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! D'IRRIGATIONGRAVITAIRE

1.1.DEFI~ITTON~

-Réseau d'irrigation: c'est l'ensemble des équipements qui permettent le transport et la distribution
de Peau d'irrigation dans une zone de culture appelée gérimètre de cultures irriguées. On appelle
parfois et de façon impropre, le réseau d'irrigation, I"ensemble des réseaux d'irrigation, de colature
et de circulation dans un périmètre irrigué.

-Réseau d'irrigation gravitaire : c'est un réseau dans lequel l'eau s'écoule par gravité, du point haut
vers le point bas.

-Périmètre irrigyé : zone de culture effectivement irriguée par le réseau. On y distingue (fig. 1) :

-Le Qérimètre dominé qui est Pensemblede superficie pouvant recevoir l'eau du réseau par gravité.
Le périmètre dominé n'est pas entièrement cultivé et irrigué; il comprend en plus des terres
exploitées, des zones non agricoles et des zones d'emprise du réseau.

-Le Dérimètre irrigabl~ qui est la partie du périmètre dominé pouvant être cultivée et irriguée avec

-Le gérimètre éQuiQ~qui la partie du périmètre irrigable desservie par le réseau d'irrigation.. j

Un périmètre irrigué comprend d'amont en aval des canaux d'irriiatio~ des canaux colature, des
pistes, des ouvrages divers et des parcelles de culture.

1.2.1..Le réseau d'irri2ation proprement dit se compose de :

-uhe grise d'eay qui peut être, soit un.eprise en rivière, soit une prise en eau'morte (lac, retenue de
barrage), soit un captage d'eau souterraine.
-une "tête morte" ou canal d'amenéequi transporte Peaudepuis la prise jusqu'à l'entrée du périmètre.
En général, la tête morte ne comporte pas d'ouvrage de préJèvement.
-un ou plusieurs canaux Qrimaires ou I2rinci}2auxdominant chacun urie mM d'irrigation.
-.les canaux secondaires qui répartissent l'eau entre les divers secteurs d'irrigation.
-les canaux tertiaires desservant les Quartiersh~drauligues. ns sont perpendiculaires aux secondaires
et transportent une à trois mains d'eau ou modules.
-les canaux guatemaire~ ou arroseurs ou flliQl§ ou rigoles de distribution qui dominent les parcelJes
à irriguer et qui, de ce fait sont souvent en terre compactée, avec un profil en remblai ou mixte
remblai-déblai. Ils transportent une main d'eau.

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1.2.2. L~ réseaucoJatureévacuehors du périmètre:

-les eauxde pluie excédentairestombéessur périmètre


-les eaux de ruissel1emerlt
provenantde l'extérieurdu périmèirequand celui-ci n'est pas protégépar
une digue périmètral.e
-les eaux d'irrigation excédentairesprovenantde la régulation du réseau,des façons culturales
(vidange avantrécolte...), des besoinsde lessivageet de drainage,desfaussesmanoeuvresdansla
conduite de l'irrigation, desdébitsexcédentaires
descanaux,despertespar ruissellement
-les eaux souterrainesencasde remontéeexcessivede la nappe.

De par sa fonction d'évacuation,le réseaude colature est toujours en déblai et non revêtu. La
vitesse d'écoulementde l'eaudoit être inférieureà 0,6 mis.

Un réseaude colature est appelé de drainagelorsqu'il assurela fonction de contrôle de la nappe


phréatiqueet/ou d'assainissement
dessols.

Le réseaude colature estcalquésurle réseaud'irrigation..Il estcomposéd'amont vers l'avalde :

-colatures Quaternairesenextrémitéde parcelle


-colatures tertiaires collectantles eauxprovenantdes colaturesquaternaireset recueillant les eaux
excédentairesdesquaternairesd'irrigation.

d'Irrigation.
d'irrigation et ceux ,1'.1\;
des colaturessecondaires. ~-:'f'!':;"';

La colature primaire ou principale est appeléecQllecteurou émissairesur sa partie située entre


l'extrémité aval du périmètre et l'exutoire(basfond, cours d'eau...).Un ouvrage a:nti-retourempêche
l'eau de l'exutoire de remonterdansl'émissaire.

1.2.3. Le réseaude circulation comprenddespistesde dessertequi permettent:

-l'accès aux parcellespour les hommeset les enginsmécanisés


-une gestionefficaceet un bon entretiendesréseaux.

La piste principale longe le canal principal d'irrigation et permet l'accès aux pistes secondaires;
celles.ci longent les secondairesd'irrigation et permettentl'accès aux pistes tertiaires et ainsi de
suite...
La largeur despistesdépenddesobjectifsauxquelsellesdoiventrépondre(circula.tion prévue ou non
des véhicules, des machines...)et de leur situationdansle périmètre(une piste principale est plus
large qu'unepiste secondaireou tertiaire...).En général,on adopteles largeurssui-vantes:

-piste piétonnière 1,50 m


-piste pour véhiculessanscroissement 3 -4 rri.
-piste pour véhiculesavecpossibilitéde croissement 6 m.

Le réseaude circulation doit être maillé. S'il ne l'est pas, il faut prévoir la »ossibilité pour les
véhicules de faire demi-tour.

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l.". .' ~

].2.4. Les :\ména2ements divers suivants peuvent être observés sur certains périmètres irrigués:
- "c. ;

-Digue de protection et fossé de garde contre les venues d'eau extérieure


-Réserve d'eau en cas de pénurie"'
.'
-Aire de séchage et de battage du récolte nécessaireà l'intensification culturale. 't~~f~
1.3. ETABLISSEMENT D'UNCANEV AS ET ETUDE DU PROJET D'lliRIGA TIO~ :;i,~~i:,;~

L'agencement dans fespace des trois réseaux irrigation-colature-circulation est appelé canevas.

Dans un projet d'irrigation, les différentes phasesd'études se déroulent en général et sommairement


de la façon suivante:

1/. Etude 1'1réalable


des données de base relatives
-à l'aptitude des sols à l'irrigation
-au climat et aux ressources en eau
-à la topographie de la zone concernée
-au cadre foncier
-à l'agronomie
-à la socio-économie de la zone concernée.

2/. Concertation nécessaireavec les a2riculteurs. les collectivités locales et l'Etat.

3/. La phase d'étude préalable et cette de la concertation aboutissent à l'élaboration d'un Win
...;- _~-QuLdQit_précjser' ,
.
-la nature et l'importance des cultures envisagéesdans le futur périmètre

-leur distribution géographique"à l'intérieur du périmètre en fÇ>nctiondes aptitudes des sols, de


la taille des parcelles, des problèmes fonciers.

Une concertation étroite avec les agriculteurs et leur participation précoce à l'élaboration du plan
cultural sont absolument fondamentales dans la conception et la réalisation du projet. Compte tenu
des grandes fluctations des conditions économiques, il conviendra de prévoir une grande souplesse
du plan cultural et par là, dans la conception du projet.

Il est important de noter que les aspects divers tels que le foncier, l'organisation des producteurs, la
maintenance des ouvrages, les impacts de l'aménagement sur l'environnement doivent absolument
être pris en compte dans la conception du projet et dans le choix des équipements.

4/. La confrontation du plan cultural aux donnéesphysiques de la zone (topographie, occupation


d~ sol e!c.:.) ~rmet le déco.upage.parcellaire :t. la détermination du canevas, c'est.à dire, le tracé d~
reseau Imgatl0n-colature-clrculatlon, le positionnement des ouvrages hydraulIques et le trace 1
parcellaire.

5/. Le dimensionnement et le calage des canaux et des ouvrages ponctuels terminent les études
techniques du projet.

r 6/. L'établissement de l'avant-métré et les calculs économiques achèvent la phase d'étude du


projet.

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Les canaux sont des ouvrages linéaires qui assurent le transport de l'eau entre la source (ou la prise)

et les parcelles de culture. Très souvent, leur réalisation intervient pour une large part dans les coûts

d'investissement initial. Leur conception doit par conséquent être un compromis raisonnable entre la

recherche du faible coût d'une part et la facilité d'entretien, la longévité des ouvrages, d'autre part.

~ RI. TRACEDECANAUX
1. Eondatiog : la nature et la structure du sol de fondation jouent un rôle très important:

.Pour les canaux en terre, Ja conductivité hydraulique du sol qui conditionne les pertes par

infiltration est une caractéristiqué importante; les meilleurs sols présentent une large granulométrie.

Les sols à forte proportion de sable ou à microfissures (grès, calcaire...) peuvent présenter de fortes

perméabilités. Ainsi les pertes par infiltration sont de l'ordre de 0,09 m3/j/m2 pour les argiles; 0,18

m3/j/m2 pour l'argile limoneux et 0,50 m3/j/m2 pour le sable.

.La cohésion du sol joue un rôle important dans le choix de la pente des talus: .les sols

hétérogranulométriques présentent une forte cohésion contrairement au sable ou au gravier.

.Pour les canaux revêtus, une fondation ferme et stable protège bien le revêtement et évite les

-les sols de faible densité doivent être compactés fortement au préalable

" -1 e s argilesg
-les terrains glissants
0 nflant es,-J
ou esverti
susceptibles
so 15 sonde t...àévit
le devenir
er--~ par infiltration sont à proscrire

-les sots gypseux ou salins sont instables et peuvent attaquer le revêtement en béton.

2. Tr~cé des canayx

+ Généralités

Le tracé des canaux doit être choisi pour éviter les zones où la présence des sols précités est

observée.

Lorsque la topographie est irrégulière, le retief du terrain doit déterminer le tracé des canaux placés

en général sur les lignes de crête et des colatures situées généralement dans les thalwegs. Lorsque le

terrain est plat, le concepteur a toute la latitude pour choisir un meilleur compromis entre la

superficie parcellaire maximale la longueur des parcelles, la commodité des usagers, l'organisation de

la gestion de l'eau et ]e coût du réseau.

En principe, il est nécessaire de :

-protéger le canat contre les crues des cours d'eau et les ruissellements provenant du bassin

versant.

,
-éviter les profils entièrement en remblai qui sont très onéreux et dont il faut protéger la stabilité

(revêtement souple d'étanchéité, drainage de pied...).

6
"

-1-Grands canaux

Le canal principal est calibré pour recevoir le débit de pointe de la zone dessef'/ie. Il est implanté
ainsi haut que possible dans le périmètre pour dominer une superficie maximale. La pente est faible et
se situe entre 1/10000 et 1/100 pour que la vitesse d'écoulement soit acceptable. On recherchera un
équilibre entre déblai et remblai. Quand la pente générale du canal est trop forte, on essaie de !a
réduire en prévoyant des ouvrages de chute. Tout changementde direction se fait selon des courbes
de grand rayon, supérieur à 80 m pour se prémunir contre l'affouillement des berges. En général, on
peut. adopter un rayon R supérieur ou égal à vingt fois la hauteur d'eau dans le canal R?; 20 H

+ Canaux secondaires

Les canaux secondaires suivent le plus souvent les lignes de crête. lis sont, soit posés sur le sol, soit
placés au dessus du sol (canaux portés) pour dominer la zone à irriguer. Quand la pente générale est
trop forte, on prévoit des ol,lvrages de chute. Les canaux secondaires desservent simultanément
plusieurs canaux tertiaires et transportent un débit correspondant à plusieurs mains d'eau.

+ Canauxde distribution

Les canaux tel1iaire~ transportent chacun une à trois mains d'eau. Leur espacement dépend de la
longueur limite des arroseurs en terre, laquelle est choisie de façon à assurer une bonne répartition de
l'eau dans la parcelle et à réduire les pertes d'eau par infiltration.

L'espacement des arrQseur~ ou des rigoles de distribution correspond à la longueur choisie des
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gal-à--une-main- ::
d'eau; ils sont en service de façon intermittente.

II..2. PROFILENL()~G-

Le profil en long doit être choisi de telle façon que la vitesse dÎécoulement qui dépend du canal
(pente, débit géométrie, nature des parois) et de la nature de l'eau, soit comprise entre les limites bien
définies. II est rappelé que dans une section d'écoulement, la vitesse n'est pas identique en tous
points. Le long d'une horizontale, la vitesse est la plus élevée dans la partie centrale; sur une
verticale, elle est la plus élevée au premier tiers du tirant d'eau à partir de la surface.

11.2.1.Yitessemaxima'

La vitesse moyenne d'écoulement doit être inférieure à la vitesse maxima afin:


-d'éviter l'érosion et l'usure des parois et des ouvrages
-d'éviter les projections au niveau des singularités
-de rester en écoulement fluvial
-de réduire la prolifération de certaines maladies (onchocercose...).

Les vitesses maxima sont définies en fonction de la nature des terrains, de la nature de l'eau et du
revêtement du canal. A titre d'exemples, sur les terrains argileux compact :
Vmax ==0,75 mis pour une eau claire
Vmax = 1,10 mis pour une eau chargée de colloïdes ..
Vmax = 0,70 mis pour une eau sableuse..

.,1
En générai, on adopte les vitesses maxima sui'/antes pour une eau d'irrigation normale:
Vrnax = 1 mis pour des canaux en terre
Vma.x = 1,50 mis pour d,~scanaux bétonnés

ll.2.2. -Vitesses minima -

La vitesse d'écoulement de l'eau dans les canaux doit être supérieure ou égale aux vitesses minima
afin d'éviter les dépôts des matières en suspensiondans l'eau et la prolifération de certaines maladies
hydriques (bilharziose, paludisme..).

De nombreuses fonnules empiriques permettent d'évaluer la vitesse minima dont celle de KENNEDY
la plus connue:

Vmin = b.ho,64 avec b = 0,40 pour limons et sablestrès fins


= 0,55 pour sablesfins
= 0,63 pour sablesmoyens
= 0,90 pour sablesgrossiers
h = hauteur d'eau en m
Vmin : vitesse mini en mis

~;i{, -En règle générale, on s'efforce de ne pas descendreen dessousde 0,50 mis. ~7---~~~
n.2.J. Penteslon2:itudinales

-Canaux i~l2ortants de transl2°rt c


~-~ ~ ~ co,;

La pente doit être telle que la vitesse d'écoulement soit comprise entre les vitesses limites: Vmin < V
<Vmax.

En général, la pente moyenne du canal doit être voisine de celle du terrain naturel. Lorsque celle-ci
est trop forte, il est nécessairede créer des chutes pour réduire la pente du radier.

Du point de vue économique, on peut noter qu'il est préférable:


-d'augmenter la pente du canal lorsque le prix de revient al,l m2 de section est élevé
-de réduire la pente lorsque la section est peu coûteuse.

-Canaux de distribution

.Lorsque la pente du terrain est faible et inférieure à 8 %0,les raies suivent cette plus grande pente,
les arroseurs perpendiculaires aux raies sont donc parallèles aux courbes de niveau et les canaux
tertiaires sont perpendiculaires aux courbes de niveau.

.Lorsque la pente du terrain est moyenne (8 %0< P < 15 %0) on ramène la pente des raies à des
valeurs voisines de 8 %0soit en traçant les raies obliquement aux courbes de niveau, soit en nivelant
le terrain.

.Lorsque la pente forte est comprise entre 15 %0 et 30 %0 on dispose les raies obliquement au.x
courbes de niveau.

8
;l;~C_.~

D.J. PROFIL EN TRA \I"ERS

II.J.!. Tvpesde section (fig. 2)

En fonction du débit et de l'utilisationdescanaux,on adoptel'un de cesquatretypes de section:


-section trapézoïdalepour les grandscanaux,enterre ou préfabriqués
-section rectangulairepour les petits débits
-section semi-circulairepour les canauxportés
-section circulairepour le franchissement
d'obstacles

-\_r profiltrapézoïdal
LI
profilrectangulaire

uO profilsemi-circulaire profilcirculaire';:;

ll.3.2. Tvpes de nrofils tranézoidau! (fig. 3)

En fonction de ]a configurationdu terrain, on peutadopter:


-soit le profil en déblailorsquele terrain estplat 7,

-soit le profil en remblai et dans ce cas, il convient de s'assurer-que le terrain de fondation soit
incom-pressibleet à l'abri destassements.

La pente destalusexpriméepar tga:;: Itfë (cf. fig.3) doit être choisieaprèsétude géotechniquepour
s'assurerde la stabilitéde l'ouvrage. A défautd'étudesprécises,on peut admettre pour les talus en
déblai:
-terre franche tga = 1 ou -2
3
-terre argileuse tga = 2
-terre sablonneuse tga = ~ ou .!.
3 3
-rocher sain talus vertical

Pour les talus en remblai,la pente est sensiblement


plusfaible.

Pour les profils bétonnés,on adoptetga = f ou 1 pour les petits canauxexécutés à la main et tga =
3
-ou 2 ou 2,5 pour les grandscanaux.
2

On exprimeparfoisla pentepar le paramètrem = .-!.-


tga appeié-fruit

9
_.~.~'-, : ~::,,~~::;::: ..

/cava!ic::' p4ste de surveillal\Ce


, / et d'entretien
/ ,.. TH.
-L'_-~ .
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1
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Cana.( en deblai

~~
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~~ ~~~ ~ief' compacte ,
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"'... ~ .
~...
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."'pCafond!!I -
Canaf en profil mixte '

..,
/remblal compacté /remblal ~8Cté

Fig. 3 -T~Qede Qrofils .


Cana4 ~A remb(aq
il.3.3. Dimensionnement descan!!u!

En général, le dimensionnement des canauxrepose sur l'hypothèsed'un écoulementuniforme. une


telle hypothèsen'estvérifiée que pour les ouvragestransportantdes débits qui ne varient pas ou très
lentement,ce qui n'estpastoujours le cas,notammentdansles réseauxen régulationpar l'aval.

r-cavalier ,
1 voIe de
risberme ,.t1 1 circulation
0 E revanche
r F ,

talus
Il.:
a 1
J
~ 1 ,.
plafond~

Fig 4 : Eléments d'une section

10
::~,,~.-

Il est utile de rappeJ.er


quelquesdéfinitions(cf fig. 4)

-section mouilléeS : sectionoccupéepar l'écoulement(EBCF)


-périmètre mouillé P : périmètreEBCF délimitépar les parois solidesen l:ontact a'vecl'eau; il
ne comprendpasla partie EF en contact avec l'air
.rayon hydrauliqueR : rapport de la sectionmouilléeaupérimètremouillé: R = S/P
-tirant d'eauh : hauteurde l'eauau-dessusdu point le plus basde la sectiondroite
-AD : largeur engueule
-EF : largeuraumiroir
-BC : 1argeurau plafond
-revanche r : hauteurcompriseentre le plan d'eaulibre et le niveau sùpérieurdu canal.
Elle est indispensableà la sécurité de l'ouvrage; sa valeur dépendde
l'importance et du type de canaux, ainsi que du mode d'exploitationdu
réseau.

Pour les canauxen terre exploitésen commandepar l'amont,on admet:


-canaux de quelquesm3s-l. r = 0,5 m
-petits canaux r = 3 h/l0, ou souvent30 cm
-très gros canauxexposésau vent: la revanchepeutatteindre1 m.
our es canauxenbéton, on peutréduirequelquepeucesnormes: , ' -" ,;" :

-petits canaux .r.: 15 cm

Dans un projet, on prend en généralr = 0,15 -0,20 m pour les quartenaireset r = 0,20 -0,50 m pour
les autres canaux

On observeque danstous les cas,la revancheaugmenteavecle débittransporté.Elle ne doit jamais


être inférieureà 10 cm.

Pour les canauxexploités en commandepar l'aval, la revanchedoit être calculée dans chaquecas
étant donnéla positionde la ligne d'eauà débitnu.!(cf. chapitreill.l -ouvrages de régulation).

L'étude de l'écoulementdansun canalfait intervenirle débit, la pente,la géométrie et la naturede la


section.La formule la plus utilisée estcellede Manning-Stricklerqui s'écrit: V = K R2/3 rl/2

V = Vitessemoyennede l'eau, enm s-1


R = rayon hydraulique,enm
1 = pente.longitudinaledu canal
K = coefficientd'écoulementou de rugositéfonctionde la naturedesparois, en ml/3 s-l.

K peut passer de 100 pour des parois en ciment lisse à 20 pour des fossés en mauvais état et
encombrés de végétation.

En pratique, on prendK = 70 pour les canauxrevêtuset K = 30 pour les canauxen terre.

Il
~~~.~'"' .~,--~.-,---

Le tableau 1 établi par Hortcn fournit les valeursdtun coefficient n égal à l'inverse de K (n = 1/R)
pOUfdifférents typesde paroi, enplus ou moinsbvn état.

II. ne ràut pas oublier qu'en pratique, plusieursraisonspeuventcontribuerà abaisserla valeur de K,


notamment:
-la détérioratior.de l'état de surfacedu fond et desparois
-les dépôts de sédiments
-l'apparition de mousseset de mauvaisesherbes.

.Il y a donc intérêt à prendreune margede sécuritépour s'assurerque le canaltransporteratoujours


le débit souhaité.
En introduisantle débitQ, la formule de Manning-Stricklerdevient: Q = KR2/311/2S
Q = débit à transporter,en m3s-1
S = sectionmouillée, enm2

Q, K et r étantfixés, on recherchela valeur desparamètresde la section (tirant d'eau et largeur au


plafond) qui vérifient l'équationde Manning-Strickler.

12
~'---

1 Etat des parois ;


Nature de "parois mouillée!'" 1 P:ria:: !Bon 1, Assez ho,,1 MA1=1 !

l '

P;.riait Bon l Assez ho,,1 Mlluvais ,


, 1
1
1
;'l'uya~x: 1 .
1 en fonte, sans enduit j 33 77 71 1 67
, en ionte, avec enduit 1 91 83 .77, -1.
1 lissés de laiton ou de verre 1 1]1 1 ]00 1 91 " 77 1
1 en a~ier .77 67. 1 69.
en beton de CIment 83 77 1 67.' 63 1

Parois en c:nlent lissé 100 1 91 1 83 1 77


Parois en mortier de ciment 91 83 77. 1 67
Canaux revêtus de béton 83 7] .63' 66
ldoellons bruts assemblés au ciment 59 50 40 1 33
Pierres sèches 40 33 30 1 29
Aqueducs métalliques à section demi-circulaire
russes) 91' 83 77 67
Aqueducs métalliques en tôle plissée, section
demi-circulaire 44 40 36 33

Canaux et fossés:
en terre, rectilignes et unifonnes 59 50 44 .40
au rocher, lisses et réguliers 40 33 30 .29
au rocher, bruts et irréguliers 29 25 22 -
en terre, à larges méandres 44 40 .36 33
en terre dragués 40 36 33 30
avec lits en pierre rugueuse, herbes sur berges
en terre 40 33 29. 25
à fond en terre, berges en galets (matériaux en
suspension) 36 33. 30. 27
Cours d'eau naturels:
1. Berges propres et rectilignes en eaux -
.ordinaires, pas de seuils ni de mouilles 40 36 33 30
,i 2. Berges propres
ordinaires mais et rectilignes
avec quelquesen eaux et pierres
herbes 33 i 30 29 25
3. Canaux naturels avec méandres, quelques
étangs et endroits peu profonds, propres 30 29 25 22
4. Identique à (3), faibles tirants d'eau, sections
et pentes plus faibles 25 22 20 18
5. Identique à (3), avec quelques herbes et 29 25 22 20--
pierres
6. Identique à (4), sections pierreuses 22 20 18 17
:-Z on es-à-e lilI-COUlant"i eu temen t;-avec -$ sez--d
végétation ou avec fosses très profondes 21) 17 14 13
8. Zones avec beaucoup de végétation 13 10 8 7

.aleursutilisées généralementdans..lesprojets- ---

Tableau1 : Valeur du coefficientde rugosité n = 1/K (dlaprèsR.F. Horton)

n faut évidemmentrespecterun équilibreentrela largeur du plafond b et la hauteur d'eauh. On se


basegénéralementsur les règlessuivantes:

-pour les petits canauxtrapézoïdaux:,


on adoptedeshauteurstotales comprisesentre0,3 et 1 m pour
deslargeursdu plafond oscillantrespectivement
entre0,2 et 1 m.

-pour des petits canauxrectangulairesrevêtus,la hauteurd'eaune devraitpas dépasserla moitié de


la largeurau plafond(h ~ b/2).

-pour les grandscanaux:,on fait appel auxformulesempiriques:

h = 0,5 .JS avech en m et S en m2

rs
h=V3
Quelle que soit l'importancede la section,h ne dépassepas3,50 mètres.

II.3.4. Dimensionnementdes cavalier~

Largeur en crête: les cavaliersdoiventavoir deslargeursen crête suffisantespour éviter tout danger
de renard et pour servir éventuellement
de pistede surveillanceou de circulation.

13
,-';-.. Largeur à la base: Elle àoit être
.~~ suffisance pour se prémlJnier contre tout risque d'infiltration.

---- --

AB :?;K .AD + 0,50


.Remblai graveleux, sols légers K = 4 à 5
.Sols argileux K = 8 à 10

ll.4. REVETEMENTU~S CAN~UX

Il.4.1. -Canaux en terre

Les canaux en terre pré~ententles avantagessuivants:


+ faible coût de construction:
.+ réalisable par la main d'oeuvre locale
,
.cc

Par contre. ils ont des inconvénients importants:

.-pertes d'eau par infiltration pouvant atteindre 30 -50 % du débit transporté


-berges peu stables, sensibles à l'érosion et à l'action des animaux 0
-forte rugosité des parois et enl1erbementinévitable, ce qui nécessite un surdimensionnement du
profil
-entretien important et fréquent.

11.4.1.1. Estimation des Der.!es~ar infiltration

Les pertes par infiltration dépendent de nombreux facteurs :caractéristiques du sol traversé par le
canal, hauteur de l'eau dans le canal, sa distance jusqu'à la nappe, importance des sédiments
transportés par l'eau, vitesse d'écoulement et durée de mise en eau. Ces pertes peuvent être évaluées,
soit par des formules empiriques, soit par des mesures.Les formules les plus utilisées sont:

1. Formule de INGRAM (Inde)

Q = 2.10-6 hl/2 WL

avec Q pertes en m3/s sur une longueur L en mètre


h profondeur de l'eau en mètre
W largeur au miroir en mètre ,.

14
.::c, ~-

2. Formule de DAVIS et WILSQ~ (USA)

Q::; 0,45 C v/ï]"P. L/(4. 106 + 3650 J'Y)

a\'ec Q : perte en m3is sur une longueur L en m


h : profondeur d'eau en m
P : périmètre motlillé en m
V : vitesse moyenne de l'eau en mis
C : coefficient dépendant de la nature du sol ou de celle du revêtement.

Canaux non revêtus: -sols argileux C ::; 12


-sols limonoargileux C::; 15
-sols limoneux C ::; 20
-sols sablo limoneux C = 30
-sols sableux C = 50
.-
Canaux revêtus: -béton (10 cm) C=1
-argile compacte (15 cm) C=4
.asphalte léger C=5

3. FoI!"!}ule DE MOLESWORTH œGYPTE)

.,. Q = C. L. P. RI/2

P : périmètre mouillé en m
R : rayon hydraulique en m
-C-:coefficient..C-~O.OO .15pou~1.'argile--- ,.h
C = 0,003 pour le'sable.

En pratique, on estime les pertes à partir des valeurs suivantes:

.Terrains argileux 0,07 -0,1 m3/jour/m2 paroi mouillée


.Terrains argi10 limoneux 0,15 -0,25 " " Il
.Terrains argilo sableux 0,2 -0,4 " " "
.Terrains sableux 0,4 -0,6 " " Il
.Alluvions sable et gravier 0,6 -0,8 " " Il
.Graviers 1,0 -2,0 " " "

4. Mèsyres des Qerte~

Il est parfois intéressant de mesurer les pertes à posteriori sur les canaux exis1ants et cela pour
plusieurs raisons:
-localiser les tronçons où les pertes sont excessiveset étudier les pertes globales en vue de décider
d'une éventuelle amélioration
-connaître les pertes dans un tronçon déjà achevé en vue d'adapter le mode de revêtement sur le
reste du réseau
-récolter des donnéescomparatives pour d'autres projets envisagésdans de'scondi"tions similaires.

Les pertes peuvent être déterminées par mesure et comparaison des débits entre: deux sections du
canal considéré ou par la méthode dite du "bassinfermé" qui consiste à estimer l'infiltration à partir
de l'observation de la vitesse d'abaissementdu niveau d'eaudans un tronçonîsolé d'J.Jc,anal.

15
~ '" ;._. .',,:_~_.

Les pertes par évaporation sont généralementde peu d'importarJce et ne représentent que quelques
pour cents des pertes par infiitration.

Les dépôts de sédiments sur le lit provoquent une forte diminution des pertes durant les première$
ani1éesde mise en eau, par !a suite l'infiltration se stabilise.

ll.4.1.2. Amélioration des c~naux en terre

L'amélioration a pour buts de réduire les pertes mais également d'al1égerles travaux d'entretien et
d'augmenter le débit transporté. Trois procédés:

+ améliorer les propriétés physiques du sol par compactage : surtout pour des sols à large granulo-
métrie, un compactage après essai Proctor, à bonne humidité réduit considérablement la
perméabilité du sol, donc les pertes par infiltration.

+ colmater les pores et les micro-fissures par sédimentation de substances dissoutes dans l'eau'
limon, argile de territoire, bentonite, bentonite-ciment, émulsion de bitume.

+ recouvrir le lit du canal d'une couche de matériau peu perméable: 30 à 60 cm de terre d'emprunt
favorable ou 10 à 15 cm de sol ciment (6 à 15 %).

ll.4.2. Canaux revêtys~è~"-"':

AvaI1t out. revêtement il faut révoir un com actage dus21 suivi d'un réglage du fond et des talus ,..
..."du canal.

D.4.2._!._~e~~t
,Çm~!!tàst!!;fa~e~~!"~
ll.4.2.I.I. Maco!!nerie .

Ce mode de revêtement ancien est coûteux et long à réaliser. Il convient aux zones où la main
d'oeuvre est bon marché et les matériaux disponib.les:

+ pierres épaisses(20 à 30 cm) jointoyées ou non


+ briques reposant sur une chape pour limiter les infiltrations.

~~i~: dechape
...' .-, ,..., , ". ". ._-1 cmde mortier
sol de fondation
compacté "

2 cmdechape
briques
-,..". ,-~.~.;.-~.,.' .,. ' !""~.-.",.I." "..-' 1cmdemortier
/AfA.""
, ,.", ."
, "

Fig 5 : Profils-types de revêtements en briques

16
ll.4.2.1.2. Bitumes..
~ .."

Ce t)'pe de revêtement aSSUri?;une bonne étanchéité, peut supporter de ]égers mouvements de so] et
se réparer facilement en l'absence de joints.. Mais il est difficile à être mis en place, toière une pente
maximale des talus de ]/2 à cause du glissement et du fluage. Sa résistance et sa durée de "ie sont.
plus faibles que le béton.

Trois types de revêtements bitumineux:

+ Enrol;!és : Sable et graviers enrobés de bitume. Celui-ci correspond à 6 -10 % du poids total, son
pourcentage est plus faible que celui des vides des agrégats. Ils sont mis en place par couches
compactées de 4 à 8 cm d'épaisseur.

+ Mastics bitumineux: mélange de bitume et d'agrégats fins (sable et "filler", une sorte de matière
minérale finement moulue, utilisée comme agglomérant). Le bitume représente alors entre 12 % et
20 % du poids total, sori pourcentage étant supérieur à l'indice des vides. Les mastics sont faciles à
mettre en place.

+ ChaQessouQlesbitllmineusesQréfabrigyées

D'une épaisseur de 3 à 4 cm, elles sont constituées d'une armature (grillage, fibres de verre, tôle
mince...) enrobée de bitume et livrée en éléments ou rouleaux. Elles sont assembléespar soudure.

Ce type de revêtement est le p]us utilisé. Il a une bonne résistance à .l'érosion, une grande durée de
vie, nécessite peu d'entretien, supporte des vitesses de l'eau élevée~
e~ aux variations thermiques.
Deux mode~ de pose: .

-Revêtementcoulé surglac~

Le béton dosé à 250 -300 kg ciment parm3 de béton est coulé en épaisseur de 5 -10 cm pour les
petits canaux et 8 -10 m pour les grands canaux. La mise en place peut être manuelle (coffrages,
gabarits), semi automatique (coffrages glissants), ou entièrement automatique grâce aux trains de
bétonnage. Ceux-ci comprennent:
-une taluteuse qui règle le profil
-une bétonneusealimentée par une bétonnière, qui répand et compacte Jebéton
-une coupeuse de joints
-une finisseusequi pose les joints.

-Revêtementgréfabrigué

Ce sont des dalles ou de dallettes fabriquées en usine, armées ou non. Les dallettes sont de 5 à 7 cm
d'épaisseur et de quelques dizaines de centimètres de côté. Les dalles sont plus épaisses(8 à 20 cm)
et plus grandes.

Les revêtements en béton comportent deux types de joints:

-joints de construction ou de retrait, placés tous les 4 à 6 mètres


-joints de dilatation qui peuvent avoir une largeur de 1,5 à 2 cm et être espacésde 12 à 15 m.

17
-; ~-..;.:;:._:;:~~:~~{;;'"

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~.' ~: ;~~~:'. .'

d'etanchéité

Fig. 6 : Jointsde dilation

II.4.2.1.4. ,Çanaux~réfabriQué~

Ds sont fabriquésen usine par élémentsde longueur5 à 7 m et peuventêtre en béton armé, amiante
ciment, acier, aluminium..bois... Leur sectionpeut être semicirculaire, semi elliptique, trapézoïdal,
rectangulaire,triangulaireetc.,. leur mise en place est souverttdélicate,coûteuse,Îastidieuseà cause
de nombreux joints à poser, sans compter leurs coûts de fabrication et de transport élevés, Les
canaux portés ou posés sur appuis, malgré leur coût élevé et leur grand encombrement ont les
avantagessuivants:

" , -l'eau dominetoutes les parcelles


très plate .
-les obstaclestopographiquespeuventêtre
-les fuites sontfacilesà déceleret l'entretienestréduit,

Ces membranessontconstituées:
-d'asQhalteQu.!vérisé
sur place encouchesde 5 à 8 mm appliquéesà 200°C en2 ou 3 fois
-les feuilles d'asQha!te
Qréfabriguées
de 3 à 6 mm d'épaisseur
livréesen rouleaux
-de membranesenmatièresQlastigues(pVC ou PET) ou en caoutchoucsynthétique.

Cesmembranespeuventêtre:
+ nQn enterréeset poséessur le profil du canal,les bords de la membraneson1 ancrés dans une
tranchée réaliséesur chaquetalus. L'inconvénientest une détérioration rapide sous l'action du
soleil, de l'érosion,des intempéries,du bétail,desrongeurs,desracines,desplantes, Leur duréede
vie est de 2 à 4 anssaufpour le caoutchoucsynthétiqueplus coûteux.

+ ~~ ce systèmeestplus efficaceavecdesduréesde vie supérieuresà 15 aI'1S.On surcreusele


canal, on compactele profil et, pàrfoisle stérilisecontre les végétations,on place la membrane,on
la recouvred'unecouchede 20 cm deterre d'excavation.

II.4.3. Draina2e des canaux

En présenced'unenappesouterrainepeu profondepouvantmonter au dessusdu plafond du canal,la


pressionhydrostatiquepeut provoquerun soulèvementet une dégradationdu revêtement lorsquele
canal estvide ou enbasseseaux.Il convientalorsde prévoir un drainagesousle 10 ng du canal.

18
I-
I
!.
~
!
:
i

; Lorsque la conductivité hydraulique du sol de fondation est très faible, on peut se contenter d'un
1 revêtement perméable avec àes pertes;très faibles.
,
J
Lorsqu'un revêtement s'impose, on piarera un drain central le long du canai dans une tranchée
èrainante dans le cas de sols très pcrméables. On ajoute une couche drainante sous le canai, taius
compris, pour conduire l'eau au drain, dans Jecas de sols peu perrnéabies.

Des poches de matériau filtrant peuvent être placées tous les 3 à 6 m sous les parois du revêtement,
puis drainées vers l'intérieur du canal.

a) b)

~
en! couche
drainante

raman e

c)

matérielfiltrant.

tuyaudrainantavec
clapetanti-retour

Fig 7 : Drainage d'un canal


~ -ayS-o]-deroiïêfiitlonperméaI,les
b) Sol de fondation peu perméable
c) par poches filtrantes

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