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A lʼAssemblée nationale, la
majorité veut prendre la forme dʼun
intergroupe
Les députés La République en marche, ceux du
MoDem et dʼAgir ensemble souhaitent resserrer les
liens, pour compenser la perte de la majorité
absolue, mais aussi dans lʼoptique de 2022.
Dans la matinée du mardi 15 septembre, les 273 députés du groupe La
République en marche (LRM), les 46 députés du MoDem et les 17 députés
dʼAgir ensemble tiendront leur première réunion commune lors de la
rentrée parlementaire. Depuis plusieurs semaines, le premier ministre,
Jean Castex, est à la manœuvre derrière ce rassemblement dʼun nouveau
genre, inédit en trois ans de mandature. Celui qui veut endosser
désormais le rôle de « chef de la majorité » a appelé à la création
dʼ« dʼune maison commune », à lʼissue des journées parlementaires de
chaque groupe, début septembre. Cet appel se matérialise au Parlement
par la création dʼun intergroupe, officiellement présenté lors de la réunion
organisée par le président de lʼAssemblée nationale, Richard Ferrand.
Plan de restructuration
Au MoDem, la plupart des députés se félicitent de cette nouvelle
configuration. « On a démarré cette mandature avec des députés LRM qui
nʼavait même pas le droit de signer avec nous des amendements,
constate Richard Ramos, député MoDem du Loiret. Pour lui, « la mission
des présidents de groupe sera dʼidentifier clairement les collaborations
politiques qui nʼont jamais eu lieu sauf au niveau interpersonnel ». Olivier
Becht, député du Haut-Rhin et président du groupe Agir ensemble, créé
en mai, estime que cet intergroupe est « une bonne chose à condition
quʼon joue le jeu dʼune coalition intelligente et pas dʼune coalition qui
existe uniquement pour pousser les intérêts des uns et des autres ».
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