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! D'IRRIGATIONGRAVITAIRE
1.1.DEFI~ITTON~
-Réseau d'irrigation: c'est l'ensemble des équipements qui permettent le transport et la distribution
de Peau d'irrigation dans une zone de culture appelée gérimètre de cultures irriguées. On appelle
parfois et de façon impropre, le réseau d'irrigation, I"ensemble des réseaux d'irrigation, de colature
et de circulation dans un périmètre irrigué.
-Réseau d'irrigation gravitaire : c'est un réseau dans lequel l'eau s'écoule par gravité, du point haut
vers le point bas.
-Périmètre irrigyé : zone de culture effectivement irriguée par le réseau. On y distingue (fig. 1) :
-Le Qérimètre dominé qui est Pensemblede superficie pouvant recevoir l'eau du réseau par gravité.
Le périmètre dominé n'est pas entièrement cultivé et irrigué; il comprend en plus des terres
exploitées, des zones non agricoles et des zones d'emprise du réseau.
-Le Dérimètre irrigabl~ qui est la partie du périmètre dominé pouvant être cultivée et irriguée avec
-Le gérimètre éQuiQ~qui la partie du périmètre irrigable desservie par le réseau d'irrigation.. j
Un périmètre irrigué comprend d'amont en aval des canaux d'irriiatio~ des canaux colature, des
pistes, des ouvrages divers et des parcelles de culture.
-uhe grise d'eay qui peut être, soit un.eprise en rivière, soit une prise en eau'morte (lac, retenue de
barrage), soit un captage d'eau souterraine.
-une "tête morte" ou canal d'amenéequi transporte Peaudepuis la prise jusqu'à l'entrée du périmètre.
En général, la tête morte ne comporte pas d'ouvrage de préJèvement.
-un ou plusieurs canaux Qrimaires ou I2rinci}2auxdominant chacun urie mM d'irrigation.
-.les canaux secondaires qui répartissent l'eau entre les divers secteurs d'irrigation.
-les canaux tertiaires desservant les Quartiersh~drauligues. ns sont perpendiculaires aux secondaires
et transportent une à trois mains d'eau ou modules.
-les canaux guatemaire~ ou arroseurs ou flliQl§ ou rigoles de distribution qui dominent les parcelJes
à irriguer et qui, de ce fait sont souvent en terre compactée, avec un profil en remblai ou mixte
remblai-déblai. Ils transportent une main d'eau.
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De par sa fonction d'évacuation,le réseaude colature est toujours en déblai et non revêtu. La
vitesse d'écoulementde l'eaudoit être inférieureà 0,6 mis.
d'Irrigation.
d'irrigation et ceux ,1'.1\;
des colaturessecondaires. ~-:'f'!':;"';
La piste principale longe le canal principal d'irrigation et permet l'accès aux pistes secondaires;
celles.ci longent les secondairesd'irrigation et permettentl'accès aux pistes tertiaires et ainsi de
suite...
La largeur despistesdépenddesobjectifsauxquelsellesdoiventrépondre(circula.tion prévue ou non
des véhicules, des machines...)et de leur situationdansle périmètre(une piste principale est plus
large qu'unepiste secondaireou tertiaire...).En général,on adopteles largeurssui-vantes:
Le réseaude circulation doit être maillé. S'il ne l'est pas, il faut prévoir la »ossibilité pour les
véhicules de faire demi-tour.
].2.4. Les :\ména2ements divers suivants peuvent être observés sur certains périmètres irrigués:
- "c. ;
L'agencement dans fespace des trois réseaux irrigation-colature-circulation est appelé canevas.
3/. La phase d'étude préalable et cette de la concertation aboutissent à l'élaboration d'un Win
...;- _~-QuLdQit_précjser' ,
.
-la nature et l'importance des cultures envisagéesdans le futur périmètre
Une concertation étroite avec les agriculteurs et leur participation précoce à l'élaboration du plan
cultural sont absolument fondamentales dans la conception et la réalisation du projet. Compte tenu
des grandes fluctations des conditions économiques, il conviendra de prévoir une grande souplesse
du plan cultural et par là, dans la conception du projet.
Il est important de noter que les aspects divers tels que le foncier, l'organisation des producteurs, la
maintenance des ouvrages, les impacts de l'aménagement sur l'environnement doivent absolument
être pris en compte dans la conception du projet et dans le choix des équipements.
5/. Le dimensionnement et le calage des canaux et des ouvrages ponctuels terminent les études
techniques du projet.
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Les canaux sont des ouvrages linéaires qui assurent le transport de l'eau entre la source (ou la prise)
et les parcelles de culture. Très souvent, leur réalisation intervient pour une large part dans les coûts
d'investissement initial. Leur conception doit par conséquent être un compromis raisonnable entre la
recherche du faible coût d'une part et la facilité d'entretien, la longévité des ouvrages, d'autre part.
~ RI. TRACEDECANAUX
1. Eondatiog : la nature et la structure du sol de fondation jouent un rôle très important:
.Pour les canaux en terre, Ja conductivité hydraulique du sol qui conditionne les pertes par
infiltration est une caractéristiqué importante; les meilleurs sols présentent une large granulométrie.
Les sols à forte proportion de sable ou à microfissures (grès, calcaire...) peuvent présenter de fortes
perméabilités. Ainsi les pertes par infiltration sont de l'ordre de 0,09 m3/j/m2 pour les argiles; 0,18
.La cohésion du sol joue un rôle important dans le choix de la pente des talus: .les sols
.Pour les canaux revêtus, une fondation ferme et stable protège bien le revêtement et évite les
" -1 e s argilesg
-les terrains glissants
0 nflant es,-J
ou esverti
susceptibles
so 15 sonde t...àévit
le devenir
er--~ par infiltration sont à proscrire
-les sots gypseux ou salins sont instables et peuvent attaquer le revêtement en béton.
+ Généralités
Le tracé des canaux doit être choisi pour éviter les zones où la présence des sols précités est
observée.
Lorsque la topographie est irrégulière, le retief du terrain doit déterminer le tracé des canaux placés
en général sur les lignes de crête et des colatures situées généralement dans les thalwegs. Lorsque le
terrain est plat, le concepteur a toute la latitude pour choisir un meilleur compromis entre la
superficie parcellaire maximale la longueur des parcelles, la commodité des usagers, l'organisation de
-protéger le canat contre les crues des cours d'eau et les ruissellements provenant du bassin
versant.
,
-éviter les profils entièrement en remblai qui sont très onéreux et dont il faut protéger la stabilité
6
"
-1-Grands canaux
Le canal principal est calibré pour recevoir le débit de pointe de la zone dessef'/ie. Il est implanté
ainsi haut que possible dans le périmètre pour dominer une superficie maximale. La pente est faible et
se situe entre 1/10000 et 1/100 pour que la vitesse d'écoulement soit acceptable. On recherchera un
équilibre entre déblai et remblai. Quand la pente générale du canal est trop forte, on essaie de !a
réduire en prévoyant des ouvrages de chute. Tout changementde direction se fait selon des courbes
de grand rayon, supérieur à 80 m pour se prémunir contre l'affouillement des berges. En général, on
peut. adopter un rayon R supérieur ou égal à vingt fois la hauteur d'eau dans le canal R?; 20 H
+ Canaux secondaires
Les canaux secondaires suivent le plus souvent les lignes de crête. lis sont, soit posés sur le sol, soit
placés au dessus du sol (canaux portés) pour dominer la zone à irriguer. Quand la pente générale est
trop forte, on prévoit des ol,lvrages de chute. Les canaux secondaires desservent simultanément
plusieurs canaux tertiaires et transportent un débit correspondant à plusieurs mains d'eau.
+ Canauxde distribution
Les canaux tel1iaire~ transportent chacun une à trois mains d'eau. Leur espacement dépend de la
longueur limite des arroseurs en terre, laquelle est choisie de façon à assurer une bonne répartition de
l'eau dans la parcelle et à réduire les pertes d'eau par infiltration.
L'espacement des arrQseur~ ou des rigoles de distribution correspond à la longueur choisie des
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.. : _ planches--ou-des-rai es,--bes-arroseurs-conduisent-l!eauau~- pareenes--avee--un--débit-é
gal-à--une-main- ::
d'eau; ils sont en service de façon intermittente.
II..2. PROFILENL()~G-
Le profil en long doit être choisi de telle façon que la vitesse dÎécoulement qui dépend du canal
(pente, débit géométrie, nature des parois) et de la nature de l'eau, soit comprise entre les limites bien
définies. II est rappelé que dans une section d'écoulement, la vitesse n'est pas identique en tous
points. Le long d'une horizontale, la vitesse est la plus élevée dans la partie centrale; sur une
verticale, elle est la plus élevée au premier tiers du tirant d'eau à partir de la surface.
11.2.1.Yitessemaxima'
Les vitesses maxima sont définies en fonction de la nature des terrains, de la nature de l'eau et du
revêtement du canal. A titre d'exemples, sur les terrains argileux compact :
Vmax ==0,75 mis pour une eau claire
Vmax = 1,10 mis pour une eau chargée de colloïdes ..
Vmax = 0,70 mis pour une eau sableuse..
.,1
En générai, on adopte les vitesses maxima sui'/antes pour une eau d'irrigation normale:
Vrnax = 1 mis pour des canaux en terre
Vma.x = 1,50 mis pour d,~scanaux bétonnés
La vitesse d'écoulement de l'eau dans les canaux doit être supérieure ou égale aux vitesses minima
afin d'éviter les dépôts des matières en suspensiondans l'eau et la prolifération de certaines maladies
hydriques (bilharziose, paludisme..).
De nombreuses fonnules empiriques permettent d'évaluer la vitesse minima dont celle de KENNEDY
la plus connue:
~;i{, -En règle générale, on s'efforce de ne pas descendreen dessousde 0,50 mis. ~7---~~~
n.2.J. Penteslon2:itudinales
La pente doit être telle que la vitesse d'écoulement soit comprise entre les vitesses limites: Vmin < V
<Vmax.
En général, la pente moyenne du canal doit être voisine de celle du terrain naturel. Lorsque celle-ci
est trop forte, il est nécessairede créer des chutes pour réduire la pente du radier.
-Canaux de distribution
.Lorsque la pente du terrain est faible et inférieure à 8 %0,les raies suivent cette plus grande pente,
les arroseurs perpendiculaires aux raies sont donc parallèles aux courbes de niveau et les canaux
tertiaires sont perpendiculaires aux courbes de niveau.
.Lorsque la pente du terrain est moyenne (8 %0< P < 15 %0) on ramène la pente des raies à des
valeurs voisines de 8 %0soit en traçant les raies obliquement aux courbes de niveau, soit en nivelant
le terrain.
.Lorsque la pente forte est comprise entre 15 %0 et 30 %0 on dispose les raies obliquement au.x
courbes de niveau.
8
;l;~C_.~
-\_r profiltrapézoïdal
LI
profilrectangulaire
uO profilsemi-circulaire profilcirculaire';:;
-soit le profil en remblai et dans ce cas, il convient de s'assurer-que le terrain de fondation soit
incom-pressibleet à l'abri destassements.
La pente destalusexpriméepar tga:;: Itfë (cf. fig.3) doit être choisieaprèsétude géotechniquepour
s'assurerde la stabilitéde l'ouvrage. A défautd'étudesprécises,on peut admettre pour les talus en
déblai:
-terre franche tga = 1 ou -2
3
-terre argileuse tga = 2
-terre sablonneuse tga = ~ ou .!.
3 3
-rocher sain talus vertical
Pour les profils bétonnés,on adoptetga = f ou 1 pour les petits canauxexécutés à la main et tga =
3
-ou 2 ou 2,5 pour les grandscanaux.
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Canaf en profil mixte '
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r-cavalier ,
1 voIe de
risberme ,.t1 1 circulation
0 E revanche
r F ,
talus
Il.:
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J
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plafond~
10
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Dans un projet, on prend en généralr = 0,15 -0,20 m pour les quartenaireset r = 0,20 -0,50 m pour
les autres canaux
Pour les canauxexploités en commandepar l'aval, la revanchedoit être calculée dans chaquecas
étant donnéla positionde la ligne d'eauà débitnu.!(cf. chapitreill.l -ouvrages de régulation).
K peut passer de 100 pour des parois en ciment lisse à 20 pour des fossés en mauvais état et
encombrés de végétation.
Il
~~~.~'"' .~,--~.-,---
Le tableau 1 établi par Hortcn fournit les valeursdtun coefficient n égal à l'inverse de K (n = 1/R)
pOUfdifférents typesde paroi, enplus ou moinsbvn état.
12
~'---
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Canaux et fossés:
en terre, rectilignes et unifonnes 59 50 44 .40
au rocher, lisses et réguliers 40 33 30 .29
au rocher, bruts et irréguliers 29 25 22 -
en terre, à larges méandres 44 40 .36 33
en terre dragués 40 36 33 30
avec lits en pierre rugueuse, herbes sur berges
en terre 40 33 29. 25
à fond en terre, berges en galets (matériaux en
suspension) 36 33. 30. 27
Cours d'eau naturels:
1. Berges propres et rectilignes en eaux -
.ordinaires, pas de seuils ni de mouilles 40 36 33 30
,i 2. Berges propres
ordinaires mais et rectilignes
avec quelquesen eaux et pierres
herbes 33 i 30 29 25
3. Canaux naturels avec méandres, quelques
étangs et endroits peu profonds, propres 30 29 25 22
4. Identique à (3), faibles tirants d'eau, sections
et pentes plus faibles 25 22 20 18
5. Identique à (3), avec quelques herbes et 29 25 22 20--
pierres
6. Identique à (4), sections pierreuses 22 20 18 17
:-Z on es-à-e lilI-COUlant"i eu temen t;-avec -$ sez--d
végétation ou avec fosses très profondes 21) 17 14 13
8. Zones avec beaucoup de végétation 13 10 8 7
rs
h=V3
Quelle que soit l'importancede la section,h ne dépassepas3,50 mètres.
Largeur en crête: les cavaliersdoiventavoir deslargeursen crête suffisantespour éviter tout danger
de renard et pour servir éventuellement
de pistede surveillanceou de circulation.
13
,-';-.. Largeur à la base: Elle àoit être
.~~ suffisance pour se prémlJnier contre tout risque d'infiltration.
---- --
Les pertes par infiltration dépendent de nombreux facteurs :caractéristiques du sol traversé par le
canal, hauteur de l'eau dans le canal, sa distance jusqu'à la nappe, importance des sédiments
transportés par l'eau, vitesse d'écoulement et durée de mise en eau. Ces pertes peuvent être évaluées,
soit par des formules empiriques, soit par des mesures.Les formules les plus utilisées sont:
Q = 2.10-6 hl/2 WL
14
.::c, ~-
.,. Q = C. L. P. RI/2
P : périmètre mouillé en m
R : rayon hydraulique en m
-C-:coefficient..C-~O.OO .15pou~1.'argile--- ,.h
C = 0,003 pour le'sable.
Il est parfois intéressant de mesurer les pertes à posteriori sur les canaux exis1ants et cela pour
plusieurs raisons:
-localiser les tronçons où les pertes sont excessiveset étudier les pertes globales en vue de décider
d'une éventuelle amélioration
-connaître les pertes dans un tronçon déjà achevé en vue d'adapter le mode de revêtement sur le
reste du réseau
-récolter des donnéescomparatives pour d'autres projets envisagésdans de'scondi"tions similaires.
Les pertes peuvent être déterminées par mesure et comparaison des débits entre: deux sections du
canal considéré ou par la méthode dite du "bassinfermé" qui consiste à estimer l'infiltration à partir
de l'observation de la vitesse d'abaissementdu niveau d'eaudans un tronçonîsolé d'J.Jc,anal.
15
~ '" ;._. .',,:_~_.
Les pertes par évaporation sont généralementde peu d'importarJce et ne représentent que quelques
pour cents des pertes par infiitration.
Les dépôts de sédiments sur le lit provoquent une forte diminution des pertes durant les première$
ani1éesde mise en eau, par !a suite l'infiltration se stabilise.
L'amélioration a pour buts de réduire les pertes mais également d'al1égerles travaux d'entretien et
d'augmenter le débit transporté. Trois procédés:
+ améliorer les propriétés physiques du sol par compactage : surtout pour des sols à large granulo-
métrie, un compactage après essai Proctor, à bonne humidité réduit considérablement la
perméabilité du sol, donc les pertes par infiltration.
+ colmater les pores et les micro-fissures par sédimentation de substances dissoutes dans l'eau'
limon, argile de territoire, bentonite, bentonite-ciment, émulsion de bitume.
+ recouvrir le lit du canal d'une couche de matériau peu perméable: 30 à 60 cm de terre d'emprunt
favorable ou 10 à 15 cm de sol ciment (6 à 15 %).
AvaI1t out. revêtement il faut révoir un com actage dus21 suivi d'un réglage du fond et des talus ,..
..."du canal.
D.4.2._!._~e~~t
,Çm~!!tàst!!;fa~e~~!"~
ll.4.2.I.I. Maco!!nerie .
Ce mode de revêtement ancien est coûteux et long à réaliser. Il convient aux zones où la main
d'oeuvre est bon marché et les matériaux disponib.les:
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...' .-, ,..., , ". ". ._-1 cmde mortier
sol de fondation
compacté "
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briques
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ll.4.2.1.2. Bitumes..
~ .."
Ce t)'pe de revêtement aSSUri?;une bonne étanchéité, peut supporter de ]égers mouvements de so] et
se réparer facilement en l'absence de joints.. Mais il est difficile à être mis en place, toière une pente
maximale des talus de ]/2 à cause du glissement et du fluage. Sa résistance et sa durée de "ie sont.
plus faibles que le béton.
+ Enrol;!és : Sable et graviers enrobés de bitume. Celui-ci correspond à 6 -10 % du poids total, son
pourcentage est plus faible que celui des vides des agrégats. Ils sont mis en place par couches
compactées de 4 à 8 cm d'épaisseur.
+ Mastics bitumineux: mélange de bitume et d'agrégats fins (sable et "filler", une sorte de matière
minérale finement moulue, utilisée comme agglomérant). Le bitume représente alors entre 12 % et
20 % du poids total, sori pourcentage étant supérieur à l'indice des vides. Les mastics sont faciles à
mettre en place.
+ ChaQessouQlesbitllmineusesQréfabrigyées
D'une épaisseur de 3 à 4 cm, elles sont constituées d'une armature (grillage, fibres de verre, tôle
mince...) enrobée de bitume et livrée en éléments ou rouleaux. Elles sont assembléespar soudure.
Ce type de revêtement est le p]us utilisé. Il a une bonne résistance à .l'érosion, une grande durée de
vie, nécessite peu d'entretien, supporte des vitesses de l'eau élevée~
e~ aux variations thermiques.
Deux mode~ de pose: .
-Revêtementcoulé surglac~
Le béton dosé à 250 -300 kg ciment parm3 de béton est coulé en épaisseur de 5 -10 cm pour les
petits canaux et 8 -10 m pour les grands canaux. La mise en place peut être manuelle (coffrages,
gabarits), semi automatique (coffrages glissants), ou entièrement automatique grâce aux trains de
bétonnage. Ceux-ci comprennent:
-une taluteuse qui règle le profil
-une bétonneusealimentée par une bétonnière, qui répand et compacte Jebéton
-une coupeuse de joints
-une finisseusequi pose les joints.
-Revêtementgréfabrigué
Ce sont des dalles ou de dallettes fabriquées en usine, armées ou non. Les dallettes sont de 5 à 7 cm
d'épaisseur et de quelques dizaines de centimètres de côté. Les dalles sont plus épaisses(8 à 20 cm)
et plus grandes.
17
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d'etanchéité
II.4.2.1.4. ,Çanaux~réfabriQué~
Ds sont fabriquésen usine par élémentsde longueur5 à 7 m et peuventêtre en béton armé, amiante
ciment, acier, aluminium..bois... Leur sectionpeut être semicirculaire, semi elliptique, trapézoïdal,
rectangulaire,triangulaireetc.,. leur mise en place est souverttdélicate,coûteuse,Îastidieuseà cause
de nombreux joints à poser, sans compter leurs coûts de fabrication et de transport élevés, Les
canaux portés ou posés sur appuis, malgré leur coût élevé et leur grand encombrement ont les
avantagessuivants:
Ces membranessontconstituées:
-d'asQhalteQu.!vérisé
sur place encouchesde 5 à 8 mm appliquéesà 200°C en2 ou 3 fois
-les feuilles d'asQha!te
Qréfabriguées
de 3 à 6 mm d'épaisseur
livréesen rouleaux
-de membranesenmatièresQlastigues(pVC ou PET) ou en caoutchoucsynthétique.
Cesmembranespeuventêtre:
+ nQn enterréeset poséessur le profil du canal,les bords de la membraneson1 ancrés dans une
tranchée réaliséesur chaquetalus. L'inconvénientest une détérioration rapide sous l'action du
soleil, de l'érosion,des intempéries,du bétail,desrongeurs,desracines,desplantes, Leur duréede
vie est de 2 à 4 anssaufpour le caoutchoucsynthétiqueplus coûteux.
18
I-
I
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:
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; Lorsque la conductivité hydraulique du sol de fondation est très faible, on peut se contenter d'un
1 revêtement perméable avec àes pertes;très faibles.
,
J
Lorsqu'un revêtement s'impose, on piarera un drain central le long du canai dans une tranchée
èrainante dans le cas de sols très pcrméables. On ajoute une couche drainante sous le canai, taius
compris, pour conduire l'eau au drain, dans Jecas de sols peu perrnéabies.
Des poches de matériau filtrant peuvent être placées tous les 3 à 6 m sous les parois du revêtement,
puis drainées vers l'intérieur du canal.
a) b)
~
en! couche
drainante
raman e
c)
matérielfiltrant.
tuyaudrainantavec
clapetanti-retour
19