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Histoire sociale
L’histoire sociale est l’une des principales branches de la recherche historique, ayant pour but d'appréhender les
évolutions de la société ou l'une de ses composantes au fil du temps. Sa définition et son approche n’ont cessé
d’évoluer en fonction de l’époque et des historiens s’y consacrant, et dépendent donc de la démarche et du
1
positionnement scientifique de chacun, forcément subjectif et lacunaire .
Lucien Febvre et Marc Bloch, co-fondateurs de l'école des Annales d’Histoire économique et sociale
Sommaire
Introduction
L'histoire économique et sociale
Origines
Le courant français
La lutte des classes : Marx et Guizot
Naissances de l'histoire sociale
La première naissance de l'histoire sociale
La deuxième naissance de l'histoire sociale
Déclin du paradigme labroussien
Le glissement vers une histoire socio-culturelle
Éclatement de l'histoire sociale
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
Articles en ligne
Autres références utiles
Articles connexes

Introduction
De manière générale, l’histoire sociale réfute une approche événementielle de l’histoire et préfère se pencher sur
des faits socio-économiques. Elle s’intéresse aux grands groupes sociaux et leurs interactions au sein de la
2
société et non aux individus en particulier . C’est ce qui la différencie de la sociohistoire, qui elle exclut tout
3
rapport avec l’économie, et préfère se concentrer sur les individus en tant que tels . L’histoire sociale remporte
4
un grand succès durant le XXe siècle , mais à partir des années 1970, le courant est victime de son succès et de
son trop large spectre de recherche. Il finit par imploser en différents courants dérivés, dont justement la
5
sociohistoire .

L'histoire économique et sociale

Origines

À la fin du XIXe siècle, Karl Lampercht dénonce l’école historique allemande. Selon lui, elle se focaliserait trop
sur les grands faits politiques et les personnages illustres. Il s’agit d’une des premières critiques de l'histoire
6
événementielle . Ce point de vue sera partagé en 1890 par Frederick Jackson Turner aux États-Unis : pour lui,
« tous les aspects de l’activité humaine doivent être étudiés ». Turner s’intéressera donc aux groupes sociaux et à
7
leur environnement. Mais c’est en France que le concept d’histoire sociale prendra le plus d’ampleur .

Le courant français
Déjà au cours de la première moitié du XIXe siècle, François Guizot,
Augustin Thierry, Adolphe Thiers et Jules Michelet accordent dans leurs
œuvres une place importante à l'histoire sociale. Il s'agit des premiers
chercheurs à lui consacrer autant d'attention.

L'historiographie était jusque-là dominée par une vision politique de


l'histoire. Désormais, la lutte des classes chez Guizot, des races chez
Augustin Thierry, du peuple chez Michelet... remplacent les rois comme
moteurs de l'histoire. Cette lecture ne donne plus le premier rôle aux
acteurs politiques (comme le prince) mais à un acteur collectif (la
8
bourgeoisie, les Francs, les Gaulois...) .
Karl Lamprecht
La lutte des classes : Marx et Guizot

L'idée de Guizot de « lutte des classes » sera reprise par Karl Marx. Comme ce dernier, Guizot aspire à donner
9
plus de droits et de légitimité aux classes moyennes face aux élites bourgeoises .

Pour Marx, tout phénomène historique peut être considéré comme l'expression de rapports conflictuels entre une
classe dominante et une classe dominée. La classe est définie d'un point de vue économique (elle possède ou
non les moyens de production et d'échange) et sociologique (elle a conscience de son unité, de ses intérêts
communs). La vision marxiste donne donc la primauté à une lecture économique et sociale de l'histoire. Elle
influence de nombreux travaux historiques en France.

Naissances de l'histoire sociale

La première naissance de l'histoire sociale

Le véritable élan de l’histoire économique et sociale en France se situe avec l’école des Annales d’Histoire
10
économique et sociale (cette école s’est d’ailleurs intitulée un temps Annales d’histoire sociale ), créées en
1929 par les historiens français Marc Bloch et Lucien Fèbvre. Ce courant et revue historique tend à replacer
7
l’humain au centre de l’histoire . Il s’ouvre à de nouveaux aspects de la discipline historique :
l’internationalisation, avec la collaboration de chercheurs étrangers comme Henri Pirenne, mais aussi à
l’interdisciplinarité avec les autres sciences. Fèbvre émet notamment des critiques contre la sociologie de
11
l’époque, et son point de vue qui lui semble trop déterministe .

Mais ce courant d’histoire sociale ne se limite pas seulement à l’école des Annales. Si celle-ci marquait, en
10
quelque sorte, une « première naissance » de l’histoire sociale en tant que courant , c’est Ernest Labrousse,
12
véritable chef de file de l‘histoire sociale, qui va lui donner sa dimension la plus aboutie .

La deuxième naissance de l'histoire sociale

Ernest Labrousse, à la fin des années 1930, développe une nouvelle conception de l’histoire. Pour lui, les faits
économiques et sociaux, intimement liés, sont les principaux éléments qui permettent d’expliquer l’histoire
10
politique . Dans sa thèse sur La crise de l'économie française à la fin de l'Ancien Régime, il subdivise des
groupes sociaux dans la France d'Ancien Régime (fermiers, salariés des villes, propriétaires exploitants,
propriétaires non exploitants...) à partir de leur niveau de fortune et de leur place dans les rapports de production.
Cela lui permet d'interpréter le déclenchement de la Révolution française comme la conséquence de la
dégradation de revenu chez certains de ces groupes.
L'économique et le social sont donc intimement liés pour expliquer l'histoire politique, ce que Fernand Braudel
lui reprochera en 1958 en parlant de « lier un pathétisme économique de courte durée (nouveau style), à un
12
pathétisme politique. Nous revoici dans le temps court, et jusqu’au cou » . Fernand Braudel fait ici référence à
sa théorie, qui subdivise l'histoire en trois temps :

un temps géographique quasi immobile, celui de l’homme et du milieu qui l’entoure, la


« structure » ;
un temps social et économique, lentement rythmé mais qui apporte des transformations en
profondeur, la « conjoncture » ;
un temps politique, court, qui fait beaucoup de bruit mais n’est qu’une agitation de surface :
l’événement.
13
Il reproche donc à Labrousse de trop se préoccuper du temps court, alors que lui privilégie le temps long .

Le « paradigme labroussien » séduit de nombreux historiens français après-guerre. Les thèses d'histoire
économique et sociale, enrichies d'analyses statistiques, abondent : Pierre Goubert, Beauvais et le Beauvaisis de
1600 à 1730, 1960, Emmanuel Le Roy Ladurie, Paysans du Languedoc, 1966, Pierre Vilar, la Catalogne dans
l'Espagne moderne, 1962, Pierre Chaunu, Séville et l'Atlantique (1504-1650), 1969, Gabriel Désert, une société
rurale du XIXe siècle : les paysans du Calvados (1815-1895), 1971...

Le dynamisme de l'histoire sociale est symbolisé par le développement des recherches en démographie
historique. Les états-civils sont dépouillés afin de dresser des tableaux statistiques sur la natalité, la mortalité, la
fécondité, la nuptialité ou encore l'alphabétisation. En 1965, le premier numéro de la revue les Annales de
démographie historique paraît.

L’histoire économique et sociale innove avec de nouvelles technologies, notamment l’informatique et les
14
sciences statistiques qui permettent de mieux comprendre les grands groupes sociaux .

Déclin du paradigme labroussien

Dès la fin des années 1950, la théorie Labroussienne est sur le déclin. Un premier tournant sur les thèmes à
traiter par ce courant historique est marqué par son fondateur, en 1955, lorsqu’il rédige un rapport définissant les
15
voies des bourgeoisies européennes, qui donne lieu à nombre de monographies sur le sujet .

Toutefois, à l’orée des années 1980, le bilan du courant est mitigé. Cette école de l'histoire économique et
sociale est attaquée par la Nouvelle Histoire à partir des années 1980. Elle oublierait « l'individu comme si
chacun est emporté par des forces plus fortes : la classe ou la conjoncture économique. À tel point qu'on peut se
demander quelle est la part de liberté des hommes dans l'accomplissement de leur histoire ».

À la fin des années 1980, l'effondrement du communisme provoque un discrédit de tout ce qui rappelle de près
comme de loin le marxisme. Le paradigme labroussien devient l'objet de mépris. Beaucoup d'historiens français
se détournent des concepts de classe et de lutte des classes. L'historien anglais George M. Trevelyan voit
l'histoire sociale comme le point de transition entre l'histoire économique et politique : « Sans l'histoire sociale,
16
l'histoire économique est stérile et l'histoire politique inintelligible » . Bien que cette approche ait souvent été
considérée négativement comme une histoire délaissant la politique, elle a également été défendue comme une
17
« histoire qui met les gens au premier plan » .

À la mise en perspective des valeurs, des nombres, s’ajoute celle des faits sociaux : l’histoire « sérielle », que
salue Pierre Chaunu, se développe grâce à l’essor de l’informatique. Il aurait pu s’agir là d’une occasion, pour
l’histoire sociale en déclin, de se redresser et développer une méthode de recherche novatrice et moderne.
Toutefois, l’ordinateur reste un outil discret pour les membres du courant, qui ne l’utilisent pas de manière
18
accrue, ce qui favorise leur déclin .
Le glissement vers une histoire socio-culturelle
Comme d'autres branches de la recherche historique, l'orientation vers l'histoire des mentalités (devenue l'histoire
culturelle) renouvelle l'histoire sociale dès les années 1960. Les groupes sociaux ne sont plus vus uniquement
sous l'angle économique. Les historiens s'intéressent à leur culture, leurs pratiques, leurs croyances et leurs
attitudes. On s'interroge sur les échanges culturels des classes populaires et celle des élites (la pratique de sports
19
par exemple). On essaie de cerner la construction identitaire de certains catégories . Cette nouvelle orientation
ne fait toutefois pas l’unanimité au sein du courant et des réticences face à ces nouveaux objets de recherche se
20
font sentir .

Autre mutation de l'histoire sociale : elle porte son attention sur des groupes dont le fondement n'est pas
21 22
économique. Il s'agit aussi de groupes souvent oubliés de la recherche : les femmes , les immigrés , les
23 24
personnes âgées , les banlieusards ...

Quelques historiens s'attaquent à la rigidité des classifications sociales. En étudiant la bourgeoisie parisienne du
e 25
XIX siècle, Adeline Daumard bouscule le postulat définissant la bourgeoisie . Est-elle si monolithique ? A-t-
elle véritablement une conscience de classe ? Jean-Luc Pinol cherche lui à s'extirper entièrement de ces
classifications. Pour saisir la mobilité sociale dans la ville de Lyon, il se situe à l'échelle de l'individu (et non du
26
groupe ou de la classe) et suit leur parcours tout au long de leur existence .

Éclatement de l'histoire sociale


Dans la même idée, Antoine Prost constate que l'histoire sociale évolue
vers la reconstitution d'univers colorés, chaleureux, savoureux, donnant
27
lieu à une description presque anthropologique . Les monographies
font pénétrer dans l'intimité d'un fonctionnement social ou individuel.
C'est en effet l'objet d'un courant historique appelé la microstoria, c'est-
à-dire micro-histoire. Par exemple, Carlo Ginzburg entraîne son lecteur
28
dans l'univers d'un meunier jugé pour hérésie au XVIe siècle et
29
Giovanni Levi dans celui d'un exorciste de village . En France, Le
Monde retrouvé de Louis-François Pinagot (1998) d'Alain Corbin se
situe dans la même veine puisqu'il propose de récréer l'environnement
d'un inconnu : un simple sabotier du Perche. Plus récemment, les
30
travaux d'Arlette Farge ont poursuivi dans ce sens . Via une affaire
d'adultère, elle met en exergue l'importance du milieu social au Carlo Ginzburg, un des pères
e 31 fondateurs de la micro-histoire
XVIII siècle . Dans ce genre, l'explication, la recherche des causes
devient moins intéressante.
32
Dans L'histoire en miettes (1987), François Dosse regrette cette évolution . Les historiens de l'histoire sociale
ne prétendent plus à une explication globale des sociétés. Ils tentent rarement de grandes synthèses comme dans
les années 1970 et 1980 (Histoire de la France rurale et Histoire de la France urbaine de Georges Duby,
33
Histoire économique et sociale , entre autres) et s'attardent au contraire sur des microcosmes : ceci ouvre la
14
voie au développement du courant de la sociohistoire, prônée par Gérard Noiriel . Ceux-ci ne se lancent plus
dans des histoires totales qui embrasseraient les aspects politiques, culturels, sociaux et économiques, mais
préfèrent étudier des sujets de portée réduite.

Notes et références
1. Encyclopædia Universalis, « Histoire sociale - HISTOIRE » (https://www.universalis.fr/encyclope
die/histoire-domaines-et-champs-histoire-sociale/), sur Encyclopædia Universalis (consulté le
19 décembre 2017)
2. Braudel et Labrousse 1982, vol.1, p. 11.
3. Noiriel 2006, p. 53.
4. Lequin 1986, p. 635-642.
5. Noiriel 2006, p. 54-55.
6. Burke 1992, p. 14.
7. Burke 1992, p. 15.
8. Poirrier 2009, p. 30-35.
9. Poirrier 2009, p. 34.
10. Lequin 1986, p. 636.
11. Delacroix, Dosse et Garcia 1999, p. 111-112.
12. Delacroix, Dosse et Garcia 1999, p. 162.
13. Pour décrire cette théorie a été utilisée la préface de la traduction italienne de l’œuvre de
Braudel 2006, p. XIII à XXII.
14. Noiriel 2006, p. 54.
15. Notamment les travaux de A. Daumard, M. Garden, P. Deyon, etc.
16. Trevelyan 1985, Introduction.
17. Fulbrook 2005, p. 17.
18. Lequin 1986, p. 637.
19. Robert 1995.
20. Lequin 1986, p. 638-639.
21. Duby et Perrot 1992.
22. Noiriel 2016.
23. Gourdon 2001.
24. Faure 1991.
25. Daumard 1963.
26. Pinol 1991.
27. Prost 1996.
28. Ginzburg 1980.
29. Levi 1989.
30. Lequin 1986, p. 640.
31. Farge 2011.
32. « « L'Histoire en miettes », de François Dosse », Le Monde diplomatique, 1er novembre 1987
(lire en ligne (https://www.monde-diplomatique.fr/1987/11/FLORENNE/40376), consulté le
19 décembre 2017)
33. Baudel et Labrousse 1969-1980.

Voir aussi

Bibliographie
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vol. 5, Paris, Presses universitaires de France, 1969-1980 (notice BnF
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(ISBN 978-88-06-18020-1)
(en) Peter Burke, History and social theory, Cambridge, Polity Press, 1992, 198 p.
(OCLC 878986325 (https://worldcat.org/oclc/878986325&lang=fr))
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Articles en ligne
« « L'Histoire en miettes », de François Dosse », Le Monde diplomatique, 1er novembre 1987,
https://www.monde-diplomatique.fr/1987/11/FLORENNE/40376.
Encyclopædia Universalis, « Histoire sociale - HISTOIRE » [archive], sur Encyclopædia
Universalis (consulté le 19 décembre 2017).
Autres références utiles
Caire-Jabinet, m.p., L'histoire en France du Moyen Âge à nos jours : introduction à
l'historiographie, Paris, Flammarion, 2002 (ISBN 2-08-083022-8).
(en) Dewald, J., Lost Worlds: The Emergence of French Social History, 1815-1970,
Pennsylvania University Press, University Park, 2006, 257 p. (ISBN 0-271-02890-4).
Charles-Olivier Carbonell, Histoire et historiens : une mutation idéologique des historiens
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Francis Haskell Mécènes et Peintres : l'art et la société au temps du baroque italien, trad. de
l'anglais par F. Durand-Bogaert, A. Lyotard-May et L. Evrard, Paris, Gallimard, 1991
(ISBN 2-07-072103-5).
Camille Jullian, Notes sur l'histoire en France au XIXe siècle, Hachette, 1897 [consultable en
ligne: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k112129c].

Articles connexes
Annales d'histoire économique et sociale
Chronologie de la politique sociale en France
Ecole des Annales
Histoire de l'économie
Histoire économique
Socio-histoire
Mutualisme (économie)
Solidarité (notion)
Crédit mutuel (système économique)
Société amicale
Fraternité (association)
Matérialisme historique
Micro-histoire
Lutte des classes

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