Vous êtes sur la page 1sur 3

AGM : Q&A (1)

1) Dans le premier module (séance 1: p.13) + module 4 (séance 4: p.6), je ne comprends pas
la notion « Intégration du principe d’isomorphisme ». Apparemment l’isomorphisme est
synonyme de l’homogénéisation institutionnelle. Pourriez-vous me l’expliquer ?

à « Intégration du principe d’isomorphisme » signifie que ce principe a été pris en compte


dans des nouvelles théories.

à L’homogénéisation institutionnelle signifie que les organisations (y compris les


entreprises) deviennent similaires.

2) Dans le second module (séance 2: p .26), dans le modèle Porter, on dit qu’il faut prendre
en compte la spécificité de chaque marché & la hiérarchie des forces singulières. Que sont
ces forces ?

à Chaque point sur ce schéma représente une force (il y en a 5).

3) Dans le troisième module (séance 3: p.16), on dit que la maximisation du profit se heurte a
2 limites: l’une légal et l’autre moral. Dans l’aspect moral, on parle des « habitudes du coeur
» . Que sont ces habitudes ?

à « L’un des traits de l’état moral démocratique, l’une de ses habitudes du cœur, c’est donc
ce «sentiment de compassion généralisé pour tous les membres de l’espèce humaine ». Or ce
sentiment n’est pas pour Tocqueville sans conséquence sur cette singulière capacité des
Américains à s’entraider et à agir en commun en se prêtant mutuellement concours, bref à
former des publics. »
4) Dans le 5ème module (séance 5: p.5), selon l’approche des « Shareholders », on parle de «
Economic Value Added » serait-ce la valeur ajoutée ? Puis on parle du « WACC ». Que
signifie cette abréviation ? Car d’après le « WACC », il comporte également une mesure du
risque représentée par le beta.

à Ce sont deux indicateurs financiers :


EVA : oui, c’est bien la valeur économique ajoutée.
WACC = Weigthed Average Cost of Capital = Coût moyen pondéré du capital : Ca représente
le taux que l’entreprise doit payer à ses créanciers (combien le capital lui coûte) ne te
préoccupe pas trop de la formule mathématique pour l’examen, tu la verra en détails en 2ème
année HEC.

5) Dans ce même module (séance 5: p.9), on parle des « motivations instrumentales » . En


effet, l’entreprise doit satisfaire d’autres parties prenantes. Mais je ne comprends pas la
notion de « motivations instrumentales »

à Les motivations instrumentales sont les motivations de faire quelque chose dans le but
d’obtenir quelque chose de concret en retour. Ça veut dire que les entreprises ne font du RSE
pour servir la société mais dans le but d’achever leurs objectifs propres. (réputation,
légitimité)

6) Module 7 (Stratégie concurrentielle & politique d’entreprise) (séance 6: pp.15-18 + p.21),


quelle distinction doit-on apporter entre les économies d’envergure & les économies avec la
courbe d’expérience ? Est- ce que l’un n’entraîne pas forcément les autres ?

à Les économies d'envergure ou étendue (« scope economies ») sont des économies


provenant des productions jointes. Elles existent lorsqu'une seule firme produit de manière
plus efficace des quantités données d'au moins deux biens que deux firmes séparées
produisant chacun de ces biens.

à Les économies avec la courbe d’expérience : plus une entreprise gagne de l’expérience
dans la prodution d’un produit (nombre cumulé d’unités produites) ou service, moins ça va lui
coûter cher de le produire car elle apprend a gérer le processus de production efficacement et
cela réduit les coûts.

è Ce sont donc 2 effets distincts et l’un n’entraine pas forcément l’autre

Il est dit, selon Porter, que tout est dans la différenciation notamment par des prix bas, car il
permet de maximiser la marge. Dans le cas présent, la source de différenciation est synonyme
de domination par coûts ?

à Non, l’entreprise choisit soit la différentiation de ses produits soit la domination des coûts
(prix bas). La différenciation coûte cher (par exemple, Apple a une stratégie de
différentiation)

Peut-on affirmer qu’un coût unitaire faible soit lié à la courbe d’expérience ?

à Oui, la courbe d’expérience (apprentissage) est la source dynamique de diminution de coût


unitaire. L’autre source et statique : les économies d’échelle.
7) Dans le même module, on parle des stratégies génériques : mais qu’est ce que c’est ?

à Il y a 5 stratégies génériques selon Porter (1985) qui émanent de la matrice 2*2 où les
deux axes sont : source d’avantage concurrentielle (Différentiation ou domination des coûts)
et étendue du portefeuille de biens dans le business (Etroit vs Large). De la combinaison de
ces 2 options par axe résultent 4 stratégies génériques également valables pour Porter, la
cinquième étant la mauvaise « stuck in the middle »

8) Toujours dans le module (séance 6: 2ème partie : p.34), on traite de la dynamique


concurrentielle; mais qu’est ce que c’est concrètement ? Serait-ce les différentes interactions
possibles entre les concurrents d’un même secteur étant donné l’équilibre de Nash ?

à oui

9) Dans le module 9 (corporate Strategy: diversification de business: séance 7: p.16), on


traite des « évidences empiriques sur la valeur de la diversification » puis on parle de l’effet «
discount » survenu aux USA. Mais qu’est ce que la « diversification dite « discount » » ?

à Lorsqu’une entreprise détruit de la valeur en se diversifiant. Si on sépare toutes les


activités ou business de l’entreprise et qu’on additionne la valeur des comparables spécialisés
pour chacune des activitésde l’entreprise analysée V(A)+V(B), le discount se donne quand la
somme est plus grande que la valeur de l’entreprise diversifiée V(A+B) à
V(A+B)<V(A)+V(B) à Discount

10) Dans le 10ème module (semaine dernière: séance 8: p.22+23), que sont les approches «
TCE » et « RBV » ? et qu’elle est la différence enter l’approche penrosienne et la théorie des
coûts de transaction ? Qu’est ce que la « complaisance » ?

à TCE : Transaction Cost Economics = Théorie des coûts de transaction


à RBV : Resources Based View

à Approche penrosienne est basée sur les ressources dont l’entreprise dispose (à l’interne) et
voit l’existence et développement (croissance) de l’entreprise comme un processus
fondamentalement organique (à l’interne)
La théorie des coûts de transaction détermine le choix entre faire un contrat avec un acteur
externe ou intégrer verticalement cet acteur externe et considère que l’entreprise (existe)
internalise seulement quand les risques d’appropriation dans une possible relation externe
sont trop élevés, donc comme mal mineur.

à Complaisance = se reposer sur ses lauriers


 

Vous aimerez peut-être aussi