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paiement et de crédit »
Pr KHALIDI
Dahir n° 1-96-83 du 15 Rabiï I 1417(1erAoût 1996) portant promulgation de la loi
n°15-95 formant code de commerce publié au Bulletin Officiel n°4418 du 3 Octobre
1996, page 568.
Les quatre principes qui réglementent le droit commercial (les effets de commerce et
autres moyens de paiement) en général se sont :
La rapidité
La sécurité
La simplicité
La flexibilité de transaction
Les effets de commerce sont le chèque, la lettre de change et le billet à ordre.
Les autres moyens de paiements, exemple : La carte électronique.
Définition légale des effets de commerce :
Le législateur marocain n’a pas défini les effets de commerce, c’est pour une simple
.raison : pour donner une large pouvoir à la tendance doctrinale et jurisprudentielle
: Définition doctrinale
L’effet de commerce c’est tout titre reçu couramment en paiement dans des
transactions commerciales au lieu et place de la monnaie, sans présenter pour autant
.las attributs de la monnaie
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Moulay Sliman Beni Mellal
CHARAFI Hassan
Les transactions commerciales se sont les opérations ou bien les actions faites entre
.les commerçants : vente, d’achat, location, etc
- Cession de créance ordinaire : c’est une cession de dette donnée par la banque.
- Créance de somme d’argent à court terme (anti : valeur mobilière).
La déférence entre eux, c’est que lors d’une créance, il doit présenter une garantie
(titre négociable), mais lorsqu’on dit (titre négociable mobilière), ça signifie qu’il est
présenté et inscrit au nom de la société, (le cadastre).
2ème rôle : Moyen de crédit à court et moyen terme (depuis le XVIII siècle)
A- EFFETS COMMERCIAUX:
B- EFFETS FINANCIERS :
Sont ceux qui ne correspondent pas à l’une des contreparties susvisées et qui sont
liées à des opérations strictement financières ou bancaires.
Le chèque :
Un instrument de paiement
Un moyen de retrait
Un moyen de cautionnement
Un moyen de transfert de propriété
Ce n’est pas un moyen de crédit
Ce n’est pas un moyen de garantie
Le chèque
(Les articles du 239 jusqu'à 327 du code de commerce)
Le chèque est un écrit par lequel une personne dénommée tireur, donne
l’ordre à une personne dénommé tiré, de remettre, sur présentation de
l’écrit, les fonds lui appartenant et disponibles, à un tiers bénéficiaire,
porteur du chèque, ou à elle-même.
écrit : dans le cadre d’un contrat (article 2 Doc= 4 conditions du contrat :
capacité, volonté ; objet et cause)= les éléments nécessaires pour la validation
des obligations sont : 1-une capacité 2-une déclaration valable portant sur les
éléments essentiels de l’obligation 3-un objet certain 4-une cause licite.
une personne : physique ou morale
Le chèque est un contrat synallagmatique (consentement réciproque : l’offre et
l’acceptation bilatéral) et suigénérique.
Le tiré c’est l’établissement financière (la banque 100%)
Le tireur c’est celui qui possède un compté bancaire au près du tiré (banque)
Le bénéficiaire c’est celui pour porte le chèque pour l’encaissement
Le chèque finance la situation et ne la garantie pas
La nature juridique du chèque :
Le chèque est un titre bancaire négociable suigénéris, qui ne constitue pas un effet de
commerce au sens strict du terme.
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NB : C’est essentiellement un instrument de paiement à vue qui ne peut pas être
utilisé comme moyen de crédit.
* Un titre : un titre négociable, mobile gérée comme un moyen de paiement.
* Négociable : il n’arrive pas à avoir un dernier propriétaire
Tous les contrats sont négociables sauf le contrat d’adhésion
Quand on dit un titre, on est devant un contrat négociable mobilier
Le chèque est un moyen de paiement et n’est pas un moyen de crédit
Le chèque est un moyen de paiement et n’est pas un moyen de garantie = On
peut garder le chèque dans nos poches, mais on ne peut pas le garder entre nos
mains (il faut directement l’encaisser).
à vue signifie qu’on ne peut pas en repousser l’échéance dans le temps
« payable à vue »
Le plan :
Le chèque comme instrument de paiement est organisé dans titre III
du livre III du code de commerce
A- Les formes du chèque (Le chapitre premier : création et forme du chèque ;
article 239 jusqu’à l’article 251).
B- L’émission du chèque (Le chapitre II : La transmission ; article 252 jusqu’à
l’article 263).
C- Le paiement du chèque (Le chapitre IV : la présentation et le paiement ;
article 267 jusqu’à l’article 282).
D- Le recours faute de paiement (Le chapitre VI le recours faute de paiement ;
article 283 jusqu’à l’article 291).
Les montions obligatoires
Les montions obligatoires que doit comporter le chèque selon Article 239 C Com
sont :
La dénomination du chèque
L’ordre/mandat de paiement pur et simple (payez contre ce chèque…)
La somme à payer en chiffres et en lettres.
Le nom du tiré (la banque)
Le lieu du paiement (l’adresse de l’agence bancaire)
Le lieu et la date de création
Le nom et la signature du tireur
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Le chèque n’est pas novatoire « article 305 » autrement dit, la remise d’un chèque
au paiement d’une dette ne remplace pas l’obligation qui lui a donné naissance, la
créance originaire subsiste, avec toutes les garanties y attachées jusqu’à ce que
ledit chèque soit payé.
NB : Article 240alénia 05 stipule : est réputé non valable comme chèque, tout
chèque non conforme aux formules délivrés par l’établissement bancaire ou tout
chèque dans lequel l’une des énonciations obligatoires fait défaut, mais il peut être
considéré comme un titre ordinaire établissant la créance, si ses conditions comme
titre sont remplis.
Le nom du bénéficiaire
La clause non endossable ou non à ordre : cette clause ne peut être utile que
lorsque le chèque est nominatif (qui porte le nom du bénéficiaire), le chèque en
blanc (on ne détermine pas le montant), le chèque au porteur (qui porte le
chèque).= le chèque au porteur en blanc est transmissible par simple tradition.
Le chèque qui porte la mention non endossable ne peut être transmis que
comme titre civil.
Le barrement, il consiste à tracer sur le recto du chèque deux barres parallèles,
il ne sera alors payer qu’à un banquier ou un client du banquier.
Ainsi le porteur d’un tel chèque ne pourra se faire payer qu’un l’endossement
par procuration à son banquier qui approvisionnera son compte du montant du
chèque encaissé par ledit banquier. Les banques effectuent entre elles les
paiements des chèques en procédant a leurs compensations et donc par
monnaie scripturale, ce qui évite les mouvements numéraires. On utilise le
chèque barré pour sécuriser le compte bancaire et pour aussi spécifier les
personnes bénéficiaires et que ce chèque ne peut être payé qu’au Maroc.
La certification c’est la délivrance des formules des chèques par la banque, le
principe c’est la liberté.
1- L’écrit
2- L’avis
3- La vague
4- L’exercice professionnel et habituel
5- Le paiement du chèque
6- La provision
7- La présentation au paiement
8- Les oppositions
9- Le témoignage
10- L’aval
11- La jurisprudence
12- ??
La lettre de change
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(Les articles du 159 jusqu'à 231 du code de commerce)
Comme le chèque, la lettre de change est traitée par le code de
commerce, elle est organisé dans titre I du livre III du code de
commerce
A- Les formes de la lettre de change (Le chapitre premier : création et forme du
chèque ; article 159 jusqu’à l’article 165).
B- La provision (Le chapitre II : l’article 166).
C- L’endossement (Le chapitre III : article 167 jusqu’à l’article 173).
D- L’acceptation (Le chapitre IV : article 174 jusqu’à l’article 179).
E- L’aval (Le chapitre V : article 180).
F- L’échéance (Le chapitre VI : article 181 jusqu’à l’article 183).
G- Le paiement (Le chapitre VII : article 184 jusqu’à l’article 195).
H- Les recours faute d’acceptation et faute de paiement, le protêt et le
rechange (Le chapitre VIII : article 196 jusqu’à l’article 238).
La lettre de change :
C’est un écrit par lequel une personne appelée le tireur donne mandat à une autre
appelée tiré de payer à un tiers appelée bénéficiaire ou preneur une somme
d’argent à une époque fixée.
Le plan :
A- Les conditions de formes et rédaction de la lettre de change.
B- Les conditions de fond d’émission de la lettre de change.
C- Les garanties de paiement de la lettre de change.
D- A transmission de la lettre de change.
A – Les conditions de forme et rédaction de la lettre de change :
L’article 160 stipule « Le titre dans lequel une des énonciations indiquées dans
l’article précédent (159) fait défaut, ne vaut pas comme lettre de change, sauf dans
les cas suivants :
- La lettre de change dont l’échéance n’est pas indiquée est considérée comme
payable à vue ;
- A défaut d’indication spéciale, le lieu désigné à côté du nom du tiré est réputé
être le lieu de paiement et, en ^même temps, le lieu du domicile du tiré ;
- Si le lieu n’est pas indiqué à côté du nom du tiré, le lieu de paiement est celui où
le tiré exerce son activité ou celui où il est domicilié ;
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- La lettre de change n’indiquant pas le lieu de sa création est considéré comme
souscrite dans le lieu désigné à côté du nom du tireur ;
- Si le lieu n’est pas indiqué à côté du nom du tireur, la lettre de change est
considérée comme souscrite dans le lieu du domicile du tireur ;
- A défaut d’indication spéciale, la date de création de la lettre de change est
considérée être celle de la remise du titre au bénéficiaire.
1- Le consentement
2- La capacité
3- Le pouvoir
4- La cause existante et licite : nullité des effets de complaisance.
I -L’échéance :
L’échéance est la date de paiement de la lettre de change, celle-ci peut être tirée :
a- L’opposition au paiement :
La loi interdit l’opposition sauf dans trois cas selon l’article 189 :
1- La perte de la lettre de change ;
2- Le vol de la lettre de change ;
3- Le redressement ou la liquidation judiciaire du porteur.
Dans le deuxième cas, le syndic du porteur en règle judiciaire pourra faire opposition
au tiré et se faire payer à lui-même pour intégrer la créance dans l’actif de la
procédure collective.
Le billet à ordre
(Les articles du 232 jusqu'à 238 du code de commerce)
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Comme le chèque et la lettre de change, le billet à ordre est traité par
le code de commerce, elle est organisé dans titre II du livre III du code
de commerce
Contre le chèque qui est utilisé par une seule personne, le billet à ordre est utilisé
entre deux personnes : le souscripteur(le tiré ou tireur) et le bénéficiaire.
Définition :
Le billet à ordre est un titre constatant l’engagement du souscripteur de payer lui-
même au preneur à son ordre une somme d’argent à une époque déterminée.
Le billet à ordre est un acte de commerce lorsqu’il est fait par un commerçant et
résulte une transaction commerciale (article 9) contre la lettre de change qui est
un acte de commerce même s’il est fait par un commerçant ou civil.
Le souscripteur : c’est celui qui crée le billet à ordre et qui paye lui-même (tiré-
tireur).
Si le billet à ordre n’est pas respecter ces mentions obligatoires de l’article 232, est
nul.
Dans le billet à ordre, le mineur est suffisant de faire le billet à ordre, il n’a pas
besoin d’un tuteur.