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LMUS1501 Introduction à la pratique

scientifique en musicologie
Syllabus pratique

Titulaire : Brigitte Van Wymeersch


Assistants : Baudouin Bokiau, Roland Scheiff

Université catholique de Louvain


Faculté de Philosophie et Lettres
Commission de programme Histoire de l’art, archéologie et musicologie
Année académique 2014-2015
Sommaire
1. Les références bibliographiques ............................................................................................. 3  
1.1 Les règles générales ......................................................................................................... 3  
1.1.1.  Ouvrage, acte de colloque et monographie : ............................................................ 3  
1.1.2. Article dans une revue ou un ouvrage collectif ........................................................ 4  
1.1.3. Réédition, édition d’ouvrages anciens ou édition en facsimile ................................ 5  
1.1.4. Référence de sites internet........................................................................................ 6  
1.1.5. Référence d’ouvrages non publiés ........................................................................... 7  
1.1.6. Référence de CD, de DVD ou de Blue-ray .............................................................. 7  
1.2. Cas particuliers ................................................................................................................ 8  
1.2.1. Illustrations ............................................................................................................... 8  
1.2.2. Notice de livret de CD, DVD ou Blue-ray ............................................................... 8  
1.2.3. Sources orales ........................................................................................................... 9  
1.2.4. Correspondance ........................................................................................................ 9  
1.2.5. Presse ........................................................................................................................ 9  
2. Règles typographiques générales ......................................................................................... 10  
2.1. Typographie générale .................................................................................................... 10  
2.2. Quelques précisions....................................................................................................... 12  
3. Consignes précises pour le travail final du cours MUSI1501 .............................................. 13  

2
1. Les références bibliographiques

Deux grands systèmes de références coexistent :


- le système anglo-saxon : auteur-date
- le système traditionnel : auteur-titre

Il vous sera demandé dans ce cours de posséder le système auteur-titre, même si dans
les cours de votre majeure, l’autre système est privilégié. En effet, la musicologie est une
discipline de sciences humaines, et le système anglo-saxon est issu des sciences « dures »
(sciences exactes, appliqués ou médicales) et sa précision n’atteint celle que l’on souhaite
dans nos disciplines. Au sein même de ces deux systèmes, de nombreuses variantes sont
possibles. Ainsi, il est d’usage que les revues, les comités de rédaction, les directeurs de
collection ou les éditeurs scientifiques aient chacun leurs propres conventions éditoriales
auxquelles sont soumis les auteurs d’articles ou de monographies. Mais ces conventions
restent toujours dans le cadre global anglo-saxon ou traditionnel.
Quel que soit votre choix pour vos travaux futurs, l’essentiel est de rester cohérent et
de s’en tenir strictement au système adopté.

1.1 Les règles générales

Selon que vous devez référencer un article dans une revue, ou une monographie, les
conventions changent. Celles-ci sont cohérentes, il importe de les respecter scrupuleusement
et de les appliquer dès le début de votre prise de notes, lors de l’élaboration de travaux.
Prendre une référence précise et complète de l’ouvrage ou de l’article que l’on consulte dès le
début de son travail permet de gagner beaucoup de temps lors de la rédaction finale. Dans
l’ère pré-informatique, il était recommandé d’établir des fiches cartonnées à classer par ordre
alphabétique. Actuellement, encoder ses références sur une base de données (file maker, par
exemple) ou un fichier excell permet une manipulation plus efficace.
Les références complètes d’un ouvrage ne se trouvent pas nécessairement sur la page
de couverture, mais bien sur la page de titre et/ou du verso de la page de faux-titre, ou de la
dernière page.

1.1.1. Ouvrage, acte de colloque et monographie :

- prénom(s) du (des) auteur(s) en entier (pas d’initiales) et en minuscules


- nom du (des) auteur(s) en petites capitales
o lorsqu’il y a deux auteurs, relier les mentions d’auteurs par un « et »
o si il y a trois auteurs, placer une virgule entre les mentions des deux premiers
et placer un « et » entre les deuxième et troisième mentions
o Si il y a plus de trois auteurs : mentionner le premier auteur suivi de « et al. »
o dans le cas d’ouvrages collectifs, édités sous la direction d’un ou plusieurs
auteurs, indiquer entre parenthèses, après leurs noms les mentions (dir.), (éd.)
ou (coord.) selon les indications de la page de titre
- titres en italiques ; l’éventuel sous-titre en italiques et séparés du titre par un point
- si l’ouvrage est traduit, la mention du traducteur figure après le titre et le sous-titre,
avec l’indication de la langue originale (ex : traduit de l’anglais par Prénom Nom)
- indiquer ensuite le lieu, l’éditeur commercial, l’année
o lorsque la monographie ne comporte pas de date, le mentionner : s.d. (sans
date). Vérifier néanmoins avec attention : la date ne figure pas toujours sur la
page de titre, elle est parfois sur son vis-à-vis ou en fin de l’ouvrage

3
o ne pas confondre le lieu d’impression et le lieu d’édition. C’est ce dernier qui
doit figurer dans la référence bibliographique. Ce lieu est une ville précise et
non un pays
o Pour les ouvrages américains, la mention de l’état est nécessaire. Ex : Ithaca,
N.Y. (ville d’Ithaca, état de New York)
§ Cornell University Press, Ithaca, N.Y.,
o Si il y a plusieurs lieux d’édition, il faut les séparer avec une barre oblique ou
les unir par un trait d’union :
- la collection est mentionnée entre parenthèses après la date, ainsi que l’éventuel numéro
de l’ouvrage dans la collection. Notons que certains systèmes préfèrent mentionner la
collection juste après le titre, séparé de ce dernier par une virgule
- Ne pas oublier le point à la fin de votre référence
- Les différentes parties sont séparées par une virgule

Exemples :
Philippe VENDRIX, La musique à la Renaissance, Paris, Presses Universitaires de
France, 1999.

Laurent AUBERT, « Les cultures musicales dans le monde : traditions et


transformations », dans Jean-Jacques Nattiez (dir.), Musiques. Une encyclopédie
pour le XXIe siècle. 3. Musiques et cultures, Paris, Actes sud/cité de la musique,
2005, p. 39-107.

Donatella MELINI, « De la représentation picturale des instruments de musique à


l’époque baroque », De la peinture de chevalet à l’instrument de musique: vernis,
liants et couleurs, Actes du colloque international, Paris, 6 et 7 mars 2007, publiés
sous la direction de Jean-Louis Boutaine et al., Paris, Musée de la musique/Cité
de la musique, 2008, p. 48-52.

Christophe PIRENNE, Une Histoire musicale du rock, Paris, Fayard, 2011.

Dans le système anglo-saxon, les références monographiques sont établies comme


suit :
Nom en petites capitales, Initiale(s) du (des) prénom(s), date d’édition. Titre de
l’ouvrage en italiques, lieu d’édition.
VENDRIX P., 1999. La musique à la Renaissance, Paris.

Comme précisé ci-dessus, ce n’est pas ce système que vous adopterez dans vos
travaux de musicologie, il est trop peu précis.

1.1.2. Article dans une revue ou un ouvrage collectif

- prénoms des auteurs en entier (pas d’initiales) et en minuscules


- nom des auteurs en petites capitales (excepté la première lettre qui demeure en grande
capitale)
o Certaines notices de dictionnaire ne mentionnent que des initiales de l’auteur
en fin d’article. Il s’agit alors de se reporter, au début ou en fin de volume, à la
table des auteurs et/ou à la table de concordance pour connaître le nom et
prénom exact du rédacteur de la notice. Ne pas laisser de simples initiales dans
une référence bibliographique

4
- titres d’articles entre guillemets
- pour les collectifs, indiquer le titre du collectif en italiques, le(s) nom(s) du/des
directeur(s) de la publication, avec la mention « sous la dir. de » ou « publié par »
selon ce que la page de garde de l’ouvrage indique, poursuivre les indications comme
pour une monographie :
o lieu, éditeur, date
o la collection éventuelle dans laquelle le collectif est paru, entre parenthèses
o pages exactes de l’article concerné exactes (numéros de la première page et de
dernière page séparés par un tiret)

- pour les revues : indiquer le n° du volume, séparé par une barre oblique du numéro de
fascicule, la date entre parenthèses et les pages de l’article cité. Dans le cas de certains
dictionnaires, il peut s’agir de colonnes et non de pages (ex : MGG)
- Ne pas oublier d’indiquer la première et la dernière page de l’article
- Ne pas oublier le point à la fin de la référence
- Les différentes parties sont séparées par une virgule

Sébastien DAUCE, « Confrontation des Mélanges et des parties séparées


autographes : éléments d’analyse pour une définition du statut des sources », Les
Manuscrits autographes de Marc-Antoine Charpentier, éd. Catherine Cessac,
Wavre, Mardaga, (Études du Centre de Musique Baroque de Versailles), 2007,
p. 159-174.

John S. POWELL, « Charpentier music for Molière’s Le Malade imaginaire and its
revisions », Journal of the American Musicological Society, XXXIX (1986),
p. 87-142.

Philippe VENDRIX, « La musicologie en Europe aujourd’hui : quelle identité ? », Il


Saggiatore musicale, XIII (2006), p. 335-344.

Dans le système anglo-saxon, les guillemets ne sont pas utilisés pour le titre de
l’article, le titre de la revue est en italiques et est régulièrement abrégé. Notons,
comme pour les monographies, qu’il y a toujours un point après la date. Ce n’est
pas ce système que nous adoptons pour les travaux en musicologie dans le cadre
de ce cours
POWELL J.S., 1986. Charpentier music for Molière’s Le Malade imaginaire and its
revisions, JAMS, 39, p. 87-142.

1.1.3. Réédition, édition d’ouvrages anciens ou édition en facsimile

- Si l’ouvrage a été édité plusieurs fois, l’indication de l’édition utilisée doit être
mentionnée après le titre, ou après l’indication du tome de l’ouvrage utilisé. Si cette
édition a été revue, corrigée, augmentée, etc., il faut également le mentionner en
fonction des indications de la page de titre
- Notons qu’il y a une différence, à mentionner dans les références, entre une simple
réimpression et une édition revue, corrigée, augmentée, complétée, mise à jour etc.
- Dans le cas d’édition moderne d’ouvrages anciens, indiquer à la fois le lieu, la maison
d’édition et la date d’origine, puis, après un point-virgule ou une virgule, les mentions
du lieu, de l’éditeur et de la date d’édition modernes. On peut aussi indiquer
simplement la date de publication originale, entre crochets ou entre parenthèses, juste

5
après le titre, suivi d’une virgule et des indications habituelles (lieu, éditeur, date)
- Il est important de distinguer une édition en fac-simile, simple réimpression de l’édition
d’origine (ou d’une des éditions anciennes), avec les moyens modernes (réimpression
anastatique1, scannage informatique sur un site web, etc.), d’une édition moderne qui,
souvent, change la pagination d’origine, modernise l’orthographe, etc.

François RAGUENET, Parallèle des Italiens et des Français en ce qui regarde la


Musique et les Opéras, Paris, J. Moreau, 1702, Genève, Minkoff Reprint, 1976.

Henri Focillon, La vie des formes, 7e éd., Paris, 2000, (Quadrige).

1.1.4. Référence de sites internet

Tous les sites internet ne sont pas de même qualité. Si certains sites sont de vastes
compilations sans intérêt, voire même erronées, d’autres sites sont de véritables mines
d’informations.
§ Les articles que l’on trouve sur internet sont soit anonymes, soit écrit par un auteur
clairement identifié. Selon le cas, il faut ou non mentionner l’auteur, comme pour les
monographies ou les articles de revue.
§ Certains articles trouvés sur internet (via JStor ou sur un autre site) ont également une
version papier, qu’il importe de mentionner, comme on le ferait pour une revue
traditionnelle. C’est également le cas pour les « ibooks » (google book) etc.
§ Indiquer ensuite l’adresse du site (URL : Uniform Resource Locator)
§ Ne pas oublier la date de la dernière consultation, entre parenthèses.

Musings on Les Manuscrits autographes de Marc-Antoine Charpentier,


http://ranumspanat.com/acts_2007.htm (consulté le 1er octobre 2007).

Brigitte VAN WYMEERSCH, « La tradition arithmétique en musique. L’exemple de


Gassendi », Sciences et techniques en perspective, 2e série, 8/1 (2004), p. 85- 97.
http://www.peiresc.org/New%20site/Actes.Dhombres/VanWymeersch.pdf
(12/07/2010).

Elaine BRODY et Pierre GUILLOT, « Bordes, Charles (Marie Anne) », dans Grove
Music Online. Oxford Music Online,
http://www.oxfordmusiconline.com/subscriber/article/grove/music/03568. (Page
consultée le 9 avril 2012).

1
Il s’agit de la réimpression d’un ouvrage ancien tel qu’il se présente, sans aucune retouche ni
recomposition, par phototypie, photographie, scan, ou autre procédé actuel.
6
1.1.5. Référence d’ouvrages non publiés

Certains ouvrages sont simplement diffusés, mais non publiés (pas de numéro ISBN,
pas de dépôt légal, pas d’éditeur « officiel »). C’est le cas des mémoires, des thèses de
doctorat, des syllabi, etc. Dans ce cas, il faut mentionner, après le titre, ce dont il s’agit
précisément, ainsi que le nom de l’institution d’origine (et de la faculté), suivi du nom du ou
des promoteur(s) du mémoire ou de la thèse entre parenthèses, et enfin le lieu et la date.

Roland SCHEIFF, La musique tzigane dans les Rhapsodies hongroises S 244 de


Liszt, Mémoire de Master présenté à l’UCL, Faculté de Philosophie, Arts et
Lettres (Brigitte Van Wymeersch, promotrice) Louvain-la-Neuve, 2011.

Céline DRÈZE, Les jésuites et la musique dans les provinces gallo- et flandro-
belges (2e moitié du 16e siècle – 1773), Thèse de Doctorat présentée à l’UCL,
Faculté de Philosophie, Arts et Lettres (Brigitte Van Wymeersch, directrice de
thèse), Louvain-la-Neuve, 2011.

Philippe John VAN TIGGELEN, Sociologie et diffusion de la musique &


musicologie des médias, Notes du cours MUSI 1507, « Sociologie et diffusion de
la musique et musicologie des médias » dispensé à l’UCL, Faculté de Philosophie,
Arts et Lettres, Louvain-la-neuve, 2007.

1.1.6. Référence de CD, de DVD ou de Blue-ray

Musicologie oblige, vous serez sans doute amené, dans l’un de vos travaux, à citer un
CD, voire un DVD. Dans ce cas, il faut mentionner, après les prénom et nom du compositeur,
le titre de l’œuvre interprétée, l’interprète suivi entre parenthèses le nom de son instrument, le
nom de l’orchestre qui l’accompagne si besoin est, le distributeur, le nombre de CD (si plus
de 1), la date d’enregistrement (qui n’est pas nécessairement la date de publication, ADD ou
DDD, la mention du support (CD, DVD ou Blue-ray) entre crochets.
Le « major » n’est pas toujours le distributeur (contrairement aux usages en cours dans
le monde du livre). Il faut mentionner principalement la firme de CD qui édite l’œuvre en
question (EMI, Deutsche Grammophon, Virgin, Naxos, Cyprès, Mirare, etc.). Le numéro du
CD est également important. On le trouve à la fois sur le CD lui-même, mais aussi au dos de
la boite du CD (« quatrième de couverture »).
Mentionner la date d’enregistrement plutôt que la date de publication est important
pour les musiciens et les mélomanes : connaître que telle œuvre a été interprétée et enregistrée
à tel moment de l’évolution d’un artiste est essentiel, bien plus que la date d’édition même du
CD, qui peut être une remasterisation.

• Johann Sebastian Bach, Le clavier bien tempéré, Livre I (BWV 846 à 869), Zhu Xiao-
Mei (piano). Mirare MIR103, distr. Naïve, 2 CD, enreg. 2009. [CD].

• Johann Christoph Friedrich Bach, Deux sinfonias. Concerto grosso pour piano et
orchestre. Christine Schornsheim (pianoforte), Freiburger Barockorchester, Gottfried
von der Goltz. Carus CAR83306, distr. Distrart, enreg. 2009. [CD].

7
• Ludwig Van Beethoven, Quatuors à cordes, op. 18, n° 2, op. 59, n° 3
« Razoumovski », op. 131 et 132. Quatuor Artemis. Virgin 6071020, 2CD, enreg. 1998
et 2002. [CD].

• Ludwig Van Beethoven, Symphonie n° 9 en ré mineur op. 125, Anna Tomowa-Sintow


(sop.), Angès Baltsa (alt.), Peter Schreier, (t.), José van Dam (bar.), Weiner
Signverein, Berliner Philharmoniker, Herbert von Karajan (dir.). Deutsche
Grammophon, 415 832-2, distr. Polydor, enreg. 1977, ADD. [CD]

• Guiseppe Verdi, Falstaff. Christopher Purves (Falstaff), Tassis Christoyannis (Ford),


Dina Duznetsova (Alice), Marie-Nicole Lemieux (Mrs Quickly), Adriana Kucerova
(Nannetta), Bülent Bezdüz (Fenton), Glyndebourne Chorus, Philharmonia Orchestra,
Vladimir Jurowki. Mise en scène : Richard Jones. Opus Arte O12021D, enreg. 2009
[DVD].

1.2. Cas particuliers

1.2.1. Illustrations2

« Chaque illustration doit être numérotée. Outre les propriétés de toute ordonnance,
cette numérotation permet une corrélation entre le texte et l’illustration qui se trouve hors
texte, et ce sous la forme d’appels entre parenthèses (fig. X) figurant dans le texte. La
numérotation est bien entendu aussi utilisée dans la table et la source des illustrations. Chaque
illustration doit être identifiée par une légende. »3

En ce qui concerne une peinture – ou tout objet en deux dimensions – devra être
mentionné le prénom suivit du NOM, du titre et le cas échéant du sous titre en italique, la date
suivie d’un point et de l’indication du ou des matériau(x) et technique(s), des dimensions
suivies d’un point et de l’indication du lieu de conservation, et du numéro d’inventaire ; le
tout entrecoupé de virgules et terminé par un point.4

1.2.2. Notice de livret de CD, DVD ou Blue-ray

Dans le cas de la notice de CD, DVD ou Blue-ray, vous devrez utiliser le même
système de référence que vue au point « F. Référence de CD, DVD, Blue-ray » ; en le faisant
précéder du prénom et du NOM de l’auteur et du titre du livret, ou de la partie du livret citée,
entre guillemets.

Yves ROUSSEAU, « Le grand orgue de l’église Saint-Ambroise des Quinze-Vingts à


Paris ou l’histoire des caprices d’un baron fou », César Franck, The Great Organ

2
Les différentes indications sont reprises du syllabus LARKE 1421. (Joël ROUCLOUX,
Laurent VERSLYPE et Brigitte VAN WYMEERSCH, Introduction à la pratique scientifique en
archéologie, histoire de l’art et musicologie, Notes du cours LARKE 1421, « Introduction à
la pratique scientifique en archéologie, histoire de l’art et musicologie », dispensé à l’UCL,
Faculté de Philosophie, Arts et Lettres, Louvain-la-Neuve, 2013).
3
Joël ROUCLOUX, Laurent VERSLYPE et Brigitte VAN WYMEERSCH, Op. cit., p. 112.
4
Idem, p. 113.
8
Works Vol. 2, Eric Lebrun (orgue), Naxos, 8.554698 distr. The Organ Encyclopedia,
2001, DDD. [CD]

1.2.3. Sources orales

« La source orale est une information donnée de vive voix par une personne liée de
façon ou d’une autre au sujet d’étude (…). Le recours au témoignage oral s’avère utile lorsque
les autres types de sources n’ont donné aucune information. Pour des raisons évidentes de
fiabilité, il doit autant que possible faire l’objet de vérification.
Dans un travail, toute information issue d’un entretien oral doit être indiquée comme
telle, par une note en bas de page mentionnant le nom de la personne, la nature du lien de
celle-ci avec l’objet d’étude ainsi que la date de l’entretien oral. »5

1.2.4. Correspondance

La correspondance est également un type de documents précieux. Il permet de donner


des informations complémentaires d’un évènement bien précis et peut posséder en outre la
particularité d’avoir été rédigé par le musicien ou le théoricien étudié. Plus informel et plus
privé que le document historique publié, la correspondance permet de saisir un état d’esprit
très personnel sur un laps de temps court. Il convient cependant de rester prudent face à ce
type de documents ; ce dernier subit d’une part les lois du temps, phénomène propre à tous
types de documents historiques, et d’autre part est rédigé de manière très libre. C’est
pourquoi, il doit être utilisé avec le recul nécessaire.
La correspondance à citer débute par la mention : Lettre du … (jour – mois – année)
de … (nom et prénom de l’auteur) à … (nom et prénom du destinataire).
En ce qui concerne le reste de la référence, deux cas sont possibles : la lettre est tirée
d’un ouvrage de correspondance édité. Dans ce cas de figure, il faut mentionner après la
référence de la lettre : prénom et NOM de l’auteur de l’ouvrage, Titre de l’ouvrage, ville
d’édition, la maison d’édition, l’année et les pages.

Lettre du 27 août 1859 de Franz Liszt à l’éditeur Gustave Heckenast, Franz LISZT,
Correspondance, Paris, Éditions Jean-Claude Lattès, 1987, p. 390-392.

Si la lettre n’a pas été publiée et est issue d’un fonds d’archive par exemple, il est
impératif de mentionner le fonds d’archive ainsi que le nom du document dans laquelle elle a
été trouvée. On cite de la manière suivante :

Lettre du 22 janvier 1615 de Jean Vaisseau au Général de l’ordre (Rome, Archivum


Romanum Societatis Iesu, Gall.-Bel. 45, f. 2v).

1.2.5. Presse

Les articles de presse, en tant que documents historiques, peuvent apporter des
informations complémentaires à tout travail de recherche. Il convient cependant de rester
prudent vis-à-vis de ce type de document qui doit être manié avec la plus grande prudence.
Le document de presse doit être cité de la façon suivante : le prénom et le NOM de
l’auteur de l’article, le titre de l’article entre guillemets, le titre et les sous titres, s’il y en a, de

5
Idem, p. 47-48.
9
la revue en italique, le numéro du volume, la date entre parenthèses et les pages de l’article.
Le tout est séparé par des virgules et terminé par un point.

Maurice KUFFERATH, « Peter Benoit », Le Guide musical. Revue hebdomadaire des


nouvelles musicales de la Belgique et de l’étranger, 10 (1901), p. 219-221.

2. Règles typographiques générales

2.1. Typographie générale

Mise en page :
Texte justifié.
Simple espacement au saut de paragraphe avec retrait.
Ne jamais opérer de coupures au sein des mots avec des traits d’union.
Les locutions latines sont mises en italique, de même que les termes en langues étrangères.

Citations :
Les citations brèves seront mises entre guillemets dans le cours même du texte. La
ponctuation sera placée après l’appel de note et le guillemet de fermeture :
« Je n’ai point entendu de motets de Charpentier. J’en ai cherché sans en trouver, et apparemment il n’y en a
aucun d’imprimé de lui 1 ».
Les citations longues seront mises en pavés, en retrait. Ponctuation, guillemet de fermeture,
appel de note avec espace insécable :
« Je fus charmé et surpris tout ensemble d’une nouvelle que j’appris hier : on
m’assura que vous étiez sur le point de donner votre pièce de machines à
l’incomparable M… pour en faire la musique, quoi que le rapport qu’il y a de ses
chants à vos beaux vers ne soit pas tout à fait juste, et que cet homme, qui sans doute
est un original, ne soit pourtant si original qu’il ne s’en puisse trouver aux Incurables
quelque copie. Comme pour les grands desseins il faut de grands personnages, et
qu’il ne tient qu’à une paire d’échasses que celui-ci ne soit le plus grand homme de
notre siècle, vous avez tort d’hésiter sur un si beau choix. » 1

Ponctuation :
. œuvre. Le musicien
, œuvre, le musicien
; œuvre ; le musicien (précédé d’un espace insécable)
: œuvre : le musicien (précédé d’un espacement insécable)
? œuvre ? Le musicien (précédé d’un espacement insécable)
! œuvre ! Le musicien (précédé d’un espacement insécable)
« » « œuvre » (avec espacements insécables)
“...” À l’intérieur d’une citation “...” (guillemets anglais ouvrant - sans espace après
- et fermant - sans espace avant) : « œuvre “sonate” du musicien »
– œuvre – sonate (avec espacements insécables)
- œuvre-sonate
(…) (toujours collées à ce qu’elles entourent) (pas d’espace)
p. 1 avec espace insécable
t. 1 avec espace insécable
n° 1 avec espace insécable

10
vol. 1 avec espace insécable

Caractères et graphies :
Mettre les accents sur les majuscules (À, É), si nécessaire
Oe :Œ
Ae :Æ
XVIIe siècle : capitales avec exposant
Madame : Mme
Mademoiselle : Mlle
Monsieur : M.
Louis XIV : grandes capitales
Les titres nobiliaires sans majuscules (la duchesse du Maine)
Cour : sans majuscule (la cour de Louis XIV)
acte I
scène 1

Abréviations :
chapitre : chap.
colonne : col.
direction : dir.
et alii : e. a.
et sequitur : sq
et suivante(s) : s. ou sv.
éditeur (ou édition) : éd.
fascicule : fasc.
figure : fig.
folio : f°
illustration : ill.
loco citato : loc. cit.
manuscrits : ms
note : n.
numéro : n°
page : p.
planche : pl.
recto : r°
sans lieu : s.l.
sans date : s.d.
sans lieu ni date : s.l.s.d.
supplément : suppl.
série : sér.
tome : t.
traduction (ou traduit par) : trad.
verso : v°
volume : vol.

op. cit. (opus citatum) : pour tout renvoi à un ouvrage ou un article dont la référence complète
à déjà été mentionnée (ne pas oublier de citer la page à laquelle cette note renvoie).

11
Ibidem : indique que la référence est exactement la même que celle de la note immédiatement
précédente (y compris la page).
Idem : indique un renvoi à un ouvrage ou article cité dans la note précédente, mais à une page
différente qu’il convient dès lors de préciser.
Cf. ou cf. : remplacé par Voir (voir)

Pour les références de folios et de pages :


p. 341
p. 341-342
p. 341 et suivantes (ou p. 341 sq.)
f. 1
f. 2v-9

Nota bene: ne pas utiliser pp pour plusieurs pages

2.2. Quelques précisions

La langue
La langue utilisée dans les références bibliographiques est celle de la rédaction du travail. Les
mentions concernant la traduction, les révisions, etc., sont éventuellement traduites dans la
langue du travail.
Néanmoins on ne traduit pas les titres d’ouvrages, d’articles, de revues, etc. Si ils sont rédigés
dans une langue autre que latine ou germanique, il faut en préciser la traduction entre
crochets, après le titre dans la langue originale.

罗贯中, 三国演义 [ La Romance des t r oi s r oyaumes ] ,北京, 中华书局, 2005。


Luo guanzhong, s an guo yan yi [ La Romance des t r oi s r oyaumes ] , bei j i ng,
zhong hua s hu j u, 2005.

Les italiques, majuscules et petites capitales


En français, la majuscule s’impose pour l’initiale des noms propres et du premier mot du titre.
En allemand, les noms communs prennent toujours une majuscule, et il est fréquent, dans un
titre anglais, de mettre des majuscules à chacun des mots et des adjectifs du titre.

Il est d’usage d’indiquer le nom de l’auteur ou des auteurs en petites capitales. Le prénom
complet est lui en lettres minuscules (sauf la première lettre du prénom qui est évidemment
une majuscule).

Le titre de l’ouvrage ou de la revue est en caractères italiques.

Dans un manuscrit, ce qui doit être imprimé en italiques est souligné une fois, ce qui doit être
imprimé en petites capitales deux fois.

Mary ARLIN, « Fétis’Contribution to Practical and Historical Music Theory », Revue belge de
Musicologie/Belgisch Tijdschrift voor Muziekwetenschap, 26/27 (1972/1973), p. 106-115.

12
Mention des pages
Dans la bibliographie générale de vos travaux, il n’est pas nécessaire de mentionner le
nombre de pages d’un ouvrage cité, contrairement à ce que l’on fait pour une notice
catalographique complète, ou pour un article d’une revue ou d’un collectif.
Par contre, dans le travail même, lorsque vous citez un passage précis de l’ouvrage, vous
devez mentionner, dans votre référence infrapaginale, la ou les pages consultées. Lorsque
plusieurs pages doivent être indiquées, les anglophones aiment mettre deux « p ». Nous
optons pour le système français : un seul p.

Volume et tome
Ces deux termes ne sont pas équivalents : le premier (volume) désigne une division
matérielle, le second (tome) une division thématique. Aussi, on peut avoir un seul tome en
deux volumes, comme on peut avoir plusieurs tomes en un volume.

Catalogues d’exposition, actes de colloque, etc.


Dans le cas de publications particulières telles que des actes de colloque, des catalogues
d’exposition, il faut l’indiquer précisément dans la référence bibliographique, même si cela ne
figure pas dans le titre lui-même. Cette indication doit comporter également le lieu et les dates
précises du colloque, qui sont différents du lieu et de la date de publication des actes ou du
catalogue. Notons que ce type de publication est presque toujours réalisé « sous la direction »
d’un ou plusieurs auteurs : commissaire(s) d’exposition ou organisateur(s) du colloque.

Barbara ANDERMAN, « La notion de peinture de genre à l’époque de Watteau », Patrick


Ramade (dir.), Watteau et la fête galante, catalogue d’exposition, Musée des Beaux-Arts de
Valenciennes, 5 mars – 14 juin 2004, Paris, Éditions de la Réunion des musées nationaux,
2004, p. 29-44.

Utilisation des crochets


Lorsqu’une indication n’est pas mentionnée explicitement dans la publication, mais que
l’étudiant la connaît, il doit la citer entre crochets. On peut également, pour des éditions
d’ouvrages anciens mentionner entre crochets la langue et la date originales.

Leon Baptista ALBERTI, L’art d’édifier [éd. latine originale, 1485], trad. du latin, présenté et
annoté par F. Choay et P. Caye, Paris, 2004 (Sources du savoir).

3. Consignes précises pour le travail final du cours MUSI1501

Outre les indications déjà détaillées dans le point concernant les règles typographiques
générales, voici quelques consignes supplémentaires auxquelles votre travail doit se
conformer. Se plier à des normes précises au niveau de la forme (nombre de caractères,
présentation, etc.) est un exercice en soi.

Consignes précises pour le travail final

Page-de-garde :

Une page-de-garde « type » sera postée sur icampus.

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Devra figurer sur cette page de garde : nom et prénom de l’étudiant (faire un saut de page
avant le début du texte), année et sigle d’étude (ex : Bac 12 ARKE, GERM, ROM,…), la
session (ex : session de janvier, juin ou septembre), le titre complet du travail, le sigle et le
nom complet du cours, le nom du titulaire du cours, l’année académique, le nom de
l’université (Université Catholique de Louvain) ainsi que la ville (Louvain-la-Neuve), la
Faculté (Philosophie, arts et lettres) et le département (histoire de l’art, archéologie et
musicologie) dans lesquels vous suivez ce cours.

Texte courant :

Le corps des caractères à utiliser est de 12.


La police de caractère à utiliser sera du Garamond ou du Times new roman.
L’interlignage est de 1,5.
Le travail fera 10 pages maximum (non compris les annexes).
Une tolérance de deux pages est admise en fonction des illustrations ou exemples musicaux
insérés dans le travail.

Notes infrapaginales :

Le corps des caractères à utiliser est de 10.


La police de caractère à utiliser sera du Garamond ou du Times new roman.
L’interlignage est de 1.

Illustrations et graphiques (s’il y en a) :

À insérer directement dans le texte.


Pour la légende (à aligner sous l’illustration ou le graphique), le corps des caractères à utiliser
est de 10.
La police de caractère à utiliser sera du Garamond ou du Times new roman.

Ajout dans la bibliographie finale

5 références du RILM présentées correctement sous un titre « références rilm » -> Articles
récents (10 dernières années) qui concernent votre travail
Référencer correctement l’article (y compris la revue dans laquelle il est publié, dates,
pages, etc.)
Mentionner le site URL dont provient cette référence (URL du RILM) + date de
consultation

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