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Le Formulaire Mpsi MP 1500 Formules PDF
Le Formulaire Mpsi MP 1500 Formules PDF
Le formulaire
mpsi, mp
1 500 formules
de mathématiques,
physique et chimie
4e édition
LE FORMULAIRE
MPSI, MP
LE FORMULAIRE
MPSI, MP
1 500 formules de mathématiques,
physique et chimie
Lionel Porcheron
Ingénieur de l’ENSEEIHT à Toulouse
4e édition
© Dunod, Paris, 2000, 2003, 2004, 2008
ISBN 978-2-10-053787-7
Table des matières
Avant-propos IX
Chapitre 1 : Mathématiques 1
1. Algèbre 1
1.1 Relations 1
1.2 Structures algébriques 2
1.3 Nombres entiers, nombres rationnels 5
1.4 Arithmétique dans Z 7
1.5 Polynômes et fractions rationnelles 8
1.6 Généralités sur les applications 11
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
2.9 Séries 47
2.10 Séries entières 51
2.11 Suites et séries d’applications 52
VI Table des matières
Chapitre 2 : Physique 65
0. Éléments de mathématiques 65
0.1 Différentielles 65
0.2 Équations différentielles 66
0.3 Coniques 68
1. Électronique 69
1.1 Lois générales 69
1.2 Régime variable 70
1.3 Montages avec amplificateur opérationnel 73
2. Thermodynamique 76
2.1 Gaz parfait 76
2.2 Premier et second principes de la thermodynamique 77
2.3 Changements de phase d’un corps pur 81
2.4 Machines thermiques 83
2.5 Diffusion thermique 85
2.6 Rayonnement thermique 86
3. Mécanique du point 88
3.1 Cinématique 88
3.2 Changement de référentiel 90
3.3 Lois générales de la mécanique 91
3.4 Oscillateurs 95
3.5 Mouvement d’une particule chargée 98
3.6 Systèmes de deux points matériels 99
4. Mécanique du solide 101
4.1 Cinématique du solide 101
4.2 Théorèmes généraux de la dynamique 103
4.3 Contacts entre les solides 104
5. Optique 105
5.1 Généralités 105
5.2 Optique géométrique 106
5.3 Interférences lumineuses 109
5.4 Interféromètre de Michelson 112
5.5 Autres dispositifs d’interférences 115
5.6 Diffraction des ondes lumineuses 116
Table des matières VII
6. Électromagnétisme 118
6.1 Électrostatique 118
6.2 Magnétostatique 121
6.3 Équations de Maxwell dans le vide 123
6.4 Conduction métallique 125
6.5 Induction dans un circuit fixe avec B variable 126
6.6 Induction dans un circuit mobile soumis à B stationnaire 128
6.7 Matériaux magnétiques 129
7. Ondes 131
7.1 Oscillateurs couplés 131
7.2 Équation de d’Alembert - Ondes stationnaires 132
7.3 Ondes électromagnétiques dans le vide 134
7.4 Dispersion – Absorption 137
7.5 Ondes électromagnétiques dans les milieux matériels 138
1. Algèbre
1.1 Relations
Relation d’ordre
Une relation binaire R de E est dite relation d’ordre si et seulement si
R est réflexive, antisymétrique et transitive.
Relation d’équivalence
Classe d’équivalence
Ensemble-quotient
Lois de compositions
On appelle loi interne toute application de E × E → E.
Un loi ∗ est dite associative si et seulement si :
∀( x, y, z) ∈ E3 , x ∗ ( y ∗ z) = ( x ∗ y) ∗ z
Une loi ∗ interne est dite commutative si et seulement si :
∀( x, y) ∈ E2 , x ∗ y = y ∗ x
On dit que e est un élément neutre pour ∗ si et seulement si :
∀ x ∈ E, x ∗ e = e ∗ x = x
On appelle symétrique de x ∈ E un élement de E noté x−1 vérifiant :
x−1 ∗ x = x ∗ x−1 = e
On dit que rHE est stable par ∗ si et seulement si :
∀( x, y) ∈ H 2 , x ∗ y ∈ H
Groupe
Un ensemble muni d’une loi interne ( G, ·) est un groupe si et seule-
ment si :
– · est associative ;
– · admet un élément neutre : e ;
– tout élément de G admet un symétrique pour la loi ·.
Si la loi · est commutative, on dit que le groupe G est abélien ou com-
mutatif.
1. Algèbre 3
Sous-groupe
Groupe commutatif
Générateurs du groupe
Anneau
Anneau intègre
∀( x, y) ∈ A2 , ( x · y = 0 A ) ⇒ ( x = 0 A ou y = 0 A )
Sous-anneau
Corps
Un ensemble (K, +·) muni de deux lois internes est un corps si et seule-
ment si :
– (K, +, ·) est un anneau commutatif ;
– Tout élément de K \{0K } est inversible par la loi ·.
1. Algèbre 5
Espace vectoriel
Un ensemble E est dit un K-espace vectoriel, si E est non vide et si
on dispose de deux lois, une loi interne notée +, et d’une loi externe
(K × E → E) vérifiant :
( E, +) est un groupe abélien
1. ∀(λ, µ ) ∈ K 2 , ∀ x ∈ E, (λ + µ ) x = λx + µx
2. ∀λ ∈ K, ∀( x, y) ∈ E2 , λ( x + y) = λx + λy
3. ∀(λ, µ ) ∈ K 2 , ∀ x ∈ E, λ(µx) = (λµ ) x
4. ∀ x ∈ E, 1x = x
Algèbre
On appelle K-algèbre tout ensemble A muni d’une loi interne notée +,
d’une loi externe K × A → A et d’une loi interne notée ∗ vérifiant :
1. ( A, +, ·) est un K-espace vectoriel
2. ∗ est distributive par rapport à +
3. ∀λ ∈ K, ∀( x, y) ∈ A2 , λ( x ∗ y) = (λx) ∗ y = x ∗ (λy)
Cette algèbre est associative si et seulement si ∗ est associative, com-
mutiative si et seulement si ∗ est commutative, unitaire si et seulement
si A admet un élement neutre pour ∗.
Factorielle – Définition
n
n! = ∏k n! : factorielle n
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
k=1
Par convention : 0! = 1
Permutations
n! : factorielle n, nombre de per-
cardS(n) = n! mutations d’un ensemble à n élé-
ments
Arrangements
(n, p) ∈ N2 avec p 6 n
p
On note An le nombre d’arrange-
p n! ments de p éléments à partir d’un
An = ensemble de n éléments (c’est-à-
(n − p)!
dire le nombre de p-uplets com-
Combinaisons
(n, p) ∈ N2 avec p 6 n
p n! On appelle combinaison (notée
Cn = p
p!(n − p)! Cn ) toute partie de cardinal p d’un
ensemble à n éléments.
Combinaisons – Propriétés
p n− p
Cn = Cn ∀(n, p) ∈ N × N
p p+1 p+1
Cn + Cn = Cn+1 ∀(n, p) ∈ N × Z
Binôme de Newton
n n∈N
( x + y)n = ∑ Cnk xk yn−k ( x, y) ∈ A2 et xy = yx, avec A un
k=0 anneau commutatif
Divisibilité
Division euclidienne
Q est archimédien
Q est dense
a|bc ∀( a, b, c) ∈ (Z∗ )3
=⇒ a|c
pgcd( a, b) = 1
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
Nombres premiers
On dit qu’un entier p ∈ N est premier si et seulement si p > 2 et s’il
vérifie :
∀ a ∈ N∗ , ( a| p =⇒ ( a = 1 ou a = p))
Produit
PQ = ∑ cn X n P= ∑ an X n ∈ K [ X ]
n
n
n Q = ∑ bn X n ∈ K [ X ]
cn = ∑ a p bn− p n
p=0
1. Algèbre 9
Composition
P ◦ Q : polynôme composé
P ◦ Q = P( Q) = ∑ an Qn P = ∑ an X n ∈ K [ X ]
n n
Q ∈ K[X]
Dérivation
P′ = ∑ nan Xn−1
P= ∑ an X n ∈ K [ X ]
n
n>1 P′ : polynôme dérivé de P
Division euclidienne
∀( A, B) ∈ (K [ X ])2 , ∃!( Q, R) ∈ (K [ X ])2 / A = BQ + R avec deg R <
deg B.
Q : quotient de la division euclidienne de A par B
R : reste de la division euclidienne de A par B
Divisibilité dans K [ X ]
On dit que A divise P deux polynômes de K [ X ] si et seulement s’il
existe Q ∈ K [ X ] tel que P = AQ.
On appelle plus grand commun diviseur de ( Pk )k∈[1,n] ∈ (K [ X ] \ {0}),
le polynôme de plus haut degré parmi les diviseurs des Pk .
Soient ( P, Q) ∈ (K [ X ])2 , ils sont dits premiers entre eux si et seulement
si leur plus grand commun diviseur est 1.
Fonction polynomiale
À tout polynôme P = ∑ an X n on associe la fonction polynomiale :
n
Pe : ξ 7→ ∑ an ξn .
n
Racine d’un polynôme
α est appelée racine du polynôme
Pe(α ) = 0 P ∈ K [ X ] si elle vérifie la propriété
ci-contre.
Soit (α )i∈ I famille des racines deux à deux distinctes du polynôme P.
Ce polynôme peut alors s’exprimer sous la forme P = Q ∏( x − αi )mi
i∈ I
où mi est la multiplicité de la racine αi et Q un polynôme n’ayant pas
de zéro dans K.
Multiplicité d’une racine d’un polynôme
Pe(m−1) (α ) = 0
α est une racine P de multipli-
cité m si elle vérifie la propriété ci-
Pe(m) (α ) 6= 0 contre.
Polynôme scindé
Un polynôme P ∈ K [ X ] est dit scindé sur K si et seulement si il existe
λ ∈ K \ {0} et une famille d’éléments non nécessairement distincts
( xi )i∈[1,n] tels que :
n
P = λ ∏ ( X − xi )
i=1
Théorème de d’Alembert & Conséquence
Le corps C est algébriquement clos : tout polynôme non constant de
K [ X ] admet au moins un zéro dans C
Conséquence : Tout polynôme non constant est scindé sur C.
Fraction rationnelle – Définition
∑ an X n R ∈ K ( X ) : fraction rationnelle
K ( X ) : corps des fractions ration-
n
R=
∑ bn X n nelles
( an , bn ) ∈ K 2 : coefficients
n
1. Algèbre 11
Application injective
Application surjective
g ◦ f injective ⇒ f injective
g ◦ f surjective ⇒ g surjective f et g : deux applications
12 [1] Mathématiques
i=1
– Une famille comportant le vecteur nul est liée.
Base d’un espace vectoriel – Définition
Une base de E est une famille de vecteurs ( xi )i∈ I de E libre et généra-
trice.
Autres formulations : une base est une famille libre maximale ou en-
core une famille génératrice minimale.
Théorie de la dimension
Un K-espace vectoriel est dit de dimension finie si et seulement si E
admet au moins une famille génératrice de dimension finie.
Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie, alors :
1. E admet au moins une base de dimension finie.
2. Toutes les bases de E sont finies et ont le même cardinal appelé di-
mension de E et noté dim E.
14 [1] Mathématiques
∀( x, y) ∈ E2 , ∀λ ∈ K :
On dit que f est une application li-
néaire de E dans F si et seulement
f ( x + λy) = f ( x) + λ f ( y) si elle vérifie la propriété ci-contre.
Formule du rang
Endomorphisme nilpotent
On dit qu’un endomorphisme f d’un K-espace-vectoriel E est nil-
potent si et seulement si : ∃ p ∈ N∗ tel que f p = 0. L’ordre de nilpotence
est alors le plus petit p ∈ N∗ tel que f p = 0.
Applications linéaires – Cas de la dimension finie
f surjective ⇐⇒ Im f = F
f injective ⇐⇒ Ker f = {0} f application linéaire de E dans F.
Projecteur – Définition
Un projecteur est une application
p2 = p (1) linéaire vérifiant la relation (1).
p est alors le projecteur sur Im p
parallèlement à Ker p.
Symétrie – Définition
Une symétrie est une application
s2 = Id E linéaire vérifiant la relation ci-
contre.
p = 12 (s + Id E ) est un projecteur.
s est la symétrie par rapport Une symétrie est une application
à Ker(s − Id E ), parallèlement à linéaire vérifiant les propriétés ci-
Ker(s + Id E ) contre.
1. Algèbre 17
Formule de Grassman
M = λN λ∈K
M = (αi j ) ∈ Mmn (K)
(γ i j ) = (λ · α i j ) N = (γi j ) ∈ Mmn (K)
18 [1] Mathématiques
Produit de matrices
β1 j
β2 j
..
.
M = (αik ) ∈ Mmp (K)
βk j
N = (βk j ) ∈ M pn (K)
..
. MN = (γi j ) ∈ Mmn (K)
βp j p
γi j = ∑ αik · βk j
k=1
α α · · · α · · · α
i1 i2 ik ip γi j
( M + N ) P = MP + NP ( M, N ) ∈ (Mmp (K))2 , P ∈
M pn (K)
M ∈ Mmp (K)
(µM)(λN ) = µλ( MN ) N ∈ M pn (K)
(λ, µ)2 ∈ K2
M ∈ Mmp (K)
( MN ) P = M( NP) N ∈ M pn (K)
N ∈ Mnq (K)
Attention : En général, MN 6= NM
Transposée d’une matrice
A = ( ai j ) i∈[1,n]
j∈[1,p] A ∈ Mnp (K)
tA ∈ M pn (K) : matrice transpo-
t
A = ( a ji ) j∈[1,p] sée de A
i∈[1,n]
1. Algèbre 19
Changement de base
A′ : matrice d’une application li-
néaire de E (dans la base base B ′ )
vers F (dans la base base C ′ )
A : matrice de la même application
linéaire de E (dans la base base B )
A′ = Q−1 AP vers F (dans la base base C )
P : matrice de passage de B à B ′
Q : matrice de passage de C à C ′
Dans le cas d’un endomorphisme,
Q = P (seulement deux bases sont
nécessaires).
Exponentielle de matrice
+∞ A ∈ Mn (K)
1
exp( A) = ∑ k! Ak exp( A) : exponentielle de la ma-
k=0 trice A
Déterminant – Définition
Un déterminant est une forme multilinéaire alternée.
Multilinéarité : (det(α1 V1 , . . . , αn Vn ) = α1 · · · · αn det(V1 , . . . , Vn ))
Alternée : Vi = V j avec i 6= j =⇒ det(V1 , . . . , Vn ) = 0
Dans une base B = (e1 , . . . , en ) de E, on note detB l’application :
detB (V1 , . . . , Vn ) = ∑ ε(σ ) aσ(1)1 · · · aσ(n)n
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
σ∈Sn
n
Avec V j = ∑ ai j j ei j j
i j =1
M ∈ Mn (K)
det( M · N ) = det M · det N
N ∈ Mn (K)
M inversible ⇐⇒ det M 6= 0
20 [1] Mathématiques
Déterminant de Vandermonde
1 x1 x21 · · · xn1 −1
.. .. .. .. =
. . . . ∏ ( x i − x j ) , ( x 1 , . . . , x n ) ∈ Kn
16 j < i 6n
1 xn x2n . . . xn−1
n
Matrice inverse
Système de Cramer
Cas où rg A = n < p
Après permutation des inconnues, on peut supposer que la matrice
A′ = ( ai j ) i∈[1,n] extraite de A est inversible. On établit alors le système
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
j∈[1,n]
suivant :
a11 x1 + · · · + a1n xn = b1 − ( a1n+1 xn+1 + · · · + a1p x p )
..
.
an1 x1 + · · · + ann xn = bn − ( ann+1 xn+1 + · · · + anp x p )
Forme quadratique
ϕ une forme bilinéaire symétrique
∀ x ∈ E, q( x) = ϕ ( x, x) sur E × E
q : E → R : forme quadratique as-
sociée à ϕ
Matrice associée
Expression matricielle
ϕ : E × E → R : forme bilinéaire
symétrique
ϕ ( x, y) =t XAY ( x, y) ∈ E2
X = MatB ( x)
Y = MatB ( y)
Norme euclidienne – Définition
q
k xk2 = ( x| x) k · k2 : norme euclidienne sur E
x∈E
Inégalité de Cauchy-Schwarz
|( x| y)| 6 k xk · k yk ∀( x, y) ∈ E2
k x + yk 6 k xk + k yk ∀( x, y) ∈ E2
Il
ouysia xégalité
= 0. si et seulement si les vecteurs x et y sont positivement liés
Relations entre produit scalaire et norme
∀( x, y) ∈ E2 :
1. k x + yk2 = k xk2 + 2( x| y) + k yk2
2. k x − yk2 = k xk2 − 2( x| y) + k yk2
1
3. ( x| y) = k x + yk2 − k xk2 − k yk2
2
1
4. ( x| y) = k x + yk2 − k x − yk2
4
Vecteurs orthogonaux
Soit ( x, y) ∈ E2 , on dit que ces deux vecteurs sont orthogonaux si et
seulement si ( x| y) = 0.
Parties orthogonales – Orthogonal d’une partie
Inégalité de Bessel
Un automorphisme f vérifiant :
(1) f ∗ = f −1 – (1) est dit orthogonal
(2) f∗ = f – (2) est dit symétrique ou auto-
(3) f∗ = −f adjoint
– (3) est dit antisymétrique
1. Algèbre 25
(λ f + g ) ∗ = λ f ∗ + g ∗ Mat f ∗ =t Mat f
( f , g) ∈ L( E)2 : endomorphismes
( g ◦ f )∗ = f ∗ ◦ g∗ de E admettant des adjoints
f ∗ : endomorphisme adjoint de E
(Id E )∗ = Id E A⊥ : orthogonal de A, A étant une
partie de E
( f ∗ )∗ = f
( f −1 )∗ = ( f ∗ )−1
M : matrice orthogonale de
t t Mn (K)
M · M = In ou M · M = In f : automorphisme orthogonal de
E
f ∗ ◦ f = f ◦ f ∗ = Id E Id E : application identité de E
In : matrice identité de Mn (K)
26 [1] Mathématiques
∃ x ∈ E, x 6= 0 tel que : f ∈ L( E)
λ ∈ K : valeur propre de f
f ( x) = λx Autre formulation : f − λ Id E est
non injectif.
x 6= 0 et ∃λ ∈ K x ∈ E : vecteur propre de f
f ∈ L( E)
f ( x) = λx (alors λ ∈Sp( f ))
Diagonalisabilité
1. f est diagonalisable.
2. Il existe une base de E formée de
vecteurs propres de f . Les propriétés ci-contre sont deux
3. La somme des sous-espaces à deux équivalentes.
propres pour f est égale à E. E : espace vectoriel de dimension
4. La somme des dimensions des finie
sous-espaces propres pour f est f ∈ L( E)
égale à dim E.
Trigonalisation
Soit f ∈ L( E), les deux propriétés suivantes sont équivalentes :
1. f est trigonalisable
2. χ f est scindé sur K
Drapeau
E : un K-espace-vectoriel
∀i ∈ {1, . . . , n}, dim( Ei ) = i ( E1 , . . . , En ) : famille de sous-
∀i ∈ {1, . . . , n − 1}, Ei ⊂ Ei+1 espaces vectoriels de E
n = dim E
Théorème de Cayley - Hamilton
2. Analyse
2.1 Espaces vectoriels normés
Norme – Définition
3. ∀( x, y) ∈ E2 , N ( x + y) 6 N ( x) + N ( y)
28 [1] Mathématiques
Normes équivalentes
Deux normes N1 et N2 sont dites équivalentes si et seulement si il existe
(α, β ) ∈ R∗+ 2 tels que :
α N1 6 N2 6 β N1
Distance – Définition
Soit ( E, k · k) un espace vectoriel normé, on appelle distance associée à
la norme k · k l’application d : E2 → R définie par d( x, y) = k x − yk.
La distance possède les propriétés suivantes :
1. ∀( x, y) ∈ E2 , d( x, y) = d( y, x)
2. ∀( x, y) ∈ E2 , d( x, y) = 0 =⇒ x = y
3. ∀( x, y, z) ∈ E3 , d( x, z) 6 d( x, y) + d( y, z)
4. ∀( x, y) ∈ E2 , ∀λ ∈ K, d(λx, λy) = |λ|d( x, y)
5. ∀( x, y, z) ∈ E3 , d( x + z, y + z) = d( x, y)
Distance d’un point à une partie
On appelle distance de x ∈ E à A, une partie non vide de E, R espace
vectoriel, le réel défini par :
d( x, A) = inf d( x, a)
a∈ A
Boule ouverte – Définition
B( a, r) = { x ∈ E/k a − xk < r}
B( a, r) = { x ∈ E/k a − xk 6 r}
Partie ouverte de E
On appelle ouvert de E toute partie X de E vérifiant la propriété
∀ x ∈ X, ∃r ∈ R∗+ , B( x, r) ⊂ X
Partie fermée de E
On appelle fermé de E toute partie de E dont le complémentaire dans
E est un ouvert de E
2. Analyse 29
Présentation
(R, +, ·) est un corps commutatif.
6 est une relation d’ordre total dans R.
a 6 b =⇒ a + c 6 b + c
∀( a, b, c) ∈ R3 , a6b
=⇒ ac 6 bc
06c
Toute partie non vide majorée de R admet une borne supérieure dans
R.
Distance usuelle dans R
R : corps archimédien
∀x ∈ R : x∈R
E( x) : partie entière de x
E( x) est l’unique entier relatif vé-
E( x) 6 x 6 E( x) + 1 rifiant la propriété ci-contre.
Densité
∀( x, y) ∈ R2 D⊂R
Cette partie D est dite dense dans
R si et seulement si elle vérifie la
( x < y =⇒ (∃d ∈ D, x < d < y)) propriété ci-contre.
Théorème : Q est dense dans R.
32 [1] Mathématiques
| z|2 = z · z | z| : module de z
| zz′ | = | z| · | z′ |
z ∈ C : nombre complexe
z
′ | z| z′ ∈ C : nombre complexe
z 6= 0 ′ = ′
z |z |
2. Analyse 33
Inégalité triangulaire
| z + z′ | 6 | z| + | z′ | z ∈ C : nombre complexe
z′ ∈ C : nombre complexe
Formule de Moivre
Formule d’Euler
eix + e−ix
cos x =
2
x∈R
eix − e−ix
sin x =
2i
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
2.4 Suites
Convergence – Définition
On dit qu’une suite numérique (un )n∈N converge vers une limite l ∈ K
si et seulement si :
∀ε > 0, ∃ N ∈ N, ∀n > N ∈ N, n =⇒ |un − l | 6 ε
On dit qu’une suite numérique (un )n∈N converge si et seulement si :
∃l ∈ K, ∀ε > 0, ∃ N ∈ N, ∀n ∈ N, n > N =⇒ |un − l | 6 ε
Suite bornée
Une suite complexe (un )n∈N est dite bornée si et seulement si :
∃ M ∈ R+ , ∀n ∈ N, |un | 6 M.
Théorème d’encadrement
Soient (un )n∈N , (vn )n∈N , (wn )n∈N trois suites réelles telles que :
∃ N ∈ N, ∀n ∈ N, n > N =⇒ un 6 vn 6 wn
(un )n et (wn )n convergent vers une même limite l
Alors (vn )n converge aussi vers l.
Suite arithmétique
Suite géométrique
∀ n ∈ N, u n > u n + 1
On dit que (un )n∈N est (strictement) monotone si et seulement si
(un )n∈N est (strictement) croissante ou (strictement) décroissante.
Toute suite réelle croissante (respectivement décroissante) et majorée
(respectivement minorée) est convergente.
Suites adjacentes
Si deux suites réelles vérifient les
propriétés ci-contre, ces suites sont
(un )n∈N est croissante dites adjacentes.
(vn )n∈N est décroissante
(vn − un ) −−−−→ 0 Si deux suites sont adjacentes,
n→+∞ elles convergent vers la même li-
mite.
Suites extraites
On appelle suite extraite de (un )n∈N toute suite (uσ(n) )n∈N où σ : N →
N est une application strictement croissante.
Si une suite (un )n∈N converge vers l ∈ K, alors toute suite extraite de
(un )n∈N converge aussi vers l.
Valeur d’adhérence
On dira que a est une valeur d’adhérence d’une suite (un )n∈N si et
seulement s’il existe une suite extraite telle que uσ(n) −−−−→ a
n→+∞
Théorème de Bolzano-Weiertrass
De toute suite bornée de R on peut extraire une suite convergente.
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
Parité
Soit X ⊂ R vérifiant x ∈ X =⇒ − x ∈ X
Une fonction f est paire si et seule-
∀ x ∈ X, f (− x) = f ( x) ment si elle vérifie la relation ci-
contre.
Une fonction f est impaire si et
∀ x ∈ X, f (− x) = − f ( x) seulement si elle vérifie la relation
ci-contre.
Périodicité
x+T ∈ X
∀ x ∈ X,
f ( x + T ) = f ( x)
Application en escalier
On dit qu’une fonction f : [ a; b] → R est en escalier si et seulement
s’il existe une famille ( ai )i∈[0,n] telle que ( a0 , . . . , an ) ∈ [ a; b]n+1 avec
n ∈ N∗ et une n
famille (λ0 , . . . , λn−1 ) ∈ R tels que :
a = a0 < a1 < · · · < an−1 < an = b
∀i ∈ {0, . . . , n − 1}, ∀ x ∈] ai ; ai+1 [, f ( x) = λi
Application majorée – minorée – bornée
Une fonction f : X → R est dite :
– majorée si et seulement s’il existe A ∈ R tel que ∀ x ∈ X, f ( x) 6 A.
– minorée si et seulement s’il existe B ∈ R tel que ∀ x ∈ X, f ( x) > B.
– bornée si et seulement s’il existe ( A, B) ∈ R2 tel que ∀ x ∈ X,
B 6 f ( x) 6 A.
Limites
Soit f : I → R une application.
On dit que f admet une limite l en a ∈ I si et seulement si :
∀ε > 0, ∃η > 0, ∀ x ∈ I, | x − a| 6 η =⇒ | f ( x) − l | 6 ε
On dit que f admet une limite l en +∞ si et seulement si :
∀ε > 0, ∃ A ∈ R, ∀ x ∈ I, x > A =⇒ | f ( x) − l | 6 ε
On dit que f admet comme limite +∞ en a ∈ I si et seulement si :
∀ A > 0, ∃η > 0, ∀ x ∈ I, | x − a| 6 η =⇒ f ( x) > A
On dit que f admet comme limite +∞ en +∞ si et seulement si :
∀ A > 0, ∃ B > 0, ∀ x ∈ I, x > B =⇒ f ( x) > A
On dit que f admet comme limite −∞ en −∞ si et seulement si :
∀ A < 0, ∃ B < 0, ∀ x ∈ I, x 6 B =⇒ f ( x) 6 A
Continuité
soit f : I → K, a ∈ I, on dit que cette fonction est continue en a si et
seulement si :
∀ε > 0, ∃η > 0, ∀ x ∈ I, | x − a| 6 η =⇒ | f ( x) − f ( a)| 6 ε
Discontinuité
Soit f : I → K, on dit que :
– f est discontinue en a si et seulement si elle n’est pas continue en a.
– f admet une discontinuité de première espèce en a si et seulement
si f n’est pas continue en a mais admet une limite finie à droite et une
limite finie à gauche en a.
2. Analyse 37
Continuité uniforme
∀ε > 0, ∃η > 0, ∀( x1 , x2 ) ∈ I 2 , | x1 − x2 | 6 η =⇒ | f ( x1 ) − f ( x2 )| 6 ε
Applications lipschitziennes
Soient f : I → R et k ∈ R∗+ , on dit que la fonction f est k-
lipschitzienne si et seulement si :
∀( x1 , x2 ) ∈ I 2 , | f ( x1 ) − f ( x2 )| 6 k| x1 − x2 |
Si k ∈ [0; 1[, l’application f est dite contractante.
∀ x ∈] − 1, 1[ : 2
−1
Arccos′ ( x) = √
2
i 1 π− xπ h -1
Arctan
1
Arctan : R → − ;
2 2
∀x ∈ R : p
2
′ 1
Arctan ( x) =
1 + x2
Fonctions hyperboliques
ch′ x = sh x sh′ x = ch x
1
th′ x = = 1 − th2 x
ch2 x
2.6 Dérivation
Dérivée en un point
Soient un point a ∈ I, où I est un intervalle, et une fonction f : I → K.
f ( a + h) − f ( a)
On dit que f est dérivable en a si et seulement si lim
h→0 h
existe et est finie. Dans ce cas, cette limite est appelée dérivée de f en a
et est notée f ′ ( a).
Dérivation et continuité
Soient un point a ∈ I et une fonction f : I → K, si f est dérivable en a,
alors f est continue en a.
Propriétés des dérivées
Soient f et g deux fonctions de I dans K dérivables en a, alors :
( f + g)′ ( a) = f ′ ( a) + g′ ( a)
(λ f ) ′ ( a ) = λ f ′ ( a )
( f g)′ ( a) = f ′ ( a) g( a) + f ( a) g′ ( a)
2. Analyse 39
′
1 g′ ( a)
g( a) 6= 0, ( a) = − 2
g ′ g ( a)
f f ′ ( a) g( a) − f ( a) g′ ( a)
g( a) 6= 0, ( a) =
g g2 ( a)
( g ◦ f ) ( a) = g ( f ( a)) f ′ ( a)
′ ′
Théorème de Rolle
f : [ a, b] → R continue sur [ a, b] et dérivable sur ] a, b[, f ( a) = f (b) ;
alors il existe c ∈] a, b[ tel que :
f ′ (c) = 0
f (b) − f ( a) = (b − a) f ′ (c)
40 [1] Mathématiques
Inégalité de Taylor-Lagrange
f : [ a, b] → ( E, k k) et f de classe C n sur [ a, b], (n + 1) fois dérivable sur
] a, b[ et telle que ∀t ∈] a, b[, k f (n+1) (t)k 6 M alors :
n
f (k) ( a )
(b − a )n+1
k
f (b) − ∑ (b − a)
6 M
k=0
k!
(n + 1)!
Reste intégral
f : [ a, b] → ( E, k k) de classe C n+1 sur [ a, b] alors :
Z
n
f (k) ( a ) 1 b
f (b) = ∑ (b − a)k + (b − t)n f (n+1) (t) dt
k=0
k! n! a
| {z }
Reste de Laplace
Formule de Taylor-Young
f : I → E, I un intervalle de R où f (n) ( a) existe :
f (k) ( a )
n
f ( x) = ∑ k!
( x − a)k + o (( x − a)n )
x→ a
k=0
Difféomorphisme – Définition
Soient f : I → J avec I, J deux intervalles de R, n ∈ N∗ ∪ {+∞}, on dit
que f est un C k -difféomorphisme de I sur J si et seulement si :
– f est de classe C k sur I
– f est bijective
– f −1 est de classe C k sur J
Convexité – Définitions
Soit f : I → K, on dit que cette fonction est convexe si et seulement si :
∀θ ∈ [0, 1], ∀( x, y) ∈ I 2 , f (θ x + (1 − θ) y) 6 α f ( x) + (1 − θ) f ( y)
Inégalité de convexité
n
Si f est convexe, soit λ j > 0 tel que
! ∑ λ j = 1, alors :
n j=1n
f ∑ λjaj 6 ∑ λ j f ( a j ).
j=1 j=1
2.7 Intégration
Linéarité de l’intégrale
Inégalité de la moyenne
Z Z
f g 6 Sup | f | | g|
[a,b] [ a,b]
[ a,b] f , g : deux fonctions continues par
morceaux sur [ a, b]
Z [ a, b] : intervalle de R
f 6 (b − a) Sup[a,b] | f |
[a,b]
Inégalité de Cauchy-Schwarz
f , g : deux applications continues
Z 2 Z Z b par morceaux [ a; b] → R, on a l’in-
b b
fg 6 f2 g2 égalité ci-contre.
a a a Si ∃(λ, µ ) ∈ R2 \{(0, 0)} tel que :
λ f + µg = 0, il y a égalité.
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
Sommes de Riemann
b − a n−1 b−a
n k∑
Sn = f a + k
=0
n f : [ a, b] → E : une fonction conti-
nue
Z b
lim Sn = f
n→+∞ a
Intégrabilité – Définition
f : [ a, b] → R : fonction positive
Z continue par morceaux.
f 6M f est dite intégrable sur [ a, b] si et
J seulement s’il existe un M ∈ R+
pour tout segment J inclus dans
[ a, b], vérifiant l’inégalité ci-contre.
Intégrabilité sur un segment
Soit f une fonction positive continue par morceaux de I dans R. Les
propriétés suivantes sont deux à deux équivalentes :
(i) f est intégrable sur I.
(ii) Il existe M ∈ R+ tel que, pour toute suite croissante
Z de segments
( Jn )n∈N∗ dont la réunion est égale à I : ∀n ∈ N∗ f 6 M.
Jn
Théorème de domination
Soient f et g deux fonctions conti-
06 f 6g (1) nues par morceaux de I dans R vé-
Z Z rifiant (1) et si g intégrable, alors f
06 f 6 g (2) est intégrable sur I et on a l’inéga-
I I lité (2).
Exemple de Riemann
Une fonction de Riemann est inté-
grable sur [1; +∞[ si et seulement
Fonctions de Riemann :
1 si α > 1.
f ( x) = α Une fonction de Riemann est inté-
x grable sur ]0; 1] si et seulement si
α < 1.
Théorème d’équivalence
Soient ( a, b) ∈ R × R tels que a < b, f et g deux fonctions positives
continues par morceaux de [ a, b[ dans R vérifiant en b : f ∼ g, alors f
b
est intégrable sur [ a, b[ si et seulement si g l’est.
Règle xα f ( x)
Intégrabilité en +∞ :
– S’il existe α ∈]1, +∞[ vérifiant lim xα f ( x) = 0 alors f est inté-
x→+∞
grable sur [ a, +∞[ avec a > 0.
2. Analyse 43
Croissance de l’intégration
Z Z
f , g : deux fonctions continues et
f 6 g =⇒ f 6 g
I I intégrables sur I
f ( x) = F ( x, t) dt t : variable d’intégration
I
I : intervalle de R
44 [1] Mathématiques
Méthode de résolution de E
1. Résolution de l’équation homogène associée, solution de la forme
λy0 ( x).
2. Réinjecter la solution trouvée dans l’équation complète avec la mé-
thode de variation de la constante qui permet de trouver la fonction
qui vérifie l’équation complète.
Nature de la solution
L’ensemble des solutions d’une équation différentielle linéaire du pre-
mier ordre est une droite affine dont la direction est donnée par l’en-
semble des solutions de l’équation homogène.
Théorème de Cauchy-Lipschitz
Soient U un ouvert de R × R, f : U → E une application localement
lipschitzienne par rapport à sa seconde variable et continue, un couple
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
(t0 , y0 ) ∈ U.
Sous ces conditions, il existe une unique solution maximale au pro-
blème de Cauchy, c’est-à-dire vérifiant :
y′ = f (t, y)
(problème de Cauchy)
y(t0 ) = y0
Et possédant en plus les propriétés suivantes (solution maximale) :
– l’intervalle de définition est un ouvert,
– toute solution du problème de Cauchy est une restriction de cette
solution.
Équation différentielle du second ordre homogène
α, β, γ : fonctions continues I → K
αy′′ + βy′ + γy = 0 y : fonction de J ⊂ I dans K solu-
(β, γ) ∈ R2 : coefficients de
l’équation différentielle
Soit ( Ec ) l’équation caractéristique
associée à l’équation différentielle.
Si cette équation caractéristique
y′′ + βy′ + γy = 0 admet :
– deux racines distinctes r1 et r2 ,
les solutions de l’équation sont de
( Ec ) : r2 + βr + γ la forme λ1 er1 x + λ2 er2 x
– une racine double r, les solutions
sont de la forme (λx + µ )erx
– deux racines complexes conju-
guées r = a ± ib, les solutions sont
de la forme
(λ cos bx + µ sin bx)e ax
i=1
λi : valeur propre de A
ci : constante liée aux conditions initiales
Vi : colonne de la matrice de passage de A à la matrice diagonale asso-
ciée.
2.9 Séries
Définition
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
Série géométrique
u0 : terme général de la suite de
rang 0
un : terme général de la suite,
+∞ 1 un = (u0 )n
S= ∑ un = 1 − u0
(1) Une condition nécessaire et suf-
n=0 fisante de convergence d’une telle
série est |u0 | < 1. Dans ce cas, la
série vérifie (1).
Série de Bertrand
On appelle série de Bertrand la sé-
+∞ rie définie ci-contre.
1 Cette série converge si et seule-
∑ n α (ln n )β ment si :
n=2
α>1
α = 1 et β > 1
Règle de d’Alembert
u
Soit une série de terme général un telle que n+1 −−−−→ β :
un n→+∞
– Si β < 1 la série de terme général un converge ;
– Si β > 1 la série de terme général un diverge grossièrement ;
– Si β = 1 on ne peut rien dire de la nature de la série.
Règle de Cauchy
√
Soit une série de terme général un réel positif telle que n un −−−−→ β :
n→+∞
– Si β < 1 la série de terme général un converge ;
– Si β > 1 la série de terme général un diverge grossièrement ;
– Si β = 1 on ne peut rien dire de la nature de la série.
Séries de même nature
Soit ∑ un et ∑ vn deux séries réelles à termes positifs telles que, au voi-
sinage de +∞, vn > 0, et un ∼ vn . Alors, on a également un > 0 au voi-
sinage de +∞ et les deux séries sont de même nature (elles convergent
ou divergent en même temps).
Série alternée
Une série de terme général un
est dite alternée si et seulement
si la suite (−1)n un est de signe
constant.
+∞ Une telle série converge si :
∑ un 6 | u p+1 | 1. lim un = 0
n= p+1
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
n→+∞
2. la suite (|un |)n∈N est décrois-
sante.
Sous ces hypothèses, la série véri-
fie la relation ci-contre.
Critère de Cauchy
Formule de Stirling
n n √ n∈N
n! ∼ 2πn La formule de Stirling fournit un
e équivalent simple de n! en +∞.
Convergence absolue – Semi convergence
Une série est dite absolument convergente si et seulement si la série
de terme général |un | converge.
Une série alternée est dite semi-convergente si et seulement la série
de terme général un converge alors que celle de terme général |un | di-
verge.
Séries doubles – Interversion des sommations
Soit une suite double d’éléments de K : (u p,q )( p,q)∈N2 que l’on suppose
sommable (c’est-à-dire ∃ M ∈ R+ /∀ J ⊂ N ∑ u pq 6 M), alors :
p∈ J
q∈ J !
+∞
1. ∀q ∈ N, ∑ u p,q est convergente et la série ∑ ∑ u p,q est conver-
p>0 q>0 p=0
gente. !
+∞
2. ∀ p ∈ N, ∑ u p,q est convergente et la série ∑ ∑ u p,q est
q>0 p>0 q=0
convergente. ! !
+∞ +∞ +∞ +∞
3. ∑ u p,q = ∑ ∑ u p,q = ∑ ∑ u p,q .
( p,q)∈N2 p=0 q=0 q=0 p=0
Produit de Cauchy
Série entière
Z x
! La série des intégrales a le même
+∞ +∞ an n+1 rayon de convergence que la série
∑ an zn dz = ∑ x
n=0 n + 1
0 n=0 intégrée.
52 [1] Mathématiques
∑ f n converge uniformément
∑ fn : série d’applications
n>0
sur tout segment I n>0
convergeant simplement sur I
f n : I → E de classe C 1
+∞
∑ f n est de classe C 1 sur I ∑ f n′ converge uniformément sur
n=0 n>0
tout segment de I.
!′
+∞ +∞ Sous ces hypothèses, f n et f n′ véri-
∑ fn = ∑ f n′ fient les propriétés ci-contre.
n=0 n=0
+∞ a +∞ +∞
S( x) = ∑ cn einx = 0 + ∑ an cos nx + ∑ bn sin nx
n=−∞ 2 n=1 n=1
1 − +
S( x) = f (x ) + f (x )
2
Dans ce cas, il y a convergence simple de la série vers S( x).
Égalité de Parseval
Si f est continue par morceaux, on a l’égalité suivante :
Z 2π
1 | a |2 +∞ | an |2 + | bn |2 +∞
| f ( x)|2 dx = 0 + ∑ = ∑ |cn |2
2π 0 4 n=1 2 n=−∞
Convergence normale
Dérivée partielle
∂f f ( a1 , . . . , a j + t, . . . , an ) − f ( a1 , . . . , an )
D j f ( a) = ( a) = lim
∂x j t→0 t
t6=0
f : une fonction de plusieurs variables.
On définit ci-dessus la dérivée partielle par rapport à la variable x j (sa
je variable) de la fonction f en un point a = ( a1 , . . . , an ).
Dérivée selon un vecteur
On dit que f admet une dérivée en a selon un vecteur v que l’on note
dv f ( a) si et seulement si la limite suivante existe :
1
lim ( f ( a + tv) − f ( a))
t→0 t
Si elle existe, cette limite est dv f ( a).
Théorème fondamental
Soit U un ouvert de R p , si f : U → Rn est de classe C 1 sur R p , alors
f admet en tout point a de R p , une dérivée selon tout vecteur h et
p
Dh f ( a) = ∑ h j D j f ( a ).
j=1
Gradient
f : U → R : fonction de classe C 1
sur U
∂f ∂f U : ouvert de R2
grad f = ( x, y), ( x, y)
∂x ∂y grad f : gradient de f
Alors : Dv f ( a) = (grad f ( a)) · v
Différentielle d’une fonction de deux variables
∂f ∂f f : U → R : fonction de classe C 1
df = dx + dy sur U
∂x ∂y U : ouvert de R2
Applications de classe C k
On dit que f est de classe C k , avec k ∈ N∗ sur U si et seulement si f
admet des dérivées partielles successives sur U jusqu’à l’ordre k et ce,
quel que soit l’ordre de dérivation, et chacune de ces dérivées partielles
est continue sur U.
3. Géométrie 59
Théorème de Schwarz
∂2 f ∂2 f
= f : fonction C 2 sur R p .
∂x j ∂xi ∂xi ∂x j
Point critique
Extremum local
∀( x, y) ∈ J × K, ( f ( x, y) = 0 ⇐⇒ y = ϕ ( x))
3. Géométrie
3.1 Courbes du plan
Tangente – Définition
Si f′ (t0 ) 6= 0, la tangente en un
point M de coordonnées t0 est
l’ensemble des points P vérifiant la
propriété ci-contre avec λ ∈ R.
Si cette limite n’existe qu’en
−
t+
0 (respectivement en t0 ), on
M0 P = λff ′ (t0 )
dira que la courbe admet une
demi-tangente en M(t+ 0 ) (res-
pectivement en M(t− 0 ) ). Si les
−
limites en t+ 0 ) et en t 0 sont dif-
férentes, la courbe admet deux
demi-tangentes en M.
Position d’un arc par rapport à la tangente
Dans les figures ci-dessous, f ( p) (t0 ) et f (q) (t0 ) représentent les deux
premiers vecteurs dérivés non nuls.
f (q)(t) f (q)(t)
f (q)(t) f (q)(t)
(p)
f (t)
M(t) M(t)
f (p)(t)
O
x
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
Branche parabolique
O dira que la courbe Γ admet une branche parabolique quand t tend
vers t0 si cette même courbe admet une direction asymptotique quand
t tend vers t0 mais pas d’asymptote.
Symétries
Soit ϕ : t 7→ ϕ (t) une fonction de changement de paramétrage. On
donne ci-dessous les symétries classiques qui permettent de limiter
l’intervalle d’étude de la courbe :
x (ϕ ( t ) = x ( t )
Identité
y (ϕ ( t ) = y ( t )
62 [1] Mathématiques
x (ϕ ( t ) = − x ( t )
Symétrie par rapport à l’origine
y (ϕ ( t ) = − y ( t )
x (ϕ ( t ) = y ( t ) Symétrie par rapport à la première
y (ϕ ( t ) = x ( t ) bissectrice
x (ϕ ( t ) = − x ( t ) Symétrie par rapport à l’axe des
y (ϕ ( t ) = y ( t ) ordonnées
x (ϕ ( t ) = x ( t ) Symétrie par raport à l’axe des
y (ϕ ( t ) = − y ( t ) abscisses
Coordonnées polaires
y
ur
p uq
ρ = x2 + y2 yM M
x = ρ cos θ r
y = ρ sin θ q
O xM x
2
ρ (α − θ ) = ρ (α ) puis on effectue la symétrie par
rapport à la droite passant par O
et d’angle polaire α /2.
α π
et d’angle polaire + .
2 2
64 [1] Mathématiques
Abscisse curviligne
Z t f : t 7→ M(t)
∀t ∈ I, s(t) = k f ′ (u)k du s : t 7→ s(t)
t0
ds R : rayon de courbure
R= s : abscisse curviligne
dα
α = (i , T ) où T est le vecteur tan-
1 gent
γ=
R γ : courbure au point M(t)
Chapitre 2
Physique
0. Éléments de mathématiques
0.1 Différentielles
Développements limités
(δx)2 ′′
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
M
d f = (grad f ) · dM
66 [2] Physique
Théorème de Schwarz
∂2 f ( x, y) ∂2 f ( x, y)
=
∂x∂y ∂y∂x
Équation de relaxation
y(t)
y(t)
y′ (t) + = γ (où γ est
τ
une constante). Sa solution est
y(t) = γτ + ( y(0) − γτe−t/τ .
y(t)
y′′ (t) + ω 20 y(t) = 0. Sa solution est
y(t) = λ cos(ω 0 t) + µ sin(ω 0 t) ou
y(t) = δ cos(ω 0 t + ϕ ) t
y(t)
t
0. Éléments de mathématiques 67
Équation de diffusion
∂y
= D∆y. Les solutions dépendent des conditions aux limites et des
∂t
conditions initiales. On la résoud généralement en régime permanent
où la solution est sinusoïdale.
Équation de précession
∂u
u
= ω ∧ u . u est en rotation autour du u w
∂t
vecteur ω
t
Si ∆ < 0, les deux racines de l’équation
caractéristique sont complexes conjuguées, y(t)
la solution est alors pseudo-périodique :
γ
y(t) = (λ cos(βt) + µ sin(βt))eαt +
c
avec α et β respectivement partie réelle et t
partie imaginaire de r1
68 [2] Physique
y(t)
t
Si g(t) est une excitation sinusoïdale, on résout en complexes en posant
y(t) = Ye jωt pour obtenir une solution particulière.
0.3 Coniques
a b a
– une ellipse si 0 < e = <1
b O
– une parabole si e = 1
S : surface de la conique
S = πab a : demi grand axe
b : demi petit axe
1. Électronique 69
1. Électronique
1.1 Lois générales
Loi de Pouillet
i : intensité du courant dans le
E circuit
i= E : tension délivrée par le géné-
∑ Rk rateur
k Rk : résistance k du circuit
Loi des nœuds
i2
i3
La loi des nœuds en N s’écrit : i1
i4 N
n
∑ ik = 0 in
k=1
ik
u1
k=1
uk un
Théorème de Millman
i2 ij
Le théorème de Millman appliqué i1 N ip
en N donne :
n p
∑ Gk · uk + ∑ i j G1 G2 u G k Gn
k=1 j=1
u= n
∑ Gk u1 u2 uk un
k=1
70 [2] Physique
Résistance : Bobine :
Z=R Z = jLω
π
ϕ=0 ϕ=+
2
1. Électronique 71
Condensateur : Z : impédance
1 R : valeur de la résistance
Z= C : capacité du condensateur
jCω L : inductance de la bobine
π ω : pulsation
ϕ=− ϕ : déphasage de u par rapport à i
2
Fonction de transfert
H ( jω ) : fonction de transfert
s
H ( jω ) = s : signal de sortie
e e : signal d’entrée
H (ω ) = | H ( jω )| H (ω ) : gain
GdB : gain en décibels
GdB = 20 log | H ( jω )| H ( jω ) : fonction de transfert
ϕ : phase (avance de la sortie sur
ϕ = arg H l’entrée)
Diagramme de Bode
Le diagramme de Bode en gain (respectivement en phase) consiste à
représenter le gain en décibel (respectivement la phase) en fonction de
ω
log ou de log ω.
ω0
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
H0
H (ω ) = ω
1+ j
ω0
72 [2] Physique
-p
2
ω
H0 j
ω0
H (ω ) = ω
1+ j
ω0
Filtre passe-bas du deuxième ordre
j log(w0) log(w)
G (dB) Q1 > Q 2 Q2 > Q3
0 Q1 > Q2
log(w) Q3
log(w0) -p
2
Q3 Q2 =1/Ö2> Q3
-p
H0
H (ω ) = 2
ω ω
1+ j +j
ω0 Qω 0
Filtre passe-haut du deuxième ordre
Q1 > Q2 j
Q2 > Q3 p Q1 > Q2
G (dB)
Q3
log(w)
log(w0) p
2
Q3 Q2 =1/Ö2> Q3
0
log(w0) log(w)
1. Électronique 73
ω
H0 j
ω0
H (ω ) = 2
ω ω
1+ j +j
ω0 Qω 0
Filtre passe bande du deuxième ordre
j
p
2 Q1 > Q2
G (dB)
Q3
Q2 > Q3 log(w)
Q3 0
log(w) log(w0)
log(w0) Q2 =1/Ö2> Q3
Q1 > Q2 -p
2
H0
H (ω ) =
ω ω
1 + jQ − 0
ω0 ω
Généralités
Pour un amplificateur opérationnel idéal en régime linéaire :
– ε = V+ − V− = 0 ⇐⇒ |u S | 6 Vsat .
– Si ε < 0, uS = −Vsat , si ε > 0, uS = Vsat : on est en régime saturé.
– L’intensité entrant par les bornes + et − est nulle.
Suiveur de tension
- iS
e ¥
+
uS = uE
uE uS
74 [2] Physique
Amplificateur inverseur
R2
R1
e - ¥
iE + R2
uS = − u
uE uS R1 E
R1
e - ¥
+ iS
iE R2
uS = 1+ uE
uE uS R1
Convertisseur courant-tension
R
iE
- iS
e ¥
+
uE
uS = − R · iE
uS
Comparateur simple
e - ¥
+
u2 uS Si u1 > u2 , uS = +Vsat
u1 Si u1 < u2 , uS = −Vsat
1. Électronique 75
Intégrateur théorique
R
e - ¥
+ uS =
Z t
1
uE uS − uE (t) dt + us (t0 )
RC t0
Dérivateur théorique
R
e - ¥
C
+ duE
uE uS = − RC
uS dt
Comparateur à hystérésis
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
R1
ε= u − uE
R1 + R2 S
R1
– Si uS = +Vsat ⇒ ε > 0 ⇒ uE < Vsat
R1 + R2
R1
– Si uS = −Vsat ⇒ ε < 0 ⇒ uE > − Vsat
R1 + R2
R1 R1
– Si uE ∈ − Vsat , Vsat alors le montage est bistable
R1 + R2 R1 + R2
(uS = ±Vsat )
76 [2] Physique
Sommateur inverseur
R2
R11
i1 uER
1 1 2
e - ¥
i2 +
R1 3
uE1 i3
uE2 uS
uE3
u Ek u Ek
ik = uS = − R2 ∑
R1k k
R1k
2. Thermodynamique
2.1 Gaz parfait
Équation d’état
p : pression du gaz
V : volume du gaz
pV = nRT R = N · k : constante des gaz par-
faits
T : température
n : quantité de matière
Coefficients thermoélastiques
∂V1 α : coefficient de dilatation isobare
α=
∂T p
V β : coefficient d’augmentation de
pression à volume constant
1 ∂p χ T : coefficient de compressibilité
β=
p ∂T V isotherme
p : pression
1 ∂V T : température
χT = −
V ∂p T V : volume
a, b : constantes positives
n : quantité de matière
p : pression
n2 a
p+ (V − nb) = nRT T : température
V2 V : volume
nb : covolume
R : constante des gaz parfaits
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
Premier principe
Enthalpie
H : enthalpie
U : énergie interne
H = U + pV p : pression
V : volume du système
L’enthalpie est une fonction d’état.
3 U : énergie interne
U= nRT H : enthalpie
2
n : quantité de matière
5 R : constante des gaz parfaits
H = nRT
2 T : température
qm
hi : enthalpie massique
eki : énergie cinétique massique
ρgzi énergie potentielle de pesan-
Cette relation est aussi appelée teur massique
relation de Zeuner. wm : travail reçu par l’unité de
On indexe par 1 et 2 les grandeurs masse de fluide qui traverse la ma-
relatives au fluide respectivement chine
en amont et en aval de la machine. qm : transfert thermique reçu par
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
∆U = 0
état initial
U : énergie interne
état final
80 [2] Physique
Détente de Joule–Kelvin
h1 + e k1 = h2 + e k2
S : entropie
Q : transferts thermiques vers le
système
δQ TΣ : température de surface du
dS = + δSirrev système
TΣ
δSirrev > 0 : création d’entropie
L’entropie est une mesure statis-
tique du désordre
Identités thermodynamiques
Lois de Laplace
Diagramme d’état
T
phases coexistent.
vapeur
p : pression
T : température
T
fusion vaporisation
solide liquide vapeur
solidification liquéfaction
condensation
82 [2] Physique
p > pC
p courbe d’ébullition T courbe d’ébullition p = pC
vl v vv sl sv
V s
S
Chaleur latente
l1→2 : chaleur latente massique de pas-
sage de la phase 1 à la phase 2
hi : enthalpie massique du corps dans la
l1→2 = h2 − h1 = T (s2 − s1 ) phase i
si : entropie massique du corps dans la
phase i
T : température de cœxistance des
phases
Relation de Clapeyron
l1→2 : chaleur latente massique de pas-
sage de la phase 1 à la phase 2
∂p vi : volume massique du corps dans la
l1→2 = T (v2 − v1 ) phase i
∂T
p : pression
T : température de changement d’état
Machines dithermes
QC QF
QC : transfert thermique algébrique de
la source chaude vers la machine
TF : température de la source froide
machine QF : transfert thermique algébrique de la
source froide vers la machine
W W : transfert mécanique reçu par la ma-
chine
Premier et second principes appliqués sur un cycle
Inégalité de Clausius
(Second principe appliqué à la machine)
TC : température de la source chaude
QC Q QC : transfert thermique algébrique de
+ F 60 la source chaude vers la machine
TC TF TF : température de la source froide
QF : transfert thermique algébrique de la
source froide vers la machine
Efficacité de Carnot du moteur ditherme
Représentation du cycle
p
Le transfert mécanique reçu par la ma-
chine correspond à l’aire intérieure de la
courbe dans le diagramme de Clapey-
ron ( p, V ). Cette aire doit donc être né-
gative (parcourue dans le sens horaire)
pour obtenir un moteur. (w < 0)
V
2. Thermodynamique 85
Flux thermique
ZZ Φ th : flux thermique
j th : vecteur courant de diffusion
Φ th = j th · n dS
S thermique
n : normale à la surface dS
Loi de Fourier
j th : vecteur courant de diffusion
j th = −λgradT thermique
T : température
λ : conductivité thermique
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
Équation de la chaleur
κ : diffusivité thermique
∂T T : température
= κ∆T
∂t ∆ : laplacien scalaire
λ λ : conductivité thermique
κ= ρ : masse volumique
ρC C : capacité thermique
Convection
jc : courant de convection algébrique
h : coefficient de convection
Conductance thermique
Flux thermique
Fi
ϕi = ϕr + ϕ a Fr Fd
|{z} |{z} |{z}
incident réfléchi absorbé
ϕp = ϕe + ϕr + ϕt Fa
|{z} |{z} |{z} |{z}
partant émis réfléchi transmis Ft
Loi de Planck
Fλ (λ, T ) : émittance
λ : longueur d’onde
2πhc2 1 T : température
Fλ (λ, T ) = h : constante de Planck
λ5 e kλT
hc
−1
c : vitesse de la lumière dans le
vide
k : constante de Boltzmann
2. Thermodynamique 87
Fl(l,T) T1>T2
T2 > T3
T3 > T4
T4
Loi de Stefan
Cette loi est valable pour tout corps à l’équilibre thermodynamique et
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
Z +∞ ϕ e : flux émis
Fλ (λ, T ) : luminance (décrite par
ϕe = Fλ (λ, T ) dλ la loi de Planck)
0
σ : constante de Stefan
ϕ e = σT 4 λ : longueur d’onde
T : température
Corps noir
3. Mécanique du point
3.1 Cinématique
Coordonnées cartésiennes
OM = xii + yjj + zk
k
z
x : abscisse zM
y : ordonnée
z : cote
M
OM
dOM ẋ
v= = ẏ k
dt ż j yM y
O
ẍ i
d2 OM
a= = ÿ xM
dt2 z̈ x
Coordonnées cylindriques
OM = ru u r + zu
uz
r : rayon polaire z
θ : angle polaire zM
z : cote uz
M uq
OM
dOM
ṙ ur
v= = rθ̇ u θ ur
dt ż uz
k
j yM y
O
i r
q
d2 OM r̈ − rθ̇2 ur xM
a= = 2ṙθ̇ + rθ̈ u θ x
dt2 z̈ uz
3. Mécanique du point 89
Coordonnées sphériques
ur
OM = ru zM
ur
r : rayon uj
M
θ : colatitude variant dans [0, π ]
ϕ : longitude variant dans [0, 2π ] uq
q r
OM
dOM
ṙ ur k
v= = rθ̇ uθ j yM y
dt r sin θϕ̇ uϕ O
i
j
xM
x
y
v(M)
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
M
ur
OM = ru a(M)
ur
r : rayon polaire uq q x
θ : angle polaire z O
ω : vitesse angulaire uniforme
(ω
ω = ωu uz)
u z ∧ OM = ωru
v = ωu uθ v2
a = −ω 2 ru
ur = − ur
r
90 [2] Physique
z z’
x’
y
O O’
y’
x
v ( M)R = v ( M ) R′ + v (O′ ) R + Ω ∧ O′ M
| {z } | {z }
vitesse relative vitesse d’entraînement
Composition d’accélération
a ( M ) R = a ( M ) R′ + 2ΩΩ ∧ v ( M ) R′
| {z }
accélération de Coriolis ( ac )
dΩΩ
+ a (O′ ) R + Ω ∧ Ω ∧ O′ M + ∧ O′ M
| {z dt }
accélération d’entraînement ( ae )
Forces associées
z = z’
f e = mΩ2 ru
ur
y’
(force centrifuge) W
y
f c = −2mΩ
Ω ∧ v ( M ) R′ O
Wt
x
x’
Référentiel galiléen
Dans un référentiel galiléen un point matériel isolé est soit au repos,
soit animé d’un mouvement rectiligne uniforme.
i
M : masse du système
G : centre de masse du système
92 [2] Physique
Moment de forces
M P : moment de force en P
M B (f ) = M A (f ) + BA ∧ f f : force appliquée au système
L : moment
! cinétique
LA
dL
M ∑ fi : moment de la résul-
dt = M A ( ∑i f i ) i
−v ( A) ∧ mv v ( P) tante des forces
m : masse du système
v ( P) : vitesse de P
3. Mécanique du point 93
P : puissance de la force f
P = f ·v f : force
v ( G ) : vitesse du point matériel
1 2 Ek énergie cinétique
Ek = mv m : masse du système
2
mi : masse du point matériel Pi
m v : vitesse du système
Ek = ∑ i vi2
i
2 vi : vitesse du point matériel Pi
Ek : énergie cinétique
dEk P : puissance des forces appli-
=P
dt quées au système
Ek : énergie cinétique
E∗k : énergie cinétique barycen-
1 trique
Ek = E∗k + mv2 ( G ) m : masse du système
2
v( G ) : vitesse du centre de gravité
du système
Énergie mécanique
Em : énergie mécanique
Em = Ek + Ep Ek : énergie cinétique
Ep : énergie potentielle
94 [2] Physique
Énergies potentielles
Équilibre
d2 Ep d2 Ep
( x0 ) > 0 ( x0 ) 6 0
dx2 dx2
Ep Ep
O x0 x O x0 x
Minimum d’énergie potentielle : Maximum d’énergie potentielle :
équilibre stable équilibre instable
Forces conservatives
Em : énergie mécanique
Pext non cons : puissance des forces
extérieures au système non
dEm conservatives
= Pext non cons + Pint non cons Pint non cons : puissance des forces
dt
intérieures au système (dans le
cas d’un système de points) non
conservatives
3.4 Oscillateurs
On se reportera également aux oscillateurs électriques dans la partie élec-
Oscillateur harmonique
d2 A
+ ω 20 A = 0 Un oscillateur harmonique est ré-
dt2 git par l’équation ci-contre où :
A : grandeur physique
A = α cos ω 0 t + β sin ω 0 t ω 0 : pulsation de l’oscillateur
α, β, γ, ϕ : constantes déterminées
A = γ cos(ω 0 t + ϕ ) par les conditions initiales
A(t)
Q > 1/2, les deux racines de
l’équation caractéristique r1 et r2
sont réelles, la solution est du type
apériodique : A(t) = λer1 t + µer2 t
t
3. Mécanique du point 97
A(t)
t
Q < 1/2, les deux racines
de l’équation caractéristiques sont A(t)
complexes conjuguées, la solu-
tion est alors pseudo-périodique :
A(t) = (λ cos(βt) + µ sin(βt))eαt t
avec α et β respectivement parties
réelle et imaginaire de la solution.
Portrait de phase d’un oscillateur amorti
A
w0
1/2
Q>
A
<1
Q
/2
Q=
1/2
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
Oscillations forcées
A : grandeur physique
ω 0 : pulsation de l’oscillateur har-
monique
Q : facteur de qualité de l’oscilla-
teur
E(t) : excitation
d2 A ω 0 dA 2
+ + ω 0 A = E ( t ) Si l’excitation est sinusoïdale, on
dt2 Q dt résout une telle équation en utili-
sant la notation complexe et en po-
sant A(t) = A0 e jωt .
Il ne peut
√ y avoir résonance que si
Q > 1/ 2
98 [2] Physique
Force de Lorentz
F : force de Lorentz
q : charge de la particule
F = q(E + v ∧ B ) v : vitesse de la particule
B : champ magnétique
E : champ électrique
Mouvement dans un champ magnétique stationnaire uniforme
E Hall = −v ∧ B
I l
BI
UHall =
nqℓ
+ –
E Hall : champ électrique créé par
effet Hall + –
UHall : différence de potentiel qui + B –
apparaît aux bornes de la sonde + –
v : vitesse des particules + –
B : champ magnétique + EHall –
I : intensité du courant traversant –
la sonde +
n : densité particulaire
q : charge de la particule
ℓ : largeur de la sonde
3. Mécanique du point 99
v ( P) : vitesse de ce point
m : masse du système
C : constante des aires
Planéité de la trajectoire – Loi des aires
du
v = −C uθ
u r + Cuu
dθ
v : vitesse
! a : accélération
d2 u C : constante des aires
a = −C 2 u2 + u ur θ : angle polaire
dθ2
u r : vecteur radial
u θ : vecteur orthoradial
1
u=
r
4. Mécanique du solide
4.1 Cinématique du solide
S1 par rapport à S2
Ek : énergie cinétique
m : masse du solide
v( G ) : vitesse du centre d’inertie
1 2 1 J∆ : moment d’inertie par rapport
Ek = mv ( G ) + J∆ Ω2
|2 {z } |2 {z } à l’axe de rotation instantané du
translation rotation propre
solide dans le référentiel barycen-
trique
Ω : vecteur vitesse de rotation ins-
tantané
102 [2] Physique
Moment d’inertie
Théorème d’Huygens
a
W
J∆ = JG + ma2
J∆ : moment d’inertie par rapport
à l’axe de rotation
JG : moment d’inertie par rapport
G
à l’axe passant par G et parallèle à
∆
R
l /2 l /2
R h
D D D
sphère pleine cylindre plein tige mince
homogène de masse homogène de masse homogène de masse
m m m
4. Mécanique du solide 103
2 1 1
J∆ = mR2 J∆ = mR2 J∆ = mℓ2
5 2 12
Ek : énergie cinétique
dEk
= Pext Pext : puissance des forces exté-
Ek : énergie cinétique
E∗k : énergie cinétique barycen-
1 trique
Ek = E∗k + mv2 ( G )
2 m : masse du solide
v ( G ) : vitesse du centre d’inertie
du solide
Liaison pivot
Pour une liaison pivot parfaite, M∆ = 0, où M∆ est le moment des
actions de contact.
Lois de Coulomb
1. La réaction normale N est dirigée vers l’extérieur du support.
2. Condition de roulement sans glissement :
kT k < f s kN k
où T est la réaction tangentielle ou force de frottement, N la réaction
normale et f s le coefficient de frottements statiques.
3. S’il y a glissement, T est dans la même direction que la vitesse de
glissement et de sens opposé. Alors :
kT k = f d kN k
où f d est le coefficient de frottement dynamique, souvent confondu
avec f s .
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
5. Optique
5.1 Généralités
Spectre
Loi de Snell–Descartes
i1 r n1 sin i1 = n2 sin i2
n1
n2
i2 r = i1
5. Optique 107
Prisme
sin i1 = n sin r1
A
sin i2 = n sin r2 D
i2
i1 r1 r2
r1 + r2 = A n
Déviation du prisme
D = i1 + i2 − A D : déviation
A : angle au sommet du prisme
Dm : minimum de déviation
A i : angle d’incidence au minimum
Dm = 2 arcsin n sin −A
2 de déviation
Approximation de Gauss
Pour se placer dans l’approximation de Gauss, il faut des faisceaux peu
ouverts et des angles d’incidence petits.
Dioptre sphérique
n1 n2 n1 − n2 I
− =
p′ p r
r C
p : abscisse du point objet S
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
I I
C S S C
r r
B B
B’ F’ A’
A F’ A’ O F A F O
B’
Lentille divergente Lentille convergente
Relation de conjugaison des lentilles minces
f ′ : distance focale de la lentille
( f ′ < 0 pour une lentille diver-
gente et f ′ > 0 pour une lentille
1 1 1 convergente).
− = ′
p′ p f p′ : distance algébrique du foyer
au point image
p : distance algébrique du foyer au
point objet
Relation de Descartes – Relation de Newton
f′ f f f ′ = ( p′ − f ′ )( p − f )
+ =1
p′ p
(relation de Descartes) (relation de Newton)
5. Optique 109
Grandissement
γ : grandissement
p′ p′ : distance algébrique de O au
γ= point image
p p : distance algébrique de O au
point objet
Obtention d’interférences
On ne peut obtenir d’interférences qu’avec des rayons lumineux is-
sus de deux sources cohérentes secondaires, obtenues avec une seule
source par division ou du front d’onde ou de l’amplitude.
Chemin optique dans un milieu homogène isotrope
Différence de marche
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
δ : différence de marche
δ = [ SP1 M] − [ SP2 M] [ SPj M] : chemin optique du rayon
passant par Pj
Vibration lumineuse
s( M) : vibration lumineuse en M
S0 : amplitude de la vibration
ω : pulsation de la vibration lumi-
2π neuse
s( M) = s0 cos ωt − ϕ S − λ [ SM] ϕ S : phase de la vibration à la
source
λ : longueur d’onde
Vibration complexe
s( M) : vibration lumineuse com-
plexe en M
S0 : amplitude de la vibration
ω : pulsation de la vibration lumi-
s( M) = S0 ei(ωt−ϕs ) e−
2iπ
λ [ SM ] neuse
ϕ S : phase de la vibration à la
source
λ : longueur d’onde
[ SM] : chemin optique de S à M
Plan d’onde
On appelle plan d’onde un plan où tous les points sont dans le même
état vibratoire.
Théorème de Malus
Les rayons lumineux sont perpendiculaires en tout point aux surfaces
d’ondes.
Éclairement
E( M) : éclairement au point M
2 α = cε0 : une constante positive
E( M) = αs ( M)
(E est en fait le vecteur de Poyting,
voir cours d’électromagnétisme)
1
E( M) = αs( M)s∗ ( M) s( M) : vibration lumineuse en M
2 s( M) : vibration lumineuse com-
plexe en M
Interférences
E( M) : éclairement
E0 : éclairement de la source
∆ϕ ( M) : déphasage en M
E( M) = 2E0 (1 + cos ∆ϕ ( M)) L’écran est brillant si ∆ϕ = 2kπ,
k∈Z
L’écran est noir si :
π
∆ϕ = (2k + 1) , k ∈ Z
2
5. Optique 111
Ordre d’interférence
p : ordre d’interférence
∆ϕ : déphasage en M
∆ϕ δ δ : différence de marche
p= = λ : longueur d’onde
2π λ L’écran est brillant si p ∈ Z
1
L’écran est sombre si p ∈ Z +
2
Contraste
Trous d’Young
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
x
ax
M(x) δ( x) = (différence de marche)
D
S a
2π ax
E( x) = 2E0 1 + cos
λ D
D λD
i= (interfrange)
a
112 [2] Physique
Schéma
miroir M2
source S
séparatrice SP miroir M1
M(x,y) M(x,y)
Source ponctuelle – Source étendue
Dans la suite nous considérerons que l’interféromètre est éclairé avec
une source étendue : les interférences sont localisées à l’infini (ob-
servables dans le plan focal image d’une lentille convergente) alors
qu’elles sont délocalisées avec une source ponctuelle.
Lame d’air
δ = 2e cos i e
δ : différence de marche
i : angle d’incidence
i
e : « épaisseur » entre les miroirs
5. Optique 113
Figure d’interférence
Coin d’air
δ = 2αx a x
δ : différence de marche O
α : angle entre les deux miroirs
(quelques dixièmes de degrés)
x : abscisse du point du miroir
considéré
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
Figure d’interférence
Luminance
L(n)
n1 n2 n
E
4πe
E(e) = 4E0 1 + V (e) cos
λ0
!
δλ
V (e) = sinc 2π 2 e
λ0
e
5. Optique 115
Le Fabry—Pérot
S
i
E
E0
E (Φ ) =
1+ 4r2 sin2 Φ
(1 − r2 )2 2
4πe
Φ= cos i
λ0
4r2
F= : finesse
(1 − r2 )2
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
2p 4p F
Miroirs de Fresnel
source
S
zone
d’interférence
miroir M2
miroir M1
116 [2] Physique
Principe d’Huygens–Fresnel
Quand une onde lumineuse traverse une ouverture (Σ ) qui la limite ,
pour décrire l’onde diffractée au delà de (Σ ), on suppose que chaque
surface élémentaire (dΣ ) autour du point courant P de (Σ ) réemet vers
l’avant une ondelette sphérique :
– de même fréquence que l’onde incidente ;
– en phase en P avec l’onde incidente ;
– d’amplitude proportionnelle à celle de l’onde incidente et à (dΣ ).
C’est la superposition de ces ondelettes qui décrit l’onde diffractée.
Conditions de Fraunhofer
On observe la diffraction à l’infini (c’est-à-dire à une distance très
grande devant les dimensions de l’objet diffractant ou, mieux, au foyer
objet d’une lentille convergente).
Montage de la diffraction à l’infini
objet
diffractant
lentille lentille écran
(L0) (L) (E) dans le plan
focal image de (L)
M
P
u0
source O u
S dans le
plan focal
objet de (L0) S
5. Optique 117
S X
a O u
S
f
πaX πbY
E( X, Y ) = k2 S20 a2 b2 sinc 2 sinc 2
λf λf
k : constante de Fraunhofer
a : longueur de la fente
b : largeur de la fente
f : distance focale de la lentille utilisée pour l’observation
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
2e zéro
1er zéro
118 [2] Physique
6. Électromagnétisme
6.1 Électrostatique
E(M)
r M
u
q q : charge ponctuelle fixe
q ε0 : perméabilité du vide
V ( M) = r : distance entre le point M et la
4πε0 r
charge
q
E ( M) = u E ( M) : champ électrique en M
4πε0 r2 V ( M) : potentiel électrique en M
E = −gradV
6. Électromagnétisme 119
1 qi ZZZ
E ( M) = ∑ u E ( M) =
1 ρ
u dτ
i
4πε0 ri2 i 4πε0 r2
Théorème de Gauss
E ( M) : champ électrique au point
ZZ M
Qint n : normale en M à la surface
E ( M)n dS = Qint : charges intérieures à la sur-
ε0
face fermée
ε0 : permittivité du vide
Théorème de Gauss pour la gravitation
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
G ( M) : champ de gravitation au
point M
ZZ n : normale en M à la surface
G ( M)n dS = −4πG Mint Mint : masse intérieure à la surface
fermée
G : constante universelle de gravi-
tation
Champ électrique créés par un plan infini
Condensateur plan
E : champ électrique
σ : charge surfacique
ε0 : permittivité du vide
E = 0 à l’extérieur On définit la capacité C du
condensateur :
σ
E= u z à l’intérieur ε0 S
ε0 C=
e
S : surface des armatures
e : distance entre les armatures
Dipôle électrostatique
q : charge positive
NP
p = qNP N : barycentre des charges néga-
tives
P : barycentre des charges posi-
p cos θ p · OM tives
V ( M) = =
4πε0 r2 4πε0 OM3 p : moment dipolaire
V ( M) : potentiel électrique du di-
E = −gradV pôle
E : champ électrique
équipotentielles
lignes de champ
E(M)
r
u q
N O P
Ep : Énergie potentielle
Ep = −p · E ext ( M) M : moment résultant des forces
électriques
p : moment dipolaire
M = p ∧ E ext ( M)
E ext : champ électrique auquel est
soumis le dipôle
6. Électromagnétisme 121
6.2 Magnétostatique
Théorème d’Ampère
B ( M) : champ magnétique
I µ0 : perméabilité du vide
Ienlacée : intensité enlacée par la
B ( M) · dl = µ0 Ienlacée
courbe fermée d’Ampère
dl : choisi en accord avec l’orienta-
tion de l’intensité
µ0 I a B(M)
B ( M) = sin3 αee z R
2R M z
I
122 [2] Physique
m : moment magnétique de la
spire
n
m = ISn S : surface de la spire
I : intensité parcourant la spire
n : normale à la spire dirigée par le
sens du courant
Force de Laplace
df : force élémentaire
df = dC ∧ B dC : élément de courant
B : champ magnétique
6. Électromagnétisme 123
Vecteur courant
j : vecteur courant
j S : vecteur de courant surfacique
v = ρv
j = np qv v v : vitesse des porteurs de charge
np : densité particulaire de porteurs
jS = σ v q : charge d’un porteur
ρ : densité volumique de charge
σ : densité surfacique de charge
Équation de conservation de la charge
∂ρ j : vecteur courant
div j + =0 ρ : charge volumique
∂t
Équations de Maxwell
Ces équations portent les noms res-
pectifs de :
ρ – Maxwell–Gauss
div E = – Maxwell–Faraday
ε0 – sans nom
∂B
B – Maxwell–Ampère
rot E = − ∂E
E
∂t Le terme ε0 est appelé courant
∂t
div B = 0 de déplacement.
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
j : vecteur courant
E : champ électrique
124 [2] Physique
A : potentiel vecteur
V : potentiel électrique
∂V ε0 : permittivité du vide
div A + µ0 ε0 =0
∂t µ0 : perméabilité du vide
Cette jauge permet de fixer le poten-
tiel V
6. Électromagnétisme 125
Relations de passage
E in : composante normale du
E2t = E1t
champ E i
σ B it : composante tangentielle du
E 2n − E 1n = n champ B i
ε 0 1→2
σ : charge surfacique
j S : vecteur densité de courant surfa-
B 2t − B 1t = µ0 j S ∧ n 1→2 cique
n 1→2 : normale à la surface
B2n = B1n ε0 : permittivité du vide
µ0 : perméabilité du vide
j : vecteur courant
E
j = γE E : champ électrique
γ : conductivité
E : champ électrique
Z B I : intensité circulant dans le circuit
ℓ
E · dl = R AB · I R= : résistance d’un circuit de
A γS
longueur ℓ et de section S
µ0 γω
126 [2] Physique
Force électromotrice
Z B
∂A
A e AB : forcé électromotrice
e AB = − · dl A : potentiel vecteur
A ∂t
Différence de potentiel
e AB : force électromotrice
V ( B) − V ( A) : différence de po-
tentiel entre les points A et B
V ( B) − V ( A) = e AB − R AB i
R AB : résistance du circuit AB
i : intensité du courant circulant
dans le circuit
Loi de Faraday
Loi de Lenz
Les conséquences des phénomènes d’induction s’opposent toujours
aux causes qui leur ont donné naissance. En terme de flux, cela signifie
que si le flux du champ magnétique varie, l’induction va produire un
champ magnétique qui tendra à compenser cette variation de flux.
Auto inductance d’un circuit
Flux total
Énergie magnétique
N2
128 [2] Physique
Changement de référentiel
Champ électromoteur
E m : champ électromoteur
Em = v ∧ B v : vitesse du conducteur
B : champ magnétique
Force électromotrice
Loi de Faraday
dΦ e : force électromotrice
e=− Φ : flux de B à travers le circuit
dt
6. Électromagnétisme 129
Aimantation
m = M dτ M : aimantation
dm m : moment magnétique
Courants d’aimantation
j aimantation : vecteur courant d’ai-
j aimantation = rot M mantation
j S aimantation : vecteur courant surfa-
cique d’aimantation
j S aimantation = M ∧ n
M : aimantation
n : normale à la surface
Excitation magnétique
B H : excitation magnétique
H= −M B : champ magnétique
µ0
M : aimantation
B = µ0 (H + M ) µ0 : perméabilité du vide
H : excitation magnétique
rot H = j conduction j conduction : vecteur courant de
conduction
M : aimantation
M = χm H H : excitation magnétique
χm : susceptibilité magnétique
M : aimantation
H : excitation magnétique
Mr : aimantation rémanente
Hc : champ coercitif
Dispositif de mesure de H et de B
u1
R R C
e(t) ~ u2
7. Ondes 131
7. Ondes
7.1 Oscillateurs couplés
Résolution
Dans ces cas simples, on combine linéairement les équations (1) et (2).
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
s = (1) + (2) s̈ + ω 2s s = 0
d = (1) − (2) d¨ + ω 2d d = 0
Modes propres
r r
K 2k + K
ωs = ωd =
m m
Battements
Si le couplage est fort et que l’on écarte un seul oscillateur de l’équi-
libre, on observe un phénomène de battements :
x
Résonance
Si on force l’oscillateur à osciller, on observera aux pulsations ω s et ω d
des résonances :
x
ws wd w
Équation de d’Alembert
F (r , t) : une grandeur physique qui
1 ∂2 F vérifie l’équation de d’Alembert
∆F = 2 2 c : vitesse de propagation de l’onde
c ∂t
∆ : laplacien
Solutions de l’équation de d’Alembert à une dimension
Onde stationnaire
∂·
= iω · Lorsqu’on utilise la notation
∂t complexe, les opérateurs usuels
∇· = −ik· prennent des formes très simples.
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
∂2 ξn 1 ∂2 ξn ∂2 y 1 ∂2 y
= = 2 2
∂x2 c2 ∂t2 ∂x 2 c ∂t
r s
ka2 T0
c= c=
m ρl
ξn : le déplacement du ne atome
k : constante de raideur des res-
sorts y : ordonnée du point
a : distance au repos entre deux T0 : tension au repos de la corde
atomes
1 ∂2 E
E=
∆E
c2 ∂t2
E : champ électrique
1 ∂2 B B : champ magnétique
B= 2 2
∆B µ0 : perméabilité du vide
c ∂t
ε0 : permittivité du vide
1
c= √
ε0 µ0
x E
y
B
7. Ondes 135
Polarisation
y
EOy
– elliptique : u ch
e
ga E
Eox
E0x cos ωt x
E ( z = 0, t) = te
E0y cos(ωt + ϕ ) dr
oi
– circulaire :
E0 cos ωt
E ( z = 0, t) =
E0 sin ωt
y
EOy
– rectiligne :
E
Eox
E0x cos ωt x
E ( z = 0, t) =
E0y cos ωt
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
Lames à retard
Une lame 1/4 d’onde déphase de Une lame 1/2 d’onde déphase de
π /2. π.
– une onde polarisée rectilignement – une onde polarisée ellipti-
ressort de ce type de lame polarisée quement droite ressort elliptique
elliptiquement. gauche de ce type de lame.
– une onde polarisée elliptiquement – une onde polarisée rectiligne-
ressort de ce type de lame polarisée ment ressort symétrique par rap-
rectilignement. port à son axe lent de ce type de
lame.
136 [2] Physique
Vecteur de Poynting
Rayonnement dipolaire
z
ur
M
uj
q uq
r
p
O
y
j
x
B : champ magnétique
µ0 sin θ r E : champ électrique
B= p̈ t − uϕ
4πrc c p : moment dipolaire
µ sin θ r µ0 : perméabilité du vide
E= 0 p̈ t − uθ c : vitesse de la lumière dans le
4πr c vide
Relation de dispersion
vϕ : vitesse de phase
vg : vitesse de groupe
ω ω : pulsation de l’onde
vϕ = ′
k k′ : partie réelle du vecteur d’onde
∂ω vϕ est la vitesse de propagation de
vg = l’amplitude et vg est en général la
∂k′
vitesse de propagation de l’éner-
gie.
Absorption
δ : profondeur caractéristique de
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
1 l’absorption
δ=
|k′′ | k′′ : partie imaginaire du vecteur
d’onde
x
E
z
y B
138 [2] Physique
Polarisation
p
dp
P=
dτ p : moment dipolaire
P : polarisation
ρp = −div P ρp : charges dues à la polarisation
j p : vecteur courant de polarisation
∂P
P
jp =
∂t
Aimantation
m
dm
M= m : moment magnétique
dτ
M : aimantation
j a = rot M j a : vecteur courant d’aimantation
Vecteurs H et D
Milieux linéaires
div D = ρlibre
∂B
B D : vecteur D
rot E = − E : champ électrique
∂t B : champ magnétique
div B = 0 j : vecteur courant vrai
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
ω2 k : vecteur d’onde
k2 = εr εr : permittivité relative
c2
√ ω : pulsation de l’onde
n = εr c : vitesse de la lumière dans le vide
n : indice du milieu
c (En utilisant ici, comme dans les cas
vϕ =
n courants, l’approximation : µr ∼ 1)
140 [2] Physique
Réflexion – Transmission
1. Atomistique
1.1 Spectroscopie
Spectroscopie
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
Nombres quantiques
Décrit le niveau énergétique de
l’atome :
Principal : n ∈ N∗ Z2
En = −13, 6
n2
1
Spin ms = ±
2
σi σi
Position de l’électron s et p d
même couche 0 0,35
couche > n 0 0
couche n − 1 0,85 1
couches < n − 1 1 1
Énergie
Diagramme énergétique
3d
4p
} N
3p
4s
3s
} M
niveaux
énergétiques
2p
2s
}L
1s K
1. Atomistique 145
Énergie d’ionisation
C’est l’énergie de la réaction d’ar-
rachement d’un électron d’une X( g ) = X + ( g ) + e−
molécule sous forme gazeuse.
Affinité électronique
C’est l’énergie libérée par la réac-
tion de capture d’un électron par X ( g ) + e− = X − ( g )
une molécule sous forme gazeuse.
Règle de l’octet
Les éléments de la deuxième période du tableau périodique peuvent
s’entourer au maximum de huit électrons.
Charge formelle
n : charge formelle de l’atome
n = ni − ne ni : nombre d’électrons de valence dans l’atome isolé
ne : nombre d’électrons de valence dans l’atome lié
Mésomérie
C’est l’ensemble des formules mésomères qui modélise la réalité.
+ – – +
O S O O S O O S O
146 [3] Chimie
n = 6 : molécule octaédrique
pz*
px* py*
Diagramme moléculaire des molé-
cules A2 de la deuxième ligne du 2p
px py
tableau périodique à partir de O2
inclus. Pour les autres molécules, pz
π x et π y sont plus stables que σ p
OM antiliante
OA2 OA1
OM liante
148 [3] Chimie
2. Cinétique
Avancement de la réaction
ξ : avancement de la réaction
νi : nombre stœchiométrique algé-
dni brique (νi > 0 pour un produit et
dξ =
νi νi < 0 pour un réactif)
ni : quantité de matière échangée
Vitesse de réaction
r : vitesse de la réaction
νi : nombre stœchiométrique algé-
1 dci 1 dξ brique
r= = ci : concentration
νi dt V dt
ξ : avancement
V : volume du réacteur
Dégénérescence de l’ordre
p
k′ = k[ A2 ]0 2 : constante de vitesse
Si [ A2 ]0 ≫ [ A1 ]0 alors v = apparente de la réaction
k ′ [ A 1 ] p1 p1 : ordre apparent de la réaction
k : constante de vitesse
dln k Ea Ea : énergie d’activation
= R : constante des gaz parfaits
dT RT 2
T : température
c : concentration de l’espèce
c = c0 e−kt c0 : concentration initiale
k : constante de vitesse
ln 2
t1/2 = nombre stœchiométrique du réac-
αk tif limitant).
l=
vitesse d’initiation
150 [3] Chimie
3. Cristallographie
3.1 Généralités
Définitions
Coordinence : 12
Compacité : 0, 74
2 atomes par maille
Coordinence : 12
Compacité : 0, 74
4 atomes par maille
3. Cristallographie 151
Coordinence : 8
Compacité : 0, 68
2 atomes par maille
Sites octaédriques
√
Dimension : rO = ( 2 − 1)r
– Au centre et au milieu de chaque
arrête du la maille cubique face cen-
trée (4 sites par maille)
c 3c
– À et dans la maille hexago-
4 4
nale compacte (2 sites par maille)
Sites tétraédriques
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
r
3
Dimension : rT = ( − 1 )r
2
– Au centre de huit petits cubes
a
d’arrête dans la maille cubique
2
face centrée (8 sites par maille)
c 7c
– À et sur chaque côté vertical
8 8
dans l’hexagonale compacte (4 sites
par maille)
152 [3] Chimie
Blende (ZnS)
4. Thermodynamique
La thermodynamique a déjà été abordée au cours du chapitre de physique.
Il est conseillé de se reporter à cette section, les notions préalablement trai-
tées n’étant pas à nouveau abordées ici.
Définition
Relation de Gibbs–Duhem
∆ r X : grandeur de réaction
νi : nombre stœchiométrique rela-
∂X
∆r X = ∑ νi Xi = ∂ξ
tif au composé Ai
i T,p Xi : grandeur molaire partielle re-
lative au corps Ai
Relation de Gibbs–Helmoltz
∂T T T2 T : température
154 [3] Chimie
Définition
∂G
µi =
∂ni T,p,n j 6=ni µi : potentiel chimique du com-
∂U posé Ai
µi = U, H, F, G : énergie interne, enthal-
∂ni V,S,n j 6=ni pie, énergie libre, enthalpie libre
∂H T, p, V : température, pression, vo-
µi = lume
∂ni p,S,n j 6=ni ni : quantité de matière du com-
posé Ai
∂F
µi =
∂ni V,T,n j 6=ni
tion
νi : nombre stœchiométrique du
∆ r S0 = ∑ νi Si0 composé Ai
i
Si0 : entropie standard molaire de
Ai pris dans son état standard
Relations de Gibbs–Helmoltz
Relation de Hess
Cycle de Born–Haber
C’est un cycle thermodynamique qui permet de calculer avec la loi
de Hess l’enthalpie de standard de réaction en décomposant les réac-
tifs en atomes et en recomposant ces mêmes atomes pour former les
produits.
A : affinité chimique
∆ r G 0 : enthalpie libre standard de
réaction
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
A = − ∑ ν i µ i = −∆ r G νi : nombre stœchiométrique du
i composé Ai
µi : potentiel chimique du com-
posé Ai
Expression de l’affinité
A : affinité chimique
A0 : affinité chimique standard
!
ai : activité du composé Ai
0
A = A − RT ln ∏ aν
i
i νi : nombre stœchimétrique du
i composé Ai
R : constante des gaz parfaits
T : température
158 [3] Chimie
Condition d’équilibre
Dans ce cas : !
A=0
0 0
A = RT ln K = RT ln ∏ aν
i
i
i
K0 est la constante d’équilibre de
la réaction
Sens d’évolution
Si A > 0, dξ > 0 : il y a évolution
1
A · dξ > 0 dans le sens −→
Si A < 0, dξ < 0 : il y a évolution
2
dans le sens ←−
Constante d’équilibre
K 0 ( T ) : constante d’équilibre de la
réaction qui ne dépend que de la
température
K0 (T ) = ∏ aνi équilibre
i
ai équilibre : coefficient d’activité du
i
composé Ai à l’équilibre
νi : nombre stœchiométrique du
composé Ai
Température d’inversion
dA : variation de l’affinité
νi : nombre stœchimétrique du
νi dni composé Ai
dA = RT ∆νgaz − xi : titre molaire du composé Ai
xi n
n : quantité de matière totale
dni : variation de quantité de ma-
tière du composé Ai
dA : variation de l’affinité
dn n : quantité de matière
dA = RT∆νgaz dn : variation de quantité de ma-
n
tière du constituant introduit
v : variance
c : nombre de constituants indé-
pendants
v = c+2−ϕ ϕ : nombre de phases
c = n−k−r n : nombre de constituants
k : nombre de relations entre les
constituants
r : relation particulières (imposées
par le manipulateur)
160 [3] Chimie
Loi de Raoult
Loi de Henry
pi : pression partielle du composé
Ai
pi = kxil k 6= pi∗ : constante de Henry
xil : titre molaire de Ai liquide
p
liquide
p2*
n
ullitio
d’éb r
rbe peu
cou + v a
ide e
liqu e rosé
p1* ed
cour b
vapeur
x2
Courbe de rosée :
Courbe d’ébullition :
p∗1 p∗2
p=
p = p∗1 + ( p∗2 − p∗1 ) xl2 p∗2 − ( p∗2 − p∗1 ) xv2
4. Thermodynamique 161
Diagrammes isothermes
p p liquide
liquide
p2*
ur
p2*
r
ape
eu
+v
p
ide
va
liqu
+
de
p1*
ui
liq
p1* vapeur
vapeur
x2 x2
Azéotrope positif
Fuseau simple
p
p1* liq
ui
de
liquide
+
va
pe
ur L’azéotrope est la manifestation de
p2*
l’écart de la solution par rapport à
la solution idéale.
vapeur
x2
Azéotrope négatif
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
Diagrammes isobares
T T
vapeur
T1 liq vapeur
T1 uid
liqu e
ide +
+ va va
peu peu
r r T2
T2
liquide
liquide
x2 x2
Azéotrope positif
Fuseau simple
162 [3] Chimie
T vapeur
ur T2
À pression constante, un
pe
va
T1 liquide
même composition.
x2
Azéotrope négatif
Analyse thermique
T
T
T2
T2
TN
N
T1 TM
M
t
x2
T
T N
T2 TN
TM
T1
M
t
x2
4. Thermodynamique 163
T
liquide nl ML + nv MV = 0
T1 liqu
liquid
us nl : quantité de matière de liquide
nv : quantité de matière de vapeur
ide
+ so
sol lide
i du M
s L ML : distance algébrique de M à la
S
T2 courbe d’ébullition
solide MV : distance algébrique de M à
la courbe de rosée
x2s x2 x2l x2
Couple redox
réduction
α ox + n e− ⇋ β red
oxydation
Oxydant – Réducteur
Un oxydant est une espèce dont Un réducteur est une espèce dont
Formule de Nernst
aox : activité de l’oxydant
ared : activité du réducteur
Avec :
– a = 1 pour tout solide ou un li-
quide pur dans la phase
c
– a = 0 pour un soluté
c
p
– a = 0i la pression partielle pour
RT a α
ox p
E = E0 + ln β
nF ared un gaz (dans le cas des solutions
diluées)
E : potentiel de l’électrode
E0 : potentiel standard du couple
redox
n : nombre d’électrons échangés
F = N · e : nombre de Faraday
R : constante des gaz parfaits
T : température
5. Matériaux métalliques 165
0, 06 aα RT
E = E0 + log βox À 25˚C, = 0, 06
n ared F ln 10
5. Matériaux métalliques
5.1 Diagrammes d’Ellingham
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
Principe
On étudie la formation des oxydes
ramenée à une même quantité
On trace la courbe :
de dioxygène, réaction qui s’écrit
sous la forme générale : ∆ r G 0 = ∆ r H 0 − T∆ r S0
1
α red + O2 ⇋ β ox
2
Approximation d’Ellingham
Pour construire ces diagrammes, on considère que ∆ r G 0 , ∆ r H 0 et ∆ r S0
Allure du diagramme
DrG (T)
0
TF TE
0 T
oxyde
Affinité du système
A : affinité chimique
p : pression du réacteur
1 p pe : pression d’équilibre à une tem-
A = RT ln
2 pe pérature donnée
T : température
R : constante des gaz parfaits
Corrosion d’un métal
Un métal est oxydé par un oxyde dont la droite d’Ellingham se situe
au-dessus de sa propre droite.
Conventions
Convention 1 : sur le domaine frontière les concentrations des deux
espèces sont égales à une concentration arbitrairement choisie
Convention 2 : on fixe la concentration totale en un élément donné. Sur
le domaine frontière, les concentrations sont réparties équitablement.
Construction du diagramme potentiel–pH
1. On détermine le degré d’oxydation des espèces mises en jeu.
2. On calcule le pH frontière pour les espèces de même degré d’oxy-
dation.
3. On calcule avec la formule de Nernst l’équation des droites séparant
les domaines des espèces de degré d’oxydation distincts.
Les droites verticales marquent des réactions acido-basiques.
Les droites horizontales marquent des réactions redox.
5. Matériaux métalliques 167
Définition du pH
E
Fe3 +
Cu2 +
Cu(OH)2
0 1 Fe 2 +
pH
Fe(OH)3
Fes Fe(OH)2
Zn2 +
Zn(OH)s
Zns
Zn(OH)42 -
U : tension appliquée
∆r G ∆ r G : enthalpie libre de la réaction
U>
2F F : nombre de Faraday
5. Matériaux métalliques 169
i : intensité du courant
n : nombre d’électrons échangés
dξ au cours de la réaction
i = nF
dt F : nombre de Faraday
1 dξ ξ : avancement de la réaction
v= V : volume de solution électrolyte
V dt La vitesse de réaction et l’inten-
sité sont proportionnelles.
Montage expérimental
générateur
E
millivoltmètre
microampèremètre
(galvanomètre)
électrode mV mA
de référence
électrodes de travail
v hC hA v
170 [3] Chimie
Tension à appliquer
U : tension à appliquer
EA : potentiel du couple de
l’anode
EC : potentiel du couple de la ca-
U= EA − EC + ηA − ηC +ri thode
| {z } | {z } ηA : surtension anodique
thermodynamique cinétique ηC : surtension cathodique
r : résistance interne de l’électro-
lyte
i : intensité du courant
5.4 Corrosion
Réaction de corrosion
Z
ch t dt = sh t + k R
Z
dt
= th t + k R
ch2 t
Z
dt
= 2 Arctan et + k R
ch t
Z
th t dt = ln ch t + k R
Z
1 mt
emt dt = e + k, (m ∈ C∗ ) R
m
Z
t α+ 1
tα dt = + k, (α ∈ R − {−1}) R
Z α+1
sin t dt = − cos t + k R
174 [A] Primitives usuelles
Z
dt R \ {kπ} k ∈ Z
= − cot t + k
sin2 t
Z
dt t
= ln tan + k R \ {kπ} k ∈ Z
sin t 2
Z
cot t dt = ln | sin t| + k R \ {kπ} k ∈ Z
Z
sh t dt = ch t + k R
Z
dt
= − coth t + k R∗
sh2 t
Z
dt t
= ln th + k R∗
sh t 2
Z
coth t dt = ln | sh t| + k R
Z
at
at dt = + k, ( a ∈ R∗+ − {1}) R
ln a
Dans la suite on suppose : a ∈ R∗
Z
dt 1 t
= Arctan + k R
t2 + a2 a a
Z
(
dt Arcsin |at | + k
√ = ] − a, a[
a2 − t2 − Arccos |at | + k
(
Z
dt Argsh |at | + k
√ = √ R
t2 + a2 ln t + t2 + a2 + k
Argch t + k
|p a| ]| a|, +∞[
Z
ln t + t 2 − a2 + k
dt
√ = t
t2 − a2
− Argch + k
p a ] − ∞, | a|[
ln t + t2 − a2 + k
Z p
dt
√ = ln t + t2 + b + k, (b ∈
t2 + b R [−b, b]
R∗ )
Z
dt Argtht + k ] − 1, 1[
= 1 t−a
t2 − a2 ln +k R − {− a, a}
2a t+a
Annexe B
Développements limités
2 2·4 2 · 4 · 6 · · · 2n
1 1 1·3 2 1 · 3 · 5 · · · (2n − 1) n
√ = 1− x+ x + · · · + (−1)n x +
1+x 2 2·4 2 · 4 · 6 · · · 2n
n
o( x )
x2 x3 x4 xn
ln(1 + x) = x − + − + · · · + (−1)n+1 + o( xn )
2 3 4 n
x2 x3 x4 xn
ln(1 − x) = − x − − − −···− + o( xn )
2 3 4 n
x x2 x3 xn
ln( a + x) = ln a + − 2 + 3 + · · · + (−1)n+1 n + o( xn )
a 2a 3a a
x x2 x3 xn n
e = 1+x+ + +···+ + o( x )
2! 3! n!
176 [B] Développements limités
x2 x4 x6 x2n
cos x = 1 − + − + · · · + (−1)n + o( x2n+1 )
2! 4! 6! (2n)!
x2 x4 x6 x2n
ch x = 1 + + + +···+ + o( x2n+1 )
2! 4! 6! (2n)!
x3 x5 x7 x2n+1
sin x = x − + − + · · · + (−1)n + o( x2n+2 )
3! 5! 7! (2n + 1)!
x3 x5 x7 x2n+1
sh x = x + + + +···+ + o( x2n+2 )
3! 5! 7! (2n + 1)!
x3 2 17 7
tan x = x + + x5 + x + o( x7 )
3 15 315
x3 2 17 7
th x = x − + x5 − x + o( x7 )
3 15 315
π 1 x3 1 · 3 · 5 · · · (2n − 1) x2n+1
Arccos x = −x− − ··· − +
2 2 3 2 · 4 · 6 · · · 2n 2n + 1
o( x2n+2 )
1 x3 1 · 3 · 5 · · · (2n − 1) x2n+1
Arcsin x = x + +···+ + o( x2n+2 )
2 3 2 · 4 · 6 · · · 2n 2n + 1
x3 x5 x7 x2n+1
Arctan x = x − + − + · · · + (−1)n + o( x2n+2 )
3 5 7 (2n + 1)
Argch x n’est pas défini au voisinage de 0 et n’admet pas de dévelop-
pement limité au voisinage de 1 (tangente verticale).
1 x3 1 · 3 x5 1 · 3 · 5 · · · (2n − 1) x2n+1
Argsh = x − + + · · · + (−1)n +
2 3 2·4 5 2 · 4 · 6 · · · 2n 2n + 1
2n+2
o( x )
x3 x5 x2n+1
Argth x = x + + +···+ + o( x2n+2 )
3 5 (2n + 1)
Annexe C
Formules
trigonométriques
1. Angles remarquables
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
π π π π
0 π
6 4 3 2
√ √
1 2 3
sin 0 1 0
2 2 2
√ √
3 2 1
cos 1 0 −1
2 2 2
√
3 √
tan 0 1 3 0
3
178 [C] Formules trigonométriques
2. Relations trigonométriques
1
sin b cos a = (sin( a + b) − sin( a − b))
2
1 + cos(2a) 1 − cos(2a)
cos2 a = sin2 a =
2 2
Transformation des sommes en produits
p+q p−q
cos p + cos q = 2 cos cos
2 2
p+q p−q
cos p − cos q = −2 sin sin
2 2
p+q p−q
sin p + sin q = 2 sin cos
2 2
p−q p+q
sin p − sin q = 2 sin cos
2 2
a
1 + cos a = 2 cos2
2
a
1 − cos a = 2 sin2
2
Arcs associés
cos(− a) = cos a sin(− a) = − sin a
cos(π + a) = − cos a sin(π + a) = − sin a
cos(π − a) = − cos a sin(π − a)
= sin a
π π
cos − a = sin a sin − a = cos a
π 2 π2
cos + a = − sin a sin + a = cos a
2 2
tan(π + a) = tan a cot(π + a)
= cot a
π
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
π
tan − a = cot a cot − a = tan a
π 2 π2
tan + a = − cot a cot + a = − tan a
2 2
Fonctions circulaires réciproques
1 π
Arctan x + Arctan = sgnx
x 2
∀( a, b) ∈ R2 :
a+b
Arctan si ab < 1
π 1 − ab
Arctan a + Arctan b = sgn a si ab = 1
2
a + b
Arctan + π sgn a si ab > 1
1 − ab
180 [C] Formules trigonométriques
1 π
Arctan x + Arctan = sgn x
x 2
Trigonométrie hyperbolique
e x − e− x e x + e− x
sh x = ch x =
2 2
ch( a + b) = ch a ch b + sh a sh b sh( a + b) = sh a ch b + ch a sh b
ch( a − b) = ch a ch b − sh a sh b sh( a − b) = sh a ch b − ch a sh b
th a + th b th a + th b
th( a + b) = th( a − b) =
1 + th a th b 1 − th a th b
2 2
ch a + sh a
ch 2a = 2 ch2 a − 1 sh 2a = 2 sh a ch a
1 + 2 sh2 a
ch2 x − sh2 x = 1
2 th a
th 2a =
1 + th2 a
p+q p−q
ch p + ch q = 2 cosh ch
2 2
p+q p−q
ch p − ch q = 2 sh sh
2 2
p+q p−q
sh p + sh q = 2 sh ch
2 2
p+q p−q
sh p − sh q = 2 cosh sh
2 2
Annexe D
Opérateurs vectoriels
Cette annexe sert essentiellement en physique mais elle peut trouver son
utilité en chimie (par exemple l’Hamiltonien comporte un laplacien) ou en
maths (notamment dans le cadre du chapitre des fonctions de plusieurs va-
riables).
1. Notations
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
Opérateur Nabla
∂
∂x
∂
On utilise très souvent l’opérateur « Nabla » :
∂y
∂
∂z
Champs utilisés par la suite
Dans la suite, on considère un champ vectoriel :
A x ( x, y, z) i
A ( M) = A y ( x, y, z) j
A z ( x, y, z) k
182 [D] Opérateurs vectoriels
2. Gradient
Coordonnées cartésiennes
∂V
( x, y, z)
∂x
∂V
gradV = ∇ V = ( x, y, z)
∂y
∂V
( x, y, z)
∂z
Coordonnées cylindriques
∂V u
∂r r
1 ∂V
uθ
gradV = ∇ V =
r ∂θ
∂V
uz
∂z
Coordonnées sphériques
∂V
ur
∂r
1 ∂V
gradV =
uθ
r ∂θ
1 ∂V
uϕ
r sin θ ∂ϕ
4. Rotationnel 183
3. Divergence
Coordonnées cartésiennes
∂A x ∂A y ∂A z
div A = + + A
= ∇ .A
∂x ∂y ∂z
Coordonnées cylindriques
1 ∂ 1 ∂Aθ ∂A z
div A = (r · Ar ) + +
r ∂r r ∂θ ∂z
Coordonnées sphériques
1 ∂ 2 1 ∂ 1 ∂Aϕ
div A = (r · Ar ) + (sin θAθ ) +
r2 ∂r r sin θ ∂θ r sin θ ∂ϕ
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
4. Rotationnel
Coordonnées cartésiennes
∂ ∂A z ∂A y
−
∂x ∂y ∂z
A
∂ x
∧ Ay = ∂A x ∂A z
rot A = ∇ ∧ A = −
∂y
Az ∂z ∂x
∂ ∂A y ∂A x
−
∂z ∂x ∂y
184 [D] Opérateurs vectoriels
Coordonnées cylindriques
1 ∂A z ∂Aθ
−
r ∂θ ∂z
∂A ∂A
rot A = r x
−
∂z ∂r
1 ∂ 1 ∂Ar
(r · Aθ ) −
r ∂r r ∂θ
Coordonnées sphériques
1 ∂ ∂Aθ
( Aϕ sin θ) −
r sin θ ∂θ ∂ϕ
1 1 ∂Ar ∂
rot A = − (r · Aϕ
r sin θ ∂ϕ ∂r
1 ∂ ∂Ar
(r · Aθ ) −
r ∂r ∂θ
5. Laplacien
Coordonnées cartésiennes
Laplacien scalaire :
∂2 V ∂2 V ∂2 V
∆V = ∇2 V = + + = div (gradV )
∂x2 ∂y2 ∂z2
Laplacien vectoriel :
∂2 A x ∂2 A x ∂2 A x
∆A x = + +
∂x 2 ∂y 2 ∂z2
∂2 A y ∂2 A y ∂2 A y
A = ∇ 2A =
∆A ∆A y = + +
∂x 2 ∂y 2 ∂z2
2 2
∂ Az ∂ Az ∂2 A z
∆A z = + +
∂x 2 ∂y 2 ∂z2
6. Relations entre les opérateurs 185
Coordonnées cylindriques
Laplacien scalaire :
1 ∂V ∂2 V 1 ∂2 V ∂2 V
∆V = + 2 + 2 2 + 2
r ∂r ∂r r ∂θ ∂z
1 ∂ ∂V 1 ∂2 V ∂2 V
∆V = r + +
r ∂r ∂r r2 ∂θ2 ∂z2
Le Laplacien vectoriel n’a pas ici d’expression simple.
Coordonnées sphériques
Le Laplacien scalaire est :
1 ∂ 1 ∂2 V 1 ∂ ∂V
∆V = (rV ) + + sin θ
r ∂r 2
r sin θ ∂ϕ 2
2 2
r2 sin2 θ ∂θ ∂θ
Opérateur A · grad
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
(B .∇ ) A x
(B .grad) A = (B .∇ ) A y
(B .∇ ) A z
∂A x ∂A x ∂A x
Bx ∂x + B y ∂y + Bz ∂z
∂A y ∂A y ∂A y
= Bx + By + Bz
∂x ∂y ∂z
∂A z ∂A z ∂A z
Bx + By + Bz
∂x ∂y ∂z
sible.
186 [D] Opérateurs vectoriels
Autres relations
rot (gradU ) = 0
div (rot A) = 0
∆AA = grad(div A) − rot (rot A)
grad(U · V ) = U gradV + V gradU
div (V · A ) = V div A + A · gradV
rot (V · A ) = V rot A + (gradV ) ∧ A
div (A ∧ B ) = B · rot A − A · rot B
7. Théorèmes géométriques
Théorème d’Ostrogradski
ZZ ZZZ
A ( M)n ext dS = div A( M) dV
M∈( S) M∈(V )
Théorème de Stokes
I ZZ
A ( M).dM = n ( P) dS
rot A.n
M∈(C) M∈( S)
Théorème du gradient
ZZ ZZZ
U ( M)n ext dS = gradA( M) dV
M∈( S) M∈(V )
Autre formulation (avec les notations adoptées pour le théorème de
Stokes)
I : ZZ
dM =
U ( M).dM n ( M) ∧ gradU ( M) dS
M∈(C) M∈( S)
Annexe E
Unités et constantes
fondamentales
2. Constantes fondamentales
Constante Valeur
Constante de gravitation G = 6, 67259 · 10−11 m3 · kg−1 · s−2
Célérité de la lumière dans le c = 299792458 m · s−1
vide c ≈ 3 · 108 m · s−1
µ0 = 4π · 10−7 H · m−1
Perméabilité du vide
µ0 ≈ 1, 25664 · 10−6 H · m−1
Permittivité du vide ε0 ≈ 8, 85419 · 10−12 F · m−1
h = 6, 6260755 · 10−34 J · s−1
Constante de Planck
h = 4, 135669 · 10−15 eV · s
Constante des gaz parfaits R = 8, 314 J · K−1 · mol−1
Nombre d’Avogadro N = 6, 0221367 · 1023 mol−1
Constante de Boltzmann k = 1, 380658 · 10−23 J · K−1
Charge élémentaire e = 1, 602217733 · 10−19 C
Constante de Faraday F = 96485, 309 C · mol−1
Constante de Stefan-Boltzmann σ = 5, 67051 · 10−8 W · m−2 · K−4
3. Ordres de grandeurs
Grandeur Valeur
Conductivité du métal σ ≈ 108 Ω−1 · m−1
Tension de seuil pour une diode Vd ≈ 0, 6 V
Champ de pesanteur à la surface de la Terre g = 9, 8 m · s−2
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
1,330
MnO2 + 4H+ + 2e− ←→ Mn2+ + 2H2 O 1,230
Br2 + 2e− ←→ 2Br− 1,090
Hg2+ + 2e− ←→ Hg 0,850
Ag+ + e− ←→ Ag 0,798
Hg+ + e− ←→ Hg− 0,790
Fe3+ + e− ←→ Fe2+ 0,780
2−
MnO− −
4 + e ←→ MnO4 0,560
I2 + 2e− ←→ 2I− 0,540
Cu2+ + 2e− ←→ Cu 0,340
Cu2+ + e− ←→ Cu+ 0,150
1 2 3 4 5 6 7 8 9
1
I H
hydrogène
1,008
3 4 numéro atomique −→ 6
II Li Be C ←− symbole
lithium béryllium nom de l’élément −→ carbone
22,99 24,31
19 20 21 22 23 24 25 26 27
IV K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co
potassium calcium scandium titane vanadium chrome manganèse fer cobalt
10 11 12 13 14 15 16 17 18
2
He
hélium
4,003
5 6 7 8 9 10
B C N O F Ne
bore carbone azote oxygène fluor néon
63 64 65 66 67 68 69 70 71
Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu
europium gadolinium terbium dysprosium holmium erbium thulium ytterbium lutétium
fermée, 28
rang, 15 ouverte, 28
application lineaire branche infinie, 61
198 INDEX
adjoint, 24 centrale, 99
énergie d’inertie, 90
cinétique, 93 de Lorentz, 98
cinétique (du solide), 101 forme
interne, 77 linéaire, 14
mécanique, 93 quadratique, 22
magnétique, 127 forttements solide, 105
Fourier
potentielle, 94 loi de –, 85
enthalpie, 78 séries de –, 57
entropie, 80 fraction rationnelle, 10–11
équation Fresnel
d’onde, 132 miroirs de –, 115
différentielle, 66 principe d’Huyghens –, 116
redox, 164
équation différentielle, 44 Gauss
linéaire du premier ordre, 44 approximation de –, 107
200 INDEX
onde projecteur, 16
électromagnétique, 134–140
puissance
équation d’–, 132
d’une force, 93, 104
lumineuse, 109 rayonnée, 136
plane progressive, 133
puissance électromagnétique, 123
stationnaire, 133
orbitale Pythagore (théorème de –), 30
atomique, 144
moléculaire, 147 référentiel
orthogonalité, 23 changement de –, 90
oscillateurs, 95 galiléen, 91
couplés, 131 réflextion d’une onde, 140
ouvert, 28 résultante cinétique (théorème de
oxydo-réduction, 163 la –), 103
règle
voisinage, 29
Weierstrass
deuxième théorème de –, 54
premier théorème de –, 54
chimie
sciences de l’ingénieur
informatique