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G&B 53 in The Style of Blues PDF
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Plovbcck» 13
STEVIE RAY
VAUGHAN
Véritable melting pot de styles,
son jeu reflète sa passion pour le blues de Chicago,
du Texas, du Mississippi, le rock n' roll,
le r&b, le bebop, le swing ainsi
que le modernisme post-hendrixien.
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Vaughan, né en 54 à Dallas,
s'affranchit de son frère en
montant son propre groupe à
Austin: The Cobras.
Cette formation de r&b à
laquelle participent aussi la
chanteuse Lou Ann Barton et
,
le batteur Chris Layton,
deviendra assez populaire
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de nom en 76, le groupe s'ap-
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pelle désormais Triple Threat
Revue et continue avec pour -, v J J J
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En 81, le groupe est invité à
se produire au concert annuel
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du magazine "Musician" et le B
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découvre la réincarnation de v
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Hendrix. Stevie remet une
deuxième couche quelques
mois plus tard au festival de " ~ #
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gistrement à sa disposition.
"Texas Flood" est enregistré
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en moins de huit jours et sa
sortie déclenche un véritable - 0 0
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raz-de-marée médiatique. v' v' ."
Les albums et concerts s'en-
chaînent et malgré une vie
extrêmement dense et stres-
sante, il échappe en grande
partie aux pièges du rock n' " ~ # h. B
8.8. KING
Superstar du blues au nom prédestiné,
guitariste et homme de spectacle hors pair,
B.B. King a développé un style original aux
confins du blues rural, du r&b, du jazz et du rock.
édans le Mississippi avec Robert Lockwood. Memphis et Chicago. Rien ne le label Modern des frères Bihari,
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Dès les années quarante, B.B. S[
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sœurs, Riley King s'installe à
Memphis en 48 pour finale-
ment obtenir un job dans un
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petit club appelé Palace I-
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Theater dans la fameuse Beai
Street.
Dans son groupe "Beai Street
Boys" se trouvait également
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Bobby Bland, Johnny Ace,
Roscoe Gordon et Earl Forrest. A Il ~ <!J- .' ~ f- q~ #~ t t t t-f; . t:'
Il se baptise Riley "Blues Boy"
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King, qui deviendra plus tard
B.B. King.
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Parallèlement il devient DJ .-
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dans l'unique station de radio
totalement noire aux USA, la
WDIA. L'émission s'intitule . t-
ALBERT
KING
Bien que provenant de la même contrée retirée du
Mississippi que B.B. King, l'imposant guitariste
gaucher Albert King n'a aucun lien de parenté
avec celui-ci. Il a peut-être consciemment joué de
son homonymie avec le roi B.B. pour se faire
connaître, mais il ne possédait pas le jeu sophisti-
qué ni la voix expressive de son modèle.
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mier contrat avec le label de
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prendre une autre tournure. Au
début des fifties il émigre avec -
sa famille à Osceola, Arkansas,
pas loin de Memphis pour
épreuves. Sa carrière vinylistique
s'arrête vers le milieu des " -- ~
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années 80, les maisons de ~
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disques ayant d'autres priorités.
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Albert King, un des plus impor- 5 J
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forme, triture, maltraite à
convenance ces mêmes canevas
mélodiques. Le style d'Albert
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qu'à deux tons et demi. Une <v <v 10 ~ ~ U
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T-BONE
WALKER
C'est par le swing que ce texan d'origine est arrivé
au blues et en regardant jouer les jazzmen que T-
Bone Walker a forgé son style. Il est aussi l'un des
premiers à avoir utilisé l'amplification électrique.
G d'amateurs organisé en
1929 à Dallas, Aaron
Thibeaux Walker; à peine âgé de
Une formation de grande quali-
té comprenant des cuivres, guita-
re, basse, batterie, est vite mise
sur pied. Ils "inventent"
un blues teinté de jazz, le blues
de la West Coast.
du coup Dans les années quarante, T-
Bone changea fréquemment
d'orchestre en enregistrant suc-
19 ans, gagna une place de ban-
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joïste dans l'orchestre de Cab Shujj1e -
Calloway pour une semaine. :r; l'r h. h. t b,ll • ,Il t l'r h. t b,ll )r
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Fortement remarqué pour son
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jeu de scène, éprouvé des cen- 007 Fa7
taines de fois dans les spectacles B
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ambulants de ses parents musi-
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ciens, on lui propose l'enregistre-
ment d'un disque à la guitare
acoustique sous le nom de Oak
Cliff T-Bone.
Découragé par l'accueil mitigé
du public, il reprend humble-
ment des cours de guitare chez
Chuck Richardson à Oklahoma 007
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cessivement pour les labels
Mercury, Black & White, Cornet,
Capitol. Sa popularité grandit
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JIMMY PAGE
Certaines sources prétendent que la participation
de James (Jimmy) Patrick Page sur les productions
vinyliques anglaises entre 63 et 65 s'éleverait à
90%. Fait étonnant, quand on sait qu'il avait au
début de son travail de studio tout juste 16 ans et
qu'il avait reçu sa première guitare à 14 ans!
N
é en 44 à Heston, Dixon et Howlin'Wolf. Même
nourri au jus de si, durant sa longue carrière, il
blues, fan de Scott y a souvent flirté avec divers
Moore et Cliff Gallup, Jimmy courants musicaux, (folk cel-
Page commence très tôt à pré- tique, musique arabe) son
parer un cocktail explosif de vocabulaire guitaristique est à
ces deux styles blues et rock.
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Mais après quelques années J> 150
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passées à gagner sa pitance " ~ .* --. --R
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en mettant sa guitare au ser-
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vice du plus offrant, il sent le La
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groupe, un vrai. 1507) 1;(.ffl-+5 13 15
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Après un début remarqué -
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riste auprès de Jeff Beck dans
ce même groupe.
Malheureu-sement, les ten- " ~~ h.------- -fl-------
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sions internes accélèrent la ~ L--3--" 3 3
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chute prématurée de ce grou- La7
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pe mythique. Page commence
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siste et musicien de studio, 7 6 5 --4
John Paul Jones, un chanteur,
Robert Plant qui amène pour
l'occasion son batteur John
Bonham. Après quatre
semaines, le premier album
est enregistré, et Keith Moon,
le batteur des Who, leur trou-
ve un nom. Ainsi, avec-Led .
Zeppelin est née la plus formi-
dable machine à faire du rock
qui ait jamais vu le jour.
L'apport de Jimmy Page à la
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culture rock et guitaristique
est incommensurable. =i~# ~ \Lr: ~ .. -~Ë
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Stylistique:
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Pas de doute, Jimmy Page est Mibo7
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un enfant du british blues 1204) 12 le----~
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boom. Ainsi le premier album
du dirigeable est un fervent
hommage à ses pairs: Willie
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Communication Breakdown), ~ 0
(Heartbreaker). -----8-Elor-S 5 5 J
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5-8 5 8 5 8 '1 7 5-
Jimmy Page n'est pas un gui-
tariste extrêmement précis et
chaque note n'est pas articu-
lée proprement, toutefois son
phrasé unique (Whole /otta
Love et Achille's fast stand), " ~ If ,h~
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plupart des ses séances de stu-
dio, notamment avec les
Kinks, Them (Van Morrison),
Who, ainsi que les premiers
enregistrements avec Led Zep. plus tard Dazed and confused. comme Heartbreaker et 12 albums:
Sa marque d'ampli préférée à Ampli de guitare: Vox AC 30 Who/e /otta Love. "Led Zeppel ini" (69)
cette époque: Supro. avec un booster d'aigu ajouté. En 76, ils sortent l'album "Led Zeppelin ll" (69)'
Période psychédélique 66 à 68 Période Led Zeppelin 68 à 80 : "Presence" qui est l'album "Led Zeppelin III" (70)
: basse Epiphone (avec les sur "Led Zeppelin 1", il utilise Stratocaster de Jimmy Page. "Led Zeppelin IV" (73)
Yardbirds), Fender Teleéaster le même équipèrnent que :::: L'après Led Zeppelin 81 à 89 : "Houses of the Holy" (73)
(cadeau de Jeff Beck utilisée durant la période Yardbirds. Fender Telecaster (59) avec "Physical Grafitty" (75)
sur les morceaux Litt/e Games, Sur "Led Zeppelin ll ", il chan- Stringbender et ~ouveau che- "ln through 'the out Door"
White Summer), Vox élec- ge radicalement son matériel valet sur les albums "The (79)
trique 12 cordes (sur le titre en adoptant sa célèbre Gibson Firm" (85) et "Mean Business" "Coda" (82)
G/impses), Danelectro accor- Les Paul Standard 59 offerte (86) Fender Stratocaster Lake "Mean Business" (86) avec The
dée Ré-La-Ré-Sol-La-Ré. Il com- par Joe Walsh et un Marshall Placid Blue en concert avec Firm
mence également à jouer avec 100 watts pour créer sa The Firm. "Outrider" (88) solo
son archet de violon appliqué fameuse sonorité hors phase La renaissance 90 à 98 : "No Quarter" (94) avec Robert
sur la Telecaster saturée, légèrement nasale. Nous pou- Gibson Les Paul flametop et Plant
notamment sur les morceaux vons entendre cette combinai- Fender Strat sunburst, amplis "Gallows Pole" (95) avec
Tinket; Tai/or, Sokiiet; Sai/or et son sur tous les grands tubes, Matchless HC-30 enceintes Robert Plant
l'rn Confused (qui deviendra dont les premiers morceaux 2x12.
ROBBEN FORD
Peu de guitaristes peuvent se vanter d'avoir joué
avec Miles Davis, Kiss, Barry Manilow ou George
arrison. Toutefois, cette odyssée musicale au tra-
vers de styles aussi divers, a toujours ramené
Robben Ford vers son port d'attache: le blues.
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iciste.
_-rès quelques études de
ophone, Robben passe très
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- _à la guitare et adolescent, B R
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- endroits de prédilection
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ec lequel il tient simultané- )( V
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-ême en 75 d'un éventuel
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C l'album "Meddley"
(71) et particulière-
ment sur le titre Echoes qu'il
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phrases dans la gamme
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majeure et ses modes, mais
ses bending rappellent sans
cesse la présence du blues. J'
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La troisième période du grou-
pes'avère la plus problématique puisque le ~Ë Ë ,!:;,!: IL
~':.....-e· ~,!: f#- '!:!-e
déclin s'annonce d'une manière prophétique par
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l'album "Final Cut" (83), suivi du départ de Nick SI
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Mason et finalement de Roger Waters, pilier B
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