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Gil.bert Delahoye .

Morcel Marlier

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GLlbert Delohoye . MorceL Morlier

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ô l'école
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W do eefrP, hiltgw .

Joyeuse et curieuse, ',/ ilr le monde et vivenl


Mortine odore s'omuser ,ÿ de véritobles oventures.
ovec ses omis et Une chose est sûre:
son petit chien Potopouf. ovec Mortine, on ne
Ensemble, ils découvrent Ç
U s'ennuie iomois !

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Morionne esl lo moîtresse de Mortine. Noino est nouvelle o l'êcole.
Elle est très gentille et oime foire découvrir Grôce ô Mortine, elle ne torde pos
de nouvelles choses o ses élèves. ô se foire des omis et o s'omuser,
comme tous les outres élèves !

Ce petit chien est un vroi clown !

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ll foil porfois des bêtises...
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ta mois il est si mignon que Mortine
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I lui pordonne louiours !
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Auiourd'hui, c'est lundi et Cloro est venue ô l'école ovec un ponier.

- Qu'est-ce qu'il y o dedons? demonde Mortine.


- Une souris blonche que i'oi gognée ô lo foire.
- Une vroie ?
cloro n'o pos le temps de répondre : il fout entrer en closse.

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- Je vois cocher mo souris ou-dessus de l'ormoire, décide Cloro.

- Ne l'oublie pos en portont ce soir, recommonde Julie. Pos sûre qu'elle

oimeroit posser lo nuil toute seule ici...


Pendont ce temps, Mortine s'opproche d'une nouvelle élève.

- Solut, comment tu t'oppelles?


- Noino ! C'est mon premier iour dons cette école, ie suis un peu
perdue...

- Viens ! Je vois Îe présenter tout le monde.


- Voici Noino ! onnonce Mortine
en entront dons lo closse.

- Boniour, Noino ! font les élèves

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en chæur.
Noino est indienne, explique Morionne,
lo moîlresse. Qui soit où se trouve I'lnde?
Mortine s'ovonce vers le globe terrestre
et le foit tourner sous son doigï.
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- C'est iuste ici, dit-elle, sous lo Chine et le Pokiston.
- Et lo copilole s'oppelle New Delhi ! oioute Noino.
- C'est drôlement loin ! font les élèves, impressionnês.
- Demoin, si vous voulez, propose Noino, ie romèneroi un sori.
C'est un vêtemenl trodilionnel. Celui de mo momon est oronge et doré.
Les enfonts sont très enthousiostes.

Noino leur opprend plein de choses !


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Mortine explique l'emploi du temps ô Noino :

- Tous les lundis, Morionne nous emmène ô lo bibliothèque.


Elle nous loisse choisir les livres qu'on veut : des olbums, des romons,

des mogozines... On peut les lire silencieusement ici. Mois, le mieux,


c'est qu'on peul les emprunter et les ropporter ô lo moison.
Moi, i'en profite pour chercher des hisloires ô roconler
ô mes petits frères !
Justement, Mortine retrouve
Jeon dons lo cour de récréotion.

- J'oi mol ô lo tête... gémiÎ-il.


- Tu n'os pos de fièvre.
Veux-tu que ie t'occompogne
ô l'infirmerie ?

- Pos le temps ! Les copoins

commencenl une portie de fool.


Allez, viens iouer ! Je porie que ie te bots quond ie veux !

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De retour en closse, Morionne explique oux enfonts leur prochoine

octivité :

- Nous ollons foire un olelier d'écrilure. Por groupes de cinq,

vous inventerez une poésie.

-Je sois! s'écrie Morline. Si on êcrivoil un poème sur l'école?

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Tout le monde esl d'occord. Mortine écrit pendont que les outres

proposent leurs idées.

- Quond ie vois o |écob... commence Antoine.


Je suls bien reveillé, continue Léon.
Je n'oublie pos mo colle... oioule Noino.

Mo trousse et mon cohierl termine Mortine.


- Bon début ! félicite Gobriel. Encore des rimes !
Après l'otelier d'écriture, les enfonts
v n'ont qu'une envie : bouger !

Ço tombe bien, c'esl l'heure


du sporl.

ç/ En cours de bosket, Morline morque


deux poniers, puis, en gymnostique,
elle foit une roulode porfoile.
«Pouvre Gobriel... pense-t-elle. ll doit rester sur le côté porce qu'il

s'est tordu le poignet... »

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Après une telle motinée, les élèves meurent de foim !

lls filent ô lo contine.

Au menu, ce midi : soupe ô lo tomote puis vionde, Iégumes el purée.


Miom ! On entend des rires et des bruits de fourchette dons tout
le réfecloire.

- Je vois Î'oider o couper ton steok, propose Mortine ô Gobriel.


- Merci, Mortine ! Sons toi, i'en ourois mis porlout...
Noino s'est ossise o lo toble de Mortine : elle est rovie cor elle s'esl foit
plein de nouveoux copoins.
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!

Cet oprès-midi, les enfonts vont foire une exposition de peinture.

- Nous ollons illustrer lo chonson des escorgots, propose Morionne.


Qui veut lo chonter?

- Moi ! dit Morline.


Elle mime les poroles en foisont de gronds gestes :

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Panloatlrt,ôsn,dN,
ÂnM
Auatüôt,qfi!,W,
ruertfui,hu^stt,
10ôsùbwtîtt...

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- Brovo, Mortine ! dit Morionne.

Mointenont, ô vos pinceoux !

Les élèves des petites closses

comme les gronds sont réunis


pour ce cours de dessin.
Pour éviter les loches, ils doivent porter

un toblier. Certoins enfilent une vieille chemise,


d'outres prennent de vieux socs en plostique
et y découpent des trous pour lo tête et les bros.

Les plus ropides ont déio commencé ô peindre !

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Les gronds oident les petits.

- Si Îu peignois l'herbe en verl? propose Mortine o Chloé.


Lo fillette foit glisser son pinceou sur lo feuille.
- Mognifique ! l'encouroge Mortine. Tu es très douêe !

- EÎ comment vos-tu oppeler ton escorgot? demonde Monon.

- Mmmh... Cléo ! onnonce fièrement Chloé.

Tous les enfonts rigolent.


Quond les dessins sont finis, on les occroche oux murs de lo closse.

- Comme Ço, tout le monde peut odmirer nos æuvres pendont que
lo gouoche sèche, dit Mortine.
Après l'olelier peinlure, les élèves font des découpoges et des colloges.

- Encore des escorgots, dit Morionne, pour décorer le reste de

lo solle de closse...

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Pour lo récréotion, toute lo closse vo ô lo rivière.

- Nous ollons pêcher des Îêtords, onnonce Morionne,


nous les metlrons dons l'oquorium de l'école.

- Et des grenouilles? demonde Mortine.


- lmpossible. Les grenouilles souvoges ne sont pos foites pour vivre
en coptivité. Elles seroient molheureuses et ne survivroient pos.

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De retour ô l'école, les enfonts observent

les têTords dons l'oquorium. T


- lls sont drôles ! commente Noino.

lls possent leur temps o zigzoguer

et ô fréÎiller...

- BienTôt, leurs pottes se développeront


et leur queue roccourciro, dit Mortine. lls se tronsformeront
en grenouilles. Alors, on les relôchero dons lo rivière !

- Mois en ottendont, dit lo moîtresse, chocun de vous devro


penser ô nettoyer l'oquorium et o renouveler l'eou. D'occord?
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Dring ! Lo sonnerie retentil : il est quotre heures et demie !

Les porents otlendent dehors.

- Alors, Noino, comment s'est possée cette première iournée?


demonde so momon.

- Très bien ! Et regorde, ie me suis foit une copine :

elle s'oppelle Mortine !


Noino présente so momon et ses frères et sæurs, puis embrosse
son omie.

- Solul, Mortine t À demoin pour opprendre plein de nouvelles


choses... et pour s'omuser ensemble, bien sûr !

Lo fillette lui foit signe de lo moin en songeont : « Ce motin,

Noino étoit une nouvelle é!ève, mointenont c'est une nouvelle omie !»

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