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Résumé :
Avec près de 40 000 nouveaux cas par an en france, il s'agit avec le cancer du sein, du
cancer le plus fréquent en occident.
Le diagnostic doit être le plus précoce possible mais les signes cliniques sont souvent
tardifs. Le pronostic s'est amélioré avec les progrès de la chirurgie, de la chimiothérapie
adjuvante et palliative ainsi que de la radiothérapie dans les cancers du rectum. Le stade
métastatique est encore parfois accessible à une thérapeutique curative. La polypectomie
des adénomes diminue la prévalence et incidence. La prévention et le dépistage de
masse sont possibles : la plus grande attention doit être accordée aux cas familiaux.
Mots-clés :
1. Introduction
Les cancers colo-rectaux (CCR) se placent au premier rang de la pathologie cancéreuse dans
notre pays pour les deux sexes confondus. On estime qu’il y a chaque année à 38 000
nouveaux cas et qu’un français sur 20 à 25 sera atteint de ce cancer dans sa vie (60% de
cancer du côlon – 40% de cancer du rectum). La mortalité est de 16 000 morts par an. Le
cancer colo-rectal est donc non seulement un cancer fréquent mais un cancer grave ; le taux
de survie à 5 ans atteint 50%, tous stades confondus au moment du diagnostic.
2. Le cancer du colon
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2.1.2. Parfois
2.2. Diagnostic
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2.4. Le traitement
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3. Le cancer du rectum
3.2. Le diagnostic
Il doit comporter, outre les explorations effectuées pour le côlon, un scanner abdomino-
pelvien ou une IRM pelvienne et une écho-endoscopie endo-rectale permet d’examiner
l’extension intra-pariétale, l’extension aux organes de voisinage et aux ganglions périrectaux
(l’écho-endoscopie est surtout utile pour étudier l’extension des tumeurs de petite taille). Ce
bilan permet de juger de la nécessité ou non d’une radiothérapie néo-adjuvante (tumeur T3 ou
tout T N+).
3.4. Traitement
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Comme dans le cancer du côlon, il peut bénéficier à des patients ne pouvant être traités de
façon curative : dérivation chirurgicale avec colostomie (éviter l’occlusion), radiothérapie
externe, traitement laser selon les cas particuliers. La chimiothérapie est identique à celle du
cancer du côlon.
(pas plus de 5% des CCR) : membre d’une famille d’un patient porteur d’une polypose
rectocolique familiale ou d’un syndrome du cancer héréditiare du côlon sans polypose
(syndrome de lynch) où une personne sur deux fera un CCR (autosomique dominant). Ces cas
de prédisposition justifient une surveillance coloscopique systématique et régulière annuelle.
Le dépistage génétique est aujourd’hui possible : mutation sur le gène APC pour la polypose
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principalement les gènes hSMH2 et hMLH1 muté pour les personnes appartenant au
syndrome de Lynch ; dans ce syndrome il peut exister des cancers multiples notamment de
l’endomètre associé aux cancers du côlon.
• Tels sont les sujets ayant en ligne directe (apparentés au premier degré) un antécédent
de CCR. Un sujet apparenté où le cancer est survenu avant l’âge de 60 ans ou deux
sujets apparentés quelque soit l’âge de survenue (coloscopie tous les 5 ans après 45
ans).
• Les sujets déjà traités pour un adénome ou un cancer colo-rectal qui ont un risque
augmenté (coloscopie à 3 ans puis tous les 5 ans en cas de normalité).
• Les sujets porteurs d’une colite inflammatoire (Crohn, colique et surtout RCH) où le
risque est augmenté après 15 ans d’évolution d’une pancolite (coloscopie bi-annuelle
après 15 ans d’évolution).
Ce sont les plus nombreux (formes sporadiques). Le risque n’apparaît réellement dans les
deux sexes qu’à partir de 45-50 ans, (le pourcentage de CCR survenant avant cet âge, ne
dépassant pas 3 %). L’âge moyen de survenue se situe entre 65 et 70 ans. Cette population à
risque standard représente plusieurs millions d’individus en bonne santé apparente.
Des protocoles de dépistage de masse par test Hémocult ont démontré qu’il était possible de
diminuer la mortalité du CCR (dépistage de polypes adénomateux ou villeux ou de cancer à
un stade précoce de développement). La logistique de ces campagnes de dépistage organisées
est lourde.
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