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MEMOIRE DE MASTER
DOMAINE : Sciences et Technique
FILIERE : Hydraulique
Thème
SAADI MOHAMED
LAHMAR FARES ALAA
EDDINE
Promotion : 2018
Chapitre I : Généralités sur les eaux usées
Introduction………………………………………………………….....01
1 Généralités sur les eaux usées………………………………………05
1.2 Différents types des eaux usées……………………………………05
1.2.1 Origine pluviales…………………………………………………06
1.2.2 Origine industrielle……………………………………………….06
1.2.3 Origine domestique……………………………………………..07
1.2.4 Origine agricole…………………………………………………..08
1.3 Caractéristiques des eaux usées……………………………………08
1.3.1 Paramètres Organoleptiques………………………………………08
1.3.1.1 La couleur ………………………………………………..08
1.3.1.2 Odeur…………………………………………….09
1.3.2Paramètres Physiques…………………………………. 09
1.3.2.1La température………………………….09
1.3.2.2La turbidité………………………………………………..09
1.3.2.3La matière en suspension (MES)…………………………….09
1.3.2.4Les matières volatiles en suspension (MVS)………………………..10
1.3.2.5Les matières minérales sèches(MMS)…………………..10
1.3.2.6Les matières décan tables et non décan tables…………………….10
1.3.3. Paramètres Chimiques …………………………………10
1.3.3.1 Le potentiel Hydrogène (pH)……………………………10
1.3.3.2 La Demande Chimique en L’Oxygène(DCO)……………………….11
1.3.3.3 La Demande Biochimique en Oxygène (DBO)……………………11
1.3.3.4 L’azote…………………………………………………..11
1.3.3.5 Les nitrates…………………………………………………11
1.3.3.6L’Azote Ammoniacal………………………………………..12
1.3.3.7 Le Phosphore……………………………………………….12
1.3.3.8 Le sulfate…………………………………………………13
1.3.4Paramètres Bactériologiques…………………………………..13
1.3.4.1 Les coliformes………………………………………………14
1.3.4.2. Les streptocoques fécaux ( SF )………………………………….14
1.3.4.3. Les clostridiumsulfito-réductrices (CSR)……………………………15
1.4 La station d’épuration…………………………………………………16
1.4.1 Définition …………………………………………………………..16
1.4.3 Paramètres essentiels pour le choix d'une technologie de traitement des
eaux Usées ………………………………………….16
1.4.4 Procédés d'épuration des eaux usées………………………17
1.4.4.1Prétraitements………………………………………..17
1.4.4.2 Traitement primaires ………………………………………20
1.4.4.2.2 Procédés de décantation chimique…………………………21
1.4.4.3 Traitement secondaires( biologique)………………………23
1.4.4.3.1 Technologie de traitement par des cultures bactériennes libres.23
1.4 4.3.2 Technologies de traitement par des cultures bactériennes fixes.26
1.4.4.4Traitement tertiaire …………………………………..27
1 L'élimination de l'azote……………………………….27
1. A La nitrification……………………….27
1.b La dénitrification……………………………..28
2. L'élimination du phosphore……………………………..28
3. Elimination et traitement des odeurs……………………….28
4. La désinfection………………………………………..29
1.4.4.5Traitements de stabilisation des boues…………………………..30
4.5.1 Traitement de l’épaississement et de concentration des boues……….30
4.5.2 Conditionnement des boues…………………………………………….30
4.5.3 Déshydratation………………………………………………………..30
4.5.4 Séchage………………………………………………………………….31
4.5.5 Elimination finale des
boues…………………………………………….31
Conclusion ………………………………………………….31
Introduction ……………………………………………………… 52
III.1. Prélèvement et échantillonnage ………………………...… 52
III.2. Analyses physico-chimiques ………………………………. 52
III.2.1. Température ………………………………...…..…. 53
III.2.2. pH …………………………………………………... 53
III.2.2.1. Principe ………..……………………..……….54
III.2.2.2. Mode opératoire ..…………………….……….54
III.2.3. Conductivité………………………………………….55
III.2.3.1. Mesure de la conductivité ……………………55
III.2.3.2. Principe………………………………….……..55
III.3.3.3. Mode opératoire………………………………55
III.2.4. Oxygène dissous ……………………..………..………56
III.2.4.1. Mode opératoire …………… …………………..56
III.2.5. Matière Insoluble Décantable (M.I.D)……………...57
III.2.6.7.Le phosphore……………………………………………66
III.2.6.7.1.Mode opératoire ……………………………..66
III.2.7.Le test de décantation des boues (Bassin d’aération)……………67
III.2.7.1.Principe ………………………………………………. 67
III.2.7.2.Le calcul de l’indice de Mohlman …………………. 67
III.2.7.3. le calcul de l'indice de boue IB ……….……………..67
III.2.7.4.Interprétation des résultats…………………………68
Conclusion…………………………………..…………………………….68
Introduction ……………………………………………………….70
IV.1.Point de prélèvement ………………………………………...70
IV.2.Résultats d’analyses physico-chimiques ……………………70
IV.2.1.Le potentiel Hydrogène (PH) ……………………………...70
IV.2.2.La température (T°C) ………………………………………………71
IV.2.3.Conductivitéélectrique (CE) ………………………………………72
IV.2.4. Dosage des Matières En Suspension (MES)……………………….73
Tout d’abord nous tenons à remercier Notre encadreur madame Latifi Sabah
pour l’effort qu’il a déployé pour que se travaille voir le jour.
Nous tenons aussi à remercier tous les professeurs de l’hydraulique qui nous ont
aidés et qui ont contribué à notre formation durant la période de nos études
universitaires.
Nous remercions les honorables membres du jury qui nous ont Font
l'honneur de corriger et juger notre travail
A tous les enseignants, à toute la Promotion De 2éme Année Mastère En
Hydraulique, et tous ceux qui ont contribuéde prés ou de loin àla réalisation de
ce mémoire.
Dédicaces
Mots clés : Guelma, Station d’épuration des eaux usée, Le rendement, Matière
organique.
Summary
The yield of water-treatment plant .It is the main factor for rejected water quality
evaluation .this work articulate on estimation of the yield of Geulma town water-
treatment plant during during three years (2014,2015 and 2016) Based on the
knowledge of organic pollution Presented by the parameters
(DBO5,DCO,MES,N-NH4) (Year,2014,2015,2016) at the entrance and exit of
the plant
Data Processing we studied the monthly evolution of the parameters analyzed,
Also the calculation several coefficients it was: the coefficient of the
biodegradation at the entrance and exit of the plant for estimate the ability of the
water pollution degradation, and the contamination coefficient at the exit of the
plant to estimate the rate of water purification
And finally the make an evolution to the four years we studied according to best
yield, it was calculated the yield of every year that we support with the previous
methods we found that all years have a good yield, therefore the plant is in
proper functioning.
مردود محطة الصرف الصحي ھو العامل الرئيسي الذي يقيم جودة المياه المطروحة في البيئات
الطبيعية .ويستند ھذا العمل على تقدير مردود محطة الصرف الصحي لمدينة قالمة خالل ثالث سنوات
2015, 2014و 2016استنادا إلى معرفة التلوث العضوي المعروض عن طريق المعايير التالية :
من أجل معالجة المعطيات قمنا بدراسة التقييم الشھري للمعايير السابقة الذكر و قمنا أيضا بحساب
بعض العوامل المؤثرة في ذلك من بينھا معامل التحلل من أجل تقييم القدرة على تحلل المواد الملوثة
للماء و عامل التلوث الذي يھدف إلى إيجاد مدى نظافة المياه.
وفي األخير من أجل وضع تقييم للسنوات المدروسة من حيث أفضلية المردود قمنا بحساب المردود
لكل سنة في المحطة والتي ندعمھا بالنتائج المحصل عليھا عن طريق الطرق السالفة الذكر فوجدنا
أن كل األعوام تتميز بمردود جيد.
كلمات مفتاحية :قالمة ,محطة تنقية المياه المستعملة ,المردود ,المادة العضوية.
Introduction
générale
Les eaux usées issues des industries et des collectivités ne devraient pas
êtredirectement rejetées dans le milieu naturel, car sans traitement elles
peuvent engendrer degraves problèmes environnementaux et de santé
publique. Par conséquent, elles devraient êtredirigées vers les stations
d’épuration qui ont pour rôle de concentrer la pollution contenuedans
les eaux usées sous forme d’un résidu, et de rejeter une eau épurée
répondant aux normesadmises, et cela grâce à des procédés physico-
chimiques et biologiques.
1.3.2Paramètres Physiques
1.3.2.1La température
Il est important de connaître la température de l’eau avec une bonne
précision. En effet, celle-ci joue un rôle dans la solubilité des sels et
surtout des gaz, dans la dissociation des sels dissous donc sur la
conductivité électrique, dans la détermination du pH, pour la
connaissance de l’origine de l’eau et des mélanges éventuels,…etc.
(RODIER et AL, 2005).
1.3.2.2La turbidité
Elles sont recueillies soit par filtration, soit par centrifugation, séchées
à 105°c, puispesées, ce qui fournit la teneur en MES (mg/l). Elles sont
ensuite chauffées à 500-600°c, les matières volatiles disparaissent, et la
perte de poids est attribuée aux MVS (g ou mg/l).
1.3.3.6L’Azote Ammoniacal
Pour désigner l’azote ammoniacal, on utilise souvent le terme
d’ammoniaque qui correspond au formes ionisées (NH4 +) et non
ionisées (NH3) de cette forme d’azote.
L’ammoniaque constitue un des maillons du cycle de l’azote. Dans son
état primitif, l’ammoniac (NH3) est un gaz soluble dans l’eau, mais,
suivant les conditions de pH, il se transforme soit en un composé non
combiné, soit sous forme ionisée (NH4 +).
Les réactions réversibles avec l’eau sont fonction également de la
température et sont les suivantes :
NH3 +H2O → NH4OH → NH4 + + OH-
1.3.3.7 Le Phosphore
Le phosphore peut exister dans les eaux en solution ou en suspension, à
l’état minéral ou organique. Les composés phosphorés qui, sans
hydrolyse ou minéralisation, répondent au test spectrophotométries
sont considérés comme étant des ortho phosphatés. L’hydrolyse en
milieu acide fait apparaître le phosphore hydrolysable et minéralisation,
le phosphore organique. Chaque fraction (phosphore en solution ou en
suspension) peut être séparée analytiquement en ortho phosphatés,
phosphore hydrolysable et phosphore organique. Suivant les cas, la
teneur en phosphates peut être exprimée en mg/L de PO4 ou de P2O5
1mg/L PO4 = 0,747 mg/L P2O5 = 0,326 mg/L P (RODIER;2005).
1.3.3.8 Le sulfate
La concentration en ion sulfate des eaux naturelles est très variable.
Dans les terrains ne contenant pas une proportion importante de
sulfates minéraux, elle peut atteindre 30 à 50 mg/L, mais ce chiffre peut
être très largement dépassé (jusqu’à 300 mg/L) dans les zones
contenant du gypse ou lorsque le temps de contact avec la roche est
élevé. La teneur en sulfates des eaux doit être reliée aux éléments
alcalins et alcalinoterreux de la minéralisation. Leur présence dans l’eau
est généralement due à des rejets en provenance d’ateliers de
blanchiment (laine, soie, etc.), d’usines de fabrication de cellulose (pâte
à papier, etc.) et d’unités de décoloration. Sont utilisées, par ailleurs, les
propriétés réductrices des sulfites dans les eaux de chaudières pour
éviter la corrosion liée à la présence d’oxygène dissous ; l’injection dans
le circuit se fait habituellement en continu à la concentration de 20
mgCependant un excès d’ions sulfites dans les eaux de chaudières peut
avoir des effets néfastes car il abaisse le pH et peut alors développer la
corrosion. En cas de rejet dans l’environnement, les sulfites se
combinent à l’oxygène en donnant des sulfates. (RODIER, 2005).
1.3.4Paramètres Bactériologiques.
Les bactéries sont ubiquitaires dans la nature car il s’agit probablement
des premiers êtres vivants apparus sur la terre (archéobactéries). Seules
quelques dizaines d’espèces sont adaptées à l’homme : la plupart sont
inoffensives ou même utiles, étant commensales et faisant partie des
flores cutanées, digestive, buccale, génitale ; certaines sont pathogènes,
opportunistes ; une minorité est régulièrement pathogène. (RODIER,
2005).
Vu leur rôle dans le processus, il nous a paru utile l’étude de quelques
bactéries les plus rencontrées :
Les paramètres essentiels qui doivent être pris en compte pour le choix
d'une technologie de Traitement doivent tenir compte:
▪Des exigences du milieu récepteur
▪Des caractéristiques des eaux usées
▪Des conditions climatiques (température, évaporation, vent, etc.)
▪De la disponibilité du site
▪Des conditions économiques (coût de réalisation et d'exploitation)
1.4.4.1Prétraitements
Le prétraitement est un l’ensemble d’opérations physiques et
mécaniques destinées àExtraire de l’eau brute. Ils ont pour objectif
d’éliminer les éléments les plus grossiers qui sont Susceptibles de gêner
les traitements ultérieurs. S’il s’agit de déchets volumineux (dégrillage),
Des sables et graviers (dessablage) et des graisses (dégraissage-
déshuilage) (Badia-Gondard,2003).
Dégrillage
Tamisage
Dessablage
Décantation
Coagulation
Floculation
- Lagunage naturelle
Les eaux usées admises sur un lagunage naturel sont dégradées par un
écosystème constitué essentiellement d’algues microscopiques, de
bactéries aérobie et anaérobie et une microfaune adaptée. L’oxygène
dissout nécessaire à la respiration bactérienne est produit uniquement
grâce aux mécanismes photosynthétiques en présence de rayonnement
solaire (Gregorio et al., 2007).
Lits bactériens
Les bio-filtres
Les disques biologiques, faisant appel aux cultures fixées sont constitués
par les disques biologiques tournants où se développent les micro-
organismes et forment un film biologique épurateur à la surface. Les
disques sont semi immergés, leur rotation permet l’oxygénation de la
biomasse fixée (Audic, 2002).
Décantation secondaire
Le clarificateur est un bassin circulaire, équipé d’un point racleur. La
liqueur mixte, venant des bassins biologiques via la deuxième chambre
de répartition est séparée en eau épurée et boues biologiques par
décantation. Les boues décantées sont siphonnées par unepompe à vide,
une partie sera acheminée vers la première chambre du répartiteur
assurant la recirculation des boues contenant la culture bactérienne
épuratrice. Afin de maintenir la concentration en biomasse nécessaire
dans ce bassin, l’autre partie sera transmise au flotteur.
1.4.4.4Traitement tertiaire
1 L'élimination de l'azote
Les stations d'épuration n'éliminent qu'environ 20 % de l'azote présent
dans les eaux usées, par les traitements de nitrification – dénitrification.
Pour satisfaire aux normes de rejet en zones sensibles, des procédés
physiques et physico-chimiques complémentaires permettent
l'élimination de l'azote par électrodialyse, résines échangeuses d'ions,
"stripage" de l'ammoniaque, mais ces traitement ne sont pas utilisés
dans le traitement des eaux résiduaires urbaines, pour des raisons de
rendement et de coût. L'élimination de l'azote se fait généralement
selon un processus biologique en deux étapes importantes.
5. aLa nitrification
1.bLa dénitrification
Est un processus anaérobie par lequel les nitrates sont réduits en azote
et en oxydesd'azote. Les micro-organismes utilisent les nitrates comme
source d'oxydante à la place de l'oxygène et en présence d'une source
d'un carbone organique qui doit être apportée dans le milieu.
6. L'élimination du phosphore
a- Le chlore
Est un oxydant puissant qui réagit à la fois avec des molécules réduites
et organiques, et avec le micro-organisme. Les composés utilisés dans le
traitement des eaux usées sont: le chlore gazeux (Cl2), l’hypochlorite de
sodium (NaClO) appelé communément" eau de Javel’ hypochlorite de
calcium (Ca(ClO)2 , le chlore de chaux (CaCl,OCl) et le chlorite de sodium
(NaClO2).
b- L’ozone (O3)
Est un oxydant puissant, la désinfection par l’O3 est utilisée aux États-
Unis, en Afrique du Sud et au Moyen Orient essentiellement. Il permet
l’élimination des bactéries, des virus et des protozoaires. C’est le seul
procédé vraiment efficace contre les virus. Les tests de toxicité effectués
sur des poissons, des crustacés et des algues n’ont pas permis de mettre
en évidence une quelconque toxicité
Il existe aussi des traitements physiques tel que:
▪ Les rayons ultraviolets
Qui consistent à utiliser des lampes à mercure disposées parallèlement
ou perpendiculairement au flux d’eau. Leur rayonnement s’attaque
directement aux microorganismes. Ce traitement est très simple à
mettre en œuvre, car il n’y a ni stockage, Ni manipulation de substances
chimiques et les caractéristiques chimiques de l’effluent ne sont pas
modifiées
▪ La filtration
Est un procédé physique qui permet de retenir les microorganismes par
rétention àl'aide d'un filtre. Qu'elle soit réalisée sur sable ou sur
membrane cette technique exige une épuration secondaire préalable
garantissant une élimination assez poussée des matières en suspension.
L’élimination des virus, des bactéries et des protozoaires est fonction du
milieu poreux, de la vitesse de percolation, de l’épaisseur du massif
filtrant et du niveau d’oxydation de l’eau filtrée.
4.5.3 Déshydratation
4.5.4 Séchage
II.2.2.Tourisme:
La cascade de Hammam Challala comporte :
AïnChedakha
Aïn Ben Nadji
AïnEchffa
Hammam Chellala (ou Hammam Meskhoutine)
Hammam Ouled Ali
Hammam N'Bail
Hammam Belhachani, Aïn Larbi
Hammam Guerfa, Aïn Larbi
II.2.3 Economie :
Champs de blé comportent :
CYCMA : Complexe de fabrication cycles et cyclomoteurs.
Raffinerie de sucre
Unité de céramique et vaisselle (ECVE)
Plusieurs unités de productions d'agrégats, de marbre et de
kaolin
complexe d’habillement abouchegouf
levurière de bouchegouf
II.2.4.Le relief :
La géographie de la Wilaya se caractérise par un relief diversifié dont on
retient essentiellement une importante couverture forestière et le
passage de la Seybouse quiconstitue le principal cours d’eau.Ce relief se
décompose comme suit :
Montagnes: 37,82 % dont les principales sont :
1 – Mahouna (Ben Djerrah) : 1.411 M d’Altitude
2 – Houara (Ain Ben Beidha) : 1.292 M d’Altitude
3 – Taya (Bouhamdane) : 1.208 M d’Altitude
4 – D’bagh (Hammam Debagh): 1.060 M d’Altitude
Plaines et Plateaux: 27,22 %
Collines et Piémonts: 26,29 %
Autres: 8,67 %
II.2.5 Agriculture :
Les cultures à développer qui nécessitent des investissements sont :
1. Cultures fruitières
2. Cultures maraîchères
3. Céréaliculture
4. Cultures industrielles.
A. Superficies :
S.A.T : 264.618 ha, soit 71,77 % de la superficie totale de Wilaya.
S.A.U : 187.338 ha, soit 50,81 % de la superficie totale de Wilaya.
B. Superficie Irriguée:
II.4.Infrastructure de base
II.4.1.Réseau routier :
La wilaya de Guelma dispose d’un réseau routier important et diversifié
d’une longueur de2205,54 Km dont 299,20 Km de R.N. La densité
routière (tous types confondus) est de 0,49 Km/km2.4
II.4.2.Réseau ferroviaire :
Le réseau ferroviaire de la Wilaya de Guelma est de 37 Km seulement
qui sont en service. Cet axe relie Guelma à Bouchegouf et Ain Ben
Beidha (Boukamouza).
La Wilaya ne sera donc pas entièrement couverte et mieux désenclavée
qu’avec la réfection de l’ancienne voie reliant son chef-lieu à la ville de
Constantine.
II.4.3.AEP et Assainissement :
51 Million m3 d’eaux mobilisables dont :
- Eaux souterraines: 4 sous bassins versants (hydriques) et 997 points
d’eau opérationnels totalisant un potentiel total mobilisable de 41
Millions m3/an.
- Eaux superficielles: 225 millions m3 se répartissant comme suit :
barrage de Bouhamdane (220 millions m3), barrage de Medjez-Beggar en
cours de réalisation (2,86 millions m3), un important nombre de
retenues collinaires qui nécessitent un effort particulier de curage :
1,578 millions m3.
II.5.Hydrologie
II.6. Climatologie
L’étude des données climatologiques est nécessaire à la compréhension
des mécanismes decirculation des eaux superficielles et souterraines.
Elle permet d’approcher les termes du bilan hydrique qui sont : les
précipitations (p), l’infiltration (I) et le ruissèlement (R).
II.6.2.3.la précipitation:
II.7. Géomorphologie
II.7.1.Les Lacs:
-le lac souterrain de Bir Ben Osmane
Le lac souterrain de Bir Ben Osmane, près de Guelma, autour duquel
l'imaginaire populaire a faitnaître une multitude de mystères, attire
chaque semaine des milliers de touristes des quatre coins du pays.
Distant de 4 km seulement de Hammam Debagh, une région réputée
pour ses sources thermales et ses cascades, non loin de la RN20
(Guelma-Constantine), ce lac, pour aussi "mystérieux" qu'il soit, n'en
continue pas moins d'abreuver abondamment les habitants de la localité.
Des données historiques et scientifiques indiquent que ce lac s'est
constitué à la suite d'un affaissement de terrain survenu dans la région
durant l'été 1878, donnant naissance à des poches souterraines que des
infiltrations d'eau ont tôt fait de remplir.
II.7.2. Les Oueds :
II.8.4.Nature du réseau
II.9.1.2.Dessablage – Déshuilage :
-Dessablage: pour but de faire décanter les éléments plus fins
-Déshuilage-dégraissage: pour but d’éliminer les huiles et les graisses,
s’effectuera dans un ouvrage longitudinal dimensionné pour accepter un
débit de pointe par temps de pluie de 4.180m3L’ouvrage regroupe dans
un même ensemble :
-Un dessablage avec une prise automatique des sables par pompage
Ils seront extraits de l’ouvrage de prétraitement, séparés de leur eau par
un classificateur, puis stockées dans une benne.
-Un déshuilage aéré avec raclage mécanique des graisses et flottant
Les graisses et huiles stockées dans une fosse à graisses avant
enlèvement.
-Hauteur de l’ouvrage minimum 1.75m
-Surface totale minimum : 168m²
Nombre d’ouvrages : 02
Surface d’une bassin : 17.5m
Largeur d’une bassin : 4.80m
- Bassin d’aération
Débit journalier des eaux usées : 32.000mᶟ/j L’aération s’effectue dans
deux bassins longitudinaux fonctionnant en parallèle, Donc volume total
d’aération : 9.33mᶟ
Volume d’un bassin d’aération dans des ouvrages rectangulaires de
rapport L/l=4
Surface d’un bassin : 1.037m²
Longueur d’un bassin : 64.40m
Largeur d’un bassin : 16.10m
- Besoins en oxygène
*Production d’02 : 1.7 kg O2/KWh
Les besoins en oxygène sont multiples, il est calculé en fonction :
-De la population carbonée, dont l’élimination est établie sur la durée de
pointe diurne (16heures),
-de la respiration endogène des boues étalée sur 24heures.
* Pollution carbonée :
La consommation théorique en oxygène, exprimée en kg/j,
5.500 kgo2/j, soit 230 kgO2/h.
-Besoins en oxygène de point = 367.52kgO2/h
II.9.3.2.Traitement par voie physico-chimique (Une
décantation secondaire)
*Clarification
A la sorte des bassins d’aération, la liqueur biologique sera soumise a’
une clarification de façona’ séparer les bous activées de l’eau épurée, et
a’ les recycler vers les bassins dé aération La surface de clarification est
calculée pour permettre une vitesse ascensionnelle de 0.9m/h (pour
d’bit de pointe).
Surface =Débit de pointe/ vitesse ascensionnelle. =418/0.95
=4.402.10m²
Nombre de décanteurs : 02
Surface /bassin = 2.201 m²
Diamètre : 53.00 m
Flux massique : 17.0kg/m²/h
Temps de séjour : 2.5 h
II.4.1. Stabilisation
De type biologique, chimique ou thermique. Dont l’objectif est de
réduire la fermentescibilité des boues pour atténuer ou supprimer les
mauvaises odeurs.
Conclusion:
III.2.2. pH
Le pH est une des caractéristiques fondamentales de l'eau. Il donne une
indication de l'acidité d'une substance. Il est détermine à partir de la
quantité d'ions d'hydrogène hydronium (H+) ou d'ions hydroxyde (OH-)
contenus dans la substance.
La valeur du pH est à prendre en considération lors de la majorité des
opérations d'épuration de l'eau, surtout lorsque celles-ci font appel à
une réaction chimique et aussi quand certains procédés nécessitent
d'être réalisés avec un pH.
III.2.2.1. Principe
La méthode est basée sur l'utilisation d'un pH-mètre. C’est un voltmètre
un peuparticulier qui se caractérise par une très grande impédance
d'entrée en raison de fortrésistance présentée par l'électrode de mesure.
III.2.3. Conductivité
III.2.3.1. Mesure de la conductivité
La conductivité électrique d'une eau traduit l'aptitude que possède celle-
ci à laisser le courant électrique. le transport des charges se faisant par
l'intermédiaire des ions contenus dans l'eau, Il est logique d'admettre
que la conductivité d'une eau sera d'autant plus importante que sa
minéralisation sera élevée. Il existe donc une relation entre la
conductivité d'une eau et sa minéralisation, d'où l'intérêt une présent-la
mesure de la conductivité, mesure quasi instantanée, pour connaitre la
minéralisation d'une eau.
L’unité de conductivité utilisée en chimie des eaux est micro siemens
(μS/cm).
III.2.3.2. Principe
La mesure de la conductivité se ramène à celle de la résistance d'une
colonne d'eau. A cet effet on utilise un conductivimètre qui n'est en fait
qu'un résistivimètre un peu particulier.
La conductivité est fonction de la température. Toute mesure de
conductivité doit donc se faire à température connue et stabilisée. en
général les résultats sont mesurés à 20°C.
III.3.6.1.1.Principe :
Les méthodes gravimétrique reposent sur le calcul de la masse de
matière sèche (mg/l) obtenue après séparation des MES de l’eau puis
déshydratation à 105°C.
La séparation de MES se fait à l’aide d’un équipement de filtration sous
vide ou souspression qui permet le passage de l’eau à analyser sur le
filtre en fibres de verre. Les MES son retenues sur le filtre qui est ensuite
séché à 105°C, de manière à éliminer l’eau retenue dans le filtre. La
masse du résidu retenue est déterminé par pesée.
Figure III.7: Spectrophotomètre.
III.2.6.1.2.Matériel utilisées :
-l’eau brute
-l’eau de l’aération
- l’eau de sortie de clarificateur
-Des récipients en plastiques.
-03 filtres de Walthman.
-Appareil de filtration (pompe à vide).
-Balance électronique.
-Etuve à 105°C.
Figure III.8 : pompe àvide
III.2.6.1.3.Mode opératoire :
-Mesuré le poids de 03 papiers filtre dans la balance.
-Filtré :
25 ml d’échantillon d‘eau brute
100 ml d’eau d’aération
100 ml d’eau sortie de clarificateur
-Mettre les trois papiers filtres sur un support de séchage (assiette plate)
-Sécher les filtres à 105°C pendant deux heures et le peser a nouveau.
III.3.6.2.3.Mode opératoire :
Préparation de l’eau de dilution :
III.2.6.3.3.Mode opératoire :
Dans des tubes de DCO introduire :
-10 ml d’échantillon.
-Ajouter à chacun : 5ml de K2 Cr2 O7 + quelque granule régulateur
d’ébullition +15ml d’acide sulfurique.
-Mettre le réfrigérant et porter à ébullition deux heures dans un bloc
chauffant.
-Laisser refroidir, poser sur un agitateur et au même temps ajouté des
gouttes de Furoîn et le sel de Mohr (titrer l’excès de K2 Cr2 O7 par la
solution de sel de Mohr en présence de 5 à 6 gouttes de Furoîn « virage
bleu-vert au brun rouge ».
III.2.6.3.4.Expression des résultats :
DCO=8000.C Fe (VT-VE) /E
C Fe : Concentration exprime en mol/l.
VT : Volume du sel de Mohr pour le virage de couleur de l’échantillon
témoin.
VE : Volume du sel de Mohr pour le virage de couleur de l’échantillon.
E : Volume de prise d’essai en ml.
III.2.6.4.2.Matériel utilisé:
-Capsule de 60ml environ.
-Bain Marie.
-Fiole jaugée.
-Flacon de verre.
III.2.6.5.Azote ammoniacal
III.2.6.5.1.Mode opératoire
- Entrer le numéro du programme 380 (à une longueur d'onde de 425
nm);
- Pour l'effluent entrée en fait la dilution (1ml dans 50 ml d'eau distillée),
pour l'effluent sortie (1 ml dans 25 ml d'eau distillée);
- Ajouter 3 gouttes de PVA+03 gouttes de MS+01 ml nessler dans chaque
flacon (le blanc, l'entrée, la sortie);
- Presser le shift trimer, une période de réaction de 1 nm commence;
-Placer le blanc dans le puits de mesure, fermer le capot, presser 0 en
suite placer l'échantillon préparé;
- Le résultat en mg/l s'affiche (en multipliant le résultat par 1.29).
III.2.6.6.Nitrite
III.2.6.6.1.Mode opératoire
-Prélever 1 ml à l'aide d'une pipette jaugée de l'échantillon mère.
- Introduire ce 1 ml dans un bécher;
- Compléter à 10 ml avec de l'eau distillée.
- Ajouter le réactif nitrite 10 à cette eau.
- Faire une agitation légère.
- Laisser la solution se reposer pendant 15 min.
- Mettre en marche le spectrophotomètre.
- Remplir la cuve avec de l'eau distillée (blanc).
- Essuyer la cuve.
- Introduire la cuve de référence dans le port cuve.
- Programmer la longueur d'onde désirée (507nm).
-Enlever la cuve de référence.
-Introduire la cuve remplie précédemment par l'échantillon à mesurer
ensuite l'essuyer.
-Appuyer sur la touche READ puis lire résultat.
III.3.6.7.Le phosphore
III.2.6.7.1.Mode opératoire
III.2.7.1.Principe :
Afin d’apprécier l’aptitude à la décantation, ou décantabilité des boues
des tests de décantation sur les boues activées sont réalises en
éprouvette. Ces tests sont simples du point de vue théorique et
technique : on mesure dans une éprouvette d’un litre le volume de boue
décanté après un temps de 30 mn (V30) ce volume représente le volume
de floc biologique présent dans un volume totale de un litre de boues
activées le reste étant de l’eau interstitielle.
Remarque
Une nouvelle dilution est nécessaire si la lecteur des boues décantées
est supérieur à 250ml après 30 minutes de décantation (une lente
décantation).
Conclusion
Introduction
Les analyses physico-chimiques ont concernés les paramètres
suivant : T°C, pH, la conductivité électrique, les matières en suspension
(MES), la DB05, la DCO, les nitrates, les nitrites, les ortho-phosphates et
l'ammonium. Les échantillons d'eau ont été prélevés à l'aide des
bouteilles en plastique préalablement rincées avec l'eau de la station. Ils
ont été ensuite conservés à une température de 4C°, puis ont été
analysés dans les 24 heures.
IV.1.Point de prélèvement
Le prélèvement d'un échantillon d'eau est une opération délicate
auquel ii faut apporter le plus grand soin. II conditionne les résultats et
l'interprétation des données. Les analyses physicochimiques ont été
effectuées au niveau du laboratoire de la station d'épuration de Guelma
a partir du mois de Septembre 2014 jusqu'au mois de Mars 2016 sur
deux point un a l'entrée et l'autre a la sortie de la STEP.
mois sept-14 oct-14 nov-14 déc-14 janv-15 févr-15 mars-15 avr-15 mai-15
PH Entrée 6,8 6,9 7,1 6,8 6,9 6,7 6,9 6,8 6,9
PH Sortie 7 7 7 7 7 6,8 7 7,1 7
juin-15 juil-15 août-15 sept-15 oct-15 nov-15 déc-15 janv-16 févr-16 mars-16
6,8 6,9 6,8 6,9 7 6,8 6,8 6,9 6,8 7,6
7 7,1 7 7 7,1 7 7,1 7 6,9 7,3
mois sept-14 oct-14 nov-14 déc-14 janv-15 févr-15 mars-15 avr-15 mai-15
T(C°) Entrée 23 21 18 15 14 13 15 17 20
T(C°) Sortie 24 20 17 15 15 12 16 17 21
juin-15 juil-15 août-15 sept-15 oct-15 nov-15 déc-15 janv-16 févr-16 mars-16
25 26 26 24 22 18 25 14 15 15
25 25 25 25 21 17 15 13 14 16
IV.2.3.Conductivitéélectrique (CE) :
Mois sept-14 oct-14 nov-14 déc-14 janv-15 févr-15 mars-15 avr-15 mai-15
CE (μs/cm) Entrée 1,42 1,38 1,21 1,08 1,2 1,5 1,6 1,2 1,5
CE (μs/cm) Sortie 1,2 1,2 1,09 1,09 0,9 1,15 1,15 1,17 1,2
juin-15 juil-15 août-15 sept-15 oct-15 nov-15 déc-15 janv-16 févr-16 mars-16
1,3 1,3 1,17 1,4 1,4 1,2 1,12 1,17 1,2 1,18
1,2 1,17 1,18 1,18 1,18 1,12 1,15 1,18 1,19 1,6
mois mois mois mois mois mois mois mois mois mois
MES (mg/l) Entrée 320 315 315 340 330 310 310 325 360
MES (mg/l) Sortie 10 7 7 8 7 7 8 8 7
0,96875 0,977778 0,977778 0,976471 0,978788 0,977419 0,974194 0,975385 0,980556
mois mois mois mois mois mois mois mois mois mois
370 310 300 300 345 330 340 310 315 348
6 7 8 8 7 6 8 8 9 19
0,983784 0,977419 0,973333 0,973333 0,97971 0,981818 0,976471 0,974194 0,971429 0,9454023
mois sept-14 oct-14 nov-14 déc-14 janv-15 févr-15 mars-15 avr-15 mai-15
DBO5 (mg/l) Entrée 245 255 260 270 240 235 275 230 220
DBO5 (mg/l) Sortie 20 18 8 9 11 13 10 10 15
0,918367 0,929412 0,969231 0,966667 0,954167 0,944681 0,963636 0,956522 0,931818
juin-15 juil-15 août-15 sept-15 oct-15 nov-15 déc-15 janv-16 févr-16 mars-16
225 240 245 240 265 240 227 275 254 160
18 18 17 17 16 16 15 25 10 30
0,92 0,925 0,930612 0,929167 0,939623 0,933333 0,933921 0,909091 0,96063 0,8125
juin-15 juil-15 août-15 sept-15 oct-15 nov-15 déc-15 janv-16 févr-16 mars-16
408 415 490 400 320 410 420 425 415 305
18 16 18 17 18 19 18 18 18 80
0,955882 0,961446 0,963265 0,9575 0,94375 0,953659 0,957143 0,957647 0,956627 0,737705
juin-15 juil-15 août-15 sept-15 oct-15 nov-15 déc-15 janv-16 févr-16 mars-16
1,8 1,8 1,9 1,2 0,9 0,7 0,6 1,1 1 3,7
3,3 3,2 3,1 2,95 2,7 3 2,3 2,8 2,48 16
juin-15 juil-15 août-15 sept-15 oct-15 nov-15 déc-15 janv-16 févr-16 mars-16
1,9 1,8 2,1 2 1,95 2,2 2,5 2,1 1,85 2
1,1 1 0,9 1,32 1,21 1,11 0,7 0,75 0,9 1,12
juin-15 juil-15 août-15 sept-15 oct-15 nov-15 déc-15 janv-16 févr-16 mars-16
27 29 30 31 26 29 31 27 26 27
3,5 4 2 4 3 4 3 3 3,5 6
sept-14 oct-14 nov-14 déc-14 janv-15 févr-15 mars-15 avr-15 mai-15 juin-15
PO4(mg/l) Entrée 0,8 0,9 0,8 0,78 1,2 0,7 0,78 0,5 0,5 0,7
PO4(mg/l) Sortie 0,1 0,1 0,4 0,44 1,1 0,3 0,2 0,2 0,18 0,16
juin-15 juil-15 août-15 sept-15 oct-15 nov-15 déc-15 janv-16 févr-16 mars-16
0,7 0,6 0,8 0,7 0,84 0,9 0,8 1,1 1,2 1,8
0,16 0,16 0,2 0,1 0,08 0,3 0,5 0,9 0,8 1,2
P1
P2
HISTOGRAMME
INTERPRETATION :
On remarque que le mois de Mars, pour l’année 2016, le rendement est
relativement faible par rapport aux années précédentes.
Variation de la DCO
HISTOGRAMME
HISTOGRAMME