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Cycle Préparatoire Médecin-Ingénieur 2011-2012

Cours de mé
mécanique des solides rigides

Pierre Badel
Ecole des Mines Saint Etienne

 Découvrir la mé
mécanique de l’
l’ingé
ingénieur

 Connaî
Connaître les outils mathé
mathématiques de base pour l’
l’ingé
ingénieur

 Connaî
Connaître les concepts fondamentaux de statique et dynamique des systè
systèmes

 Résoudre des problè


problèmes simples

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 1

Mécanique des solides rigides

Ch. 1 – Introduction générale

Ch. 2 – Introduction à la notion de torseur

Ch. 3 – Torseurs

Ch. 4 – Statique

Ch. 5 – Cinématique

Ch. 6 – Cinématique des liaisons

Ch. 7 – Dynamique

Ch. 8 – Géométrie des masses

Ch. 9 – Cinétique

Ch. 10 – Etude dynamique d’un système

Ch. 11 – Energétique
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1
Ch. 1 Introduction gé
générale

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Ch. 1 Introduction gé
générale

Notions de système et de modèle

systè
 Notre environnement est fait de systèmes qui interagissent entre eux.
• Interactions électriques,
• chimiques,
• magnétiques,
• mécaniques…

 Grande complexité
complexité !
On ne peut tout prendre en compte.
On ne considère que certaines interactions, on néglige les autres.
 Différentes disciplines de la physique.

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2
Ch. 1 Introduction gé
générale

Notions de système et de modèle

 On est toujours amené


amenés à faire des hypothè
hypothèses, limiter les études

 On construit des modè


modèles

Il s’agit d’interprétations physiques de la réalité - fondées sur des hypothèses, et


- basées sur des lois mathématiques.

?

 Modè
Modèle = repré
représentation imparfaite de la ré
réalité
alité
Ils ont souvent une durée de vie limitée…

Ce cours = étude des interactions mé


mécaniques entre solides rigides
étude de l’é
l’état
’état de repos/mouvement de systè
systèmes

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Ch. 1 Introduction gé
générale

Hypothèses et limites de la mécanique classique

 Systèmes matériels non variables.

 Un système matériel est constitué d’éléments individualisables : les points matériels.

 Un ensemble de points matériels dont les distances entre points sont constantes
= un solide indéformable (ou rigide).

 La masse ne dépend que de la nature du matériau.

 Limitations (on sort du domaine de validité des modèles) :


• Très petits systèmes matériels. Exemple : Taille < •m.
• Vitesses proches de celle de la lumière.
• Autres interactions physiques peuvent être non négligeables.

Applications

 Robotique, automobile, biomé


biomécanique musculo-
musculo-squelettique…
squelettique…

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3
Ch. 1 Introduction gé
générale

Méthodologie générale

Dans un systè
système, on va s’
s’inté
intéresser à chacun des solides :

 Isoler chaque solide.


 Analyser ses mouvements (6 ddl,
ddl, 6 paramè
paramètres).
 Analyser les actions mé
mécaniques exté
extérieures appliqué
appliquées sur ce solide.
 Analyser les relations entre ces deux derniers.

Rappels mathématiques

 Voir cours spé


spécifique.

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Ch. 2 Introduction à la notion


de torseurs

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4
Ch. 2 Introduction à la notion de torseur 1 – Modé
Modélisation d’
d’un solide

Définitions

 Point maté
matériel
Portion de l’espace pourvue de matière et assez petite pour être considérée ponctuelle.

 Solide indé
indéformable
Domaine contenant un ensemble de points matériels gardant des distances fixes entre
eux au cours du temps

 Remarque :
Il s’agit de modèles. Tout solide est déformable ! Plus ou moins… Cf. second semestre

Petites déformations de surface Grandes déformations

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Ch. 2 Introduction à la notion de torseur 1 – Modé


Modélisation d’
d’un solide

Repérage d’un solide

 Soient 2 solides S0 et S1 indé


indéformables
On peut associer un repè
repère R0 et R1 à chacun ( = 1 point + 1 base).

 y1
y0 
O1 x1

O0 
 z1 S1

z0 x0

S0

 Relativement à R0 :
   
3 paramètres de positionnement d’1 point : O0O1 = xx0 + yy 0 + zz0
3 paramètres de positionnement d’1 base / l’autre : par exemple,
les angles d’Euler.

6 paramè
paramètres né
nécessaires pour le repé
repérage d’
d’un solide

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5
Ch. 2 Introduction à la notion de torseur 2 – Actions mé
mécaniques

Définition

 Action mé
mécanique = toute action pouvant provoquer le mouvement d’
d’un solide
ou une dé
déformation

Ici, on ne s’intéresse qu’aux modèles d’actions agissant sur les solides indéformables.

Classification des actions

 Actions à distance
Exemples : …

 Actions de contact
Actions mécaniques intérieures à la matière : actions de cohésion

Actions mécaniques extérieures = actions de liaisons entre solides

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Ch. 2 Introduction à la notion de torseur 3 – Actions mé


mécaniques sur un point mat.

 Seul effet d’
d’une action sur un point = translation
(une rotation n’a pas de sens)
 Cette action est une force qui tend à le dé
déplacer

Modèle d’une force

 Une force est caracté


caractérisé
risée par :
• Direction
P P
• Sens P’
• Intensité (en Newton) P’
• Point d’application (ou point de passage)

Remarque : l’action est identique tout le long de sa ligne d’action (analogie avec la ficelle)

 Unité
Unité : Newton

 Somme de plusieurs forces = somme vectorielle


  
F2 F1 + F2


F1
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Ch. 2 Introduction à la notion de torseur 4 – Actions mé
mécaniques sur un solide

 Deux effets sont possibles : translation ET rotation

Entraînement en translation

 Lorsque la somme des actions se ré


résume à une force


 R
F1


F2
 Tous les points du solide ont tendance à suivre la translation dé
définie par ∆

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Ch. 2 Introduction à la notion de torseur 4 – Actions mé


mécaniques sur un solide

Entraînement en rotation

 Pour le traduire, on utilise le vecteur moment en Q

Q h
P

L
F

 Le moment (action d’
d’entraî
entraînement en rotation) est d’
d’autant plus fort que
• F est grand
( )
    
• Le bras de levier QH est grand M( Q )=QH. F = QP .sin QP, F . F

 Cas gé
général – traduction vectorielle

  
M(Q) = QP ∧ F

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Ch. 2 Introduction à la notion de torseur 4 – Actions mé
mécaniques sur un solide

Action de n forces

 La somme des actions mé


mécaniques, en un point, est donné
donnée par :
 
• Une résultante R= ∑F
i
i

 
• Un moment résultant M(Q ) = ∑M ( Q ) i
i

Ce couple suffit à déterminer totalement l’


l’action mé
mécanique en un point d’
d’un solide.

 Le modè
modèle algé
algébrique correspondant à l’association de ces deux champs est
celui du torseur

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Ch. 2 Introduction à la notion de torseur 5 – Complé


Compléments sur les moments

Moment d’un vecteur lié (= bipoint = vecteur + pt. d’application)


  
 Par dé
définition : M(Q) = QP ∧ F

Moment d’un vecteur glissant (= vecteur + droite d’application)


Pj
 Pour tout Pi et Pj : 
F

( )
      Q
M(Q) = QP+PP
i i j ∧ F=QPi ∧ F
M( Q )
H

Pi 
F
Relation de champ de moment

 Relation entre les moments en 2 points quelconques

On définit en tout point de l’espace un


( )
      
M(A) = AB+BP ∧ F = M(B)+AB ∧ F champ de moment si on a cette relation
pour 2 points A et B quelconques

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8
Ch. 3 Torseurs

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Ch. 3 Torseurs 1 – Définitions

Définitions

 On appelle torseur la superposition


 de 2 champs de vecteurs :
• Un champ uniforme R

• Un champ de moment M

 On note {T } le torseur et {T }Ason repré


représentant en A :

 R 
{T }A =   
M ( A ) 
 
R et M sont les éléments de réduction du torseur.

 Remarque importante : si on connaî


connaît un torseur en un point alors on peut
l’exprimer en tout point ( avec la relation de champ de moment)

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Ch. 3 Torseurs 2 – Opé
Opérations sur les torseurs

Opérations sur les torseurs

 Egalité
Egalité  
Eléments de réduction égaux  R1 = R 2
AU MEME POINT {T1 } = {T 2 } ⇔   
M1 ( A ) = M2 ( A )
 Somme
 
Somme des éléments de réduction  R1 + R 2 
AU MEME POINT {T1 }A + {T 2 }A =    
M1 ( A ) + M2 ( A ) 

 Multiplication par un scalaire  λR1 
λ {T 1 }A =   
λM1 ( A ) 

 Comoment de 2 torseurs    


Scalaire défini par : {T1 }A .{T 2 }A = R1.M2 ( A ) + R 2.M1 ( A )

Remarque : le comoment est indépendant du point de calcul

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Ch. 3 Torseurs 3 – Invariants

3 – Invariants

 Vectoriel 
La résultante R est un champ uniforme.

 Scalaire  
L’automoment R.M est un invariant.

Preuve…

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Ch. 3 Torseurs 3 – Torseurs particuliers (automoment
(automoment nul)

Glisseur

 S’il existe un point où


où le moment s’
s’annule, {T } est un glisseur
= modè
modèle d’d’une force

 R 
Remarque : En un point quelconque Q, {T }Q =   
M( Q ) ≠ 0

Couple

résultante est nulle, {T } est un torseur couple


 Si la ré

Remarque : le moment est alors le même partout.

Nul
  
 Si R = M ( Q ) = 0

Remarque : il est nul partout.

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Ch. 3 Torseurs 4 – Proprié


Propriétés du champ de moment

Equiprojectivité
   
définition : M(A) = M(B) + AB ∧ R
 Par dé

 …

Rem : Tout champ équiprojectif est un champ de moment.


M (B )

 B
M( A )

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Ch. 3 Torseurs 4 – Axe central d’
d’un torseur

Définition

 L’axe centraldu torseur {T } est l’
l’ensemble des points I tels que M(I) soit
colinéaire à R .
coliné

Propriétés

 Le moment est minimum sur l’


l’axe central du torseur.

 Recherche de l’
l’axe central  cf. TD.

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Ch. 4 Statique

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Ch. 4 Statique 1 – Principe d’é
d’équivalence
’équivalence

Principe d’équivalence

 Le comportement en un point A d’
d’un solide soumis à n actions est dé
défini par

 
 R = ∑ Fi 
 i 
    
M ( A ) = ∑ APi ∧ Fi 
 i 

 Les effets des n actions sont les mêmes que ceux induits par ce
ce torseur

  R
F1 Fj
A
A

M( A )

F3

F2

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Ch. 4 Statique 2 – Torseurs d’


d’actions associé
associés aux liaisons normalisé
normalisées

Définition

 On appelle liaison tout ce qui restreint le mouvement d’


d’un solide par rapport
à un autre.

Dans le cas des liaisons normalisé


normalisées, on associe un repè
repère privilé
privilégié
gié dans
lequel le torseur des actions mé
mécaniques aura une forme bien dé définie.

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13
Ch. 4 Statique 2 – Torseurs d’
d’actions associé
associés aux liaisons normalisé
normalisées

Contact ponctuel (d’axe z)

 S1 est en contact ponctuel avec S2 en un point A si les solides sont en contact


sur des surfaces parfaitement lisses («
(« aucune rugosité
rugosité »).

 La ré portée par la normale commune n12
résultante des actions de contacts est porté
au point de contact.
x

y z

 Le torseur des actions de liaison de S2 sur S1 écrit au centre A de la liaison a la


forme caracté
caractéristique suivante :

 Rx 0
   
{F }
21 A = R2 1 = 0 M2 1 ( A ) = 0
 0 0

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Ch. 4 Statique 2 – Torseurs d’


d’actions associé
associés aux liaisons normalisé
normalisées

Liaison pivot glissant (d’axe x)

 Interdit les mouvements



suivants

:
• Translations selon y et z
 
• Rotations autour de y et z
y

z x

 Torseur des actions de liaison de S2 sur S1 écrit en un point A de l’


l’axe :

 0 0
   
{F }
21 A = R2 1 = R y M2 1 ( A ) = My 
 Rz Mz 

« Ry s’oppose aux translations selon l’axe y »


« Mz s’oppose aux rotation autour de l’axe z »

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Ch. 4 Statique 2 – Torseurs d’
d’actions associé
associés aux liaisons normalisé
normalisées

Liaison sphérique (ou rotule)

 Interdit toutes les translations. Toutes les rotations sont possibles.


possibles.

z x

 Torseur des actions de liaison de S2 sur S1 écrit au centre de la liaison

 Rx 0
   
{F }
21 A = R2 1 = R y M2 1 ( A ) = 0
 Rz 0

Cette liaison ne peut pas transmettre de moment.

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Ch. 4 Statique

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Ch. 4 Statique 3 – Sché
Schématisation

 On modé
modélise le comportement des éléments technologiques que l’
l’on veut étudier.

Schéma technologique

On peut avoir plusieurs liaisons entre 2 solides.


Exemple d’utilisation : calcul d’efforts dans des roulements.

Schéma cinématique (des mouvements)

Uniquement les modè


modèles de liaisons qui permettent de mettre en équation les
lois de mouvement.
Exemple d’utilisation : déterminer les lois de mouvement.

Celui que l’on va


utiliser pour les
études
cinématiques

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Ch. 4 Statique 4 – Principe fondamental de la statique (PFS)

Hypothèses et définitions

considère que des solides indé


 On ne considè indéformables.

système de solides est en équilibre statique si aucune de ses


 Un solide ou un systè
parties ne se trouve en mouvement par rapport à un observateur terrestre.

’état
système de solides est à l’é
 Un solide ou un systè tat stationnaire s’il ne subit
aucune variation de vitesse par rapport à un observateur terrestre.

 Champ d’d’application : les lois de la statique s’


s’appliquent dans la majorité
majorité des
cas, au champ d’
d’observation terrestre, laboratoire, atelier…
atelier…

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Ch. 4 Statique 4 – Principe fondamental de la statique (PFS)

PFS

On soustrait le solide à son environnement, on modélise les actions extérieures par le


torseur des actions mécaniques extérieures.

S1 S2 Σ
Σ


0
Un solide est en équilibre statique  FΣ Σ { } =  
0
A

Condition nécessaire mais non suffisante pour un système de solides (ex : ciseaux)

Un systè
système est en équilibre statique  chacune de ses parties est en équilibre

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Ch. 4 Statique 4 – Principe fondamental de la statique (PFS)

Principe des actions mutuelles (réciprocité)

Σ
{ }
 F ={0}
 ΣΣ

{ }
PFS ⇒  FS S ={0}

1 1

S1 S2
{ }
 F ={0}
 S2 S2

{F }=...

S1 S1

{F }=...

S2 S2

{F } = − {F }
S1 S2 S2 S1

Exemple : deux solides en contact ponctuel


S1
S2

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Ch. 4 Statique 4 – Principe fondamental de la statique (PFS)

Cas particuliers du PFS

 Solide soumis à 2 forces


F2
 Ecrire les conditions d’équilibre du solide au point A…
F1 B
A

PFS
Solide soumis à 2 forces ⇒ Forces coliné
colinéaires, de sens opposé
opposées, de même norme

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Ch. 4 Statique 4 – Principe fondamental de la statique (PFS)

Cas particuliers du PFS

 Solide soumis à 3 forces coplanaires


F2
B
 Ecrire les conditions d’équilibre solide au
F1 point I intersection des directions de F1 et
I  F2…
A F3
C

PFS
Solide soumis à 3 forces ⇒ Forces concourantes, de somme vectorielle nulle.

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18
Ch. 4 Statique 4 – Principe fondamental de la statique (PFS)

Cas général

 Pour un systè
système S, les conditions d’é
d’équilibre
’équilibre vont se traduire par :

• Deux équations vectorielles


= 6 équations en projection pour déterminer les paramètres inconnus
   
R.x = 0 M.x = 0
         
R=0 ⇔ R.y = 0 et M=0 ⇔ M.y = 0
     
R.z = 0 M.z = 0

• Dans le plan, Il n’y en a plus que trois.

On ne peut ré
résoudre le problè
problème que si l’
l’on a autant d’é
d’équations
’équations que d’
d’inconnues

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Ch. 4 Statique 5 – Etude d’


d’un problè
problème de statique

Choix du système

• Simplicité de mise en œuvre (formulation)


• Recherche des actions inconnues
• Faisabilité de la résolution

Méthode

• Définir le système isolé


• Bilan des actions extérieures à détailler sous forme de torseur (connues, inconnues,
distance, contact)
• Ecrire les équations d’équilibre
• Résoudre le système, déterminer les inconnues.

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19
Ch. 4 Statique 5 – Etude d’
d’un problè
problème de statique

Exemple de résolution graphique

• Effort nécessaire pour couper le boulon


1500 daN

• Liaisons parfaites

 Déterminer l’effort de compression sur la vis

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F3 1


F2 1

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20
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F3 1 = −F1 3 F1 3

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21

F2 3 
F1 3

F5 3

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F4 2
 
F1 2 F3 2

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22

 F2 4
F6 4

F7 4

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F4 6 
F6 vis

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23
Ch. 4 Statique 5 – Etude d’
d’un problè
problème de statique

Exemple de résolution analytique

• Un couple pur s’exerce sur l’arbre récepteur 1.


• Engrenage en C : relation connue entre Fx, Fy et Fz (il suffit d’en connaître une).
• Déterminer toutes les actions sur l’arbre.

b a

r
y
D E
Fy C x
z
Fx Fz

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Ch. 5 Ciné
Cinématique

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 48

24
Ch. 5 Ciné
Cinématique 1 – Introduction

Définitions

 Rappels

• Point maté
matériel : portion de l’espace pourvue de matière, assez petite pour être
considérée comme ponctuelle
• Solide rigide ou indé
indéformable : domaine D de l’espace contenant un ensemble de
points matériels gardant des distances constantes entre eux.
On peut donc installer un repère sur D
• Temps : t supposé s’écouler de manière identique pour tous les solides

 Ciné
Cinématique : Etude des mouvements indépendamment de leur causes.

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 49

Ch. 5 Ciné
Cinématique 1 – Introduction

Repérage
On utilise des repères orthonormés directs (r.o.n.d = 1 point + 1 base o.n.d)
x1
x0 z1
 Repé
Repérage donné
donné par :
O1
O0
    y1
• Pour un point P (dans R0) : O0P = xx0 + yy 0 + zz0 y0 z0


position de O1 : O0O1 = ( x ( O1 ) , y ( O1 ) , z ( O1 ) )
• Pour un solide S1 : 6 paramètres 
orientation /R 0 : paramètres d'Euler ou autres

Mouvement

On aura mouvement de Si/Sj si un des paramètres varie avec t.


 L’étude du mouvement se fait en regardant les variations de x(t), y(t)… θ(t)…

Mouvement = notion relative !

On étudie le mouvement d’
d’un repè
repère par rapport à un autre

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25
Ch. 5 Ciné
Cinématique 1 – Introduction

Différents types de points

 Point lié
lié (à un solide ou repè
repère) P
Point qui reste fixe par rapport à un solide Sj donné. = point matériel.

 Point gé
géomé
ométrique
Point dont la position est définie géométriquement.
Ex : pt de contact entre 2 solides, intersection de 2 droites…

 Point coï
coïncident
Soit M(t) mobile / repère R. A l’instant t, M correspond à un point P de R (fixe dans R).
 Le point M de R coïncide avec P à l’instant t.
t + ∆t
t - ∆t t
M-
R
R R M
P
P P M+
Position de M(t)

 Trajectoire
Soit Mj mobile dans R. Sa trajectoire dans R est l’ensemble des points coïncidents à Pj dans R.

Mj(t)
R

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Ch. 5 Ciné
Cinématique 2 – Ciné
Cinématique du point

Vitesse

 Définition P
(t)
P’
Soit P mobile / repère Ri. Sa vitesse est définie par :
(t+∆t)
  Oi
 PP' ∆P  d  
V (P/i) = lim = lim =  OP i 
∆t →0 ∆t ∆t→0 ∆t
 dt Ri
 d 
Notation compact : Vi ( P ) = OP
i
dt i

 Remarque : Définition indépendante de Oi pourvu qu’il soit fixe dans Ri.

   


 Expression : OP = xP xi + y P y i + zP zi
i

 d 
Vi ( P ) = OP
i
dt i
dxP  dy P  dzP 
= xi + yi + zi
dt dt dt
 •   •   • 
Vi (P ) = x P xi + y P y i + z P zi

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26
Ch. 5 Ciné
Cinématique 2 – Ciné
Cinématique du point

Accélération

 Définition P
P’
Soit P mobile / repère Ri. Son accélération est définie par :  
  Oi Vi ( P ) V i ( P ')
 Vi (P' ) - Vi (P )  d  
Γ (P/i) = lim =  Vi ( P ) 
∆t →0 ∆t  dt Ri
 d i
Notation compact : Γ i (P ) = V (P )
dt i


 Expression : à partir de celle de V i (P )

 ••  ••  •• 
Γi (P ) = x P xi + y P y i + z P zi

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 53

Ch. 5 Ciné
Cinématique 3 – Ciné
Cinématique du solide

Petit déplacement d’un solide Sj /Rj

B1 A2 B’
A1 B2 B1 B’
Ri = A2 + A2 ∆θ
A1
∆t B2


∆θ   
A2 B'B2 = ∆θ ∧ AB

  


 Le point B se dé
déplace de : B1B2 = B1B' + B'B2
 
= A1A 2 + B'B2

   


Soit : ∆B = ∆A + ∆θ j i ∧ AB
   
Ou : ∆B = ∆A + BA ∧ ∆θ j i

 Relation de champ de moment ! On peut dé définir :



∆θ 
Le torseur des petits déplacements :
P
{ }
∆ j i =  j i 
 ∆P 
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27
Ch. 5 Ciné
Cinématique 3 – Ciné
Cinématique du solide

Champ des vitesses

 Vecteur rotation

 ∆P
A partir de la définition : Vi (Pk ) = lim k
∆t→0 ∆t
 
∆Ok  ∆θ
= lim + Pk Ok ∧ lim
∆t®0 ∆t ∆t→0 ∆t

 
Vi ( Ok ) Ωk i : vecteur rotation instantané
instantanée

 
Notation : Ωk i=Ωki : vecteur rotation instantanée du solide Sk par rapport à Ri

   


 Il vient donc : Vi (Pk ) = Vi ( Ok ) + Pk Ok ∧ Ωki

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Ch. 5 Ciné
Cinématique 3 – Ciné
Cinématique du solide

Torseur cinématique
 
i
assimilable à R .
 Le champ des vitesses est un champ de moment. Ω k est assimilable
On définit les vitesses d’un solide par le torseur cinématique :

 Ωik 
{V } i
=     i 
Vk (Pk ) = Vk ( Ok ) + Pk Ok ∧ Ωk 
k P
k i i

Equiprojectivité des vitesses

 On retrouve cette proprié


propriété des champs de moment :
  2 
∀ (P,Q ) ∈ Sk , PQ =cte ⇒ PQ = cte
 d 
En dérivant par rapport à t : 2PQ. PQ = 0
dt i
  d  d  
PQ. POi + OiQ  = 0
 dt i dt i 
   
Soit : PQ.Vi ( Q ) = PQ.Vi (P )

Ex : Bielle manivelle…

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28
Ch. 5 Ciné
Cinématique 3 – Ciné
Cinématique du solide

Formule de la base mobile

 Vecteur fixe dans Rk  


Nk
 
Soit Mk et Nk fixes dans Rk : Vi (Nk ) = Vi (Mk ) + NkMk ∧ Ωki Mk
Ok
… Oi

 d   


D’où pour Uk fixe dans Rk Uk = Ωki ∧ Uk
dt i

 Vecteur

mobile,

cas


gén éral

Soit w = xxk + yy k + zzk mobile dans Rk w
d  Ok
w = .......
dt i Oi

d  d   


Finalement : w= w + Ωik ∧ w
dt i dt k

Exemple…
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Ch. 5 Ciné
Cinématique 3 – Ciné
Cinématique du solide

Champ des accélérations


   
 A partir du champ des vitesses Vi (Pk ) = V i ( Ok ) + Pk Ok ∧ Ωki

( )
 d i d  i
Il vient Γi (Pk ) = V ( Ok ) + Pk Ok ∧ Ωk
dt i dt i

( )
   d i   
Γi (Pk ) = Γi ( Ok ) + Pk Ok ∧ Ωk + Ωki ∧ Pk Ok ∧ Ωki
dt i

 Remarque :

• Ce n’est pas un champ de moment


• Fonctionne pour les points lié
liés (fixes dans Rk)

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29
Ch. 5 Ciné
Cinématique 3 – Ciné
Cinématique du solide

Composition des mouvements

 Composition des vitesses


Ri et Rj mobiles l’un par rapport à l’autre
P en mouvement par rapport à Ri et Rj.

 d 
Vi ( P ) = OP
i
dt i
d  d 
= OiO j + O jP
dt i dt i
= ..........

  


Vi (P ) = V j (P ) + Vji (P )

 Remarque :
On définit trois mouvements : absolu : P / Ri
relatif : P / Rj
entraînement : P de Rj / Ri (vitesse qu’aurait P si fixe dans Rj)
  
Si P appartient au solide Sk : Vki (P ) = Vkj (P ) + Vji (P )

Exemples…
ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 59

Ch. 5 Ciné
Cinématique 3 – Ciné
Cinématique du solide

Composition des mouvements

 Composition des rotations


  
On montre facilement que Ωik = Ωkj + Ωij

 Consé
Conséquences :

• Torseur cinématique : {V } = {V } + {V }
k
i
k
j
j
i

{V } = − {V }
i
j
j
i

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30
Ch. 5 Ciné
Cinématique 3 – Ciné
Cinématique du solide

Composition des mouvements P


Oj
 Composition des accé
accélérations Oi
Ri et Rj mobiles l’un par rapport à l’autre
P en mouvement par rapport à Ri et Rj.

( ) ( ) ( )
   d i d j d i  
Vi (P ) = V j (P ) + Vji (P ) ⇒ V (P ) = V (P ) + Vj ( O j ) + PO j ∧ Ωij
dt i dt i dt i

… démonstration en TD

    


Γi (P ) = Γ j (P ) + Γij (P ) + 2Ωij ∧ V j (P )

 Remarque :
• On définit quatre termes : absolu : P / Ri
relatif : P / Rj
entraînement : P de Rj / Ri (vitesse qu’aurait P si fixe dans Rj)
Accélération de Coriolis (ou complémentaire)
    
• Si P appartient au solide Sk : Γik (P ) = Γkj (P ) + Γij (P ) + 2Ωij ∧ Vkj (P )

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Ch. 5 Ciné
Cinématique 3 – Ciné
Cinématique du solide

Mouvements fondamentaux

 Translation trajectoire
 
Sk en translation par rapport à Ri ⇒ ∀t, Ωik =0
Rk
Remarques : - Torseur cinématique = torseur couple Ri V
- Tous les points du solide ont même vitesse
- Tous les points ont même accélération.
- Tout vecteur de Sk reste indépendant du temps.

 Rotation autour d’
d’un axe
  
Sk en rotation par rapport à Ri ⇒ ∃{P,P'} ∈ Sk tq Vki (P ) = Vki (P' ) = 0
P
Remarques : - Torseur cinématique = torseur glisseur H M
- En un point M quelconque :
   
Vki (M) = Vki (P ) + MP ∧ Ωki Ri P’
  V(M)
= MP ∧ Ωik
 
= MH ∧ Ωik
- Trajectoires : cercles centrés sur l’axe, contenus dans ses plans orthogonaux.
- Tous les points ont même accélération.
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31
Ch. 5 Ciné
Cinématique 3 – Ciné
Cinématique du solide

Cinématique d’un contact entre deux solides

 Torseur ciné
cinématique en un point de contact
Soit I point GEOMETRIQUE de contact entre Sk et Sj
Les torseurs cinématiques de Sk et Sj par rapport à Ri sont : {V } et {V }
k
i
j
i

 Qu’en est il entre Sk et Sj ?


Sj

{V } ={V } − {V }

j i i n
On utilise k k j Sk I
I
  
 Ω j = Ωi - Ωij 
=  
k k 
   Vkj (I)
 Vk (I) = Vk (I) - Vj (I) 
j i i

 Vitesse de glissement  


Solides indéformables ⇒ Vkj (I) .n = 0


Vkj (I) est la vitesse de glissement au point de contact de Sk et Sj.

Elle est donc contenue dans le plan tangent au contact.


I est REDEFINI à CHAQUE INSTANT. Il n’est ni lié à Sk ni à Sj.

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Ch. 5 Ciné
Cinématique 3 – Ciné
Cinématique du solide

Condition de roulement sans glissement

contactt I est nulle :


 Condition qui exprime que la vitesse relative au point de contac
 
Vkj (I) = 0

 Exemple :

y0
• Il y a RSG en I. •  
• Rotation de S1 / S0 : αz . y1 
 Quelle est la vitesse d’avance du moyeu ? x1

α 
x0
S1

S0 I

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32
Ch. 6 Ciné
Cinématique des liaisons

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Ch. 6 Ciné
Cinématique des liaisons 1 - Définitions

Définitions

Systè
Système mé
mécanique : assemblage de solides.

Liaison
Deux solides en mouvement l’un par rapport à l’autre sont soumis à des
liaisons si leurs positions et/ou leurs vitesses sont astreintes à satisfaire des
conditions.

Distinction
• Liaisons bilatérales / unilatérales  se traduit par des équations / inéquations

• Liaisons holonomes  se traduit par des conditions géométriques seulement.


• Liaisons non holonomes  se traduit par des relations linéaires entre les vitesses
(relations non intégrables directement).

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33
Ch. 6 Ciné
Cinématique des liaisons 2 – Liaisons gé
géomé
ométriques de base

 Liaisons dont le torseur ciné


cinématique (exprimé
(exprimé en son centre) prend une
forme particuliè
particulière

Tableau des liaisons normalisées

 On donne pour ces liaisons


• Forme du torseur cinématique de Si / Sj
• mij = degré de mobilité d’une liaison = nb. de ddl qu’elle autorise.
• Lij = degré de liaison = nb. de ddl qu’elle interdit.
 Lij = 6 – mij

 Chaque liaison normalisé


normalisée peut se traduire par des conditions gé
géomé
ométriques
à respecter.
Exemples à suivre…
suivre…

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Ch. 6 Ciné
Cinématique des liaisons 2 – Liaisons gé
géomé
ométriques de base

Contact ponctuel

= ramener le point Oj sur la surface de Si. xj

   Mi : point de la surface Si xi
O jMi .xi = 0   Oi Oj
 x i : normale à la surface en M i
Mi

paramètres de position de Sj / Si sont relié


6 paramè reliés par une équation scalaire
 Lij = 1
 mij = 5

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34
Ch. 6 Ciné
Cinématique des liaisons 2 – Liaisons gé
géomé
ométriques de base

Sphérique (rotule)

= Oi et Oj confondus.
 
OiO j = 0 (équation vectorielle = 3 eq scalaires en projection)

Appui plan (ou plane) de normale xi


 
    x j.y i = 0   
OiO j .xi = 0 et x j = xi ⇔    ou x j ∧ xi = 0
x .z
 j i = 0

Pivot glissant d’axe xi


 
  OiO j.y i = 0   
Oj ∈ axe xi : OiO j = λxi ⇔    ou OiO j ∧ xi = 0
OiO j .zi = 0

 
  x j.y i = 0   
colinéaire à xi : x j = xi ⇔
xj coliné    ou x j ∧ xi = 0
x .z
 j i = 0

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 69

Ch. 6 Ciné
Cinématique des liaisons 2 – Liaisons gé
géomé
ométriques de base

Pivot d’axe xi

 
  x j.y i = 0   
OiO j = 0 et    ou x j ∧ xi = 0
x j.zi = 0

Glissière d’axe xi
   
  OiO j.y i = 0      x j.y i = 0   
OiO j = λxi ⇔    ou x j ∧ xi = 0 et x j = xi ⇔    ou x j ∧ xi = 0
O O
 i j i.z = 0 x j.zi = 0
 
+ Pas de rotation autour de xi y j.y i = 1

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35
Ch. 6 Ciné
Cinématique des liaisons 3 – Sché
Schéma des mouvements

Rappel

Pour une étude ciné


cinématique on ne prend en compte que les modè
modèles de
liaisons qui permettent de mettre en équation les lois de mouvement.

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 71

Ch. 6 Ciné
Cinématique des liaisons 4 – Graphe des liaisons

 Le graphe des liaisons est pré


préalable à l’étude.
’étude. Il va permettre de pré
préciser :
• Les types de liaisons entre les sous ensembles.
• Le paramétrage. qi
qi
• Le solide de référence.
qi

Symbolisme

0 S0 : solide de référence Liaison

Si Si : solide courant du système étudié Bouclage par équation de


liaison
Paramètre cinématique

Paramétrage

Les paramè
paramètres correspondent aux variables ciné
cinématiques né
nécessaires à déterminer
les lois de mvt.
mvt.

Leur choix, non unique peut avoir une influence sur la facilité de résolution du problème.
(  On s’aidera le plus souvent des repères privilégiés des liaisons)

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 72

36
Ch. 6 Ciné
Cinématique des liaisons 4 – Graphe des liaisons

Chaînes cinématiques
On peut rencontrer différents types de graphe.

Chaî
Chaînes ouvertes

0 1 i n
 Succession de pièces liées à la précédente.

 Exemples typiques : manipulateurs, bras de robot…

S3

S1
z
θ1 x, θ2 z
0 1 2 3
S2

x
θ2

θ1

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 73

Ch. 6 Ciné
Cinématique des liaisons 4 – Graphe des liaisons

Chaînes cinématiques
Chaî
Chaînes fermé
fermées

 On obtient des boucles dans le graphe

 Exemples typiques : machines de transformation de mouvement

0 1

S2
S3
θ2
S1 0 1 2
θ1 θ2
θ1
x
x
3

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 74

37
Ch. 6 Ciné
Cinématique des liaisons 5 – Détermination des lois de mouvement

 Objectif : Déterminer ces lois pour les cas de systèmes à chaînes fermées.

Paramétrage

Pour repérer un solide / un autre, il faut 6 paramètres cinématiques.

 Paramé
Paramétrage absolu
x1 y1 z1
0 Ψ1 θ1 φ1 1
Chaque solide est repéré par rapport à S0. Nous avons P solides :
x3 y3 z3
⇒ ∑paramètres cinématiques = 6P Ψ3 θ3 φ3 x2 y2 z2
Ψ2 θ2 φ2
 peut être long
⇒ Liaisons entre solides : ∑ l = L ij
3 2

 Paramé
Paramétrage relatif
x1 φ1
0 1
Chaque solide est repéré par rapport à celui qui le pré
précède.
de φ2
z3
 On traduit directement (et uniquement) les liaisons entre solides Ψ3

3 2
⇒ ∑paramètres cinématiques = ∑ d ij

où dij = degré de mobilité de la liaison i / j.

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 75

Ch. 6 Ciné
Cinématique des liaisons 5 – Détermination des lois de mouvement

Degré de mobilité d’un mécanisme

 Nombre minimal de mouvements indéindépendants


= nombre de paramè
paramètres ciné
cinématiques indé
indépendants
( = rang du systè
système de L équations à 6P inconnues)

En pratique, dans la plupart des cas simples que nous étudierons, avec le paramétrage relatif :

m= ∑ d − ∑l
ij ij
n = nombre de paramètres cinématiques
= n-l l = nombre d’équations de liaison

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 76

38
Ch. 6 Ciné
Cinématique des liaisons 5 – Détermination des lois de mouvement

Méthode de résolution

La méthode proposée permet d’obtenir un système minimum d’équations menant aux lois
de mouvement.
Elle s’adresse aux mécanismes à chaînes fermées.

 Bouclage par équations de liaisons gé


géomé
ométriques
A l’intérieur d’une boucle, on substitue une liaison par les équations nécessaires à la
reconstituer.

Ex : Bielle manivelle 0 1 2 0 1 2

+ équations
3
3

 Bouclage par équations de liaisons de type joint


On substitue une pièce ou un groupe de pièces (que l’on appellera joint) et on traduit les
contraintes géométriques correspondantes.
0 1 2 0 1
Ex : Bielle manivelle
+ équations
3
3
ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 77

Ch. 7 Dynamique

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 78

39
Ch. 7 Dynamique 0 – Introduction

Introduction

 Notions fondamentales

• Point maté
matériel : portion de l’espace pourvue de matière, assez petite pour être
considérée comme ponctuelle
• Solide rigide ou indé
indéformable : domaine D de l’espace contenant un ensemble de
points matériels gardant des distances constantes entre eux.
On peut donc installer un repère sur D
• Temps : t supposé s’écouler de manière identique pour tous les solides

• Masse : A chaque point matériel, on peut associer un scalaire positif et invariable au


cours du temps. Il représente la quantité de matière du point considéré.
Il permet de caractériser les effets dynamiques et d’attraction universelle.
• Force : La notion de force est associée aux actions qui agissent sur un point
matériel.
Le modèle mathématique de cette action est celui du glisseur.

 Dynamique : Etude des relations entre les mouvements et leurs causes.

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 79

Ch. 7 Dynamique 1 – Principe fondamental appliqué


appliqué à un point

Enoncé
Soit un point P de masse m.
Le principe fondamental de la dynamique (PFD) permet d’écrire :

  P 
F = mΓ g (P ) Rg 
F
mΓ g (P )


F : Résultante des efforts sur P
Rg : Repère absolu ou galiléen (supposé exister) où le PFD est vérifié.

 Remarques 
• Noter que mΓ (P ) est homogène à une force.
g

  
• Formulation de d’Alembert
  : F + Finertie = 0
• avec Finertie = -mΓ g (P )

• Exemple : Lune, fronde…

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 80

40
Ch. 7 Dynamique 2 – Autres notions né
nécessaires

Repère galiléen

Le PFD est vé
vérifié
rifié seulement dans un repè
repère
 galilé
galiléen (ou absolu).
Prenons un repère Rk quelconque et écrivons Γ g (P ) par composition :

    


Γ g (P ) = Γk (P ) + Γkg (P ) + 2Ωkg ∧ Vk (P )

    


 si Γkg (P ) = Ωkg = 0 alors Γ g (P ) = Γk (P )

 Tout repè
repère en translation rectiligne uniforme par rapport à un repè
repère
galilé
galiléen est lui aussi galilé
galiléen.

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 81

Ch. 7 Dynamique 2 – Autres notions né


nécessaires

Mécanique à différentes échelles

 Echelle humaine
Exemple : machine

( )
    
mΓg (P ) = m Γ terre (P ) + Γgterre (P ) + 2Ωgterre ∧ V terre (P )
négligeable
 Repère lié à Terre = galiléen.

 Echelle terrestre
Exemple : météo
Les effets de la rotation de la Terre sont non négligeables
 Repère centré sur Terre et directions des 3 axes pointent vers des étoiles = galiléen.

 Echelle plané
planétaire
Exemple : système solaire, satellites
Prise en compte des déplacements de la Terre / Soleil.
 Repère centré sur le Soleil et pointant vers 3 étoiles = galiléen.

Classifications des actions (rappel)


intérieures
Actions à distance Actions de contact :
extérieures
ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 82

41
Ch. 7 Dynamique 3 – Principe fondamental appliqué
appliqué à un systè
système

Principe des actions mutuelles (rappel)



0
{F } + {F } =   
ij ji
0

Torseur des actions mécaniques intérieures


Pi
Soit un domaine D (= un solide) et un point P de D.
P est soumis à : Actions extérieures à D = {Fext }
Pj
Actions intérieures à D = {Fint } A
Σ
 Que vaut {Fint }A?  


∑ FPi →Pj +FPj →Pi 

Ce sont les actions exercées par les autres points du domaine : {Fint }A =      
D

∑ APi ∧ FPi →Pj +APj ∧ FPj →Pi 


D 
    
Or, principe de réciprocité ⇒ FPi →Pj + FPj →Pi = 0 donc F colinéaire à PP
i j

( )
   
⇒ APi - APj ∧ FPi →Pj = 0


0
{Fint } =  
0
ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 83

Ch. 7 Dynamique 3 – Principe fondamental appliqué


appliqué à un systè
système

Torseur des actions mécaniques extérieures (rappel)



  ∑ Fi 
 R Σ →Σ   
{Fext }A =    =    
i

MΣ→Σ ( A )  ∑ APi ∧ Fi 
 i 

Torseur dynamique

Soit un domaine Σ et un point P de ce solide. On définit : 


dmΓ g (P )
 P

∫ Γ g (P ) dm  A
 
{DΣg}A =  Σ g  Σ
 ∫ AP ∧ Γ (P ) dm
 Σ 

Principe fondamental de la dynamique appliqué à un système

{F } = {D }
ext
g
Σ

 Remarque : cas particuliers


Forme particulière quand le torseur dynamique est nul : état stationnaire, statique.

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 84

42
Ch. 8 Gé
Géomé
ométrie des masses

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 85

Ch. 8 Gé
Géomé
ométrie des masses 1 – Introduction

Le PFD requiert le calcul du torseur dynamique D..


Celui-ci se calcule à partir d’autres torseurs (cinématique et cinétique). Le calcul du
moment dynamique passe notamment par celui du moment cinétique (noter la similarité) :

  
σ ( A ) = ∫ AP ∧ V g (P ) dm
Σ

En un point Oi d’un solide Si, celui-ci s’écrit :

  


σ ig ( Oi ) = ∫ OiP ∧ V g (P ) dm
Si

( )
   
= ∫ OiP ∧ V g ( Oi )+POi ∧ Ωig dm
Si

   
( )
 g 
=  ∫ OiPdm  ∧ V g ( Oi )+∫ OP i ∧ Ωi ∧ OiP dm
S 
 i  Si

 Apparaissent des termes lié liés à des caracté


caractéristiques intrinsè
intrinsèques de gé
géomé
ométrie
et de ré
répartition de la matiè
matière dans le solide.

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 86

43
Ch. 8 Gé
Géomé
ométrie des masses 2 – Grandeurs associé
associées à la matiè
matière

Définition : masse spécifique


dm
ρ (P )=lim où dε = élément de volume (dV), de surface (dS) ou de longueur (dL)
dε→ 0

 ρ(P) représente alors la masse volumique, surfacique ou linéique de l’élément considéré.

A tout point P d’un système matériel, on associe le champ


ρ(P).

Masse (grandeur scalaire)

 On appelle masse d’
d’un systè
système la quantité
quantité :

M=∫ dm
D

Où D représente le domaine d’intégration : volumique, surfacique, linéique.

Rem. : - unité SI : kilogramme


- Pour la suite, on considère le champ ρ continu par morceaux à l’intérieur de D.
- Si le système comporte un nombre fini de points, on réalise une somme discrète.

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 87

Ch. 8 Gé
Géomé
ométrie des masses 2 – Grandeurs associé
associées à la matiè
matière

Position du centre d’inertie (grandeur vectorielle)



 Définition  ∫ OPdm
D
Soit G le centre d’inertie du domaine D : OG =
∫ dm
D

1
M D∫
xG = xdm
x  xG 
      1
Ou, avec les coordonnées : OP =  y  ; OG = y G  ⇒ y G = ∫ ydm
z  z  MD
   G
1
zG = ∫ zdm
MD

 Systè
Système complexe
Dans le cas d’un assemblage de n systèmes matériels, on peut associer à chaque
système Si sa masse Mi et son centre d’inertie Gi.
Il vient :

 ∑M OG
i
i i
OG =
∑M i
i

Exemple : plaque trouée

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 88

44
Ch. 8 Gé
Géomé
ométrie des masses 2 – Grandeurs associé
associées à la matiè
matière

Grandeur tensorielle : tenseur d’inertie

 Définition d’
d’un tenseur
Dans la théorie des tenseurs, vecteur = tenseur d’ordre 1

• 3 composantes (dans un espace à 3D)


• Matrice colonne, en projection dans une base donnée
• Par changement de base, composantes dans la nouvelle base = combinaisons linéaires
des composantes dans l’ancienne base

 Tenseur d’
d’ordre 2

• Exemple : tenseur d’inertie = tenseur d’ordre 2.


• 9 composantes, soit une matrice (3x3) en projection dans une base donnée.
• Par changement de base, nouvelles composantes = combinaisons linéaires des
anciennes.
• Le tenseur d’inertie est indépendant de toute base.
Mais, pour l’exprimer sous forme de matrice (3x3) il faut le projeter dans une base.

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 89

Ch. 8 Gé
Géomé
ométrie des masses 2 – Grandeurs associé
associées à la matiè
matière

Tenseur d’inertie

 Utilité
Utilité dans ce cours ?
( )
      g 
Rappel, nous avons besoin de l’expression : σ ig ( Oi ) =  ∫ OiPdm  ∧ V g ( Oi ) + ∫ OP i ∧ Ωi ∧ OP dm
S  i
 i  Si

( )
  
 Nécessité de calculer OP ∧ Ω ∧ OP
 Formule du double produit vectoriel :

( ) ( )
    2   
OP ∧ Ω ∧ OP = Ω.OP - OP Ω.OP
=...
( y 2+z2 ) -xy -xz  Ω
   x
 
=  -xy

(x +z )
2 2
-yz  Ω y 
  
 -xz
 -yz ( x +y )R
2 2   Ωz 
R

 Application au domaine D :

 
 ∫ ( y +z ) dm ∫ -xydm ∫ -xzdm
2 2

D D D  Ω x 
( )
     
∫D ( x +z ) dm D∫ -yzdm  Ω y 

∫ OP ∧ Ω ∧ OP dm =  D∫ -xydm
2 2

D
   Ωz R

 D∫
-xzdm ∫ -yzdm ∫ ( x 2
+y 2
) dm
R
D D

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 90

45
Ch. 8 Gé
Géomé
ométrie des masses 2 – Grandeurs associé
associées à la matiè
matière

Tenseur d’inertie
Ixx Ixy Ixz  Ω x 
( )
       
 Il vient donc : ∫ OP ∧ Ω ∧ OP dm = Iyx Iyy Iyz  Ω y  = I ( O,D ) Ω
D   
Izz R Ω z R
Izx Izy

( )
   
I ( O,D ) Ω = ∫ OP ∧ Ω ∧ OP dm
D

 I(O,D) est le tenseur d’


d’inertie, calculé
calculé en O, du solide D

 A -F -E 
 Convention de Binet I ( O,D ) = -F B -D 
-E -D C 

Remarques : opérateur symétrique


unités : kg.m²

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 91

Ch. 8 Gé
Géomé
ométrie des masses 3 – Interpré
Interprétation des éléments deI

Définitions

 Moment d’
d’inertie
On appelle moment d’inertie de D par rapport à ε le scalaire :

Iε = ∫ d2dm
D

d représente la distance du pt. courant à l’élément ε considéré (un point, une droite ou un plan)

Ex. : Moment d’inertie d’une barre homogène par rapport à un axe perpendiculaire passant par
son centre de masse.

 Produit d’
d’inertie par rapport à 2 plans orthogonaux
On appelle produit d’inertie par rapport à P et P’ le scalaire :

IPP' = - ∫ δδ'dm
D
où δ (resp. δ’) représente la distance du point au plan P (resp. P’).

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 92

46
Ch. 8 Gé
Géomé
ométrie des masses 3 – Interpré
Interprétation des éléments de I

Interprétation du tenseur d’inertie I ( O,D )


 A -F -E 
I ( O,D )= -F B -D 
-E -D C 

Ixx =A=∫ ( y 2+z2 ) dm ; Iyy =B=∫ ( x2+z2 ) dm ; Izz =C=∫ ( x2+y 2 ) dm  Représentent les moments
D D D d’inertie de D par rapport aux
axes (O,x), (O,y) et (O,z).

Iyz =Izy =-D=-∫ yzdm ; Ixz =Izx =-E=-∫ xzdm ; Ixy =Iyx =-F=-∫ xydm  Représentent les produits
D D D d’inertie de D par rapport aux
plans (O,xz)(O,xy), (O,yz)(O,xy) et
(O,xz)(O,yz)

Inertie par rapport à un axe quelconque passant par O, connaissant I( O,D )



I∆ =∫ d2dm

D
u
avec d²=… d
O
P

 
 On obtient : I∆ = u.I ( O,D ) .u

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 93

Ch. 8 Gé
Géomé
ométrie des masses 3 – Interpré
Interprétation des éléments de I

Cas de simplifications

 Plan de symé
symétrie
z
Exemple : (O,x,y) plan de symétrie
Certains termes s’annulent O y

 Ixz = Iyz = 0 x

y
 Solide de ré
révolution
Exemple : (O,x) axe de symétrie

Axe de révolution = 2 plans de symétrie perpendiculaires + 2 directions


« équivalentes »

 Ixz = Iyz = Ixy = 0


 Iyy = Izz

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 94

47
Ch. 8 Gé
Géomé
ométrie des masses 4 – thé
théorè
orème de Koenig

Théorème de Koenig

 Exprimer le tenseur d’
d’inertie en un point quelconque à partir du tenseur en G

( )
      
I ( A,D ) Ω = ∫ AP ∧ Ω ∧ AP dm et AP=AG+GP
D
 G
I ( A,D ) Ω = ...

( )
    
I ( A,D ) Ω = AG ∧ Ω ∧ AG ∫ dm+I ( G,D ) Ω A
D

= H ( A,m,D )+I ( G,D )  Ω
 

m (b2+c2 ) -mab -mac 


a   
  
Avec AG = b  ⇒ H ( A,m, ∧ ) =  -mab m ( a +c )
2 2
-mbc 
c   
 R  -mac
 -mbc m ( a2+b2 )
R

Remarques : Pour changer de point, il faut passer par G.


Faire attention aux bases d’expression des grandeurs.

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 95

Ch. 8 Gé
Géomé
ométrie des masses 5 – Repè
Repère principal d’
d’inertie

Repère principal d’inertie

La matrice du tenseur est symétrique à coeff. réels. Elle peut être diagonalisée.

 Les directions propres sont orthogonales et sont appelées axes principaux d’inertie (ou
directions principales).

 Les valeurs propres sont appelées moments principaux d’inertie.

z z*

y
G x* G

x y*

 A -F -E  A 0 0 
I ( G,D ) = -F B -D  I ( G,D ) =  0 A 0 
-E -D C R  0 0 CR*

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 96

48
ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 97

Ch. 9 Ciné
Cinétique

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 98

49
Ch. 9 Ciné
Cinétique 0 – Introduction

Introduction


L’écriture du PFD nécessite de connaître le torseur associé à l’ensemble des mΓ
g
(P )
de chacun des points du solide Σ.

 Ciné
Cinétique : Etude et calcul des grandeurs cinétiques et dynamiques.

On procède par étape en traitant les grandeurs cinétiques (liées aux vitesses) puis en
passant aux grandeurs dynamiques (liées aux accélérations).

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 99

Ch. 9 Ciné
Cinétique 1 – Torseur ciné
cinétique

Définition, cas d’une masse élémentaire

Soit un point P de masse élémentaire dm.

 Quantité
Quantité de mouvement
La quantité de mouvement est caractérisée par le vecteur suivant : 
V (P )
  P
pg (P ) = V g (P ) dm dm

 Moment ciné
cinétique élémentaire en A
Le moment cinétique est le moment de la quantité de mouvement au point considéré :

  


σ Pg ( A ) = AP ∧ V g (P ) dm

V (P ) dm
P
dm

σ Pg ( A )
A

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 100

50
Ch. 9 Ciné
Cinétique 1 – Torseur ciné
cinétique

Cas d’un système matériel



V (P ) dm
Soit un système matériel Σ, constitué d’un ensemble de points matériels. P
  dm
 pg = V g (P ) dm 

Σ ∫ 
{C } g
Σ =  
Σ
 g 
σ Σ = ∫ AP ∧ V (P ) dm
g
Σ
 Σ 

 Résultante ciné
cinétique
M masse totale de Σ   
pgΣ = ∫ V g (P ) dm = mV g ( G)
G centre de masse de Σ
Σ

 Moment ciné
cinétique
Détermination de la relation entre les moments cinétiques en A et B…

   


σ gΣ ( A ) = σ Σg (B ) + AB ∧ MV g ( G)

Le torseur cinétique satisfait à la relation de champs de moment.


ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 101

Ch. 9 Ciné
Cinétique 1 – Torseur ciné
cinétique

Théorème de Koenig

Soit Rk un repère en translation par rapport à Rg et centré


centré en G.
G
  
V g (P ) = Vk (P ) + Vkg (P )

( )
   
⇒ σ gΣ ( A ) = ∫ AP ∧ Vk (P )+Vkg (P ) dm = ...
Σ

   


σ gΣ ( A ) = σ kΣ ( A )+AG ∧ MVkg ( G)

 Théorème de Koenig ≈ « composition » des moments cinétiques.

 Variante    


Puisque σ kΣ ( A ) = σ kΣ ( G) + AG ∧ MVk ( G)


   
σ gΣ ( A ) = σ kΣ ( G) + AG ∧ MVkg ( G)

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 102

51
Ch. 9 Ciné
Cinétique 1 – Torseur ciné
cinétique

Calcul du moment cinétique en un point Oi d’un solide Si

Soit Ri le repère associé au solide Si.


On utilise ici la relation du champ des vitesses d’un solide :
   
V g (P ) = V g ( Oi ) + POi ∧ Ωig

( )
  g  g
⇒ σ ig ( Oi ) = ∫ OP i ∧ V ( Oi ) + POi ∧ Ωi dm = ...
Si

   


σ ig ( Oi ) = I ( Oi, Si ) Ωig + OiG ∧ MV g ( Oi )


Rappel : pour le produit I ( Oi ,Si ) Ωig , les deux éléments doivent être dans la même base.
Il est intéressant de choisir un repère où le tenseur d’inertie est de forme simple.

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 103

Ch. 9 Ciné
Cinétique 1 – Torseur ciné
cinétique

Calcul du moment cinétique en un point Oi d’un solide Si : cas particuliers

 Cas d’
d’un point fixe

   


V g ( Oi ) = 0 ⇒ σ ig ( Oi ) = I ( Oi, Si ) Ωig

où Oi = G
 Cas où
   
OiG = 0 ⇒ σ ig ( G) = I ( G, Si ) Ωig

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 104

52
Ch. 9 Ciné
Cinétique 1 – Torseur ciné
cinétique

Forme générale du moment cinétique d’un solide en un point quelconque

   


σ ig ( A ) = σ ik ( G) + AG ∧ MVig ( G) (Koenig)    
  σ ig ( A ) = I ( G, Si ) Ωik +AG ∧ MVig ( G)
σ ki ( G) = I ( G, Si ) Ωki

 
Or Ωki = Ωig car Rk est en translation par rapport à Rg

   


⇒ σ ig ( A ) = I ( G, Si ) Ωig + AG ∧ MVig ( G)

 Le moment cinétique en un point est égal à la somme du moment cinétique du


solide en G et du moment en ce point de la quantité de mouvement.

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 105

Ch. 9 Ciné
Cinétique 2 – Torseur dynamique

Définition, cas d’une masse élémentaire

Soit un point P de masse élémentaire dm.

 Quantité
Quantité d’accé
accélération
La quantité d’accélération est caractérisée par le vecteur suivant : 
Γ (P )
  P
Dg (P ) = Γ g (P ) dm dm

 Moment dynamique élémentaire en A


Le moment dynamique est le moment de la quantité d’accélération au point considéré :

  


δPg ( A ) = AP ∧ Γ g (P ) dm

Γ (P ) dm
P
dm

δPg ( A )
A

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 106

53
Ch. 9 Ciné
Cinétique 2 – Torseur dynamique

Cas d’un système matériel

Si l’on considère un système matériel Σ, les éléments du torseur prennent la forme :

 Résultante dynamique 


  Γ g (P )
P
DgΣ = ∫ Γ g (P ) dm = ...
dm 
   MΓ g ( G)
Σ
G
DgΣ = ∫ Γ g (P ) dm = MΓ g ( G)
Σ Σ

Remarque : la résultante dynamique est la dérivée de la résultant cinétique.

 Moment dynamique
  
δgΣ ( A ) = ∫ AP ∧ Γ g (P ) dm
Σ

 Relation des champs de moment du torseur dynamique

   


δgΣ ( A ) = δgΣ (B ) + AB ∧ MΓ g ( G)

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 107

Ch. 9 Ciné
Cinétique 2 – Torseur dynamique

Relation entre moments cinétique et dynamique

Si l’on dérive le moment cinétique…



Γ g (P )
d  g d  g
( )
 d g
dt g 
σ Σ ( A ) = ∫
 ( ) AP ∧ V (P ) dm + ∫ AP ∧ V (P ) dm P
Σ dt g dt g
Σ
dm 
= ... G MΓ g ( G)

( )
 d g  
δgΣ ( A ) = σ Σ ( A ) + V g ( A ) ∧ MV g ( G)
dt g

Attention : dans le cas général, le moment dynamique n’est donc pas la dérivée du
moment cinétique

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 108

54
Ch. 9 Ciné
Cinétique 2 – Torseur dynamique

Calcul du moment dynamique : cas particuliers

 Cas d’
d’un point fixe

Γ g (P )
( )
   d g
V g ( A ) = 0 ⇒ δΣ ( A ) = σΣ ( A ) P
g

dt g dm 
G MΓ g ( G)

Σ
 Cas où
où A = G

( ) ( )
 d g    d g
δgΣ ( G) = σ Σ ( G) + V g ( G) ∧ MV g ( G) ⇒ δgΣ ( G) = σ Σ ( G)
dt g dt g

 En pratique, le plus simple est souvent…


souvent…
 
• Calcul du moment cinétique en G σ ig ( G) = I ( G, Si ) Ωig

( )
 d g
• Calcul du moment dynamique en G δgΣ ( G) = σ Σ ( G)
dt g
   
• Relation des champs de moment δgΣ ( A ) = δgΣ (B ) + AB ∧ MΓ g ( G)

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 109

Ch. 10 Etude dynamique d’


d’un
systè
système

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 110

55
Ch. 10 Dynamique d’
d’un systè
système 1 – Dynamique des liaisons

Lois de comportement

Dans un système, on peut retrouver des éléments qui sont hors des hypothèses de la
mécanique des solides indéformables.

Exemple typique : les ressorts.

Ces éléments peuvent souvent conduire à l’écriture d’équations de liaisons


supplémentaires. Ces équations sont « expérimentales », on peut les appeler « lois de
comportement ».
Elles peuvent faire intervenir les différentes paramètres cinématiques ou actions de
liaisons entre les solides.

 Ces lois de comportement influencent l’é


l’équilibre
’équilibre dynamique d’
d’un systè
système

 La ré
résolution d’
d’un systè
système dynamique requiert leur écriture

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 111

Ch. 10 Dynamique d’
d’un systè
système 1 – Dynamique des liaisons

Les ressorts sont des éléments déformables qui relient deux solides Si et Sj.
L’écriture de la loi de comportement du ressort permet d’obtenir le modèle de l’action
entre Si et Sj.

Ressort de traction-compression
 Pj
On peut considérer que Si agit sur Sj par Pi u
l’intermédiaire du ressort.
• Masse négligeable
Il en résulte une action de liaison sous la • L0 longueur au repos (libre)
L0
forme d’un glisseur de résultante : • k raideur (en Newton)
 • L-L0 allongement
  
Fi/j = -k (L-L0 ) u = -Fj/i 
Fi/j
Fj/i

L-
Ressort de torsion L0

On peut considérer que Si agit sur Sj par


l’intermédiaire du ressort.
 • Inertie négligeable
Il en résulte une action de liaison sous la Mi/j • θ0 position angulaire au repos

forme d’un torseur couple de moment : Mj/i • k raideur (en Newton) 
   • θ - θ0 rotation de Si/Sj selon u
Mi/j = -k ( θ-θ0 ) u = -M j/i

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 112

56
Ch. 10 Dynamique d’
d’un systè
système 1 – Dynamique des liaisons

L’amortisseur est un élément constitué de deux parties qui contraignent un fluide


visqueux à s’écouler à travers un petit orifice. La viscosité du fluide dissipe alors de
l’énergie.
L’effort dans l’amortisseur est fonction de la viscosité du fluide, de la section des
trous, et de la vitesse d’écoulement dans les trous.

Amortisseur de translation
Le modèle de l’action de Si sur Sj est celui d’un
glisseur de résultante : 
 Fi/j
 •   u • Masse négligeable
Fi/j = -cLu = -Fj/i Fj/i Pj • c coefficient d’amortissement

( )
   (en Newton mètre)
= -c Vji (Pj ) .u u
Pi

Amortisseur de rotation
Le modèle de l’action de Si sur Sj est celui d’un
torseur couple avec : 
Mi/j
 • Inertie négligeable
 •   Mj/i
• θɺ vitesse de rotation de Sj/Si
Mi/j = -cθu =-Mj/i • c coefficient d’amortissement

( )
  
= -c Ωij .u u

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 113

Ch. 10 Dynamique d’
d’un systè
système 1 – Dynamique des liaisons

Contact ponctuel avec frottement

 Efforts dans un contact ponctuel


Le modèle de la liaison ponctuelle est idéalisé

Dans un contact réel, le torseur des actions mécaniques est de la forme :


 Ri j 
{ i/j}I M  I 
F = 
 i j ( ) 

Les actions de contact entre i et j sont connues de manière expérimentale.

 Une des lois classiques est la loi de Coulomb


Elle caractérise les situations de frottement et d’adhérence.

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 114

57
Ch. 10 Dynamique d’
d’un systè
système 1 – Dynamique des liaisons

Loi de Coulomb

V jjjj
I
0


iiii

 Il y a glissement au contact (et donc frottement)
frottement) lorsque ()
Dans ce cas, la loi de Coulomb s’écrit :
 
  Vji (I) Ti/j
Ti/j = -fg Ni/j  avec  = tan (ϕg ) = fg
Vji (I) Ni/j

L’effort de frottement Ti/j s’oppose à la vitesse de glissement.
 
adhérence (pas de mouvement relatif) lorsque Vj (I ) = 0
i
 Il y a adhé

Ti/j
 < tan (ϕa ) = fa
Ni/j

φa définit 
un cône autour de la normale au contact.
Tant que Fi/j est à l’intérieur du cône d’adhérence, la vitesse de glissement au contact reste nulle.

 Remarques
• F dépend de nombreux paramètres (matériaux, état de surface, lubrification…)
• Généralement φa > φg (explique des phénomènes de « broutage »)
• Ce modèle a un domaine de validité limité

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 115

Ch. 10 Dynamique d’
d’un systè
système 2 – Résolution d’
d’un problè
problème par le PFD

Exemple pour 1 solide

 Déséquilibre d’
d’une roue : Ecrire le PFD pour une roue S de masse M
 A -F -E 
Inertie : I ( O,S ) = -F B -D  . Position de son centre d’inertie G : cf. figure.
 
-E -D C Rr
0 C 
 
{
Actions du moteur sur la roue S : Fmoteur/S
G
}
= 0 0 
0 0 
 R0

Liaisons parfaites. Le repère R0 lié au châssis est supposé galiléen.

 
y0 y0

yr

O  
x0 = xr

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 116

58
Ch. 10 Dynamique d’
d’un systè
système 2 – Résolution d’
d’un problè
problème par le PFD

PFD appliqué à un système

 Rappel : nombre de paramè


paramètres d’
d’une liaison
Les liaisons normalisées peuvent être définies par la forme caractéristique de leur torseur.

 Si on les considère comme parfaites, les liaisons présentent d paramètres cinématiques et


6-d degrés de liaison correspondant aux composantes du torseur d’effort dans la liaison.

 •

ωx x  0 0 
 
{ }
Exemple : liaison pivot glissant d’axe x : Vi j
Oi
=  0 0 et {Fi/j} = R y My 
Oi
 0 0 R M 
 R  z z R j
i

 Bilan des équations et inconnues


Première étape importante afin d’entreprendre de manière efficace la résolution du problème.

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 117

Ch. 10 Dynamique d’
d’un systè
système 2 – Résolution d’
d’un problè
problème par le PFD

PFD appliqué à un système – Bilan inconnues/équations

Le système contient M=Σ


M=Σmij paramè
paramètres ciné
cinématiques

Les M paramètres cinématiques sont reliés par


N équations de liaisons de type géométrique ou cinématique
mc est le nombre de paramè
paramètres ciné
cinématiques indé
indépendants

L=Σ
L=Σlij est le nombre de paramètres dynamiques (efforts de
liaison)

On applique à chaque solide la PFD, soit un total de 6P


équations

BILAN
 6P équations de dynamique
 N équations de liaisons
 mc paramètres cinématiques indépendants
 L paramètres dynamiques

 Systè
Système soluble si le rang du systè
système de 6P+N équations = M + L
ou, de maniè
manière équivalente, si le rang des 6P équations = mc + L

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 118

59
Ch. 10 Dynamique d’
d’un systè
système 2 – Résolution d’
d’un problè
problème par le PFD

PFD appliqué à un système

 Notion d’
d’hyperstaticité
hyperstaticité

• Système isostatique (ou isodynamique)


6P – (mc + L) = 0
Tous les paramètres peuvent être déterminés par les lois de la mécanique.

• Système hyperstatique
6P – (mc + L) < 0
Les seules lois de la dynamique ne suffisent pas à déterminer toutes les paramètres.
Il faut faire appel à d’autre équations (exemple : mécanique des solides déformables)

• Exemple : pompe à barillet


6P = 12 et mc + L = 12

• Autre exemple :

A B R x Mx 
 
+ {Fext/1}A = R y My 
R M 
 z z

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 119

Ch. 10 Dynamique d’
d’un systè
système 3 – Détermination des lois de mouvement

 Pourquoi dé
déterminer les lois de mouvement

Au travers de l’étude dynamique d’un système, la détermination des lois de


mouvements est un des objectifs principaux (un autre objectif important est de
déterminer les efforts de liaison).

Intérêt : par exemple, étudier la stabilité d’un véhicule, déterminer les modes de
vibration d’un système…

 Choix du systè
système minimum d’é
d’équations
’équations

Si l’on souhaite uniquement les lois temporelles d’évolution des paramètres


cinématiques (toutes les inconnues ne nous intéressent pas)

ALORS un nombre restreint d’équations est suffisant. Pas besoin des 6P équations.

Il faut faire le bon choix d’équations parmi les 6P+N équations disponibles…

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 120

60
Ch. 10 Dynamique d’
d’un systè
système 3 – Détermination des lois de mouvement

Mécanisme en chaîne ouverte


y
 Exemple : pendule d’
d’Euler
y0,1
A
Hypothèse : mécanisme plan
θ

• Graphe des liaisons… x1


• Bilan inc/eq…

x2

• Ecriture du PFD…
 Le système {1+2} et chacun des systèmes {1} et {2} doivent vérifier le PFD

• Quelles sont les équations nécessaires à la détermination des lois de mouvement ?

 Méthode pour le choix du systè


système minimum
Choix des équations qui mettent en évidence les efforts de liaisons nuls.
Choix facile à effectuer à partir du graphe des liaisons.

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 121

Ch. 10 Dynamique d’
d’un systè
système 3 – Détermination des lois de mouvement

Mécanisme en chaîne fermée

 Méthode pour le choix du systè


système minimum (exemple bielle manivelle)

0 1 2 0 1 2
θ1 θ2 θ1 θ2
+ équations de
x x liaison
3 3

Système minimum (mécanisme plan) :


0 1 2
- Equations de liaison (1 équation vectorielle) : 2
- 3 équations de dynamique

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 122

61
Ch. 11 Energé
Energétique

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 123

Ch. 11 Energé
Energétique 1 – Puissance

Puissance des actions appliquées à une particule élémentaire

Soit une particule M en mouvement par rapport à Ri. La puissance


développée au cours de son mouvement est donnée par le scalaire :

V i (M)
 
P i (M) = R.Vi (M) M

R

Unité normalisée : Watt (W)


 
Remarque à ne pas oublier : R ⊥ Vi (M) ⇒ P i (M)=0


V i (M)

M

R

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 124

62
Ch. 11 Energé
Energétique 1 – Puissance

Puissance des efforts extérieurs appliqués à un solide indéformable

 La puissance développée par des actions mécaniques extérieures appliquées à un


solide D par rapport à un repère Ri est égale à la somme des puissances développées
par chacune de ses particules
ici d• = dV 
  V i (P )
PDi → D = ∫ f (P ).Vi (P ) d• 
D P f (P ) d•
Ri

 En introduisant la  relation du champ des vitesses du solide :


( )
    ici d• = dS
PDi → D = ∫ f (P ). Vji ( A ) + PA ∧ Ωij d•
D

= ...

PDi → D = {FD →D }{Vji }

La puissance dé
développé
veloppée par un torseur d’
d’actions mé
mécaniques exté
extérieures appliqué
appliqué à un solide
est égale au comoment du torseur des actions mémécaniques par le torseur ciné
cinématique.

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 125

Ch. 11 Energé
Energétique 1 – Puissance

Puissance développée dans une liaison intérieure à un système

 Soient deux solides Si et Sj en mouvement par rapport à Rg et reliés par une liaison Lij.
La puissance dissipée par la liaison Lij est alors :
Sj
       
PLijg =  Vig (P ).R j→i+Ωig.M j→i (P ) +  Vjg (P ).Ri→ j+Ωgj .Mi→ j (P )  Lij
   
Si
= ...

PLij = {Fj→i }{Vi j} = {Fj→i }{Vji }


Rg

 Remarques :

• Puissance indé
indépendante du repèrepère de ré
référence.
• Dans le cas gé
général, elle n’
n’est pas nulle !
=
0
L
i
j

• Cas particuliers où
où P : LIAISONS PARFAITES

 Puissance développée par les actions de cohésion de la matière : Si*


 Pcohésion = {Fcohésion }{Vi i* }
Dans le cas des solides indé
indéformables,
formables, Pcohésion = 0 Ri→i*


0
Mi→i*
{V } =
i
i*
 
Si 0

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 126

63
Ch. 11 Energé
Energétique 2 – Travail

Travail élémentaire développé par une particule

 Soit une particule M en mouvement par rapport à Ri. Le travail élémentaire développé
pendant un instant dt au cours de son mouvement est donné par le scalaire :

 
  dl = Vi (M) dt
dWi (P ) = R.Vi (M) dt

P R
Unité normalisée : Joule (J)

Travail des efforts extérieurs appliqué à un solide

 Le travail développé entre les instants t1 et t2 par les actions mécaniques extérieures
appliquées à un solide D par rapport à un repère Ri est donné par :

t2

WDi → D = ∫ {F D →D }{V }
j
i
Ri

dl
t1 P
 t2
f (P ) d•

t1
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Ch. 11 Energé
Energétique 3 – Energie ciné
cinétique

Définitions

 Energie cinétique élémentaire :


L’énergie cinétique du point P de masse dm par rapport à Rg est
représentée par la quantité scalaire : 
V g (P )
1 2
T g (P ) = V g (P ) dm P
2 dm

 Energie cinétique d’un système Σ :

1 g 2
Tg (Σ ) = V (P ) dm
2 ∫Σ

 Remarque : la somme se fait de manière continue pour un solide ou bien


discrète pour un système de solides

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64
Ch. 11 Energé
Energétique 3 – Energie ciné
cinétique

Théorème de Koenig appliqué à l’énergie cinétique



 Soit un solide Si en mouvement par rapport à Rg. V g (P )
Rk un repère en translation et centré en G.
P dm 
MV g ( G)
  
V g (P ) = Vk (P ) + Vkg (P )
2 G
⇒ V g (P ) = ...
Rk
Rg
1 g 2
T g ( Si ) = Tk ( Si ) + MVk ( G)
2

Cas d’un solide ayant un point fixe


 
V g (P ) MV g ( G)
 Soit un solide Si et un point fixe Oi par rapport à Rg.
   P
V g (P ) = Ωig ∧ OP
i G
⇒ T g ( Si )=...
Oi

Rg
1 g 
T g ( Si ) = Ωi .I ( Oi, Si ).Ωig
2

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 129

Ch. 11 Energé
Energétique 3 – Energie ciné
cinétique

Théorème de Koenig pour un solide 


Ωkg 
 De ce qui précède, il vient : MV g ( G)

1 g 2
T g ( Si ) = Tk ( Si ) + MVk ( Gi )
2 G
1 
  Rk
et T ( Si )
k
= Ωki .I ( Gi , Si ) .Ωki
2
Rg

1   1  2


T g ( Si ) = Ωik .I ( Gi , Si ) .Ωik + MVkg ( G)
2 2

 Exemple : roue de vélo


y1
 
y0 x1
S1 - Masse M
θ
- Moment d’inertie de S1 par rapport à (G, z1) : C1


x0
x

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 130

65
Ch. 11 Energé
Energétique 4 – Thé
Théorè
orème de l’é
l’énergie
’énergie ciné
cinétique

Application à un système de solides

 A partir d’un principe fondamental de la dynamique appliqué à chaque particule,


on multiplie chaque terme par le vecteur vitesse, il vient : 
    V g (P )
∫D f (P ).V (P ) d• = D∫ Γ (P ).V (P ) dm
g g g
Rg
P
d  g  d 1 g 2  
= ∫ V (P )  .V g (P ) dm = ∫  V (P )  dm f (P ) d•
D dt g
  dt g D  2 

En distinguant les actions intérieures à D et les actions extérieures à D :

d g
Pint + Pext
g
= T (Σ)
dt

La variation d’é
d’énergie
’énergie ciné
cinétique galilé
galiléenne par rapport au temps égale la somme des puissances
galilé
galiléenne des actions mé
mécaniques inté
intérieures et exté
extérieures s’
s’exerç
exerçant sur le systè
système.

 Remarque :
d g
indéformable et liaisons parfaites ⇒ Pint = 0 :
Solide indé g
Pext = T (Σ)
dt

ENSM-SE Méca. solides rigides - CPMI 2011-2012 131

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