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Série de Fourier
Sommaire
1.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.2 Base de Fourier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.2.1 Base orthonormée de Fourier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.2.2 Preuve par le noyau de Poisson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.3 Quelques rappels sur les séries de Fourier . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.1 Introduction
Historique Aux alentours de 1815, Joseph Fourier décompose une fonction 1-périodique
en somme de sinus et de cosinus afin de résoudre l’équation de la chaleur sur une tige.
Notation
1
� f (x)dx = � f (x)dx = � f (x)dx
a+1
Π 0 a
5
1.2 Base de Fourier
1.2.1 Base orthonormée de Fourier
Proposition 1. (γn )n∈Z est une suite orthonormée.
Démonstration.
�
�
�0 si n ≠ m
�γn , γm � = � ei2π(n−m)x dx = �
�
� si n = m
�1
Π
Corollaire 1. La famille (γn )n∈Z est une base de Riesz de L2 (π, dx) (on parlera par
commodité de base orthonormée).
0 n=−N
f = � �f, γn � = � f̂[n]e2iπn⋅
L 2
n∈Z n∈Z
6
Preuve plus constructive par le noyau de Poisson. Le noyau de Poisson est défini sur Π
par
pour r ∈ [0, 1[. Cette fonction est bien définie car la série est uniformément convergente
pour ces valeurs de r.
L’idée est alors de montrer que
Proposition 2.
1 − r2
1) Pr (x) = ≥0 et 2) � Pr (x)dx = 1
�1 − rγ1 (x)�2 Π
Démonstration.
+∞ +∞
1) Pr (x) = � r�n� γn (x) = 1 + � rn (γ1 (x))n + � rn (γ−1 (x))n
n∈Z n=1 n=1
rγ1 (x) rγ−1 (x) γ1 (x) + γ−1 (x) − 2rγ1 (x)γ−1 (x)
=1+ + =1+r
1 − rγ1 (x) 1 − rγ−1 (x) (1 − rγ1 (x))(1 − rγ−1 (x))
(1 − rγ1 (x))(1 − rγ−1 (x)) + r(γ1 (x) + γ−1 (x)) − 2r2
=
�1 − rγ1 (x)�2
1 − r2
Pr (x) =
�1 − rγ1 (x)�2
7
Démonstration. Soit � > 0, il existe un un voisinage V de 0 tel que ∀x ∈ V, �g(x)−g(0)� ≤ �.
On a alors
�� Pr (x)g(x)dx − g(0)� = �� Pr (x)(g(x) − g(0))dx�
Π Π
≤ � Pr (x)�g(x) − g(0)�dx
Π
On note alors que, comme Π � V ne contient pas 0, supΠ�V Pr (x) ��→ 0 et donc qu’il
existe r� tel que ∀r > r� ,
r→1
≤ � Pr (u)�f (x − u) − f (x)� du 2
Π
8
On en déduit donc
On conclut alors en utilisant la densité des fonctions uniformément continues dans L2 (Π)
qui satisfont clairement �f˜ − τu f˜�2 ��→ 0.
u→0
On en déduit donc que si f ∈ L2 telle que ∀n, �f, γn � = 0 alors Pr �f = 0 et par passage
à la limite f = 0.
Ceci conclue la preuve de la “totalité” de la famille γn .
Bilan
∀f ∈ L2 (Π), f = � f̂[n]γn
L 2
f � f̂
L2 (Π) → �2 (Z)
c → � cn γn
n∈Z
� (Z) → L (Π)
2 2
9
1.3 Quelques rappels sur les séries de Fourier
Convergence et régularité a ∈ �1 �⇒ ∑n an γn converge uniformément vers une
fonction continue. On en déduit que si f̂ ∈ �1 alors f est continue.
De manière générale, on a une “équivalence” entre f̂ décroît vite en l’infini et f est
régulière...
Noyau de Fejer JN = ∑N , SN = f � JN = ∑N ̂
n=−N f [n]γn ,
2iπn
n=−N e
S1 + � + SN L1
f ∈ L1 �⇒ �→ f.
N
f (x+
0 )+f (x0 )
−
Dirichlet f dérivable à gauche et à droite en x0 �⇒ SN f (x0 ) ���→ .
N →∞ 2
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