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RAPPORT DE STAGE DE STAGE ACADEMIQUE EFFECTUE A

AFRILAND FIRST BANK.


STAGE EFFECTUE DURANT LA PERIODE DU 09/03/2020 AU
05/06/2020
En vue de l’obtention de la licence contrôle comptable et audit

Rédigé par : TIENTCHEU HANS EDDY JUNIOR

Encadreur professionnel : Monsieur ENOKENWA BESONG NKONGHOTABI


PARTIE I : PRESENTATION GENERALE DE AFRILAND FIRST BANK

CHAPITRE 1 : HISTORIQUE, MISSION, REGIME FISCAL ET JURIDIQUE

SECTION 1 : HISTORIQUE ET PHILOSOPHIE D’AFB

I) Historique
Le 20 juillet 1987, la Caisse Commune d’épargne et d’Investissement obtient son agrément de
banque et débute son activité le 1 er juillet 1988 sous le sigle CCEI. Elle a dans ses ressources un capital
souscrit de 300 millions de F CFA et, dès lors, commence une transformation graduelle qui se
récapitule succinctement comme suit :

 1er juillet 1988 : ouverture du premier guichet à Yaoundé-Retraite


 21 mars 1994 : changement du nom commercial CCEI pour CCEI Bank
 06 janvier 1995 : inauguration de l’immeuble siège à Yaoundé Hippodrome
 1er janvier 2002 : la CCEI devient Afriland First Bank
Cette nouvelle dénomination traduit de ce fait la volonté claire des fondateurs de la banque, de
réitérer les racines africaines de la banque se traduisant par :

- la reconnaissance de l’entreprenariat africain ;


- l’encadrement africain au sein de a banque ;
- la volonté de devenir le première banque camerounaise et à terme la première banque
africaine créée par les africains.
Afriland First Bank dont le siège social est actuellement à Yaoundé Hippodrome nourrit depuis sa
création, l’ambition d’être la meilleure des banques africaines du troisième millénaire. Cela se traduit
notamment par un changement d’identité et une élogieuse augmentation de son capital social, qui
se récapitule succinctement comme suit :

 2002 : prise de participation dans le capital d’OMNIFINANCE, un établissement bancaire de la


Côte d’Ivoire
 2003 : augmentation du capital, qui passe de 3 005 millions F CFA à 4 005 millions F CFA
 Mai 2004 : augmentation du capital qui passe de 4 005 millions F CFA à 4 500 millions F CFA
 Mai 2005 : augmentation du capital qui passe de 4 500 millions F CFA à 5 500 millions F CFA
 Mai 2006 : augmentation du capital qui passe de 5 500 millions F CFA à 6 300 millions F CFA
 Avril 2007 : augmentation du capital qui passe de 6 300 millions F CFA à 7 500 millions F CFA
 Mai 2008 : augmentation du capital qui passe de 7 500 millions F CFA à 9 000 millions F CFA
 2009 : augmentation du capital qui passe de 9 000 millions F CFA à 12 500 millions F CFA
 Avril 2011 : augmentation du capital qui passe de 12 500 millions F CFA à 15 800 millions F
CFA
 Juin 2016 : augmentation du capital qui passe à 20 000 millions F CFA
II) Philosophie

AFB s’est également donnée pour mission d’accompagner les entrepreneurs du secteur informel vers
une structure du secteur formel, préalable à la constitution d’une entreprise moderne. Elle a entre
autres objectifs :

- d’innover aussi possible que ce soit pour marquer une adéquation entre ses services et ses
usagers ;
- de posséder une bonne liquidité pour faire face aux besoins des clients avec une grande
flexibilité financière.
Dans sa volonté d’implication dans le développement de l’économie, la First Bank s’est
géographiquement étendue tant sur le réseau national qu’international.

SECTION II : MISSIONS ET PRODUITS D’AFB

I) Missions
Portée par un projet socioculturel africain, la First Bank a pour principal objectif de redonner à
l’africain sa dignité. Ceci passe par la promotion du savoir, du savoir-faire et de l’intégration de la
culture africaine dans la gestion moderne, c’est pourquoi, en s’inspirant des valeurs socioculturelles
africaines dont l’importance s’est vue renforcée par les limites d’une économie essentiellement
extravertie, elle a élaboré un nouveau plan d’action s’articulant autour de plusieurs points :

 créer des passerelles entre l’économie informelle et l’économie formelle ;


 favoriser l’émergence d’une classe d’entrepreneurs africains ;
 consolider une identité culturelle bâtie autour des valeurs africaines ;
 réduire la pauvreté et améliorer le rendement actuel en mettant l’accent sur la rentabilité, la
formation et la qualité dans le service et le recrutement du personnel ;
 devenir la banque africaine du troisième millénaire par des actions orientées dans les
domaines tels que : l’amélioration de la qualité du service, la promotion de l’entreprise et de
l’entrepreneur à travers la création des sociétés à risque ;
 lutter contre la pauvreté en zone rurale en créant des structures de micro banques comme
les mutuelles communautaires de croissantes (MC2) ou la MUFFA ( La Mutuelle Financière des
Femmes A fricaines) engagées à s’entraider par le biais des micros crédits.

II) Produits
AFB met à la disposition de la clientèle aussi bien des produits classiques que des produits
spécifiques :

 LES PRODUITS CLASSIQUES


Il s’agit des produits que l’on peut retrouver chez les confrères, à savoir :

- le compte d’épargne sur livret (CEL)


Encore appelé compte d’épargne libre, le CEL est un compte essentiellement ouvert aux particuliers,
aux associations, aux établissements de tout secteur d’activité en vue d’épargner. Ce compte permet

Aux titulaires de faire des opérations de versement et de retrait exclusivement en espèces.


L’ouverture du CEL nécessite un minimum de 200 000 FCFA avec un solde minimum de 50 000 FCFA.

- le compte courant entreprise (CCE)


C’est un compte ouvert uniquement aux entreprises. Il donne la possibilité à tout titulaire d’avoir un
découvert bancaire s’il est éligible. Le minimum requis à l’ouverture est de 2  000 000 FCFA. Il n’existe
pas de minimum pour la clôture de ce compte, il génère des frais de gestion et des agios par
trimestre.

- le compte courant particulier (CCP)


Ce compte est ouvert aux personnes physiques seulement et est très pratique pour les affaires. Le
CCP donne droit à un chéquier. Son fonctionnement est le même que le CCE

- le dépôt à terme : (DAT) est une somme versée et bloquée sur un compte bancaire et dont le
but est de produire des intérêts sur une période plus ou moins longue. La banque reconnait
sa dette vis-à-vis de l'épargnant et s'engage à lui restituer ses fonds a une date donnée.
- le bon de caisse : c’est une épargne sécurisée et restituée à l'épargnant à une date donnée
avec des intérêts ; il a une durée de 3 a 24 mois

 LES PRODUITS SPECIFIQUES


Dès sa création, AFB s’est fixé des objectifs qui tournent essentiellement autour du développement,
de la lutte contre la pauvreté et de la préférence pour la liquidité. C’est la raison pour laquelle ont
été créés les produits spécifiques dans le cadre de la réalisation de ses objectifs. Le tableau ci-
dessous représente quelques uns de ces produits spécifiques qui font la fierté de la First Bank.

Produits/Services Caractéristiques
Compte de dépôt spécial  Conçu pour répondre aux besoins des petits promoteurs
 Fonctionne exclusivement en lignes créditrices
 Enregistre toutes les opérations supportées par un
compte courant
Compte de dépôt islamique  Conçu pour répondre aux besoins de la clientèle islamique
désireux de remplir leur devoir religieux relatif au HADJ
 Fonctionne sans agios, ni frais de tenue des comptes
Flashcash  Certificat de dépôt permettant de transporter des fonds
en toute sécurité
I-Card +  Porte-monnaie électronique se présentant sous la forme
d’une carte à puce rechargeable. Il est protégé par un
code secret attribué au moment de l’acquisition de la
carte
 Garanti une efficacité de paiement
 Pratique, confidentielle et sécurisante pour toutes les
opérations impliquant du cash
Money first  Réseau de transfert de fonds à l’échelle nationale
AS Millenium  Contrat d’assurance permettant de financer les études
supérieures d’un enfant en bas âge
Akiba  Adossé au compte d’épargne, capital-décès garantissant
aux ayants-droits un certain montant quelque soit la
cause du décès

Malaika  Contrat d’assurance, en partenariat avec SAAR-VIE,


permettant de couvrir le découvert d’un client en cas de
décès et de garantir ainsi une tranquillité d’esprit à sa
famille
Money-Gram  Partenariat permettant d’opérer des transferts d’argent
rapides, pratiques, surs et fiables, en quelque minute à
l’échelle internationale
Flash Millenium  Contrat proposé en association avec le produit
d’assurance SAAR-VIE, permettant à l’assuré ou au
souscripteur/payeur de prime de préparer avec assurance
sa retraite
Home First, SMS First, Net  Ce sont trios produits mis en place par Afriland First Bank
First pour être plus proche de sa clientèle. En effet, ils
permettent au client d’accéder à son compte à partir de
son téléphone.

SECTION III : REGIME JURIDIQUE ET FISCAL

I) Régime juridique
Par rapport à son activité et au vue de l’importance de son capital, Afriland First Bank est constituée
sous forme de société anonyme immatriculée au registre du commerce et du crédit mobilier. Elle est
pleinement investie dans les activités bancaires grâce à des actions qu’elle côte en bourse, et fait
appel à l’épargne. Ella a à sa tête trois principaux actionnaires qui sont à la fois apporteurs de
capitaux et décideurs au sein du conseil d’administration. Chaque actionnaire étant représenté par
un mandataire au sein du conseil d’administration et peut négocier son titre avec les autres
membres.

II) Régime fiscal


Conformément à sa nature juridique et relevant du régime réel, la First Bank est assujetti aux impôts
ci-dessous :

 L’impôt sur les sociétés


 L’Impôt sur le revenu des personnes physiques
 La taxe sur la valeur ajoutée qui s’applique sur les achats des biens et des services
 L’impôt sur les revenus de capitaux mobiliers et d’autres impôts directs et indirects

RAISON SOCIALE AFRILAND FIRST BANK


CAPITAL SOCIAL 15 800 000 000 F CFA
STATUT JURIDIQUE Société Anonyme
REGIME FISCAL Régime du réel
N° du contribuable M1087000000043 E
SIEGE SOCIAL BP : 11 843, YAOUNDE – HIPPODROME
TELEPHONE 22 23 30 68 / 22 23 63 27 / 22 23 91 57
FAX 22 22 17 85
SITE WEB www.afrilandfirstbank.com
SECTEUR D’ACTIVITE Bancaire (zone 1)
SLOGAN « La clientèle est notre priorité »
FICHE D’IDENTIFICATION
CHAPITRE 2 : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA FIRST BANK

SECTION I : ORGANISATION GLOBALE

En sa qualité de Société Anonyme, on retrouve au sommet hiérarchique de la First Bank un Conseil


d’Administration avec sous ses ordres la Direction générale et l’inspection générale, et à la base les
directions techniques (voir organigramme).

I) LE CONSEIL D’ADMINISTRATION
C’est l’organe de gestion stratégique de la banque ; il est chargé de la définition de la politique
générale et veille à son application. Il comprend :

 Le PRESIDENT : il assure la surveillance de la gestion confiée à la Direction générale, le suivi


de la mise en œuvre de la politique générale et la présidence du Conseil d’Administration

 Le COMITE D’AUDIT : placé sous l’autorité directe du Conseil d’Administration, il contrôle et


audite l’ensemble des opérations de banque et rend compte au Conseil d’Administration

II) LA DIRECTION GENERALE


C’est l’organe de gestion de la banque. Elle est chargée d’implémenter la politique générale définie
par le Conseil d’Administration. Elle élabore la ou les stratégie(s) à mettre en œuvre pour atteindre
les objectifs qu’elle se sera fixés et qui auront été approuvés par le Conseil d’Administration. Elle est
constituée d’un Directeur Général et de deux Directeurs Généraux Adjoints :

 Le DIRECTEUR GENERAL ADJOINT N° 1 : il a en charge la gestion de la région LITTORAL-NORD.


Elle a pour compétence la gestion de la succursale de Douala, des agences de New-Bell,
Nkongsamba, Garoua, Kousseri, Maroua, Ngaoundéré, Mboppi, Akwa, Limbé et le Guichet
Unique
 Le DIRECTEUR GENERAL ADJOINT N°2 : il a en charge la gestion de la région CENTRE-OUEST. Il
est responsable de la succursale de Yaoundé, de Bafoussam, des agences de Yaoundé et de
Bamenda
 L’INSPECTION GENERALE : elle veille à la régularité des opérations effectuées par la banque,
et à l’application stricte des procédures, surveille et modifie après accord du Directeur
Général les dispositions des instructions générales devenues opérationnelles.

III) LES DIRECTIONS TECHNIQUES CENTRALES


On retrouve au sein de la First plusieurs directions centrales qui sont en même temps
complémentaires. On cite :

 La direction financière, comptable et du contrôle de gestion groupe: assure la gestion


comptable, prévisionnelle et financière de la banque. Elle s’occupe aussi du contrôle
comptable et de la gestion de la comptabilité ;
 La direction des systèmes d’information : assure la gestion de l’ensemble des équipes
informatiques du groupe ; elle est l’interlocutrice des directions générales et toutes les
filiales, pour ce qui est des moyens et des projets informatiques ;
 La direction des engagements : s’occupe de l’étude des dossiers de crédit de la banque et
de ses filiales, de l’action commerciale et de l’organisation des comités de crédit ;
 La direction des risques : chargée du contrôle des engagements du groupe Afriland First
Bank ;
 La direction commerciale et marketing : chargée de la coordination des activités
commerciales et du suivi des opérations, de la communication interne et externe, du
marketing ;
 La direction des études et du développement : chargée de la recherche, du développement,
de l’appui aux entreprises, de l’incubation des projets en création, de la restructuration des
projets en difficulté, des investissements et activités de marché de la First Bank ;
 La direction des ressources humaines : s’occupe de la gestion du personnel, du
recrutement, de la formation, du service de documentation, de la rémunération générale ;
elle a également en charge l’administration générale, la sécurité sociale, la gestion des
imprimés de la comptabilité matière et du service du courrier central ;
 La direction de l’exploitation et des ressources : chargée de la gestion des ressources de la
banque et de l’ensemble du système d’exploitation ;
 La direction des affaires juridiques et du recouvrement : chargée de la supervision des
conditions juridiques, de la protection du patrimoine, de la prévention des conflits et
défense des intérêts de la banque.

SECTION II : FONCTIONNEMENT GENERAL

La first Bank fonctionne sur le plan de la forme d’un modèle simplifié de circulation de l’information
entre les services, basé sur le respect strict du secret bancaire et de l’obligation de diligence. Ses
activités sont menées sous la conception des plans quinquennaux.

Sur le plan du fond, sa principale activité est l’intermédiation bancaire matérialisée par :

 la domiciliation des comptes classiques et des comptes classiques dont certains sont
respectivement rémunérés aux taux fixés par la BEAC ;
 l’octroi des crédits ;
 la vente des devises, des moyens de paiements ;
Le climat social qui règne au sein de Afriland First Bank est harmonieux et affectueux. L s’exprime à
travers les vertus telles que : l’humilité, la familiarité, l’harmonie et la diligence.
PARTIE II : LE DEROULEMENT DU STAGE

CHAP 1 : PRESENTATION DES SERVICES VISITES

SECTION I : Service d’accueil

Encore appelé vitrine de la banque, est le lieu où se passe le premier contact avec la clientèle. Ici les
agents y ont pour missions, l’ouverture des comptes, la gestion des cartes bancaires et la gestion de
la clientèle.

Il est entre autres constitués par des services tel que :

I. Accueil et orientation

1. Donnez le solde de compte


2. Donnez l’historique de compte
3. Scanérisation des signatures dans delta

II. Gestions des chéquiers

1. Saisir les demandes de chéquiers


2. Personnaliser les chéquiers de retour de fabrication
3. Remise des chéquiers aux clients

III. Gestion des livrets d’épargne


1. Initialisation des livrets d’épargne et islamiques
2. Mise à jour des livrets

IV. Monétique

1. Saisir les demandes des cartes


2. Saisir les remplacements des cartes
3. Saisir les recalcule de code
4. Saisir les liaisons des comptes d’épargne sur une carte de compte courant
5. Réinitialiser les cartes en cas de capture par le GAB
6. Consulter les transactions d’une opération dans smart vista en cas de
réclamation
7. Annulation des cartes pour les comptes fermés
V. Portal
1. Scanérisation des comptes dans portal avant l’envoie au service juridique
pour la validation de compte
2. Saisir les réclamations dans portal
3. Réception et transfert des cartes dans gescartes

VI. administration
1. Réception et envoie des courriers
2. Saisir les demandes d’attestations bancaires hebdomadaires
3. Rapporteur des réunions d’agence

SECTION II : Direction des opérations bancaires

On distingue 3 principales opérations locales :

Les opérations de virement et les opérations de compensations et gestion du portefeuille

I La Compensation

La compensation est une opération d’échange des valeurs entre les banques secondaires, dans
l’optique d’éteindre les créances et les dettes nées à la suite des transactions de leurs clients.

On appelle « banque secondaire » toute banque sous l’égide de la BEAC, la banque centrale. On cite
à titre d’exemples, la SGBC, La SA SCB, la BICEC, ECOBANK, etc.

La compensation se déroule en deux temps :

 La compensation « aller »

 La compensation «  retour »

1- La compensation « aller »
Il s’agit d’un procédé qui consiste à préparer et présenter les chèques reçus par la banque aux
confrères ; elle est ainsi constituée des valeurs des confrères reçus aux guichets de la banque, et des
impayés des présentations des confrères de la veille.

Elle se déroule en plusieurs étapes :

 La réception des chèques des confrères accompagné d’un bordereau de remise chèque
rempli ;

 Le nettoyage de la valeur : « Nettoyer une valeur » consiste à vérifier si le chèque reçu porte
toutes les mentions nécessaires et suffisantes pour sa validité (montant en chiffres et en
lettres, signature du tireur, date et lieu d’émission, nom du bénéficiaire, nom du tiré…) ;

 La décharge du service sur le bordereau et la remise d’une souche au client ;

 Le scan du chèque : Il s’agit de l’introduction de l’image du chèque dans la machine. Ceci se


fait à partir du progiciel « BARBEROUSSE CAPTURE » ;

L’édition d’un « état de remise chèque », récapitulant toutes les valeurs scannées, et la confrontation
de cet état aux chèques physiques reçus des clients pour une vérification de l’exhaustivité ;

 Le transfert data : c’est le fait de basculer les données saisies dans BARBEROUSSE
CAPTURE vers DELTA ;

 L’interfaçage dans DELTA : il s’agit de rappeler les bordereaux de remise chèque à partir de
leurs numéros et les renseigner dans DELTA ;

 L’édition d’un état de contrôle : qui permet de s’assurer que les données de BARBEROUSSE
ont été effectivement bien renseignées dans DELTA ;

 La préparation des données : ceci permet d’intégrer le  « rejets de présentation veille »


(chèques des confrères retournés rejetés du jour précédent) ;

 La génération du fichier de données ;

 Le transfert ENV (ENVOI) : pour envoyer les données regroupées au service de la trésorerie,
qui recense toutes les données du réseau à présenter aux confrères, via la BEAC.

Cette procédure, telle que décrite ne peut se faire qu’a travers le logiciel SYSTAC (Système de Télé
compensation en Afrique Centrale). Il s’occupe essentiellement des remises chèques dont les
montants sont inférieurs à 100 000 000 FCFA. Pour les remises chèques de montants supérieurs à
100 000 000 FCFA ou dont l’urgence est signalée, quelque soit le montant, le logiciel utilisé est le
SYGMA (Système des Gros Montants Automatisés)

2- La compensation « retour »

La procédure ici est contraire à celle de la compensation « aller ». Il s’agit à ce niveau de recevoir et
de traiter les chèques reçus par les confrères. Elle est constituée des valeurs d’Afriland First Bank
reçues des confrères et des rejets sur les présentations de la veille de la banque. Elle se fait à partir
du logiciel BARBEROUSSE CONSULTATION. Les étapes sont les suivantes :

 Réception des données des confrères par le service de la trésorerie via la BEAC

 Le chargement de ces valeurs dans BARBEROUSSE CONSULTATION

 Impression d’un état d’authentification des données permettant de vérifier l’exhaustivité


entre les valeurs chargées et les valeurs reçues

 Basculer les données chargées dans DELTA, par TRANSFERT RCP (Retour Compensation)

 Le traitement des données dans DELTA : il consiste à la génération automatique des


écritures comptables. Les comptes ayant une provision sont impactés, et ceux n’ayant pas de
provisions sont mis en attente

 Le nettoyage des valeurs et les rejets visuels en cas de non-conformité : ce nettoyage se fait à
partir des états d’authentification et le menu de signature des clients de la banque. Les frais
de rejets sont imputés dans le compte du client de la banque

 La préparation des valeurs en attente pour le comité de compensation. C’est celui-ci qui
décide du rejet définitif ou non de ces valeurs.

 Renseignement du système du sort de ces valeurs ; en effet, le système de compensation est


conçu de telle manière que, si au bout de 24heures une valeur n’est pas rejetée, elle est
considérée comme acceptée ; et si le confrère paie, la banque doit le couvrir.

3- La compensation manuelle

Certaines valeurs ne peuvent être scannées. On peut citer les effets de commerce, certains
chèques. Ils font alors l’objet d’une compensation manuelle ou bilatérale. La compensation
manuelle peut également être :

 « Aller » : Elle consiste à monter un dossier constitué des chèques normés fautés de nos
confrères, des effets échus dont le tiré est un confrère, et à aller le lui présenter. S’il accepte
ces valeurs, il en informe la banque ; sinon, la valeur est retournée au client.

« Retour » : Elle consiste pour les confrères à monter un dossier constituer des chèques
Afriland First Bank normés fautés et des

 effets échus dont le banque est le tiré, et à nous le présenter. Après avis du comité de
compensation, le confrère est informé.

4- Le solde de la compensation

Au terme d’une opération de compensation, si la somme des présentations Afriland First


Bank est supérieure à celle du confrère, AFB a gagné, donc le confrère couvre le solde en
créditant le compte de Afriland First Bank par le débit de son compte à la BEAC ; sinon AFB a
perdu et c’est la banque qui devra couvrir le confrère par le débit du compte AFB contre le
crédit du compte du confrère à la BEAC.

Le calcul du solde de la compensation se traduit par :SOLDE DE LA COMPENSATION = (NOS


PRESENTATIONS + VIREMENTS RECUES) - (PRESENTATION DES CONFRERES + VIREMENTS
EMIS)

II Le Virement

Dans un premier temps le virement c’est une opération par laquelle le titulaire d’un compte donne
l’ordre à sa banque de débiter son compte d’un montant précis pour créditer un ou plusieurs autres
comptes. On distingue plusieurs types de virement entre autres

a) Types de virement

 Le virement émis : un virement est émis lorsque le compte du bénéficiaire est domicilié dans
les livres d’une autre banque.

 Les virements reçus : un virement est reçu lorsque le compte du bénéficiaire est domicilié
dans les livres de l’agence.

I. LES FORMES DE VIREMENT

A. LES VIREMENTS ORDINAIRES

Selon la durée

 Virement immédiat : virement dont la date inscrite sur l’ordre est la date d’émission de
l’ordre du client.

 Virement différé : virement effectué a une période précise

 Virement permanent : virement dont le renouvellement est automatique à l’échéance


précise en vertu des termes de l’ordre de virement

Selon le nombre de comptes impliqués

 Virement simple : virement qui consiste à débiter un compte pour créditer un autre compte
quelconque, une seule opération est effectuée

 Virement multiple : virement qui consiste à débiter un compte pour créditer plusieurs
autres comptes.

Selon le lieu de domiciliation

 Virement compte à compte : virement qui s’effectue dans la même agence, les comptes du
donneur d’ordre et du bénéficiaire sont domiciliés dans la même agence 
 Virement inter-agence : virement qui s’effectue entre agence d’une même banque sur
place ou hors place.

 Virement interbancaire : virement dont les comptes du donneur d’ordre et du bénéficiaire


sont domiciliés dans les banques différentes. Il peut être sur place ou hors place.

1) Traitement d’un virement

a. Virement intra bancaire

Les étapes de traitement d’un ordre de virement intra bancaire sont :

 Réception et nettoyage de l’ordre de virement

 Exécution de l’ordre de virement (dans DELTA pour les virements compte à compte et dans
MIDDLEWARE pour les virements inter agences)

 Contrôle d’exécution et de production d’un accusé de réception

 Archivage des pièces

b. Virement interbancaire

Le traitement d’un virement interbancaire est fonction du montant de l’opération. Ainsi pour
les montants supérieurs ou égaux à 100 000 000 de FCFA, et à caractère urgent, on utilise
SYGMA. Dans le contraire on utilise SYSTAC.

- Traitement du SYGMA (Système Des Gros Montants Automatisés)

 Réception du nettoyage de l’ordre du client

 Exécution de l’ordre dans le système de la banque

 Transformation à la trésorerie centrale

 Exécution automatique du virement

 Imputation comptable dans les livres de la BEAC

- Traitement du SYSTAC (Système de Télé compensation en Afrique Centrale)

 On débite le client donneur d’ordre et on renseigne le compte du bénéficiaire

 Le virement est transmis aux confrères lors de la gestion des valeurs (délai de
fonctionnement par poste opérateur)

 L’avis de débit joint à l’ordre du client est rangé dans la journée comptable

B. CAS PARTICULIER DE VIREMENT


Il s’agit ici des différents cas de virements qu’on peut trouver lors du traitement. Ces
virements peuvent être des virements permanents, différés ou alors des mises à dispositions.

- Virements permanents

C’est un virement qui s’étale sur plusieurs périodes. Pour exécuter ce type de virement, le
client signe un ordre sur lequel il précise la date de la première échéance et de la dernière
échéance du virement, la date d’exécution de chaque virement ainsi que le montant de
chaque virement. Il est à noter que le compte du client est débité uniquement le jour de
chaque échéance au profit de son bénéficiaire. Le virement permanent peut se faire soit dans
une même ville ou dans les villes différentes, soit dans les banques différentes.

- VIREMENTS DIFFERES

C’est un virement unique c’est-à-dire l’ordre de virement ne s’étale pas sur plusieurs
échéances. L’ordre concerne un seul virement, le terme différé intervient parce que pour
cette opération le client dépose son ordre à une date qui est saisie le même jour mais, le
dénouement ou comptabilisation ne sera qu’au jour inscrit sur l’ordre c’est-à-dire
ultérieurement et n’est qu’à cette date d’effet de l’ordre sera dépouillé et classé dans la
journée comptable.

- Mise à disposition

C’est une opération par laquelle un client donneur d’ordre, donne l’ordre à sa banque de
mettre une somme) la disposition de son bénéficiaire par le débit de son compte. Pour cette
opération, le donneur d’ordre adresse un ordre de virement à sa banque et l’argent de
virement nettoie l’ordre vérifie la provision et exécute l’opération. Il existe :

o Des mises à dispositions donc leur compte à débiter n’est pas dans l’agence que
hippodrome, dans ce cas le traitement est différent ;

o Puis, on débitera le compte du donneur d’ordre pour créditer celui du DAP, enfin le
débit des frais à la charge du client

II. Comment est-ce que la journée comptable est constituée ?

Elle est constituée de :

o La procuration et la photocopie de la pièce d’identité

o L’avis de débit

o De la photocopie d’un ordre de virement etc. …….


III GESTION DU PORTEFEUILLE

Le portefeuille est l’ensemble de valeurs mobilières détenues par une personne


physique ou moral à un moment donné.

I- TERMINOLOGIES

Effet de commerce : titre de créance négociable, exigible à court terme et transmissible par
endossement au porteur.

Escompte d’un effet : opération par laquelle le bénéficiaire d’un effet négocie auprès de son
banquier le paiement de l’effet avant son échéance moyennant des agios.

Domiciliation : Domicilier un effet, c’est indiquer le tiers chargé du paiement w(banquier,


Etablissement financier …).

Lettre de change : Ecrit par lequel une personne (tireur) invite son débiteur (tiré) à payer à une date
déterminée, une certaine somme d’argent à une tierce personne ou elle-même.

Billet à ordre : Effet par lequel une personne (souscripteur) reconnaît sa dette et s’engage à s’en
acquitter à un terme spécifique envers un bénéficiaire (créancier ou tiers désigné par lui)

A la First Bank, entre dans ce service les opérations suivantes :

 la certification de chèque ;

 l’établissement des chèques banque,

 la remise chèque à l’encaissement ;

 la remise de l’effet à l’encaissement,

 l’escompte des effets de commerce.

II- LES OPERATIONS DE PORTEFEUILLE ADOSSEES SUR LE CHEQUE


Le chèque est un écrit sous forme d’ordre par lequel le tireur demande au tiré de payer une
certaine somme à une tierce personne ou à lui-même. Pour être accepté le chèque doit respecter
certaines conditions d’où les mentions obligatoires sont les suivantes :

 La dénomination« CHEQUE »
 le nom de l’établissement émetteur du chèque « tiré » 
 le mandat pur et simple de payer une somme déterminée ;
 le lieu de paiement 
 la date et le lieu d’émission
 le nom et la signature du tireur.

1- LE CHEQUE CERTIFIE

Le chèque certifié est un chèque émis par le titulaire du compte dont la banque atteste de la
disponibilité de la provision dans la limite du délai de présentation. Elle se fait sur demande du client.

1.1- processus de traitement du chèque certifie

 l’agent opérationnel responsable du portefeuille reçoit le client,


 procède au nettoyage de la demande du chèque certifié et du chèque,
 vérifie si la provision est suffisante dans le compte,
 appose le cachet « reçu » sur la demande et remet la souche au client,
 conserve l’original du bordereau et le chèque pour traitement.
le traitement manuel consiste alors à apposer le cachet « certifié» sur le chèque, puis de le
gaufrer du montant convenu, ensuite l’endosser avec le cachet d’endossement, et enfin le faire
signé par le chef d’unité suivi de l’enregistrement dans le registre « chèque certifié ».

1.2- la certification du cheque


Le traitement comptable, il consiste à débiter le compte du client des frais et du nominal du
chèque pour cantonné les fonds jusqu'à présentation de ce chèque dans nos guichets.

2- LE CHEQUE BANQUE

Le chèque banque est un chèque tiré par la banque sur elle-même, à la demande d’un client
qui garantit la disponibilité des fonds jusqu'à présentation du chèque.
2.1- processus de traitement du chèque banque

 l’agent opérationnel responsable du portefeuille reçoit le client,


 procède au nettoyage de la demande de cheque banque et de la souche du bordereau de
versement pour les non clients,
 vérifie si la provision est suffisante dans le compte,
 appose le cachet « reçu » sur le bordereau et remet la souche jaune au client,
 sort le chéquier banque et remplit le chèque selon le bordereau du client.
 le traitement manuel consiste au gaufrage du montant du chèque, puis le faire signer
par le chef d’unité et un gestionnaire.
2.2- traitement comptable du chèque banque.

Le traitement comptable : il consiste à saisir l’opération dans Delta menu « cheque banque ».

Dans le cas où le client n’est pas titulaire d’un compte dans nos livres il effectue un versement dans
le compte DAP opération du montant nominal du chèque et des frais y affairant.

3- REMISE CHEQUE A L’ENCAISSEMENT

La remise chèque à l’encaissement est le fait pour le bénéficiaire d’un chèque de mandater sa
banque pour qu’elle recouvre les fonds chez le tireur pour créditer son compte. Au service du
portefeuille, les chèques reçus sont des chèques de la First Bank uniquement.

3.1- processus de remise à l’encaissement

 l’agent opérationnel reçoit le client,


 nettoie le bordereau de remise à l’encaissement et le chèque,
 appose le cachet « reçu » et remet la souche jaune au client,
 saisit l’opération dans notre système d’information
3 LA REMISE A L’ESCOMPTE DES EFFETS

La remise à l’escompte est le fait pour un client de négocier son effet auprès de son
banquier avant échéance. Il est à noter que cet escompte suit le même processus que celui
d’un crédit. À l’échéance deux cas peuvent se présenter :
 les agios sont à la charge du tireur,
 les agios sont à la charge du tiré.

o les agios sont à la charge du tireur

Dans ce cas, le bénéficiaire d’un effet vient négocier son effet à sa banque contre déduction
faite du montant des agios sur cette valeur.

o les agios sont à la charge du tiré

Le bénéficiaire négocie son effet à sa banque déduction faite des frais qui lui seront rétrocéder à
l’échéance.

SECTION III : Gestionnaire du fonds de commerce

1- Définition

On peut définir fonds de commerce selon l'approche suivante : Gere le fonds de commerce ; le
Fonds de commerce est un ensemble d'éléments mobiliers corporels comme le matériel, incorporel comme
la clientèle, le nom commerciale, ou encore le droit de bail que possède une entreprise commerciale etc. ...
Au regard de la définition suivante, on peut considérer le gestionnaire de fonds de commerce
comme chef d'entreprise.

2- Types d'opérations
Le gestionnaire de fonds de commerce établi les opérations suivantes :
- Ouverture de compte : pour cela le client particulier doit impérativement fournir les
éléments suivant :
 Photocopie CNI ;
 Passeport plus photocopie d'acte de naissance ou titre de séjour certifié ;
 Justificatif de domicile c'est-à-dire quittance d'électricité, d'eau, de téléphone ou de plan de
localisation).
Ainsi on distingue aussi le cas des entreprises et des associations. S'agissant des entreprises,
elles doivent absolument fournir les pièces suivantes :
 Copie d'immatriculation du registre de commerce ;
 Statuts de l'entreprise s'il y a lieu ;
 Procès verbale de l'assemblée générale ou du conseil d'administration notamment les dirigeants et
précisant les pouvoirs ;
 Quitus fiscal ou numéro de contribuable ;
 Photocopie CNI, passe port ou titre de séjour légalisé des dirigeants engageant l'entreprise ;
 Justificatif de domicile (quittance d'électricité d'eau, de téléphone et de plan de localisation).
Cas des associations ; elles doivent impérativement fournir des pièces :
 Copie d'autorisation administrative délivrée par l'autorité compétente
 Statuts de l'association ;
 Procès verbale de l'assemblée générale ou du conseil d'administration notamment les dirigeants et
précisant les pouvoirs ;
 Quitus fiscal ou numéro de contribuable ;
 Photocopie CNI, passe port ou titre de séjour légalisé des dirigeants engageant l'entreprise ;
 Justificatif de domicile (quittance d'électricité d'eau, de téléphone ou plan de localisation)
 Toutes fois tous ses cas peuvent avoir d'autres renseignements à conserver aux dossiers, il pourrait
s'agir de plaquettes, coupures de presses, des rapports d'activités, des bilans...etc.
- Gestion de la relation : la communication est au cœur de la gestion de la relation clientèle qui commence
des dès l'ouverture du compte dans nos livres et ne s'arrête qu'à la clôture dudit compte.
La matérialisation de cette communication se traduira par :
 Les copies de correspondances envoyées avec décharge ;
 Les comptes rendus de visites ou d'entretiens signés par les deux parties…etc.
C. Objectif du gestionnaire de fonds de commerce
En termes de produits l'objectif de la banque est d'atteindre la répartition suivante :
 60% des produits issus des services ;
 40% des produits issus des crédits ;
Le GFC a pour objectif de rentabiliser son portefeuille au profit de l'entreprise ; ainsi il
 dispose des moyens suivant :
 Connaitre son client : la communication est au cœur de la gestion de la relation clientèle qui
commence dès l'ouverture du compte dans les livres de la banque ;
 Vente de l'ensemble des actions pour rentabiliser (prospection gestion administrative
commercialisation, recouvrement à travers 60% des produits issus des services et 40% des produits
issus des crédits) ;
 Pour a prospection il faut chercher le client, lui montrer tous les services que possède la banque,
ses avantages, le pourquoi il serait mieux d'avoir un portefeuille et de le confier à son gestionnaire ;
 La gestion Administrative quant à elle consiste à organiser son portefeuille de manière à classer le
bon du mauvais par ordre de priorité jusqu'à sortir le mauvais du portefeuille ;
 La commercialisation : le gestionnaire doit être capable de vendre les produits et services de
l'entreprise tout en montrant aux clients combien il serait bénéfique pour eux d'avoir ces services ;
c'est le cas des SMS FIRTS et des e-FIRST ;
 Le recouvrement : être capable de vendre le crédit et aussi de le récupérer pour le compte de
l'entreprise.

SECTION IV : CONTROLE COMPTABLE

Les outils permettant le contrôle des pièces sont les suivants : le journal de caisse ; le journal de
mouvements par lots (qui retrace toutes les opérations effectuées par une agence au cours d’une
journée, classées par type d’opérations et par code d’utilisateur) ; le rapport d’activité de
l’utilisateur ; les conditions de banque et dans certains cas, la balance générale des comptes

Procédure de contrôle

Une journée comptable à son arrivée est constituée d’un journal de mouvements par lots et des
pièces comptables. A ce journal, sont associés tous les ordres reçus des clients classés par caisse. Un
ordre peut être : un versement de fonds, une retrait de fonds, un transfert de fonds, un achat ou une
vente de devises, une remise de chèque, une demande d’historique, etc.

Les pièces comptables ainsi réceptionnées pour chaque agence et classées suivent un ensemble
d’étapes au sein du service, en vue de leur contrôle.

Les étapes du contrôle des opérations peuvent être résumées comme suit :

I- Le classement des ordres des clients en opérations de « front office » et en


opérations de « back office »
On appelle opération de « front office » toute opération qui se dénoue immédiatement en présence
du client. On cite entre autre les opérations de :

- versements d’espèces : il peut s’agir d’un versement « sur nos caisses » c’est-à-dire dans
l’agence de domiciliation du compte ; « sur place » c’est-à-dire dans le même site de
regroupement ; « déplacé » ou « hors place » c’est-à-dire dans des sites de regroupement
différents ;
- retraits d’espèces : ils obéissent aux mêmes règles que les versements. Cependant,
l’opération de retrait déplacé ou hors-place est majorée de commissions ;
- Flashcash : il peut s’agir d’une souscription de flashcash ; d’un remboursement (remise
d’espèces) ; d’une remise (crédit du comte du client) ou d’une reprise de flashcash
(renseignement du système d’information sur la mise en circulation des flashcash)
- Transferts de fonds par moneygram (transfert à l’international) ou par moneyfirst (transfert
au niveau national dans le réseau AFB) ;
- Devises : régies par la réglementation de change de la CEMAC.

Toutes les autres opérations qui se dénouent en l’absence du client, de façon interne, sont qualifiées
d’opérations de « back office ». On cite : les demandes d’historique, les remises chèques, les
demandes de carnets de chèques (chéquiers), les virements, le traitement des effets de commerce,
les opérations de compensation, les opérations du commerce international…

II- Le contrôle des opérations de « front office »

Ce contrôle présente 3 caractéristiques :

1- le contrôle d’imputation : le schéma comptable

Ce travail se fait à partir du journal de mouvements par lots. Il consiste à se rassurer que le compte
mouvementé est celui du client qui a effectué l’opération ; que ce compte est mouvementé dans le
bon sens et du bon montant.

 Opérations de versement
 Opérations de retrait
 Opérations de fashcash
 Opérations en devises

2- le contrôle d’exhaustivité :

Il consiste à vérifier que chaque ligne du journal est référencée par une pièce comptable et que les
deux documents présentent un montant identique.

3- le contrôle de régularité :

Il s’agit ici de vérifier que la pièce comptable est conforme, c’est-à-dire qu’elle porte un n° de
compte, un intitulé, le billetage, un montant en chiffres et en lettres et une signature ;
III- Le contrôle des opérations du « back office »

Il présente également 3 caractéristiques

1- Le contrôle d’imputation
2- Le contrôle de régularité
3- Le contrôle d’exhaustivité

CRITIQUE ET SUGGESTIONS

Durant notre stage, nous avons observé un certain nombre de


manquements.

Nous avons observé une grande affluence au niveau des guichets de


paiements ou caisse. Pour pallier à cela la banque doit sensibiliser les clients sur le
port et l’utilisation des CARTES GAB, ce qui permettra de gagner beaucoup de
temps et limitera l’affluence.

Nous avons observé la lenteur pour la livraison du matériel au personnel


qui a un impact sur l’exécution des tâches consistant à résoudre les problèmes des
clients.

En termes de suggestions ici, nous proposons le recrutement d’un


personnel supplémentaire en vue de permettre un service plus rapide de la clientèle
et une amélioration du service.

Nous devons maximiser la campagne sur les produits de la banque afin


que tous les clients soient informés et permet de résoudre leurs soucis plus
rapidement.

Nous devons mettre l’accent sur la rapidité au vu des besoins exprimés


par le personnel pour le matériel

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