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1.1. Définitions
Le cash flow indique la capacité d'une entreprise à générer des moyens financiers.
Le cash flow net et le cash flow d'exploitation peuvent être facilement obtenus à partir du
compte de résultats.
L'on rajoute au résultat net les charges non décaissées et l’on enlève les produits non
encaissés..
On peut comparer le cash flow net aux ventes et prestations et en examiner l'évolution sur
plusieurs années.
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Investissements et variations de besoin en fonds de roulement exclus.
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1.4. Cash flow libre
La trésorerie d’une entreprise est par essence élastique (jusqu’au point de rupture).
Un effort particulier pour accélérer des encaissements, obtenir des acomptes et retarder des
paiements peut être effectué.
De même des investissements tels que le remplacement de machines d’exploitation peuvent
être avancés ou retardé.
Les « cash flow net » et « cash flow d’exploitation » ignorent les variations du Besoin en
Fonds de Roulement (« working capital ») ainsi que les dépenses d’investissement.
Le cash flow libre corrige donc le cash flow net « récurrent » des variations du Besoin en
Fonds de Roulement et des dépenses d’investissement.
Il constitue le « cash » que la société a généré de par l’exercice de son activité à l’exception
près que le cash flow libre ainsi défini inclus également les charges d’intérêts des emprunts
financiers.
Lorsque les charges d’intérêt ne sont pas considérées comme faisant partie intégrante de
l’activité, le cash flow libre précédemment obtenu est retraité des charges d’intérêt et de la
correction d’impôt qui y est liée lorsque la société se trouve en base imposable.
On s'accorde généralement à dire que ce n'est pas le bénéfice mais bien le cash flow qu'il faut
prendre comme élément de base pour évaluer une entreprise.
Les bénéfices comptables ne sont pas toujours fiables parce que les méthodes de calcul
peuvent varier d'un exercice à l'autre et parce que tous les pays n'emploient pas les mêmes
normes.
Entretemps, les bénéfices non distribués accroissent les moyens propres de l'entreprise.
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Y inclus les produits financiers non liés à l’activité.
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Quel cash flow ?
Un des principes est qu'on détermine la valeur d'une entreprise en actualisant ses cash flows
nets futurs. Pour procéder à une actualisation, on calcule la valeur au moment de la décision
ou de l'évaluation. Pour ce faire, on se base sur le principe qu'un franc de demain vaut
moins qu'un franc d'aujourd'hui. Pour évaluer les cash flows futurs à leur valeur actuelle,
on doit donc les ramener au présent.
Lors d’une évaluation, on peut aboutir à des résultats tout à fait différents selon que l'on part :
Ainsi, une entreprise aura habituellement « plus de valeur » si on actualise son cash flow
d’exploitation plutôt que son cash flow libre.
Pour éviter que des moyens d'exploitation indispensables soient distribués aux actionnaires, il
importe de disposer d'un critère permettant d'établir ce qui peut leur être versé.
Ce critère est précisément le cash flow libre.
Le cash flow libre provient des activités normales de l'entreprise et n'englobe donc en aucune
façon des apports en liquidités exceptionnels résultant d'un "asset-stripping" par exemple.
En résumé :
La méthode du cash flow libre tire son succès du fait qu'elle tient compte de la nécessité pour
l'entreprise de procéder à des investissements. En fait, il faut considérer l'investissement
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comme une opération qui consiste à dépenser des liquidités actuelles (certaines), dans l'attente
que soient générées, grâce à cela, des liquidités supérieures (mais incertaines) dans l'avenir.
Or c'est grâce à ces cash flow futurs que l'entreprise acquiert une valeur actualisée supérieure.
Sur base du cash flow libre, on tente d'investir autant que possible pour s'emparer d'un
avantage concurrentiel considérable à long terme. Le cash flow généré de la sorte n'est
distribué que lorsqu'il est vraiment "libre". C'est-à-dire après qu'on ait procédé à tous les
investissements nécessaires et satisfait aux engagements des dettes.
L'EBIT ou "earning before interest and taxes" est défini comme le bénéfice avant impôts et
avant charges financières3.
L'EBITDA ou "Earning before interest, taxes, depreciation and amortization" est défini
comme le bénéfice avant impôts, charges financières1 et charges non décaissées, telles les
amortissements, provisions et réductions de valeur.
Les notions d’EBIT et EBITDA ne sont pas utilisées dans les évaluations de type dynamiques
reposant sur l’actualisation de flux futurs4.
Ceux-ci sont en effet des mesures du cash généré par l’exercice de l’activité bien plus
imparfaites que le cash flow libre défini précédemment.
EBIT et EBITDA sont toutefois des mesures abondamment utilisées en tant que multiples de
comparaison entre sociétés aux structures de financement propres et soumises à des régimes
fiscaux différents.
Aux Etats-Unis et dans le monde "anglo-saxon" il n'existe pas de comptes annuels qui soit
fourni sans "tableau de financement", tableau qui répond à la question "d'où vient l'argent?"
"où va l'argent"?
En Europe, la norme IAS 7 impose aux sociétés concernées par ce référentiel comptables,
d’établir un tableau de financement.
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Charges financières = charges de dettes + charges d'escompte de créance.
4
Actualiser des EBITDA prévisionnels serait une hérésie financière.
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• deux bilans (du dernier et de l'avant-dernier exercice comptable). De ces 3 éléments on
déduira le tableau des mutations de valeurs. Ce tableau reprend les variations entre deux
bilans consécutifs.
Rappelons la caractéristique de base de tout bilan : au passif figurent toutes les sources de
fonds (avec comme sources principales, les capitaux propres et les dettes bancaires), tandis
qu'à l'actif sont renseignés tous les emplois (notamment les stocks et les actifs immobilisés).
La hausse d'un poste du passif représentera donc une nouvelle source de fonds, tandis que la
hausse d'un poste de l'actif signifiera un nouvel emploi.
exemple :
exemple :
on a accordé aux clients un report de paiement. Cela signifie de l'argent qui ne rentrera
que plus tard.
exemple :
exemple :
Les stocks ont baissé. On a donc littéralement "monnayé" un stock. Le produit de cette
vente rapporte clairement des moyens de trésorerie.
Le tableau met en évidence d'où l'entreprise a tiré ses moyens financiers (= les sources) et
comment elle les a dépensés (= les emplois). La somme de toutes les sources doit être égale à
la somme de tous les emplois de fonds.
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Equation à vérifier :
exemple :
Le Cash flow statement prévu par la norme IAS 7 décompose la variation de trésorerie
comme suit :
Précisons enfin que la norme IAS 7 laisse (mal)heureusement aux sociétés des possibilités de
classification différentes d’un même flux.
La comparaison de tableaux de financement entre sociétés dont donc s’opérer avec
discernement.
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