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Ferme Agricole
Maison d’Hôtes
mai 2018
M. CHAHBI
Permaculture
Contenu du plan de projet :
1. RESUME
3. APERÇU DU PROJET
5. STRATEGIE
6. OPERATIONS
7. PLAN FINANCIER
8 ANNEXES
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SOMMAIRE
1. RESUME 5
3. APERÇU DU PROJET 8
5. STRATEGIE 11
Strenth 14
Weaknesses 14
Opportunities 14
Threats 14
6. OPERATIONS 15
3
Recettes prévisionnelles 25
6.1.2 Elevage Bovin à l’Engraissement 26
Données techniques 26
Choix des animaux 26
Bâtiments d’élevage 27
Logement de finition 27
Stockage des aliments 28
Conduite alimentaire du troupeau 28
Encadrement sanitaire 29
Aspect financier 29
Les frais d’exploitation 29
Besoins en personnel 29
Besoins en aliments de bétail et autres frais 30
Investissements dans un élevage bovin à l’engraissement 30
Recettes prévisionnelles 31
6.1.3 Permaculture 32
Maraîchage biologique 32
Données techniques 32
Aspect financier 33
Besoins en personnel 33
Investissements en maraîchage biologique "Permaculturel" 33
Recettes prévisionnelles 34
Forêt comestible 35
Données techniques 35
Aspect financier 37
Investissements en forêt comestible 37
Recettes prévisionnelles 37
7. PLAN FINANCIER 40
8 ANNEXES 42
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1. Résumé
Un projet deux en un !
Notre projet a pour ambition d’établir une Ferme Agricole et une Maison d’Hôtes dans le
cadre tu tourisme rural. Le projet sera implanté sur une superficie d’environ 45 hectares.
Pour le tourisme rural, il s’agit de la création d’une Maison d’Hôtes composée de 12 suites
en rénovant une maison existante d’une superficie d’environ 1000 m².
La marge brute annuelle est de l’ordre de 2,6 MDH répartie comme suit :
Par ce projet nous aspirons aussi à participer à lutter contre la pauvreté et le chaumage et à
préserver les équilibres sociaux, environnementaux et économiques de notre pays. Notre
projet va permettre d’employer 26 personnes dont 5 employés pour l’ensemble du projet, le
reste est réparti comme suit :
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Cela dit, notre projet 2 en 1 concorde parfaitement avec la stratégie Plan Maroc Vert de
notre pays; et partagent une vision commune de développement agricole et rural, qui
s'inscrit dans la durabilité.
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2. Organisation de notre structure
Notre structure a pour objectif de créer une Ferme Agricole et une Maison d’Hôtes dans le
cadre du tourisme rurale.
Par ce projet, nous aspirons aussi à participer à luter contre la pauvreté et le chaumage en
créant de nouveaux emplois tout en préservant les équilibres sociaux, environnementaux et
économiques de notre société.
Cela dit, notre projet 2 en 1 : Ferme Agricole et Maison d’Hôtes dans le cadre du tourisme
rural concorde parfaitement avec la nouvelle stratégie du Maroc : Plan Maroc Vert, qui
concerne les secteurs de l’agriculture et de l’agro-industrie. Cette nouvelle stratégie repose
sur deux piliers majeurs : l’agriculture moderne et solidaire.
Par ce projet nous partageons ainsi une vision commune de développement agricole et rural
qui s'inscrit dans la durabilité.
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3. Aperçu du projet
Notre projet consiste en la réalisation d’une Ferme Agricole et d’une Maison d’Hôtes. Ils
seront implantés sur une superficie d’environ 45 hectares :
Ferme Agricole :
La ferme agricole se compose de 3 activités principales :
Cette ferme va permettre de participer à subvenir aux besoins de notre société notamment
en lait, viandes et légumes.
Maison d’Hôtes :
Il s’agit de la création d’une maison d’hôtes rurale composée de 12 suites en rénovant une
maison existante d’une superficie d’environ 1000 m².
La nouvelle stratégie agricole au Maroc : Plan Maroc Vert, concerne les secteurs de
l’agriculture et de l’agro-industrie. Ces secteurs contribuent à 19% du PIB national et ont un
rôle capital dans la stabilité macro-économique du pays. Et du côté social, ces secteurs
emploient plus de 4 millions de personnes et une lourde responsabilité leur incombe quant à
la sécurité alimentaire de plus de 30 millions de consommateurs. Le secteur agricole est
ainsi l’un des principaux secteurs d’activité au niveau national. Cette nouvelle stratégie
repose sur deux piliers majeurs : l’agriculture moderne et solidaire.
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Besoin en lait :
L’évolution de la production des viandes rouges entre 1990 et 2006 a été marquée par un
équilibre entre l’offre et la demande exprimée, se traduisant par une augmentation moyenne
de 1% par an pour atteindre 350.000 tonnes environ. Selon la stratégie d’élevage élaborée
pour l’horizon 2020, la production de viande rouge devrait connaître une amélioration à un
rythme plus élevé (1,16% par an) pour atteindre 440.000 tonnes en l’an 2020.
La demande environnementale :
La permaculture :
Le bio comporte des avantages à la fois pour le consommateur (qualité des produits, aucun
résidu chimique) et pour l’environnement, notamment par la préservation des sols et des
nappes phréatiques, ainsi que par la moindre consommation d’eau et d’énergie. En
revanche, les rendements du bio sont en général inférieurs à ceux du conventionnel, ce qui
entraîne des coûts d’exploitation (et donc des prix de vente) plus élevés. La charge de
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travail des exploitants est en outre accrue par l’impossibilité du recours aux produits
chimiques.
Le tourisme durable :
Le tourisme de masse ayant déjà démontré ses limites et fait l’objet de critiques de la part
des associations internationales de la protection de l’environnement, cède peu à peu sa
place au tourisme durable. Ce dernier tient compte de la protection de l’environnement et de
la sauvegarde des richesses naturelles en offrant aux touristes des produits bio et des
cultures tout à fait originales.
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5. Stratégie
Notre projet consiste en la réalisation d’une Ferme Agricole et d’une Maison d’Hôtes. Ces
deux derniers seront implantés sur une superficie d’environ 45 hectares, en ayant également
pour ambition de participer à luter contre la pauvreté et le chaumage en créant de nouveaux
emplois tout en préservant les équilibres sociaux, environnementaux et économiques de
notre société.
Cette ambition est motivée d’avantage par la nouvelle stratégie agricole au Maroc (Plan
Maroc Vert), qui concerne les secteurs de l’agriculture et de l’agro-industrie. Ces secteurs
contribuent à 19% du PIB national et ont un rôle capital dans la stabilité macro-économique
du pays. Et du côté social, ces secteurs emploient plus de 4 millions de personnes et une
lourde responsabilité leur incombe quant à la sécurité alimentaire de plus de 30 millions de
consommateurs.
Cette nouvelle stratégie repose sur deux piliers majeurs : l’agriculture moderne et solidaire.
Cela dit, notre projet 2 en 1: Ferme Agricole avec maraîchage biologique qui se base sur la
Permaculture et Maison d’Hôtes dans le cadre du tourisme rural, concorde parfaitement
avec la stratégie Plan Maroc Vert et partagent une vision commune de développement
agricole et rural, qui s'inscrit dans la durabilité.
5.2.2 Permaculture
Le Maraîchage Biologique consiste dans notre cas à cultiver des légumes bio en s’inspirant
de la permaculture et quasiment sans recours à la motorisation sur une superficie d’environ
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1 ha. Cette technique permet d’augmenter considérablement la production tout en limitant la
dégradation de l’environnement.
Il faudra donc développer une démarche holistique afin d’obtenir de hauts niveaux de
production sur une petite surface et d’augmenter la valeur ajoutée de cette production (voir
figure 1 et annexe 4 sur les avantages de la polyculture).
Pour la forêt comestible, la finalité est de développer des agroécosystèmes résilients ayant
un moindre recours aux énergies fossiles, nécessitant peu d’entretien et favorisant une
diversité sauvage et domestique, avec une forte présence d’arbres et de plantes vivaces.
Elle est constituée d’arbres à coques, de fruitiers et d’arbustes comestibles. Elle est
également un lieu de culture de légumes de garde (courges, pomme de terre, etc.).
L’ensemble pourra à terme former un "paysage de résilience", susceptible de procurer à une
communauté locale des éléments de base : de la nourriture, des matériaux pour l’artisanat,
des fibres, etc.
Ce projet ambitieux a pour vocation de remplir de nombreuses fonctions : écologique,
pédagogique, alimentaire, artisanale, économique, touristique etc. La forêt comestible est en
effet un lieu de promenade idéale pour les enfants de l’OAO et pour les touristes de la
Maison d’Hôtes Rurale.
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Figure 1 : Cartographie heuristique de stratégies développées par des maraichers pour une
viabilité sans motorisation
Notre projet de Maison d’Hôtes à Had Soualem constitue un lieu idéal de tourisme rural qui
s’inscrit dans la durabilité.
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5.3 Plan commercial
Les produits de l’élevage bovin laitier et à l’engraissement ainsi que les produits du
maraîchage biologique et de la forêt comestible seront vendu de préférence en interne à la
Maison d’Hôtes.
Les produits du maraîchage biologique, de la forêt comestible ainsi que les autres produits
en surplus seront vendus aux particuliers, aux restaurateurs et aux magasins spécialisés…
Pour la Maison d’Hôtes Rurale, afin de faire connaître cet établissement touristique, il est
important d’investir dans la communication :
Pour maximiser le bénéfice, il est possible de proposer les locaux pour l’organisation
d’expositions, de séminaires ou de cérémonies de signature de livres…
Strenth Weaknesses
Un projet social qui concorde avec la stratégie Le personnel doit être bien
Plan Maroc Vert avec une vision commune de formé sur les techniques de
développement agricole et rural qui s'inscrit la Permaculture qui sont
dans la durabilité différentes de celles de la
Création d’emplois et lutte contre la pauvreté culture conventionnelle. Ces
Optimisation de la production de lait et de techniques sont pourtant
viandes rouges anciennes mais oubliées
Maraîchage biologique et forêt comestible en avec le temps et la
Permaculture : cette technique imite la nature "modernisation".
et permet d’augmenter considérablement la
production tout en limitant la dégradation de
l’environnement
Opportunities Threats
Une demande croissante en lait et ses dérivés L’achat de semences
Une demande croissante en viandes rouges produisant des fruits dont les
La prise de conscience de l’importance de graines sont stériles, et qui
préserver l’environnement implique leur rachat tous les
Le Plan Maroc Vert ans
Le Développement Durable Le tourisme de masse
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6. Opérations
Données techniques
L’élevage bovin laitier consiste en l'installation d'un élevage de 50 vaches laitières.
Voici quelques données techniques de base pour permettre une production optimale :
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Evolution des effectifs et des flux du troupeau
A partir de la troisième année, toutes les catégories d'animaux sont représentées dans
l'unité zootechnique. Cependant, la composition de cette dernière n'est définitive qu'à partir
de la 5ème année.
La projection de l'effectif du troupeau sur une durée de 15 ans, se traduirait par l'évolution
présentée dans le tableau 1 ; l'évolution de la composition du troupeau permet de définir
pour chaque année l'unité zootechnique (une femelle et sa suite) :
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Le transfert d'animaux et la vente du lait sont représenté dans le tableau n° 2 :
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Les ateliers de production
La séparation des animaux en ateliers spécialisés est nécessaire pour avoir des groupes
homogènes susceptibles de faciliter notamment la conduite alimentaire. Ainsi, on peut
prévoir les ateliers suivants :
Les vaches laitières en production : cet atelier sera organisé en tenant compte de la
production laitière individuelle :
Vaches produisant moins de 5000 Litres / an (L / an);
Vaches produisant entre 5000 et 6000 L / an ;
Vaches produisant plus de 6000 L / an.
Veaux avant sevrage ou "nursery" : l'identification de cet atelier est importante car
elle permet avec une conduite appropriée de minimiser le taux de mortalité et d'avoir
une meilleure croissance des animaux.
Veaux et velles jusqu'à 1 an : ils seront élevés ensemble jusqu'à l'âge de 6 mois. Par
la suite, les mâles seront orientés vers le marché et les velles vers l'atelier génisses
d'élevage.
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Génisses d'élevage 1à 2 ans : elles seront conduites dans un atelier à part, au sein
duquel pourraient être identifiés des groupes sur la base de l'âge et du poids, et ce
pour réduire le stress et la compétition.
Génisses de plus de 2 ans et les vaches taries : elles seront conduites dans le même
atelier.
En stabulation libre, les vaches sont libres de se mouvoir à leur guise. Cela favorise un
comportement social adapté à l’espèce
Les normes de bâtiments à respecter par animal sont représentées dans le tableau 3.
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Les besoins en bâtiments d'élevage par unité zootechnique sont :
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Les besoins alimentaires du troupeau
Calendrier fourrager
Au niveau de l'unité proposée, un calendrier comprenant la luzerne en vert et en foin, le
bersim et l'ensilage de maïs est considéré.
La superficie réservée aux cultures fourragères serait de 24 hectares ventilée comme suit :
Le maïs ensilage peut constituer une excellente source d'énergie pour les vaches laitières.
Apports alimentaires
Vaches laitières :
L'estimation des apports alimentaires de l'atelier Vaches laitières est raisonnée en 4 étapes :
Les apports alimentaires pour les vaches laitières sont présentés dans le tableau 4 :
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Tableau 4 : Apports alimentaires des vaches laitières
(Direction d’élevage, 2006)
L'évaluation des apports est représentée dans le tableau 5 ; elle a été faite en tenant compte
des éléments suivants :
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Total des apports alimentaires de l'élevage :
Les apports annuels en aliments pour l’ensemble de l’élevage sont détaillés dans le tableau
n° 6; à partir de la cinquième année, ils sont de 925 et 137 tonnes respectivement pour les
fourrages et les concentrés.
Aspect financier
Besoins en personnel
Les besoins en personnel sont :
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Besoins en aliments de bétail et autres frais
Le fourrage est comptabilisé au coût de production qui tient compte de toutes les
charges afférentes à la composante "exploitation agricole" (voir en annexe 5 les
coûts de cultures fourragères):
Luzerne : 180 DH / tonne ;
Foin de luzerne : 450 DH / tonne ;
Bersim : 250 DH / tonne ;
Ensilage de maïs : 450 DH / tonne.
Les prix retenus pour les aliments concentrés sont :
Son : 1600 DH / tonne ;
Tourteau de tournesol: 1950 DH / tonne ;
Orge : 1000 DH / tonne ;
Pulpe sèche de betterave : 1800 DH / tonne ;
Maïs : 1700 DH / tonne.
Les compléments minéraux vitaminés et le lait en poudre sont comptabilisés aux prix
de 6000 DH et 9500 DH / Tonne respectivement. Pour le lait frais, il s'agit d'un auto-
approvisionnement.
Les frais de reproduction : 200 DH / UZ / an.
L'investissement s'élève à 1.485.000 DH dont 14% pour les besoins en fonds de roulement
nécessaires pour le fonctionnement de l'exploitation, avant les premières recettes.
Pour les équipements, il sera procédé à un réinvestissement dans les mêmes conditions,
après leur amortissement sur 7 ans.
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Recettes prévisionnelles
L'estimation des recettes annuelles de l'unité est basée sur les prix suivants :
Le tableau 8 présente le compte d’exploitation prévisionnel pour 6 ans, suivant les ventes
des animaux et du lait projetées :
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6.1.2 Elevage Bovin à l’Engraissement
Données techniques
26
La première allant jusqu’à la puberté au cours de laquelle le potentiel de croissance
est élevé. Durant cette phase le croit moyen quotidien augmente avec le temps.
La deuxième après la puberté où la croissance diminue. Le croit journalier diminue
avec le temps.
Des animaux maigres achetés de race croisée à un poids vif moyen de 200 Kg
environ ;
Un âge à l’abattage de 15 à 18 mois ;
Une alimentation de concentration énergétique élevée, donné à volonté à l’auge,
pouvant assurer une croissance continue proche du potentiel des animaux.
Nous nous basons sur l’hypothèse d’un GMQ avoisinant 1 Kg/j ; soit un poids final d’environ
400 kg. D’où la nécessité de suivre de prés, la courbe de croissance des animaux à l’aide de
rubans zoométriques. Ce poids permettrait d’obtenir des carcasses très recherchées au
moment de la commercialisation.
Bâtiments d’élevage
Logement de finition
Les avantages de la stabulation libre pour le logement de finition pour les bovins en
27
Les normes dimensionnelles pour les bovins à l’engraissement sont :
Total : 275 m²
Dans notre cas nous optons pour une ration à base d’ensilage de maïs ; le tableau 10
représente la composition de la ration.
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Tableau 10 : Composition de la ration
(Direction d’élevage, 2006)
Les besoins globaux en aliments d’une bande de 50 taurillons sont (en kg):
Encadrement sanitaire
Afin d’éviter l’apparition d’éventuels problèmes sanitaires, il est recommandé de:
Aspect financier
Besoins en personnel
Les besoins en personnel sont :
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Besoins en aliments de bétail et autres frais
Les charges variables de cette exploitation sont déterminées sur la base des hypothèses
suivantes :
Le fourrage est comptabilisé au coût de production qui tient compte de toutes les
charges afférentes à la composante "exploitation agricole" pour une année normale :
Ensilage de maïs : 0.4 DH/kg
Foin d’avoine : 1 DH/kg
Les prix retenus pour les aliments concentrés sont :
Tourteau de tournesol : 1.95 DH/kg
Orge : 1.7 DH/kg
Son : 1.6 DH/kg
Le CMV est comptabilisé au prix de 6 DH/kg;
Les animaux seront achetés au prix de 30 DH/kg vif, soit 6 000 dirhams par taurillon,
dans une conjoncture normale du marché.
Les soins vétérinaires, médicaments et interventions sont estimés à 100 DH/taurillon.
Frais divers : ils regroupent eau, électricité, transport… etc.
L’investissement total s’élève à 677 500 DH dont 70 % pour les besoins en fonds de
roulement nécessaires pour le démarrage des activités de l’exploitation avant les premières
recettes.
Dans le cas de ce projet, les besoins en fonds de roulement correspondent aux charges
directes d’exploitations de la première bande de taurillons.
Les autres équipements (le petit matériel) englobent un petit mélangeur à gasoil équipé de
deux broyeurs, l’un pour la paille et l’autre pour les grains, pesant, brouette...Etc.).
Pour l’équipement, il sera procédé à un réinvestissement dans les mêmes conditions, après
leur amortissement sur 7 ans.
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Recettes prévisionnelles
L'estimation des recettes annuelles de l'unité est basée sur les hypothèses suivantes :
Vente :
Taurillons : 27 DH/kg vif ; soit 10 800 DH/taurillon ;
Fumier : le produit servira à l’achat de la paille utilisée comme litière.
Effectif vendu : L’effectif de taurillons mis en vente est de 98 taurillons par an si on
suppose que le risque de mortalité est de 2%.
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6.1.3 Permaculture
Maraîchage biologique
Données techniques
Dans notre étude, nous nous basons sur les hypothèses suivantes :
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Image 4 : Biochar fabriqué par la stratup Biochar Maroc à Rhamna
Aspect financier
Besoins en personnel
En exploitation maraichère biologique qui se base sur la permaculture, il est nécessaire que
le personnel soit bien formé sur les techniques de la permaculture qui sont différentes de
celles de la culture conventionnelle.
Le coût de la main d’œuvre pour un hectare est estimé à : 683 000 DH.
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Besoins en fonds de roulement : 70 000 DH ;
Recettes prévisionnelles
Le tableau 13 présente le compte prévisionnel de l’exploitation maraîchère de 1 ha pour une
année :
Total en DH Total en DH
Objet pour 1000 m² pour 10 000 m²
cultivée cultivée
Chiffre d’affaires 220 000 2 200 000
Semences et plants 28 875 288 750
Fertilisation et amendements,
12 375 123 750
Fournitures diverses
Autres charges (eau, électricité, fuel,
30 250 302 500
maintenance etc.)
Coût de la main d’œuvre 68 300 683 000
Total Charges 139 800 1 398 000
Résultat Brut 80 200 802 000
34
Forêt comestible
Données techniques
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Les caractéristiques principales de la forêt comestible (voir image 5) sont :
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Aspect financier
Terrassements ;
Plantation des végétaux et
protections (tuteurs pour les
arbres, gardes greffe et filets
voir image 6) ;
Fertilisation ;
Paillage de protection de la terre
des nouveaux talus ;
Nichoirs et petits matériels de
bricolage. Image 6 : Protection en carré des noyers et des
châtaigniers
Recettes prévisionnelles
L’intérêt principal de la forêt comestible est environnemental, pédagogique et touristique ; en
plus de cela, la forêt comestible peut engendrer des recettes annuelles de plus de
27 000 DH.
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6.2 Maison d’Hôtes Rurale
Notre projet consiste en la création d’une maison d’hôtes rurale composée de 12 suites en
rénovant une maison existante d’une superficie d’environ 1000 m² à Had Soualem.
Un gérant (le même que pour la Ferme Agricole et pour la Maison d’Hôtes pour le
bon fonctionnement de l’ensemble du projet et pour limiter les charges) ;
Un comptable (pour l’ensemble du projet pour limiter les charges) ;
3 réceptionnistes (un pour le matin, un autre pour le soir et un veilleur de nuit) ;
Un cuisinier ;
2 serveurs ;
2 femmes de ménage ;
Un coursier (pour l’ensemble du projet pour limiter les charges).
1 électricien et 1 plombier (pour l’ensemble du projet, signer une convention avec
eux)
La charge annuelle du personnel commune à l’ensemble du projet est de: 240 000 DH
Ce qui porte la masse salariale annuelle aux alentours de 640 000 DH.
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L’équipement de la Maison d’hôtes (dont : literie, linge, rideaux, salon marocain,
salons polyvalents, téléviseurs, bureaux, téléphones, machines à café, miroirs,
tableaux, lustres, chevets, tables à manger, équipement de la cuisine…) est estimé à
2500 MAD/m² soit un total de : 1 500 000 DH
L’investissement total pour la Maison d’hôtes de 1000 m² s’élève à 5 100 000 DH (dont
100000 DH pour les besoins en fonds de roulement).
Objet Total en DH
Chiffre d’affaires 2 700 000
Masse salariale 640 000
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7. Plan Financier
7.1 Compte de résultat annuel détaillé
Année 6 et
Objet Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
plus
Investissement 1,485,000
CA Lait 665,700 696,900 744,360 789,600 800,400 800,400
Elevage Bovin Laitier
40
7.2 Compte de résultat annuel général
Année 6
Objet Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
et plus
Investissement 2,883,500
Recettes 4,051,100 4,082,300 4,320,760 4,375,000 4,385,800 4,401,800
Ferme
Charges 2,879,610 2,943,830 2,984,700 3,001,520 3,007,820 3,007,820
agricole
Marge brute en DH 1,171,490 1,138,470 1,336,060 1,373,480 1,377,980 1,393,980
Marge brute cumulée 1,171,490 2,309,960 3,646,020 5,019,500 6,397,480 7,791,460
Investissement 5,100,000
41
8 Annexes
Annexe 1
Permaculture
Définition du concept :
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la dégradation de l’environnement. Elle prend en compte la nature, l'être humain et le
partage équitable au sein de la société.
En pratique, la permaculture se base sur plusieurs facteurs :
43
Quelques citations :
« Personne ne fertilise ou n'irrigue une forêt. La forêt est autonome. Si vous êtes capable de
recréer une forêt nourricière alors votre principal effort sera d'en récolter les fruits. Grâce à
cette méthode, l'effort est moindre. Vous travaillez beaucoup au départ, mais une fois le système
établi, vous travaillez beaucoup moins… C'est ce que nous appelons l'agriculture de fainéant.
La raison est que vous travaillez avec la nature et pas contre elle ».
« C’est la forêt qui joue le rôle principal dans la formation des sols fertiles. La majorité des
terres les plus fertiles vouées à l’agriculture sont d’origine forestière. Pourquoi ne pas nous
référer au modèle forestier qui nous a donné des sols agricoles fertiles ? »
« La Nature a horreur du vide. Lorsque nous plantons en ligne, nous générons entre chaque
rang un petit désert. L’existence de ces déserts entre les rangs constitue l’une des raisons
majeures pour lesquelles l’agriculture chimique tout comme l’agriculture biologique épuise les
sols. »
44
Annexe2 : Permaculture
L'Himalaya
Sur les champs en terrasse de l'Himalaya, les paysans, font pousser du millet, de
l'amarante, plusieurs sortes de haricots, du soja, et d'autres espèces locales de graminées,
en rotation mais aussi en polyculture, avec des cultures associées extrêmement
diversifiées. Leur production a des rendements généralement plus de 6 fois plus
importants que ceux des grandes exploitations en monoculture.
Le Mexique
Beaucoup de scientifiques croient faussement que les systèmes agricoles traditionnels ont
une productivité limitée parce que les outils manuels et l'utilisation de la force animale
plafonnent leur productivité. Dans les nombreux cas ou la productivité est peu élevée, il
s'avère que les raisons sont plus souvent d'ordre social que techniques.
Les paysans mexicains de l'état du Chiapas se distinguent par une agriculture que certains
pourraient rapidement considérer comme archaïque et à priori improductive. Pourtant, leur
technicité en cultures associées (consistant à cultiver plusieurs espèces végétales ou
variétés sur la même parcelle en même temps) qui à réussit à se développer à partir de
l'héritage de la technique dite des Trois Sœurs, leur a permit d'atteindre un niveau de
productivité agricole très intéressant: leur production totale de nourriture est de plus de 50
tonnes par hectare.
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Un dernier avantage de cette combinaison est qu'elle offre une nutrition relativement
complète.
Le Honduras
Un exemple concret des conséquences directes de l'utilisation de plante légumineuse
intercalaire à Cantarranas, au Honduras est rapporté par Miguel Altieri. La mise en culture
intercalaire d'une sorte de légumineuse grimpante locale, le « pois mascate » qui peut fixer
150 kilos d'azote, et produire 35 tonnes de matière organique par hectare et par an, à
permis de tripler la production de mais, la première année en passant de 800 kilos par
hectare à 2500 kilos par hectare auxquels on ajoute désormais la production du haricot. La
production de mais, dans le village ou l'étude à eu lieu, est devenue non seulement moins
coûteuse, mais beaucoup plus efficace.
Les USA
Pour des raisons liées à leur appréhension de s'alimenter avec des produits couverts de
pesticides et dans une volonté d'avoir une alimentation saine, certains ont déjà franchi le
pas. A Pasadena au nord de Los Angeles, la famille Dervaes a entrepris de devenir "auto
suffisante" en matière d'alimentation, en utilisant les principes de la permaculture. (les
températures chez eux descendent rarement en dessous de 10 degrés en hiver, climat
plutôt méditerranéen le reste de l'année). Leur expérimentation est rapportée sur un blog
(http://urbanhomestead.org), avec quelques vidéos qui ont attiré beaucoup d'attention.
Sur leur jardin de 350 m² autour de leur maison typique de banlieue middle-class
américaine, ils cultivent plus de 300 variétés de plantes différentes, et il est bon de s'arrêter
sur le rendement obtenu sur cette surface. Pour l'année 2008, ils ont produit plus de 2700
kilos de fruits et légumes (environ 90% de légumes) 900 œufs de poules et 1000 œufs de
canard, 10 kilos de miel. Les 4 membres de cette famille arrivent ainsi à obtenir jusqu'à plus
de 90% de leur nourriture quotidienne en été. Le ratio chute à 55% de leur alimentation en
hiver, et environ 65% en printemps et automne. (Approximativement, on atteint 68%
d'autosuffisance alimentaire à l'année pour 4 personnes sur un terrain d'à peine 350 m², soit
un peu plus de la moitié d'un terrain de tennis).
L’Inde
Un exemple aux conséquences intéressantes, dans le désert Indien du Deccan. La
permaculture y a fait l'objet, sous l'impulsion de la "Deccan Development Society" d'un
programme d'éducation et de promotion vis à vis des populations locales. Ce projet a
démarré à la fin des années 80 suite au séjour de Bill Mollison et a déjà porté ses fruits.
C’est un immense succès qui a permis de transformer des centaines d'hectares de désert
en forêts nourricières au sein de 12 villages au départ et plus d'une soixantaine aujourd'hui,
ainsi que des efforts de conservation des semences. Les fermiers des environs qui avait
perdu leur anciennes semences et qui étaient passés au coton ou à la canne à sucre
reviennent vers ces villages pour se réapproprier leur patrimoine agricole, alors que les
récoltes de cotons et de riz transgéniques les poussent presque tous et peu à peu à la
faillite.
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La Jordanie
La Jordanie est l’un des 10 pays les plus secs au monde, et les projets liés à la
permaculture se sont imposés comme une nécessité, notamment au vu de leur succès en
matière de restauration des sols. Le projet de permaculture dans la vallée Jordanienne à
débuté en 1998 sur un site de 2 hectares situé à environ 10km de la mer morte, et recevant
environ 100 à 150 mm de pluie par an, pour des températures atteignant facilement 50
degrés en été.
Avec un choix d'arbres adaptés à ce climat (acacias, figuiers, grenadier, eucalyptus,
jujubiers...etc, abondamment mulchés sur plusieurs couches), accompagné d'un système
d'irrigation enterré, le succès fut au rendez-vous. D'un sol argileux sec et dur comme du
béton, on a un sol qui devient après 4 ans plus sombre, plus humide et biologiquement actif.
Des arbres fruitiers comme les figuiers et les grenadiers et qui selon tous les fermiers de la
région étaient supposés ne pas pouvoir pousser en raison de la trop haute salinisation du
sol, ont rapidement prospéré grâce au mulch et au compostage.
Intéressé par les résultats positifs de cette expérience de permaculture, des membres du
ministère de l'agriculture se sont peu à peu penché sur le potentiel de cette expérience... En
2007, Mohammed Ayaesh, chercheur et responsable du département «Eau et
Environnement » du Centre National de Recherche en Agriculture, concluait dans un rapport
livré au ministère de l'environnement que « les produits agricoles obtenus en permaculture
sont non seulement des produits sans intrants chimiques, mais sont aussi de meilleure
qualité, de plus grande diversité, et obtenus avec des rendements plus importants ». Il
recommandait alors l'utilisation de la permaculture sur tout le territoire Jordanien, son
enseignement et un suivit scientifique de l'impact de la permaculture sur les ressources, la
biodiversité, et l'agriculture Jordanienne.
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Le Cuba
Comme en Jordanie qui pratique la permaculture parce qu'elle fait face une extrême
désertification et à des risques importants liés à la sécheresse, la permaculture est arrivée à
Cuba dans un contexte de crise. Cuba était jusqu'à la fin des années 80 la nation dont
l'agriculture était la plus industrialisée de tous les pays d'Amérique latine. Après la chute de
l'Union Soviétique, Cuba, qui recevait environ 14 millions de tonnes de pétrole, n'en reçu
plus que 4 millions. Son industrie s'effondra complètement à ce moment, l'île perdit 80% de
ses marchés d'exportation et ses importations chutèrent de 80%. Logiquement, le PNB
chuta de plus d'un tiers. En partie due à l'embargo persistant des États-Unis, mais aussi à la
perte des marchés extérieurs, Cuba ne pouvait plus importer suffisamment de nourriture. De
plus, sans alternative à leur agriculture hautement mécanisée et consommatrice
d'hydrocarbure, la production agricole chuta de manière brutale, et rapidement le cubain
adulte perdit en moyenne 15 kilos. Les gens ont alors commencé à jardiner et convertir
chaque petite parcelle de terre en potager… Cependant le savoir "fermier" était perdu
depuis longtemps, remplacé par les connaissances techniques de l'agriculture
conventionnelle… En 1993, les premiers enseignants en permaculture venus d'Australie ont
transformé cette réaction populaire à la famine menaçante en véritable mouvement
d'agriculture "populaire". Dix ans plus tard, plus de 50% des besoins en légumes des
habitants de la Havane, c'est à dire, pour 2,2 millions de personnes sont produits par les
particuliers et dans le cadre de l'agriculture urbaine. Dans les petites villes et villages, les
jardins urbains sont encore plus productifs et apportent de 80% a 100% des besoins en
fruits et légumes.
Désormais, les fermiers sont parmi les travailleurs les mieux payés de la société et des
personnes issues de tous les milieux sont attirées par la profession. L'agriculture urbaine
apporte une nourriture locale, éliminant toute infrastructure de transport de denrées sur de
longues distances. C'est un secteur de l'économie en pleine expansion qui n'a absolument
rien de marginal et n'est pas assimilé à une économie "parallèle". Autre conséquence, dans
les années 80 Cuba utilisait 21000 tonnes de pesticides chimiques. En 2010 le chiffre est de
1000 tonnes. On a donc une agriculture qui est devenue presque totalement biologique, et y
a trouvé la raison de son efficacité.
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Annexe 3
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sorte, soit un réseau de filaments blancs qui vient entourer et même parfois pénétrer les
racines des plantes.
- La plante hérite de la capacité du mycélium à absorber plus facilement l'eau et les
sels minéraux comme le phosphate et l'azote, tout en la protégeant d’attaques
d’autres organismes pathogènes. En général l'association n'est pas absolument
nécessaire, mais va accélérer considérablement la croissance de la plante et sa
"productivité", comme c'est le cas de manière flagrante pour les céréales et les
arbres fruitiers. Grâce aux mycorhizes, on à donc des plantes plus résistantes aux
maladies, et plus résistantes aux sécheresses.
- Un autre élément potentiellement important en polyculture vient du fait que les
mycélium qui forment une sorte de réseau étendu dans le sol (parfois appelé Wood
Wide Web) sont aussi capables de transporter des matières (eau, azote, carbone et
sucre) produites par une plante, aux racines d'une autre plante à proximité, qui par
exemple, faute d'ensoleillement ou d'arrosage n'en produit pas assez. Un exemple:
Les fraisiers qui poussent dans la Forêt Noire allemande prospèrent dans un sous-
bois si sombre que la lumière y est insuffisante pour assurer leur photosynthèse: Ils
bénéficient en contrepartie d'un apport de carbone et de sucre produits par les
grands arbres, et délivrés via le réseau mycélien. On à donc une vraie collaboration,
voir entraide, entre plantes d'espèces tout à fait différentes. Ce phénomène à été mis
en évidence uniquement en 1997. (Voir à ce titre l'excellent article de « La
Recherche » n#411 - Plantes et champignons - L'alliance vitale)
La mycorhize est presque entièrement détruire en agriculture conventionnelle, à cause du
sol passablement abimé, et de semences tels que les grains transgéniques dont la plupart
sont devenus spontanément incapables de mettre à profit une telle symbiose.
4) Les vers-de-terres, ou lombrics sont aussi une condition important à la régénération des
sols et à leur fertilité. En monoculture, sur terrain labouré et fertilisé, on passe d'environ 2
tonnes de vers-de-terre à l'hectare à moins de 50 kilos. Leur activité est néanmoins
bénéfique à plusieurs niveaux. Ils sont un moteur du cycle nutritif du sol, en ingérant puis en
incorporant rapidement les débris végétaux au sol. A ce travail de mélange s'ajoute une
production de mucus, qui associée à l'eau qu'ils rejettent, améliore considérablement
l'activité des autres microorganismes présent dans le sol, éléments essentiels à sa fertilité.
Dans une prairie ou sur un champ non-labouré, en tenant compte des 10mg de nitrates
produits la décomposition de chaque ver qui meurt, plus ses excréments, on arrive à plus
ou moins 250 kilos d'azote par hectare et par an. L'excrément des vers-de-terre est le
meilleur engrais qui soit.
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A cela s'ajoute les canalisations qu'ils creusent, jusqu’à 500 mètres par mètre carré, et qui
permettent non seulement une meilleure pénétration de l'eau dans le sol, mais servent aussi
aux racines des plantes qui les empruntent pour s'enfoncer plus profondément, et capter
ainsi plus d'humidité.
Il à été démontré par de nombreuses études menées par Robert J. Blakemore qu'il y a une
très forte corrélation entre la productivité d'une parcelle et la masse de verres-de-terres. Des
recherches qu'il à conduit en Nouvelle Zélande et en Tasmanie, ont démontré que des vers
introduits dans des prairies agricoles désertés par les vers ont produits une augmentation
initiale de 70 à 80% de la croissance de la végétation de la prairie, avec une augmentation
sur le long terme de plus de 25%. Cette technique expérimentée en Inde sur plusieurs
plantations de théiers différentes pendant trois ans présente aujourd'hui des résultats très
significatifs : la production des feuilles de thé s'est accrue de 35 à 240% ; la rentabilité des
exploitations a augmenté de 28 à 260 %.
Un sol "labouré" par les vers-de-terre est un sol fertile.
Deux points à souligner:
La diversité des cultures sur un même champ permet aussi d'éviter la propagation et
la sensibilité des cultures aux maladies. La venue d'insectes nuisibles ou maladie
n'est pas empêchée, néanmoins les stimuli visuels et chimiques émanant des
plantes sont moins concentrés, plus diffus et mélangés. Dans ces conditions,
l'insecte à plus de difficulté à trouver les feuilles qui l'intéressent et passe moins de
temps au même endroit. Au final, une attaque d'insectes ou une pathologie sur un
champs n'engendrera en générale jamais plus de 10% de pertes sur une même
population de plantes.
Dernier atout : à une meilleure productivité s'ajoute une meilleure utilisation de l'eau.
Si l'on considère aussi "l'efficacité d'eau" comme étant la quantité de grains produite
par millimètre d'eau consommée il s'avère que le système d'association présente
toujours une meilleure efficacité par rapport aux systèmes de culture unique. Par
exemple il à été démontré par une étude de l'Institut National de Recherches
Agronomiques du Niger que dans l'association mil/cornille (black eyed pea, un
légumineux), l'utilisation de l'eau est 11% plus efficace que celle du mil cultivé seul.
Plus de racines à un même endroit, implique tout simplement que l'eau qui y est
déversé a plus de chance d'être captée par les plantes. Plus la densité de pieds au
mètre carré est élevée, plus l'eau est efficacement utilisée.
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Annexe4
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Annexe 5
Nous pensons qu'il faut nécessairement travailler et retourner la terre afin d'avoir de bonnes
récoltes.
Mais les Anciens ne labouraient pas.
Ils avaient compris que la nature est un cycle et qu'il faut respecter les écosystèmes.
Voici un schéma explicatif démontrant qu'en labourant la terre (parfois jusqu'à 30 Cm dans
les "Labours Profonds"), nous bouleversons l'écosystème et le cycle de la nature ... :
1/ Les vers de terre ne remontent plus à la surface pour leur nourriture, ce qui est une
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catastrophe pour plusieurs raisons :
- C'est dans l'intestin du ver de terre que se forme la substance la plus complexe au monde
chimiquement : le "complexe Argilo-Humique", qui est vital pour une bonne fertilité de la
terre.
2 / Les microbes aérobies meurent à cette profondeur, car il n'y a pas assez d'air, et les
microbes de la couche plus profonde qui se retrouvent en surface, ils meurent aussi car ils
sont anaérobies, et meurent au contact d'oxygène.
Cette vie microbienne est la base de la fertilité de la terre (Humus) et tout simplement la
base du cycle de la vie.
En clair ... :
Non seulement quand viennent les temps de pluie l'eau n'est plus absorbée par le sol et
devient de la boue en emportant la terre dans les fleuves : c'est l'Erosion des sols (10 Millions
d'Hectares par An de désertification mondiale dus à l'érosion)
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