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Revue Musicale
Source: Revue des Deux Mondes (1829-1971), QUATRIÈME SÉRIE, Vol. 22, No. 5 (1er JUIN
1840), pp. 879-892
Published by: Revue des Deux Mondes
Stable URL: https://www.jstor.org/stable/44689265
Accessed: 12-12-2020 20:05 UTC
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Revue des Deux Mondes (1829-1971)
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REVUE - CHRONIQUE. 87&
sait que sa prospérité, sa force, son avenir, exigent le ma
long-temps encore, de la paix générale.
limte £U raie-air.
L'Opéra-Comique a pris demeure à la salle Favart, et l'on peut
genre national s'est bâti là un fort magnifique palais, trop mag
être, car au milieu de tant de soie, de lumière et d'or, au mili
oriental et de cette sonorité plus vaste, toutes ces petites passi
petits airs , toutes ces petites voix surtout semblaient confuses , e
premier jour une assez pauvre mine. Heureusement, dès le lendem
est venue en aide au répertoire; Z anetta , un de ces petits chefs-d'
M. Auber, M. Scribe et Mmc Damoreau en inventent seuls, une pa
resplendissante de perles de mélodie, de paillettes d'esprit, de
cour brodés d'or, et comme disposée à souhait pour la circonsta
En inaugurant la nouvelle salle par le Pré-aux~C lèves , l'Opér
voulu rendre un hommage bien légitime à la mémoire d'Hérold. H
y pense, est l'un des jeunes maîtres qui ont le plus contribué à l'i
l'école française. Contemporain de Boïeldieu et ď Auber, il gardé s
mélodieux de la Dame blanche et des Deux JSuits une incont
riorité dans le développement instrumental , et, s'il lui manque un
verve intarissable, de cette inspiration de toutes les heures et pr
taire, qui fait de M. Auber un génie singulier, il a rencontré d
de ses partitions, dans Marie , dans Zampa, dans le Pré-aux-Cle
qui, pour la grace, la distinction, le tour original, ne le cèden
motifs les plus heureux de la Muette , de Gustave ou du Dom
l'étranger, Hérold est, avec M. Auber, le maître qu'on affectionn
Napolitains ont accueilli Zampa avec enthousiasme, il est vrai
jouait Zampa; et, tandis que les coryphées d' u ne école que nous avon
prétendent chez nous si plaisamment qu'il n'y a point de musique
Francfort, 5 Dresde, à Berlin, on ne chante, on n'aime, on n'a
V Ambassadrice , la Muette, la Dame blanche ou Zampa. N
Allemands traitent avec ingratitude les chefs-d'œuvre de leurs gr
en fait de chefs-d'œuvre, les Allemands se souviennent : ils profe
culte pour Oberon, Fidelio, ou la Flute enchantée, que pou
Faust, ou les Brigands, ce qui ne veut pas dire qu'on joue plus
leurs théâtres Faust que Fidelio, Egmont que la Zauberjiœte
tionnent à ce point la musique italienne et française, c'est tout
qu'ils savent par cœur les chefs-d'œuvre de Beethoven et de Webe
qui se fait aujourd'hui chez eux ne les tente guère. En musique, l'
dans notre présent, mais sans abdiquer son passé, tout simplemen
57.
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lait déjà au théâtre de la Bourse, semble croître encore à Fa
parce qu'on chante sur la scène où le vaillant ténor enlevait
de tous, le célèbre trille de la cavatine de Niobé, il ne s'ens
doive à tout propos se jeter dans des effets de voix que rie
vouloir piper à la volée des mi-bémols suraigus, au risque de
corbeau de la fable qui fond sur la proie de l'aigle et s'y empê
On se demande si la partition nouvelle de M. Auber vaut
et le Domino noir , grave question que nous n'essaierons
attendu que c'est là tout simplement une affaire de goût
mieux V Ambassadrice, d'autres préfèrent le Domino noir;
sons qui se déclarent ouvertement pour Zanetta, et franch
raison. Ce que nous pouvons dire, c'est qu'il n'y a rien dans le
ingénieux, de plus délicat, de plus heureusement trouvé qu
jeunes gens à table, les couplets dela jardinière dans Zanetta
cesse au troisième acte et le duo qui suit peuvent se compar
inspirations de l'Ambassadrice. L'ouverture surtout est un
que d'enjouement et de coquetterie dans les motifs, de soin
les moindres détails de l'instrumentation! La phrase de l
originalité irrésistible, et la salle entière frémit d'aise ch
entend revenir cet arpège de flûte sur l'accord de la toniqu
l'opinion qu'on ait à l'égard de M. Auber, on ne peut s'emp
cette fécondité singulière dont il donne àtout instant de n
Le nombre des ouvertures remarquables que M. Auber a
qu'il serait difficile de les compter, et cependant sa verve,
semble renaître d'elle-même. L'ouverture de Zanetta ne le cèd
de la Muette, de Gustave, de l'Ambassadrice. - Vous di
rien là de bien sublime, et que l'expression des grandes ch
ou du cœur humain n'a rien à voir dans cette affaire. - D'a
cela est d'une si charmante combinaison , d'une mélodie si cla
si parfait, qu'on oublie aisément l'enthousiasme échevelé p
comme d'un bijou merveilleux. Le secret du succès de M. Au
esprit et son talent , deux facultés qui , au besoin , tiennent lieu
ont sur lui l'avantage de s'épuiser moins vite. M. Auber se
choses enjouées et faciles ; son inspiration aime les petits ai
traits d'esprit de la musique. Une fois seulement il est sorti d
été pour écrire la Muette; puis, soit spéculation habile, soit g
est rentré pour n'en plus sortir, et tout porte à croire qu'
long-temps encore. L'ouverture est sans contredit le mei
l'opéra ; l'introduction a de la grace, et, chose assez curieuse
gens attabiés, une mélancolie qui lui sied à ravir. Le ton r
cette musique, ces modulations qui procèdent carrément, e
xviii6 siècle, tout cela convient à merveille au comme il f
gens de cour. La musique s'arrête; puis, après quelques ins
elle reprend pour accompagner le cliquetis des verres que les
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teintes que Mllc Grisi touche avec une délicatesse si exquis
laisser.
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REVUE. - CHRONIQUE. 885
n'y songe pas. Un Hamlet de Rossini, à la bonne heure; de M
encore. Toute autre tentative échouerait infailliblement. Qu'on se
du Macbeth de M. Chelard; ce sont là des exemples qu'il n'est pas
renouveler, un seul suffit.
L'Opéra va suspendre ses représentations pendant un mois. On
du congé de Duprez et de Mme Dorus pour restaurer la salle et do
murs enfumés un air de fraîcheur et d'élégance que le voisinage
Favart rend aujourd'hui indispensable; puis on ouvrira par le Diab
reux y un ballet nouveau dont on dit merveilles. C'est décidément M
qui sera chargée du rôle destiné d'abord à M,,e Elssler et confi
Mlle Gralin , qu'une maladie du genou retient loin de
la scène. Tr
quand le mal prend les cantatrices à la gorge et lesdanseuses à
On ne parle pas encore de l'opéra qui doit venir après ; cependant
à hésiter. Dans des circonstances aussi graves, il faut absolument
de maître, une œuvre de fonds, qui tienne le répertoire avec hon
nous ne voyons guère que M. Meyerbeer qui puisse venir en aide à
tration. Reste à savoir si M. Meyerbeer voudra consentir à livrer
La représentation au bénéfice de Mlîe Falcon, cette triste soiré
tant d'illusions et d'espérances, est venue déranger tous les pla
tre, qui, dans la confiance où il était du rétablissement de la jeu
trice, disposait déjà pour elle son rôle nouveau. Du reste, M. M
arrive; la nouvelle des changemens survenus dans l'administratio
surprendre à Berlin , et sans tarder un instant , il s'est mis en rout
étudier son terrain , observer toute chose , se rendre compte du pr
l'avenir; et, s'il ne voit pas là quelque cantatrice à la hauteur de sa
quelque tragédienne jeune et vaillante, Pauline Garcia, par exemp
sûrs qu'il vous échappera sans rien dire , et partira un beau matin
prendre les eaux en Bohême ou monter les Huguenots dans quelqu
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REVUE. - CHRONIQUE. 887
faire envie aux plus beaux jours du Conservatoire. Intell
saisir les moindres nuances, tantôt, pendant les fantaisies
glissant comme l'eau sous la feuillée, tantôt se déchaîna
comme la tempête , tous ces instrumens obéissaient au mo
compositeur, au moindre signe de sa main. Quel triomphe!
dangers il a courus ce soir-là ! Diriger lui-même en person
avec la susceptibilité maladive qu'on lui connaît, s'aventu
orages de son orchestre! le péril eût été moins grand pour lui
au milieu du tumulte des flots et des éclairs. Quand on pen
quatre heures d'horloge la vie du chantre des Huguenots a
quelque chose de plus fragile et de plus ténu qu'un fil , à u
dépendait du dernier timbalier de le faire mourir d'angoisses
Tous les succès de salon ont été cet hiver pour une jeu
Mlle G..., de Toulouse, qu'un auguste patronage recomm
M-11® G... est une gracieuse personne d'une voix de soprano
et qui chante la cavatine de Robert-le- Diable et les romances
manière à provoquer dans un salon les frémissemens les plu
crié au prodige, un peu vite peut-être; on a parlé de théâ
l'Opéra; M. Duponchel est survenu avec M. Halévy. Nous conse
à MlIe G... de se défier des promesses qu'on va lui faire; l'em
directeurs ne manque jamais lorsqu'il s'agit d'attirer au théâ
monde. On gagne ainsi un nom déjà connu, pour les affiches,
qn s'occupe partout, et que les plus hautes sympathies ac
la chose réussit , on s'en fait gloire ; s'il y a échec, on en est q
pourvoir ailleurs. L'exemple de M. de Candia, cette noble v
vait tirer un si grand parti et qu'on laisse se rouiller dans
pour tenir en respect les volontés les plus déterminées. D'
semble pioins convenir à la scène que le talent de Ml ť G...;
côté son inexpérience musicale, et ne parler ici que de ses
voix douce et frêle, éclose aux bougies, et dans une atmosp
lance, s'entendrait à peine dans la vaste salle de l'Opéra. No
voix née au-dessus du théâtre; en voici une venue de plus bas
Dieu merci! assez de bruit : celle du tonnelier de Rouen. U
gnon, cerclant ses foudres, entonne quelque refrain popula
de basse magnifique; un homme passe dans la rue au même
un peu le hasard ! cet homme est justement le directeur de
nais trouve qu'il n'a jamais rien ouï de pareil; il admire, il s
de la découverte, révèle au basso cantante tous les trésors
gosier : « Si tu veux chanter à l'Opéra, je te donne mille écus
six mille francs, puis douze, et ainsi de suite jusqu'à cent
tient pas d'aise, ouvre de grands yeux, et l'on signe l'engag
neau. A l'heure qu'il est, cette voix magnifique est à Paris;
la scène, on lui apprend à lire et à écrire., à porter un chap
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888 REVUE DES DEUX MONDES.
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REVUE - CHRONIQUE. 889
titude scrupuleuse dans la belle planche que nous avons sous les
est modelée avec une finesse, une précision qui ne laisse rien
plans du visage et l'enchâssement des yeux, la forme et l'expressi
sont rendus avec une clarté qui satisfera, nous en sommes certain
plus attentifs et les plus capables de prononcer en pareille matièr
exécution de cette tête nous reporte aux meilleurs temps de l
s'aperçoit sans peine que le burin de M. Calamatta est conduit
savante et sûre d'elle-même, et comme cette fois l'interprète a
l'œuvre d'un homme aussi sévère pour lui-même que pour ses
rien négligé pour reproduire jusqu'aux moindres élémens de son
avons eu le plaisir de contempler à loisir la toile de M. Ingres, et
affirmer, sans redouter un démenti, que la gravure de M. Cal
une idée complète de l'original. Les mains sont traitées comm
une patience et un savoir qu'on ne saurait trop louer. Toutefois
que dans la main gauche la saillie des veines est traduite avec trop
peut-être aussi avec un peu de sécheresse. Nous savons que ce d
contre dans la peinture, mais il est devenu plus sensible dans l
M. Calamatta a trop de goût pour ne pas comprendre les condi
qui régissent ces deux formes de l'art. Toute la partie du vêtemen
le torse est d'un bon effet, mais la partie inférieure, celle qu
cuisses, n'est pas aussi satisfaisante; la forme des membres n'e
vivement accusée. Cette critique s'applique plus directement en
du pantalon : il y a là un pli en tuyau qui s'avance on ne sait pou
nous voudrions pouvoir effacer ; mais ce pli disgracieux existe en
la toile de M. Ingres, et M. Calamatta ne pouvait prendre
corriger. Nous devons en dire autant de l'ombre et de la lumièr
sur l'étoffe du fauteuil ; c'est un caprice, un enfantillage qui distr
et nuit à l'harmonie générale du portrait. Toutefois, malgré ce
le sens et la portée desquelles personne ne se méprendra, le portr
sera certainement compté parmi les œuvres les plus savantes
contemporaine. La simplicité des procédés employés par M. Cala
cette planche un morceau capital que nous ne saurions trop rec
l'attention publique. La science et le talent déployés dans c
appellent naturellement M. Calamatta à des travaux plus imp
savons qu'un portrait tel que celui dont nous parlons est une v
position ; mais nous voudrions maintenant voir M. Calamatta ent
reproduction de quelque belle œuvre de l'école italienne. La ma
a rendu le vœu de Louis XIII et le portrait de M. Molé est une
personne ne contestera la valeur; aussi serions-nous heureux s
à entrer dans la voie que nous lui indiquons.
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REVUE DES DEUX MONDES.
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REVUE - CHROMQÜE. 89i
de l'orateur donnée par l'antiquité, car son talent n'a jamais serv
du bien.
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882 REVUE DES DEUX MONDES.
but qu'il explique dans sa préface; ce but consiste à rattacher l'objet
da chaque fragment à des considérations d'un ordre général sur l'h
littératures, leur développement individuel, et leurs mutuels empru
rapports avec les révolutions des institutions et des mœurs et le mou
sociétés. La première partie du livre est consacrée à l'histoire d
latine, et je ne saurais dire vraiment avec quel charme d'esprit, qu
tude et quelle étendue d'érudition l'auteur a su rendre toujours a
nouveau même, un sujet qui est en possession depuis si long-temp
tout à la fois les esprits les plus patiens, les plus graves et les plus dé
avoir constaté l'utilité des études classiques, M. Patin retrace som
l'histoire de la poésie latine, depuis ses origines les plus lointaine
siècle d'Auguste, et malgré la vaste étendue du sujet et le cadre r
travail , ces quelques pages sont déjà complètes. L'auteur nous mon
de lignes les grossières et informes ébauches de la poésie romain
des préoccupations de la guerre et de la conquête, l'effort et l'obstac
l'Italie reçoit de la Grèce , comment Rome la maîtresse absolue re
domaine de l'intelligence, la tributaire d'Athènes, comment elle
s'affranchir de ce servage, quel cachet propre elle imprime à ses
Le double travail de la pensée et de la langue se découvre; chaque p
noté, chaque débris «relevé de la poussière. Le procédé critique d
rappelle souvent la méthode supérieure de M. Sainte-Beuve. U cherch
lui, dans tous les mystères de la vie, les influences secrètes, hum
ont fait l'écrivain , et il aborde de même avec élévation et vivacité, à
détail intime , l'enseignement sévère et le coté grave et moral des ch
sagée de ce point de vue, l'histoire des œuvres et de la vie d'un hom
qu'il appartienne à la société antique ou à la société moderne, en m
grand jour les secrets les plus élevés de sa raison , les règles de sa co
vertusde citoyen ou d'homme privé, sera toujours pour tous une profita
Un excellent morceau critique, de Vlnfuence de V imitation sur
pement des littératures , sert de transition entre l'étude de l'antiqu
de la littérature moderne. De Thou, Bossuet, Lesage, Rollin, e
noms plus récens, ont fourni à M. Patin le sujet de charmantes é
retrouve, comme dans la partie antique du volume , les plus excel
lités d'esprit et de style, et il est facile de reconnaître qu'en viv
longue intimité des maîtres , l'auteur a gardé quelque chose de leu
et de leur manière ; toutefois la partie neuve, originale du volum
surtout dans les fragmens relatifs à l'antiquité. M. Patin, dans ces
détachés d'un tout complet, a constitué une manière nouvelle. II
tout à la fois les connaissances philologiques les plus étendues, un
de recherches qui peut défier la patience allemande , et le sentim
élevé, le plus juste de la vie et de l'art antique. Ces trop courts morc
vivement désirer la prochaine publication de Y Histoire de la Poé
Débris dispersés d'une vaste mosaïque , ils suffisent à révéler les vr
du monument, et du portique nous voyons déjà tout l'ensemble :
patescunt.
V. de Mars.
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