantes en matière d’emploi et de travail ne relèvent pas de simples
intérêts collectifs (souvent d’ailleurs définis par l’entreprise et l’information économique
qu’elle met à disposition), mais de l’intérêt général. Elles doivent être en ce sens lar-
gement et démocratiquement débattues. Comme le rappelle la Fondation Copernic,
« Sans nier le rôle des interlocuteurs sociaux dans les politiques de l’emploi, celles-ci
demeurent une question politique dont les orientations et les enjeux doivent pouvoir
être débattus publiquement et démocratiquement. Investir les interlocuteurs sociaux
de la mission de définir ce qu’est l’intérêt général c’est clairement opter pour une société
néo-corporatiste. L’emploi autant que les politiques économiques constituent des choix
de société et reposent sur une vision politique. Ils ne sont donc pas simplement le fait
Il ne s’agit pas dans les points de discussions émis de remettre en cause la notion de
négociation collective en toute généralité. Cette dernière est un droit individuel qui
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Bibliographie
Badinter R., Lyon-Caen A. (2015), Le travail et la loi, Fayard, Paris.
Barthélémy J., Cette G. (2013), « Améliorer le fonctionnement du marché du travail par
une refondation du droit social : quelles priorités ? », Commissariat Général à la
Stratégie et à la Prospective (France Stratégie), 21 novembre.
Blanchard O., Tirole J. (2003), Protection de l’emploi et procédures de licenciement,
Rapport pour le Conseil d’analyse économique, Paris.
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Annexe. Tableau (non exhaustif) résumant les principales réformes ayant
déjà remis en cause la hiérarchie des normes, renforcé la négociation
d’entreprise et remis en cause les droits des salariés
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Loi n° 2015-990 du 6 août 2015 - Extension du travail dominical
pour la croissance, l’activité -M odification du seuil horaire pour qualifier le travail
et l’égalité des chances de nuit
économiques - Réforme de la justice prud’homale avec en amont
(dite loi Macron) du recours aux prud’hommes le renforcement du
recours à la médiation conventionnelle
- Limitation des indemnités de licenciement (disposition
de la loi retoquée par le Conseil constitutionnel)
- Modification de l’article 2064 du code civil et abrogation
de l’article 24 de la loi n° 95-125 du 8 février 1995
relative à l’organisation des juridictions et à la
procédure civile, pénale et administrative
- Modification des règles sur les licenciements collectifs :
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