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I) Historique
Le 20 juillet 1987, la Caisse Commune d’épargne et d’Investissement obtient son agrément de
banque et débute son activité le 1 er juillet 1988 sous le sigle CCEI. Elle a dans ses ressources un capital
souscrit de 300 millions de F CFA et, dès lors, commence une transformation graduelle qui se
récapitule succinctement comme suit :
AFB s’est également donnée pour mission d’accompagner les entrepreneurs du secteur informel vers
une structure du secteur formel, préalable à la constitution d’une entreprise moderne. Elle a entre
autres objectifs :
- d’innover aussi possible que ce soit pour marquer une adéquation entre ses services et ses
usagers ;
- de posséder une bonne liquidité pour faire face aux besoins des clients avec une grande
flexibilité financière.
Dans sa volonté d’implication dans le développement de l’économie, la First Bank s’est
géographiquement étendue tant sur le réseau national qu’international.
I) Missions
Portée par un projet socioculturel africain, la First Bank a pour principal objectif de redonner à
l’africain sa dignité. Ceci passe par la promotion du savoir, du savoir-faire et de l’intégration de la
culture africaine dans la gestion moderne, c’est pourquoi, en s’inspirant des valeurs socioculturelles
africaines dont l’importance s’est vue renforcée par les limites d’une économie essentiellement
extravertie, elle a élaboré un nouveau plan d’action s’articulant autour de plusieurs points :
II) Produits
AFB met à la disposition de la clientèle aussi bien des produits classiques que des produits
spécifiques :
- le dépôt à terme : (DAT) est une somme versée et bloquée sur un compte bancaire et dont le
but est de produire des intérêts sur une période plus ou moins longue. La banque reconnait
sa dette vis-à-vis de l'épargnant et s'engage à lui restituer ses fonds a une date donnée.
- le bon de caisse : c’est une épargne sécurisée et restituée à l'épargnant à une date donnée
avec des intérêts ; il a une durée de 3 a 24 mois
Produits/Services Caractéristiques
Compte de dépôt spécial Conçu pour répondre aux besoins des petits promoteurs
Fonctionne exclusivement en lignes créditrices
Enregistre toutes les opérations supportées par un
compte courant
Compte de dépôt islamique Conçu pour répondre aux besoins de la clientèle islamique
désireux de remplir leur devoir religieux relatif au HADJ
Fonctionne sans agios, ni frais de tenue des comptes
Flashcash Certificat de dépôt permettant de transporter des fonds
en toute sécurité
I-Card + Porte-monnaie électronique se présentant sous la forme
d’une carte à puce rechargeable. Il est protégé par un
code secret attribué au moment de l’acquisition de la
carte
Garanti une efficacité de paiement
Pratique, confidentielle et sécurisante pour toutes les
opérations impliquant du cash
Money first Réseau de transfert de fonds à l’échelle nationale
AS Millenium Contrat d’assurance permettant de financer les études
supérieures d’un enfant en bas âge
Akiba Adossé au compte d’épargne, capital-décès garantissant
aux ayants-droits un certain montant quelque soit la
cause du décès
I) Régime juridique
Par rapport à son activité et au vue de l’importance de son capital, Afriland First Bank est constituée
sous forme de société anonyme immatriculée au registre du commerce et du crédit mobilier. Elle est
pleinement investie dans les activités bancaires grâce à des actions qu’elle côte en bourse, et fait
appel à l’épargne. Ella a à sa tête trois principaux actionnaires qui sont à la fois apporteurs de
capitaux et décideurs au sein du conseil d’administration. Chaque actionnaire étant représenté par
un mandataire au sein du conseil d’administration et peut négocier son titre avec les autres
membres.
I) LE CONSEIL D’ADMINISTRATION
C’est l’organe de gestion stratégique de la banque ; il est chargé de la définition de la politique
générale et veille à son application. Il comprend :
La first Bank fonctionne sur le plan de la forme d’un modèle simplifié de circulation de l’information
entre les services, basé sur le respect strict du secret bancaire et de l’obligation de diligence. Ses
activités sont menées sous la conception des plans quinquennaux.
Sur le plan du fond, sa principale activité est l’intermédiation bancaire matérialisée par :
la domiciliation des comptes classiques et des comptes classiques dont certains sont
respectivement rémunérés aux taux fixés par la BEAC ;
l’octroi des crédits ;
la vente des devises, des moyens de paiements ;
Le climat social qui règne au sein de Afriland First Bank est harmonieux et affectueux. L s’exprime à
travers les vertus telles que : l’humilité, la familiarité, l’harmonie et la diligence.
PARTIE II : LE DEROULEMENT DU STAGE
Encore appelé vitrine de la banque, est le lieu où se passe le premier contact avec la clientèle. Ici les
agents y ont pour missions, l’ouverture des comptes, la gestion des cartes bancaires et la gestion de
la clientèle.
I. Accueil et orientation
IV. Monétique
VI. administration
1. Réception et envoie des courriers
2. Saisir les demandes d’attestations bancaires hebdomadaires
3. Rapporteur des réunions d’agence
I La Compensation
La compensation est une opération d’échange des valeurs entre les banques secondaires, dans
l’optique d’éteindre les créances et les dettes nées à la suite des transactions de leurs clients.
On appelle « banque secondaire » toute banque sous l’égide de la BEAC, la banque centrale. On cite
à titre d’exemples, la SGBC, La SA SCB, la BICEC, ECOBANK, etc.
La compensation « aller »
La compensation « retour »
1- La compensation « aller »
Il s’agit d’un procédé qui consiste à préparer et présenter les chèques reçus par la banque aux
confrères ; elle est ainsi constituée des valeurs des confrères reçus aux guichets de la banque, et des
impayés des présentations des confrères de la veille.
La réception des chèques des confrères accompagné d’un bordereau de remise chèque
rempli ;
Le nettoyage de la valeur : « Nettoyer une valeur » consiste à vérifier si le chèque reçu porte
toutes les mentions nécessaires et suffisantes pour sa validité (montant en chiffres et en
lettres, signature du tireur, date et lieu d’émission, nom du bénéficiaire, nom du tiré…) ;
L’édition d’un « état de remise chèque », récapitulant toutes les valeurs scannées, et la confrontation
de cet état aux chèques physiques reçus des clients pour une vérification de l’exhaustivité ;
Le transfert data : c’est le fait de basculer les données saisies dans BARBEROUSSE
CAPTURE vers DELTA ;
L’interfaçage dans DELTA : il s’agit de rappeler les bordereaux de remise chèque à partir de
leurs numéros et les renseigner dans DELTA ;
L’édition d’un état de contrôle : qui permet de s’assurer que les données de BARBEROUSSE
ont été effectivement bien renseignées dans DELTA ;
Le transfert ENV (ENVOI) : pour envoyer les données regroupées au service de la trésorerie,
qui recense toutes les données du réseau à présenter aux confrères, via la BEAC.
Cette procédure, telle que décrite ne peut se faire qu’a travers le logiciel SYSTAC (Système de Télé
compensation en Afrique Centrale). Il s’occupe essentiellement des remises chèques dont les
montants sont inférieurs à 100 000 000 FCFA. Pour les remises chèques de montants supérieurs à
100 000 000 FCFA ou dont l’urgence est signalée, quelque soit le montant, le logiciel utilisé est le
SYGMA (Système des Gros Montants Automatisés)
2- La compensation « retour »
La procédure ici est contraire à celle de la compensation « aller ». Il s’agit à ce niveau de recevoir et
de traiter les chèques reçus par les confrères. Elle est constituée des valeurs d’Afriland First Bank
reçues des confrères et des rejets sur les présentations de la veille de la banque. Elle se fait à partir
du logiciel BARBEROUSSE CONSULTATION. Les étapes sont les suivantes :
Réception des données des confrères par le service de la trésorerie via la BEAC
Basculer les données chargées dans DELTA, par TRANSFERT RCP (Retour Compensation)
Le nettoyage des valeurs et les rejets visuels en cas de non-conformité : ce nettoyage se fait à
partir des états d’authentification et le menu de signature des clients de la banque. Les frais
de rejets sont imputés dans le compte du client de la banque
La préparation des valeurs en attente pour le comité de compensation. C’est celui-ci qui
décide du rejet définitif ou non de ces valeurs.
3- La compensation manuelle
Certaines valeurs ne peuvent être scannées. On peut citer les effets de commerce, certains
chèques. Ils font alors l’objet d’une compensation manuelle ou bilatérale. La compensation
manuelle peut également être :
« Aller » : Elle consiste à monter un dossier constitué des chèques normés fautés de nos
confrères, des effets échus dont le tiré est un confrère, et à aller le lui présenter. S’il accepte
ces valeurs, il en informe la banque ; sinon, la valeur est retournée au client.
« Retour » : Elle consiste pour les confrères à monter un dossier constituer des chèques
Afriland First Bank normés fautés et des
effets échus dont le banque est le tiré, et à nous le présenter. Après avis du comité de
compensation, le confrère est informé.
4- Le solde de la compensation
II Le Virement
Dans un premier temps le virement c’est une opération par laquelle le titulaire d’un compte donne
l’ordre à sa banque de débiter son compte d’un montant précis pour créditer un ou plusieurs autres
comptes. On distingue plusieurs types de virement entre autres
a) Types de virement
Le virement émis : un virement est émis lorsque le compte du bénéficiaire est domicilié dans
les livres d’une autre banque.
Les virements reçus : un virement est reçu lorsque le compte du bénéficiaire est domicilié
dans les livres de l’agence.
Selon la durée
Virement immédiat : virement dont la date inscrite sur l’ordre est la date d’émission de
l’ordre du client.
Virement simple : virement qui consiste à débiter un compte pour créditer un autre compte
quelconque, une seule opération est effectuée
Virement multiple : virement qui consiste à débiter un compte pour créditer plusieurs
autres comptes.
Virement compte à compte : virement qui s’effectue dans la même agence, les comptes du
donneur d’ordre et du bénéficiaire sont domiciliés dans la même agence
Virement inter-agence : virement qui s’effectue entre agence d’une même banque sur
place ou hors place.
Exécution de l’ordre de virement (dans DELTA pour les virements compte à compte et dans
MIDDLEWARE pour les virements inter agences)
b. Virement interbancaire
Le traitement d’un virement interbancaire est fonction du montant de l’opération. Ainsi pour
les montants supérieurs ou égaux à 100 000 000 de FCFA, et à caractère urgent, on utilise
SYGMA. Dans le contraire on utilise SYSTAC.
Le virement est transmis aux confrères lors de la gestion des valeurs (délai de
fonctionnement par poste opérateur)
L’avis de débit joint à l’ordre du client est rangé dans la journée comptable
- Virements permanents
C’est un virement qui s’étale sur plusieurs périodes. Pour exécuter ce type de virement, le
client signe un ordre sur lequel il précise la date de la première échéance et de la dernière
échéance du virement, la date d’exécution de chaque virement ainsi que le montant de
chaque virement. Il est à noter que le compte du client est débité uniquement le jour de
chaque échéance au profit de son bénéficiaire. Le virement permanent peut se faire soit dans
une même ville ou dans les villes différentes, soit dans les banques différentes.
- VIREMENTS DIFFERES
C’est un virement unique c’est-à-dire l’ordre de virement ne s’étale pas sur plusieurs
échéances. L’ordre concerne un seul virement, le terme différé intervient parce que pour
cette opération le client dépose son ordre à une date qui est saisie le même jour mais, le
dénouement ou comptabilisation ne sera qu’au jour inscrit sur l’ordre c’est-à-dire
ultérieurement et n’est qu’à cette date d’effet de l’ordre sera dépouillé et classé dans la
journée comptable.
- Mise à disposition
C’est une opération par laquelle un client donneur d’ordre, donne l’ordre à sa banque de
mettre une somme) la disposition de son bénéficiaire par le débit de son compte. Pour cette
opération, le donneur d’ordre adresse un ordre de virement à sa banque et l’argent de
virement nettoie l’ordre vérifie la provision et exécute l’opération. Il existe :
o Des mises à dispositions donc leur compte à débiter n’est pas dans l’agence que
hippodrome, dans ce cas le traitement est différent ;
o Puis, on débitera le compte du donneur d’ordre pour créditer celui du DAP, enfin le
débit des frais à la charge du client
o L’avis de débit
I- TERMINOLOGIES
Effet de commerce : titre de créance négociable, exigible à court terme et transmissible par
endossement au porteur.
Escompte d’un effet : opération par laquelle le bénéficiaire d’un effet négocie auprès de son
banquier le paiement de l’effet avant son échéance moyennant des agios.
Lettre de change : Ecrit par lequel une personne (tireur) invite son débiteur (tiré) à payer à une date
déterminée, une certaine somme d’argent à une tierce personne ou elle-même.
Billet à ordre : Effet par lequel une personne (souscripteur) reconnaît sa dette et s’engage à s’en
acquitter à un terme spécifique envers un bénéficiaire (créancier ou tiers désigné par lui)
la certification de chèque ;
La dénomination« CHEQUE »
le nom de l’établissement émetteur du chèque « tiré »
le mandat pur et simple de payer une somme déterminée ;
le lieu de paiement
la date et le lieu d’émission
le nom et la signature du tireur.
1- LE CHEQUE CERTIFIE
Le chèque certifié est un chèque émis par le titulaire du compte dont la banque atteste de la
disponibilité de la provision dans la limite du délai de présentation. Elle se fait sur demande du client.
2- LE CHEQUE BANQUE
Le chèque banque est un chèque tiré par la banque sur elle-même, à la demande d’un client
qui garantit la disponibilité des fonds jusqu'à présentation du chèque.
2.1- processus de traitement du chèque banque
Dans le cas où le client n’est pas titulaire d’un compte dans nos livres il effectue un versement dans
le compte DAP opération du montant nominal du chèque et des frais y affairant.
La remise chèque à l’encaissement est le fait pour le bénéficiaire d’un chèque de mandater sa
banque pour qu’elle recouvre les fonds chez le tireur pour créditer son compte. Au service du
portefeuille, les chèques reçus sont des chèques de la First Bank uniquement.
La remise à l’escompte est le fait pour un client de négocier son effet auprès de son
banquier avant échéance. Il est à noter que cet escompte suit le même processus que celui
d’un crédit. À l’échéance deux cas peuvent se présenter :
les agios sont à la charge du tireur,
les agios sont à la charge du tiré.
Dans ce cas, le bénéficiaire d’un effet vient négocier son effet à sa banque contre déduction
faite du montant des agios sur cette valeur.
Le bénéficiaire négocie son effet à sa banque déduction faite des frais qui lui seront rétrocéder à
l’échéance.
1- Définition
On peut définir fonds de commerce selon l'approche suivante : Gere le fonds de commerce ; le
Fonds de commerce est un ensemble d'éléments mobiliers corporels comme le matériel, incorporel comme
la clientèle, le nom commerciale, ou encore le droit de bail que possède une entreprise commerciale etc. ...
Au regard de la définition suivante, on peut considérer le gestionnaire de fonds de commerce
comme chef d'entreprise.
2- Types d'opérations
Le gestionnaire de fonds de commerce établi les opérations suivantes :
- Ouverture de compte : pour cela le client particulier doit impérativement fournir les
éléments suivant :
Photocopie CNI ;
Passeport plus photocopie d'acte de naissance ou titre de séjour certifié ;
Justificatif de domicile c'est-à-dire quittance d'électricité, d'eau, de téléphone ou de plan de
localisation).
Ainsi on distingue aussi le cas des entreprises et des associations. S'agissant des entreprises,
elles doivent absolument fournir les pièces suivantes :
Copie d'immatriculation du registre de commerce ;
Statuts de l'entreprise s'il y a lieu ;
Procès verbale de l'assemblée générale ou du conseil d'administration notamment les dirigeants et
précisant les pouvoirs ;
Quitus fiscal ou numéro de contribuable ;
Photocopie CNI, passe port ou titre de séjour légalisé des dirigeants engageant l'entreprise ;
Justificatif de domicile (quittance d'électricité d'eau, de téléphone et de plan de localisation).
Cas des associations ; elles doivent impérativement fournir des pièces :
Copie d'autorisation administrative délivrée par l'autorité compétente
Statuts de l'association ;
Procès verbale de l'assemblée générale ou du conseil d'administration notamment les dirigeants et
précisant les pouvoirs ;
Quitus fiscal ou numéro de contribuable ;
Photocopie CNI, passe port ou titre de séjour légalisé des dirigeants engageant l'entreprise ;
Justificatif de domicile (quittance d'électricité d'eau, de téléphone ou plan de localisation)
Toutes fois tous ses cas peuvent avoir d'autres renseignements à conserver aux dossiers, il pourrait
s'agir de plaquettes, coupures de presses, des rapports d'activités, des bilans...etc.
- Gestion de la relation : la communication est au cœur de la gestion de la relation clientèle qui commence
des dès l'ouverture du compte dans nos livres et ne s'arrête qu'à la clôture dudit compte.
La matérialisation de cette communication se traduira par :
Les copies de correspondances envoyées avec décharge ;
Les comptes rendus de visites ou d'entretiens signés par les deux parties…etc.
C. Objectif du gestionnaire de fonds de commerce
En termes de produits l'objectif de la banque est d'atteindre la répartition suivante :
60% des produits issus des services ;
40% des produits issus des crédits ;
Le GFC a pour objectif de rentabiliser son portefeuille au profit de l'entreprise ; ainsi il
dispose des moyens suivant :
Connaitre son client : la communication est au cœur de la gestion de la relation clientèle qui
commence dès l'ouverture du compte dans les livres de la banque ;
Vente de l'ensemble des actions pour rentabiliser (prospection gestion administrative
commercialisation, recouvrement à travers 60% des produits issus des services et 40% des produits
issus des crédits) ;
Pour a prospection il faut chercher le client, lui montrer tous les services que possède la banque,
ses avantages, le pourquoi il serait mieux d'avoir un portefeuille et de le confier à son gestionnaire ;
La gestion Administrative quant à elle consiste à organiser son portefeuille de manière à classer le
bon du mauvais par ordre de priorité jusqu'à sortir le mauvais du portefeuille ;
La commercialisation : le gestionnaire doit être capable de vendre les produits et services de
l'entreprise tout en montrant aux clients combien il serait bénéfique pour eux d'avoir ces services ;
c'est le cas des SMS FIRTS et des e-FIRST ;
Le recouvrement : être capable de vendre le crédit et aussi de le récupérer pour le compte de
l'entreprise.
Les outils permettant le contrôle des pièces sont les suivants : le journal de caisse ; le journal de
mouvements par lots (qui retrace toutes les opérations effectuées par une agence au cours d’une
journée, classées par type d’opérations et par code d’utilisateur) ; le rapport d’activité de
l’utilisateur ; les conditions de banque et dans certains cas, la balance générale des comptes
Procédure de contrôle
Une journée comptable à son arrivée est constituée d’un journal de mouvements par lots et des
pièces comptables. A ce journal, sont associés tous les ordres reçus des clients classés par caisse. Un
ordre peut être : un versement de fonds, une retrait de fonds, un transfert de fonds, un achat ou une
vente de devises, une remise de chèque, une demande d’historique, etc.
Les pièces comptables ainsi réceptionnées pour chaque agence et classées suivent un ensemble
d’étapes au sein du service, en vue de leur contrôle.
Les étapes du contrôle des opérations peuvent être résumées comme suit :
- versements d’espèces : il peut s’agir d’un versement « sur nos caisses » c’est-à-dire dans
l’agence de domiciliation du compte ; « sur place » c’est-à-dire dans le même site de
regroupement ; « déplacé » ou « hors place » c’est-à-dire dans des sites de regroupement
différents ;
- retraits d’espèces : ils obéissent aux mêmes règles que les versements. Cependant,
l’opération de retrait déplacé ou hors-place est majorée de commissions ;
- Flashcash : il peut s’agir d’une souscription de flashcash ; d’un remboursement (remise
d’espèces) ; d’une remise (crédit du comte du client) ou d’une reprise de flashcash
(renseignement du système d’information sur la mise en circulation des flashcash)
- Transferts de fonds par moneygram (transfert à l’international) ou par moneyfirst (transfert
au niveau national dans le réseau AFB) ;
- Devises : régies par la réglementation de change de la CEMAC.
Toutes les autres opérations qui se dénouent en l’absence du client, de façon interne, sont qualifiées
d’opérations de « back office ». On cite : les demandes d’historique, les remises chèques, les
demandes de carnets de chèques (chéquiers), les virements, le traitement des effets de commerce,
les opérations de compensation, les opérations du commerce international…
Ce travail se fait à partir du journal de mouvements par lots. Il consiste à se rassurer que le compte
mouvementé est celui du client qui a effectué l’opération ; que ce compte est mouvementé dans le
bon sens et du bon montant.
Opérations de versement
Opérations de retrait
Opérations de fashcash
Opérations en devises
2- le contrôle d’exhaustivité :
Il consiste à vérifier que chaque ligne du journal est référencée par une pièce comptable et que les
deux documents présentent un montant identique.
3- le contrôle de régularité :
Il s’agit ici de vérifier que la pièce comptable est conforme, c’est-à-dire qu’elle porte un n° de
compte, un intitulé, le billetage, un montant en chiffres et en lettres et une signature ;
III- Le contrôle des opérations du « back office »
1- Le contrôle d’imputation
2- Le contrôle de régularité
3- Le contrôle d’exhaustivité
CRITIQUE ET SUGGESTIONS