Vous êtes sur la page 1sur 2

Université Mostafa Benboulaïd Batna2

Faculté de Technologie
Département d’Electrotechnique
Année universitaire 2019/2020
Promotion : Licence en Electrotechnique
Parcours : Electrotechnique
Module : ELT614 (Matériaux et Introduction à la HT)

TD n°1
Exercice 1

Une petite sphère radioactive de centre O et de rayon a initialement neutre, émet de façon isotrope par sa
⃗ = 𝒗𝒆
surface n charges q par unité de temps avec une vitesse radiale 𝒗 ⃗ 𝒓 de norme 𝒗 constante. Il apparaît
donc dans l’espace au voisinage de la sphère un courant de charges. Si le flux de particules est suffisamment
intense, on peut adopter une description continue : soit alors 𝑱(𝑴, 𝒕) le vecteur densité de courant
volumique.
1.1. Déterminer la densité volumique de charges ρ(r, t) en exprimant la charge comprise entre les sphères
de centre O et de rayons r et r + dr.
1.2. Déduire la densité de courants correspondante à un instant t quelconque.

Exercice2

L’espace entre deux cylindres concentriques de hauteur h et de rayons a et b est occupé par un conducteur.
Un courant d’intensité électrique I(t) circule entre les deux cylindres.
Déterminer en négligeant tout effet de bord et dans l’approximation du régime quasi-permanent (A.R.Q.P)
la densité de courant entre les deux cylindres.

Exercice 3

3.1. Evaluer, pour un très bon conducteur comme le cuivre métallique, l'ordre de grandeur de la vitesse de
dérive des électrons de conduction, dans un fil de section S = 1 mm2, parcourue par un courants I = 10A.
La comparer à la vitesse d'agitation thermique d'un électron libre à la température T = 300K.
On suppose que chaque atome de cuivre donne un électron libre
On donne pour le cuivre : La masse volumique  = 8.9 103 Kg m-3, La masse molaire M = 64g.mol-1, la
conductivité = 5.9 107 S.m-1
La masse d’un électron m = 9.1 10-31 kg ; La charge d’un électron : -e = -1.6 10-19 C; Constante de
Boltzmann KB = 1.3810-23 J K-1. Le nombre d’Avogadro NA = 6.02 1023 mol-1
3.2. Evaluer le temps de relaxation  du milieu. En assimilant  à un temps de collision (temps moyen entre
deux collisions successives d'une charge de reconduction avec le réseau). Évaluer le libres parcourt moyen
l des charges de conduction.
 
3.3. Le champ électrique appliqué au milieu est sinusoïdal, de la forme E = E 0 .e jt en notation complexe.
Montrer que le modèle précédent nous permet de définir une conductivité complexe en régime sinusoïdal
établi. Dans quel domaine de fréquence sera-t-il possible d'assimiler la conductivité du milieu à sa valeur
en régime permanent?

Exercice 4

Dans cet exercice, tous les champs de vecteurs considérés sont dirigés parallèlement à l’axe Ox.
4.1. Un milieu ohmique de conductivité  possède une répartition de charge volumique
 0 ( x ) =  ( x , t = 0 ) initiale non identiquement nulle. En utilisant une surface de Gauss adaptée, relier
 
l’évolution spatiale du champ électrique E = E ( x , t )e x à la charge volumique  ( x , t ) du milieu (Le
théorème de Gauss est applicable en régime variable).
4.2. Quelle loi d’évolution de la charge volumique  ( x , t ) peut-on déduire, en utilisant la loi d’ohm ?
Vers quel état le milieu évolue-t-il ?
Au bout de quel temps caractéristique T peut-on considérer que le milieu a perdu le souvenir de son état
initial ?
4.3. Indiquer l’ordre de grandeur de ce temps caractéristique T associé à cette relaxation. La loi d’ohm est
elle effectivement utilisable pour étudier ce régime transitoire ?
4.4. Modèle de Drude
Pour corriger l’incohérence de résultat, on se propose d’appliquer au milieu conducteur (possédant n
porteurs mobiles de charge q et de masse m par unité de volume) le modèle de Drude. On note 𝝉 le temps
de relaxation associé.
Le nombre n de porteurs mobiles par unité de volume ne peut être constant puisque  varie, mais en pratique
, sa variation relative est extrêmement faible.
4.4.1. En reprenant l’étude précédente, indiquer l’équation d’évolution de la charge 𝝆(𝒙, 𝒕) obtenue en
utilisant cette nouvelle approche.
4.4.2. Quel temps caractérise ici, compte tenu des ordres de grandeur, la perte de mémoire du conducteur ?
Est-il comparable au temps T obtenu précédemment ?
Données : le milieu ohmique est du cuivre de conductivité 𝝈 = 𝟔 × 𝟏𝟎𝟕 𝑺. 𝒎−𝟏 et de temps de relaxation
𝝉 = 𝟏𝟎−𝟏𝟒 𝒔.

Exercice 5
y
On considère une plaquette conductrice, de z
conductivité 𝝈, parallélépipédique de section
rectangulaire de largeur a , de très faible épaisseur
b (b << a) et de très grande longueur. Elle est 2
placée perpendiculairement à un champ
 
magnétique constant et uniforme B = Be z et elle
est parcouru par un courant constant de densité I
  1
uniforme J = je x parallèle à sa longueur (voir
 
figure ci-dessous). On désigne par v = ve x la x
vitesse des charges mobiles et par n leur nombre

5.1. Ecrire le bilan des forces s’exerçant sur une charge mobile q lorsque B = 0 .
 
5.2. Déterminer la force supplémentaire s’exerçant sur q dés que l’on applique B = Be z . Faire une figure
dans les deux cas : q > 0 et q < 0.
5.3. On désigne par E H le champ électrostatique de Hall dû aux charges surfaciques qui apparaissent sur
les faces 1 et 2 du conducteur. Exprimer la différence de potentielle de Hall VH = V2 − V1 en fonction
de v, B, a.
5.4. Exprimer V H en fonction de B, I, b, q et n.
5.5. On considère un ruban de cuivre de 10cm de longueur, de largeur𝒂 = 𝟏𝟎 𝒄𝒎 et d’épaisseur b = 1cm
parcouru par un courant de 100 A, placé dans un champ B = 1,75 T (cas de la figure). Le cuivre est de
conductivité  = 5,8 107 S/m et de densité d’électron libres n = 8.5 1018 m-3. Calculer VH , EH et le
champ électrique E responsable du courant.

Vous aimerez peut-être aussi