13 Placements MAJ Novembre 2017 VF PDF

13 idées de placements
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Café du Patrimoine vous présente dans cet e-book 13 placements alternatifs à regarder
notamment en temps de crise qui, pour la plupart, cumulent rentabilité et défiscalisation.
Que vous soyez attaché au foncier ou que vous recherchiez des placements originaux, ce
livre blanc saura répondre à vos attentes. Il se divise en quatre grandes parties. La
première balaie les possibilités d’investissement dans l’immobilier et le foncier au travers
de l’investissement en EHPAD, dans les parkings ou encore dans un Groupement Foncier
Viticole ou un Groupement Foncier Forestier. La deuxième partie s’attache aux possibilités
qui s’offrent à vous en matière d’investissement dans les devises et crypto devises ainsi
que dans les matières premières. Cet ouvrage aborde ensuite les investissements dans
les PME, dans le cadre du dispositif TEPA notamment. Enfin, ce guide fait une large place
aux investissements plaisir : montres, livres rares, œuvres d’art, voitures anciennes. Il est
possible que vous vous sentiez l’âme d’un collectionneur à la lecture de ces pages ! Ou
peut-être préfèrerez-vous soutenir le 7ème art en investissant dans les SOFICA ?
Ces investissements alternatifs se font pour la plupart de gré à gré, c’est à dire que ces
produits ne sont pas régulés et ne sont donc pas soumis au cadre protecteur des
instruments financiers comme le rappelle l’AMF et des escroqueries existent. Il ne s’agit
pas de condamner tous ces produits mais une invitation à faire preuve d’une grande
vigilance et à se tourner vers les bons prestataires par l’intermédiaire de conseillers en
gestion de patrimoine sérieux par exemple.
Avertissement
Toutes nos informations sont, par nature, génériques. Elles ne tiennent pas
compte de votre situation personnelle et ne constituent en aucune façon des
recommandations personnalisées en vue de la réalisation de transactions et ne
peuvent être assimilées à une prestation de conseil en investissement
financier, ni à une incitation quelconque à acheter ou vendre des instruments
financiers. Le lecteur est seul responsable de l'utilisation de l'information
fournie, sans qu'aucun recours contre la société éditrice Psycho Active
Développement ne soit possible. La responsabilité de la société Psycho Active
Développement ne pourra en aucun cas être engagée en cas d'erreur,
d'omission ou d’investissement inopportun.
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SOMMAIRE
Les EHPAD 4
Les SCPI 7
Les bois et les forêts 12
Les parkings 16
L’investissement PME 19
Les matières premières 25
Le marché des devises et des crypto-devises 30
Le vin 36
Les montres 40
Les livres rares 42
Les œuvres d’art 45
Les voitures de collection 49
Les SOFICA pour investir dans le cinéma 52
Conclusion générale 54
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Les EHPAD
Qu'est-ce qu'un EHPAD ?

EHPAD est l'acronyme d’Etablissements d'Hébergement pour Personnes Âgées
Dépendantes.
Investir en EHPAD consiste à acheter une chambre au sein d'une résidence médicalisée
accueillant des personnes âgées dépendantes. La chambre est ensuite louée non pas à
son occupant mais à un gestionnaire au moyen d'un bail à long terme ; sur six, neuf ou
douze ans.
Un marché en pleine expansion …
Du fait du vieillissement de la population française, le développement du marché de la

dépendance est en pleine croissance.. Le vieillissement de la population française est une
réalité. Selon l’INSEE, entre 2005 et 2050 la population de plus de 65 ans passera de 10 à
18 millions de personnes, soit une augmentation de 80 %. Ainsi, les plus de 75 ans
représenteront 12 % de la population en 2030 et 16 % en 2050, contre 9,3 % en 2015.
Mais bien que l'espérance de vie s'allonge, la santé de nos seniors ne cesse de se
dégrader. Certaines personnes âgées sont incapables de s'assumer seules.
... qui jouit d'une rente de situation garantie par l’État
D'une part, il y a une très forte demande en EHPAD et, d'autre part, l’État décide du
nombre de ces établissements. L'investisseur est donc a priori sûr de ne pas voir un
concurrent ouvrir un établissement à proximité du sien.
Le gestionnaire doit également recevoir l'autorisation du Conseil Général et de l'Agence
Régionale de Santé.
Les acteurs du marché

Les 15 plus gros gestionnaires gèrent 64 % des EHPAD. Le leader Orpéa compte plus de
200 établissements en France. Les trois plus importants gestionnaires sont Korian, Orpéa
et DomusVi. Les deux premiers sont cotés en Bourse. Ces sociétés sont donc obligées de
publier régulièrement leurs résultats financiers.
Pour les gestionnaires non-cotés, les plus grands sont souvent beaucoup plus
transparents que les petits et permettent à l'investisseur de consulter l'historique de leurs
performances et de leurs stratégies.
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Rentabilité
L’investissement en EHPAD affiche une rentabilité intéressante : environ 4,5 % net hors
taxe pour le neuf et 5 % pour l'ancien (source : La famille des 8).
Fiscalité
L'investisseur en EHPAD peut choisir entre deux statuts fiscaux :
• Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP)

• Censi-Bouvard (Vérifier auparavant que le programme est éligible)
Si le bien est acheté neuf, l'investisseur peut dans tous les cas récupérer la TVA à 20 %
sur le montant investi.
Statut LMNP
Dans le cadre du LMNP, les loyers perçus ne sont pas considérés comme des revenus
fonciers mais comme des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ce qui offre la
possibilité de déduire des loyers perçus les frais tels que les émoluments du notaire et
d’amortir le bien ainsi que le mobilier du logement.
Statut Censi-Bouvard
Valable dans le cas d'un bien neuf uniquement, cette loi permet de bénéficier d'une
réduction d'impôt sur le revenu équivalent à 11 % du montant investi hors taxe sur neuf
ans, dans la limite d'un investissement de 300 000€.
Pour l'achat d'un bien d'une valeur hors taxe de 200 000€, l'investisseur pourra déduire
chaque année pendant neuf ans 2 444€ (200 000€ x 11 % / 9).
Choisir son statut fiscal
Pour un horizon d'investissement à 10 ans, la loi Censi-Bouvard reste plus intéressante.

Mais pour les investissements à plus long terme, le statut LMNP est plus avantageux,
d'autant qu’il permet de choisir un bien sur le marché secondaire.
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Acheter neuf ou acheter sur le marché secondaire
Les biens du marché secondaire offrent un rendement un peu plus élevé que les biens
neufs (5 % au lieu de 4,5 % net hors taxe en moyenne, d'après La famille des 8) mais ne
permettent pas de bénéficier de la loi Censi Bouvard.
Bien choisir son EHPAD
La localisation
La localisation géographique de l'EHPAD est importante. Il faut que la résidence n'ait pas
de concurrence trop directe et que la zone soit adaptée à ce type d'investissement. Par
exemple, une résidence haut de gamme doit se trouver dans une zone résidentielle.
De façon générale, l'EHPAD doit se situer dans une zone géographique où vivent
suffisamment de personnes âgées et être bien desservie par les autoroutes ou les
transports en commun.
Le gestionnaire
Le gestionnaire est un critère de choix très important. La taille, la solidité et la

transparence constituent des garanties supplémentaires. Il arrive que les plus gros
gestionnaires rachètent leurs concurrents plus petits. Quand cela arrive, la plus-value peut
être conséquente.
Le risque lié aux EHPAD
Le placement en EHPAD est idéal pour constituer une rente ou pour réduire son impôt sur
le revenu. Il faut cependant garder en mémoire que ces résidences demandent à leurs
pensionnaires un loyer élevé, en partie couvert par les aides sociales de l’État et par les
pensions de retraites. Si ces dernières venaient à se réduire, les gestionnaires pourraient
être obligés de baisser les tarifs, ce qui ferait baisser d'autant la rentabilité.
Vous pouvez retrouver tous nos conseils sur l’investissement dans les EHPAD et sur
l’investissement immobilier défiscalisant dans notre ebook gratuit Réduisez vos impôts grâce
à l’immobilier.
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Les SCPI
Qu'est-ce qu'une SCPI ?
SCPI est l'acronyme de Sociétés Civiles de Placement en Immobilier. 

Investir dans une SCPI consiste à acheter les parts d'une société propriétaire de biens
immobiliers.
Les plus intéressantes sont les SCPI dites “spécialisées” suivies de près par les SCPI "de
rendement" ou “de bureaux”. Elles investissent dans de l'immobilier commercial (bureaux,
commerces, entrepôts, etc.). Le rendement des SCPI «dites de bureaux » s’élève en
2016 à 4,56 % quand le rendement des SCPI dites « spécialisées » s’élève lui à 5,07 %.
On assiste en 2016 à une progression sensible de la collecte concernant toutes les

catégories de SCPI mais la progression est particulièrement prononcée pour les SCPI
dites « de bureaux » avec une collecte de 3,13 milliards d’euros pour cette seule
catégorie. Les SCPI « spécialisées » sont en progression relative. Elles ont plus que
doublées leur collecte nette par rapport à 2015.
Ticket d’entrée
Une part de SCPI se négocie entre 500€ à 1 000€. Ce faible ticket d'entrée rend
l'investissement en SCPI très accessible. Attention toutefois, nombreuses sont les SCPI
qui imposent un nombre minimal de parts lors de la souscription.
Rendement
Ce rendement se situe entre celui de l'immobilier résidentiel direct.
À noter cependant, le taux de distribution des SCPI a essuyé en 2016 un léger recul par
rapport à 2015 (4, 63% contre 4,85 % en 2015). L’Association Française des Sociétés de
Placement Immobilier (ASPIM) souligne néanmoins que « Même en-deçà des 5 %, [le
taux de rendement] constitue une « prime de risque » favorable par rapport aux
placements à capital garanti ».
Mais le rendement d’une SCPI dépend pour beaucoup de la nature de ses actifs.
Traditionnellement, les SCPI investies en immobilier d’entreprise offrent un rendement
supérieur aux SCPI investies en immobilier résidentiel qui permettent, elles, de bénéficier
d’une réduction d’impôt.
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Risques
Investir via une SCPI est moins risqué qu'en direct. Comme la SCPI est propriétaire de
plusieurs biens, de types différents, situés à différents endroits, elle permet de répartir le
risque d'impayé. Grâce à la SCPI, le sociétaire n'est pas tributaire d'un seul locataire,
d'une seule zone géographique ou d'une seule activité commerciale.
De plus, contrairement au bail d'habitation, le bail commercial ne protège pas le locataire

mauvais payeur. Cela apporte une plus grande régularité de paiements des loyers.
Frais
Les frais liés à un investissement SCPI sont loin d’être négligeables. Selon l’Autorité des
Marchés Financiers (AMF), lors de l'achat d'une part de SCPI, la commission de
souscription se situe entre 5 % et 12 % du montant investi, ce qui est proche finalement
des frais d’une acquisition immobilière en direct (frais de notaire d’environ 7,5 % et frais de
l’agent immobilier d’environ 3 %).
Ensuite, 8 à 10 % des revenus annuels de la SCPI reviennent au gestionnaire. Les frais

de cession d'une part de SCPI représentent environ 5 % du montant de la vente.
Fiscalité
Les revenus issus d'un investissement dans une SCPI sont considérés comme des
revenus fonciers.
Les trois types de SCPI
La SCPI de rendement
Les actifs détenus prennent le plus souvent la forme de bureaux et locaux commerciaux
loués par des entreprises ou des institutions, publiques comme privées.
Les SCPI de rendement ont pour but de distribuer des revenus réguliers à l’investisseur.
En général, nous avons une préférence pour ce type de SCPI.
La SCPI fiscale
La SCPI fiscale a pour objectif d'apporter des avantages fiscaux à leurs souscripteurs. Par
exemple : réduire l'impôt sur le revenu via une SCPI Malraux.
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La SCPI de plus-value
La SCPI de plus-value se focalise sur le potentiel d'appréciation d’un bien immobilier, au

détriment du versement de revenus réguliers.
C’est le cas par exemple des SCPI investis dans les logements soumis à la loi de 1948 qui
ne distribuent aucun revenu mais qui, à terme, engendrent des plus-values intéressantes.
Choisir une SCPI
Rendement
Bien qu'il ne garantisse en rien le rendement futur, le rendement passé reste un bon
indicateur.
Valeur de réalisation
La valeur de réalisation est la somme que toucheraient les porteurs de parts en cas de
liquidation de la société. Une valeur de réalisation en hausse signifie que la valeur de
votre placement augmente.
Rapport prix / valeur de réalisation
L'évolution du rapport du prix de la part sur la valeur de réalisation peut donner une
indication de la cherté de la SCPI.
Si le quotient augmente parce que le prix de la part de SCPI a augmenté plus rapidement
que sa valeur intrinsèque, le placement est de moins en moins intéressant.
À l'inverse, si le quotient diminue parce que le prix baisse plus vite que la valeur de
réalisation, le placement est de plus en plus intéressant.
Taille
En général, plus une SCPI est grande, plus son portefeuille immobilier est diversifié.
Partant de là, une SCPI de grande taille est moins exposée aux risques liés à un type de
bien ou à une région géographique spécifiques.
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Investir dans une SCPI
Comptant ou à crédit
Investir dans une SCPI au comptant est la solution la plus simple et la moins risquée. Cela
dit, il peut aussi être avantageux d'acheter des parts de SCPI sans apport préalable, afin
de bénéficier d’un effet de levier. En effet, bien que les taux d’emprunt soient plus élevés
que pour l'immobilier classique, acheter à crédit des parts de SCPI reste intéressant si le
rendement de la SCPI est supérieur au coût du crédit. En terme d'imposition, les intérêts
d'emprunts seront déductibles des loyers obtenus.
Assurance-vie ou compte titres
Il est possible de placer les parts de SCPI dans une assurance-vie pour bénéficier de sa
fiscalité particulièrement intéressante, notamment pour les contrats de plus de huit ans. En
revanche, il n'est pas possible d'investir à crédit dans ce cas.
Exemples de SCPI
Corum
CORUM est l’un des nouveaux venus sur le marché des SCPI qui n’en finit plus de
bousculer les codes, n’hésitant à parler d’une “épargne immobilière” et en proposant des
taux de rendement très élevé (taux de rendement interne sur 5 ans supérieur à 5,18 %).
La société de gestion investit dans tous les domaines de l'immobilier professionnel :
bureaux, commerces, hôtels, avec une présence partout en Europe, pour objectif
d'atteindre un taux de distribution de 6 % (non garanti).
Rentabilité 2016 : 6,45 %
Efimmo
Avec un patrimoine concentré sur les bureaux (79 %), mais diversifié en termes de zones
géographiques, Efimmo présente un profil équilibré. La société de gestion privilégie les
locaux déjà loués à des loyers égaux ou de préférence inférieurs aux valeurs locatives du
marché. Efimmo voit son taux d’occupation légèrement progresser entre 2014 et 2015, ce
qui ressemble à un exploit dans l’environnement économique actuel.
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Epargne Foncière
Doyenne des SCPI du marché, Epargne Foncière a absorbé plusieurs autres SCPI
(Dynafond, Neofond, Foncière Haussmann et plus récemment, Multicommerce) pour
atteindre une capitalisation d’un milliard d’euros. Son patrimoine, concentré sur les
bureaux, est équilibré en termes géographiques : 43 % en Île-de-France, 28 % à Paris et
29 % en province. Epargne Foncière distribue des revenus stables annuels depuis 2008,
proches de 40 €.
PFO2
Orientée développement durable, cette SCPI privilégie les actifs à faible consommation
énergétique (eau, électricité...), ce qui est censé favoriser sa valorisation future. Son
patrimoine est concentré sur la province (53 %). La région parisienne (36 %) et Paris (11
%) sont donc moins représentés que dans la plupart des SCPI du marché. Cela constitue
une source de diversification pour l’investisseur.
Vous pouvez retrouver tous nos conseils sur l’investissement dans les SCPI dans notre
ebook gratuit Société civile de placement immobilier, SCPI : comment
investir
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Les bois et les forêts

Près des trois-quarts des forêts françaises ont des propriétaires privés. Ce placement
bénéficie d'un regain d'intérêt au fur et à mesure que se développe le marché des forêts et
du bois coupé, mais ce sont surtout la sécurité et les avantages fiscaux qui attirent les
investisseurs particuliers.
Il existe différents moyens d’investir : acheter des parcelles de bois ou de forêts, acheter
des parts dans des groupements forestiers, acheter des parts dans des sociétés
d’épargne forestière.
L’achat de parcelles de forêt
Ticket d’entrée
Depuis 2012, le prix d’un hectare de forêts ressort juste en dessous de 4 000 euros.
« Mais pour réaliser un investissement qui ait un sens sur le plan patrimonial, il faut
compter au moins 10 000 euros par hectare », confie Michel de Warren, directeur de
l’investissement et de la gestion privée à la Société forestière, une filiale de la Caisse des
dépôts dans les pages du journal Le Monde.
Rendement
La rentabilité se situe entre 2 et 4 % suivant le type d'arbre et la localisation d'après

Gabriel Micheli, gérant du fonds Timber chez Pictet. En France, en 2016, la valeur
moyenne à l’hectare est de 4 100€, pour les forêts non bâties d'après la Safer (Sociétés
d’aménagement foncier et d’établissement rural). Cette valeur moyenne masque des
écarts conséquents d’une forêt à l’autre.
Trouver une parcelle à acheter
C'est un marché plutôt confidentiel. Sur le marché des forêts, les ventes réellement
significatives sont rares. Si la Safer a enregistré 17 500 transactions en 2016 (+ 9,1 % par
rapport à 2015), la progression est la plus importante sur les petites parcelles de 1 à 10
hectares. En un an, seulement 1 % de la surface des bois français change de
propriétaires. En fait, faute d'offre, le marché est extrêmement peu liquide.
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Pour cette raison, il est souvent nécessaire de faire appel à un intermédiaire. On peut
aussi chercher sa parcelle sur les sites d'annonces, comme Foretpriveefrancaise.com, ou
bien encore consulter les cadastres pour connaître le nom du propriétaire d'un terrain.
Obligations légales
La loi oblige le propriétaire d'une parcelle à l'entretenir convenablement, ce qui exige

d'avoir une bonne connaissance de la forêt. À défaut, l'investisseur doit faire appel à un
expert pour l’entretien.
Fiscalité
Cet investissement permet de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu (IR) de
18 % du montant investi, plafonnée à 1 026€ pour un célibataire et à 2 052€ pour un
couple.
Des avantages en matière de droits de succession
L'investissement dans une parcelle de forêt donne droit à une exonération de 75% de
droits de succession.
L’acquisition de parts d’un groupement forestier
Les investisseurs achètent des parts d’une forêt. Chaque investisseur ne détient donc pas
une parcelle en particulier. Cela permet de répartir les risques (incendies, maladies,
tempêtes) entre tous les investisseurs.
Modalités de gestion
Un gérant nommé par l’assemblée générale assure la gestion des forêts du groupement.
Ticket d’entrée
Le ticket d'entrée est plus faible que pour une parcelle. Celui-ci se situe en moyenne
autour de 6 000€ même si l'on rencontre parfois des groupements dont le ticket d'entrée
est plus faible.
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Fiscalité
Comme pour l’investissement dans les parcelles, l'investisseur bénéficie de la même

réduction sur son impôt sur le revenu et sur ses droits de succession.
Rendement
Le rendement offert par le groupement dépend de la maturation de la forêt. Il ressort aux

alentours de 2 % selon Phoenix Finance.
L’achat de parts de sociétés d’épargne forestière
Ces sociétés sont composées au moins à 60 % par des actifs placés dans des forêts ou
des parts de groupements forestiers, le reste est généralement composé de liquidité.
Avant d'investir, il faut veiller à ce que la société forestière soit bien agréée par l’Autorité
des Marchés Financiers (AMF).
Ticket d’entrée
À nouveau, le ticket d'entrée est plus faible que dans le cas des parcelles et s'élève à
6 000 euros. Les parts sont également plus liquides.
Fiscalité
En revanche, si la réduction d’impôt sur le revenu est la même que pour l'achat de
parcelles ou de parts de Groupement Forestiers, l'investisseur ne peut pas bénéficier
d'exonération de droits de succession.
Rendement
Le rendement dépend du type de forêts, mais dans tous les cas, il est assez modeste. Il y
a trois grands types de forêts.
• La forêt de résineux ou forêt de production
Le revenu provient de la production de bois, vendue à un prix moyen. Sur les 40 dernières
années, le rendement annuel moyen se situe entre 2 % et 3 %.
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• La forêt patrimoniale
Il s’agit de certaines forêts qui sont louées pour des chasses ou des activités
environnementales. Dans ce cas, les revenus sont dus à une valorisation foncière plutôt
qu'à la production de bois. Sur les quarante dernières années, le rendement moyen a
varié entre -5 % et +5 %.
• La forêt « stock »
Certaines forêts contiennent une forte proportion d'arbres recherchés. Dans ce cas, la
valorisation repose sur le marché du bois. Sur les quarante dernières années, la
performance moyenne se situe entre 1,5 % et 2,5 %.
S'appuyant sur deux actifs tangibles différents, le bois et le foncier, l'investissement dans
la forêt offre des rendements certes modestes, mais sûrs. L'achat direct de parcelles et les
Groupements Forestiers bénéficient d'une fiscalité avantageuse en matière d’IR.
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Les parkings
Les parkings nécessitent peu d'entretien et sont plus faciles à gérer qu'un bien immobilier
résidentiel. En conséquence, l'investissement en parkings affiche une rentabilité
supérieure.
Facilité de gestion
• Le bail n'est pas obligatoire

• Le propriétaire peut immédiatement récupérer son bien en cas d’impayé
• Les frais d'entretien et de réparation sont faibles
Prix
Le prix d’achat d’un parking varie considérablement selon la ville et selon la taille de son
parc de stationnement.
Selon le site Particulier à Particulier, les prix à Paris sont compris entre 5 000€ et 50
000€. En Province, il faut compter entre 6 000€ et 15 000€.
La valeur locative d'un parking varie selon sa situation (en centre-ville, en périphérie,
proche de commerces) et sa nature (fermé ou en plein air).
Rentabilité
Les places de parking sont un placement alternatif toujours aussi rentable. En effet, la
rentabilité brute des investissements locatifs dans des parkings se situe toujours entre 6 %
et 12 % par an (source : Phoenix Finance).
Dans Paris, qui a vu ses places de parking fondre comme neige au soleil ces dernières
années, comptez environ 20 000 euros dans le sud du 14ème ou du 13ème
arrondissement ou au nord du18ème ou du 19ème arrondissement. En revanche, dans les
quartiers centraux et historiques (le Marais, l’île Saint-Louis), la place peut atteindre les 50
000 euros.
Trouverez-vous pour autant une personne prête à vous louer une place deux fois et demi
plus cher qu’ailleurs ? Soyez attentif à ne pas payer trop cher votre emplacement.
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Choisir son parking
Le choix de l’emplacement du parking est une étape cruciale. Il faut se tenir au courant
auprès de la commune des projets de construction de parking public et plus
généralement des aménagements urbains à venir.
A priori, il vaut mieux privilégier les centres villes, où les quelques places de parking sont
souvent chères et très demandées. Évitez la périphérie des villes, sauf à Paris où l’offre
est tellement restreinte que cela compte moins.
Pour ce qui est de la place en elle-même, plus une place de parking est protectrice de la
voiture du locataire, plus elle se louera cher.
Afin d'élargir votre clientèle, préférez les boxes de grande taille pouvant accueillir les
grosses voitures. Les places les plus proches d'une sortie de parking ou d'un ascenseur
sont très recherchées.
Les parkings plus rentables que l'immobilier classique

La rentabilité d'un parking est bien supérieure à celle des autres produits immobiliers. En
2016, la rentabilité locative annuelle d’un investissement parking oscillait entre 4,6 et 6 %.
À Paris et Nice, la rentabilité est d’environ 5 % pour 2016 et de 4,80 % à Bordeaux et Lyon
(source : MonsieurParking.com).
À noter : les biens les plus chers ne sont pas forcément les plus rentables et il faut trouver
le juste équilibre entre prix d'achat, loyer et risque de vacance locative.
Frais
D'après Phoenix Finance, les frais de notaires peuvent être très élevés : jusqu'à 20 % du
prix d'achat si l'on achète un seul parking. Les frais de notaire étant fixes, il est bien plus
avantageux d'acheter plusieurs places en même temps.
C'est d’autant plus intéressant que toute plus-value éventuelle est exonérée d'impôt si le
prix du bien cédé est inférieur à 15 000€.
Mettre son parking en location
Pour trouver un locataire, on pourra utiliser les sites d'annonces, comme

Paris.neoparking.fr et Location-parking.com. Sinon, on peut toujours utiliser la bonne
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vieille solution de la pancarte attachée à la porte du parking. Par rapport à l'immobilier

résidentiel, la mise en location du bien est beaucoup plus simple.
Certains locataires se contentent de l'adresse et parfois d'une photo mais dans tous les
cas, les visites sont beaucoup moins longues que pour un logement.
Du côté du propriétaire, comme il ne s'agit pas d'un bail de location, celui-ci est facile à
casser, en cas d'impayé par exemple.
Beaucoup moins de garanties sont à demander aux éventuels locataires. Par ailleurs, il
est parfois possible d'acheter des parkings déjà loués.
L'investissement dans les parkings présente donc une bonne rentabilité. En revanche,
pour se constituer un revenu régulier suffisant, il faut acheter plusieurs places. Les acheter
au même endroit permet de choisir un lot afin de limiter les frais de notaires et de
bénéficier d'un prix plus avantageux.
Risques
On restera attentif aux mairies qui auraient en projet de limiter l'accès au centre-ville, au
moyen d'un péage urbain par exemple. Ce genre de mesures limiterait l'occupation des
places publiques et diminuerait l'utilité relative des parkings privés dans cette zone.
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L’investissement PME
Avant le 31 décembre 2017, l’investissement PME permettait de réduire son ISF de 50 %
mais cet avantage fiscal n’est plus possible à compter du 1er janvier 2018 et de la mise en
place de l’IFI (impôt sur la fortune immobilière). Cependant, la réduction d’IR dans le cas
d’un investissement dans une PME. est maintenu. D’ordinaire, équivalente à 18 % du
montant investi, plafonnée à 9 000€ pour un célibataire et à 18 000€ pour un couple, elle
est même relevée en 2018 à 30 %.
Il faut conserver ses titres au moins cinq ans et participer en numéraire à des
souscriptions ou augmentations de capital de PME. Les achats d'actions et l'apport en
compte courant ne sont pas éligibles.
La loi de finance rectificative 2015 a donné lieu à quelques modifications. En ce qui

concerne les souscripteurs éligibles, il faut désormais tenir compte de l’exclusion des
souscriptions des associés et dirigeants de la société aux augmentations de capital
(exception pour les investissements de suivi). Enfin, les conditions d’éligibilité des sociétés
ont également été modifiées. Dorénavant, la PME doit exercer son activité depuis moins
de 7 ans (sauf exceptions) et ne doit pas être qualifiée d’entreprise en difficulté. Les
investisseurs devront donc tenir compte de ces nouveaux paramètres avant d’investir
dans une PME dans un but de défiscalisation.
Cet investissement ne se limite pas à la défiscalisation. Miser sur de très jeunes

entreprises est très risqué mais offre parfois des rendements exceptionnels. Certains
Business Angels ont pu voir le capital multiplié par 10, 15 ou bien plus en investissant
dans une toute jeune entreprise promise à un bel avenir.
L'investissement PME peut également être une véritable activité. Un Business Angel ne se
contentera pas de mettre des capitaux dans une jeune société mais participera
directement à son succès en la faisant bénéficier de son réseau et de ses compétences.
En outre, cet investissement risqué permet de participer à la croissance économique

locale. Choisissez tout de même un secteur et une structure que vous connaissez et
comprenez bien.
Investir de gré-à-gré : les business angels
Une première possibilité est de choisir une entreprise non cotée et d'y investir directement.
Revenant aux fondements du capital-risque, certaines start-ups cherchent des business
angels pour démarrer.
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Ceux-ci se regroupent en réseaux de façon à échanger sur les nouvelles pousses et à

pouvoir investir de plus grosses sommes dans la phase de démarrage (l'amorçage) de
jeunes entreprises. Les réseaux de Business Angels sont des associations loi 1901. Il
existe trois types de réseaux : les réseaux géographiques, les réseaux d’alumni et les
réseaux sectoriels.
Les réseaux géographiques
Des Business Angels d'une même région se regroupent. Ils peuvent choisir de ne financer
que des projets de leur propre région. Exemples : Sophia Business Angels Club (Sophia-
Antipolis), ou encore Paris Business Angels.
Les réseaux d'anciens élèves de grandes écoles
Les alumni d'écoles de commerce ou d'ingénieurs choisissent parmi les projets, parfois
d'élèves de leur école. Exemple : XMP Business Angels, qui regroupe les anciens de
grandes écoles d'ingénieurs (Polytechnique, Mines de Paris, Ponts et Chaussées,
Télécom Paris, etc.).
Les réseaux sectoriels
Les Business Angels se concentrent sur un domaine précis comme par exemple les
nouvelles technologies ou encore le bois, la biotechnologie, etc. Exemple : Cleantech
Business Angels, spécialisé dans les technologies vertes.
Les 80 réseaux français de Business Angels sont regroupés au sein de l'association

France Angels.
D'après France Angels, 42,7 millions d'euros ont été investis en 2016 par les membres de
réseaux de business angels dans plus de 200 entreprises. Les BA permettent chaque
année le maintien ou la création de 3 000 emplois. Seuls 5 % des projets d'entreprises qui
font une demande de financement en reçoivent finalement un.
Devenir soi-même Business Angel
Encore peu nombreux en France, les réseaux de Business Angels français ont moins de
10 ans. Pour les Business Angels, il s'agit de repérer de jeunes pousses prometteuses, d'y
investir et ensuite de réaliser une plus-value sur leur investissement avec un horizon de
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placement de 5 à 7 ans en moyenne. Les entreprises passant par des réseaux de

Business Angels lèvent entre 50 000€ et 800 000€.
Les investisseurs consacrent en général entre 5 000€ et 50 000€ à cet investissement.

Certains préfèrent investir dans quatre ou cinq entreprises différentes chaque année, alors
que d'autres se concentrent sur une seule. Les investisseurs intéressés peuvent choisir le
ou les réseaux qu'ils souhaitent rejoindre.
Risque et Rentabilité
D'après France Angels, en moyenne, parmi dix jeunes entreprises accompagnées par un
réseau de Business Angels :
• Quatre feront faillite

• Trois resteront "scotchées" : c'est-à-dire qu'elles réussiront à se maintenir sans pour
autant croître. Faute de liquidité, les investisseurs ne pourront pas récupérer leur capital.
• Deux permettront à leurs investisseurs de récupérer leur capital initial ou de le voir
multiplié par deux ou trois.
• Une sera une pépite : sa croissance et son succès fulgurant permettront aux Business
Angels de récupérer leur capital initial multiplié par dix, quinze ou plus. C'est bien sûr le
rêve de tout investisseur.
Claude Rameau, le président de France Angels, a vu 23 des 45 entreprises dans

lesquelles il a investi faire faillite.
Le crowdfunding
Le crowdfunding (littéralement financement par la foule, en anglais) est un autre acteur du
financement PME, complémentaire à celui des Business Angels.
C’est la mise en relation directe des entrepreneurs à la recherche de fonds et

d'investisseurs souhaitant faire fructifier leur capital. Les deux parties se rencontrent sur
une plateforme internet qui fait le lien et qui récolte les fonds.
Comme l'explique Joachim Dupont, le co-fondateur d'Anaxago, le crowfunding est une

opportunité pour les particuliers puisqu'il leur fournit une excellente visibilité sur de jeunes
entreprises en plein développement.
Les principales plateformes françaises de crowdfunding sont Wiseed, Smartangels et
Anaxago.
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Comment investir avec le crowdfunding
Wiseed permet aux internautes de voter pour les projets en lesquels ils croient le plus :
pour le co-fondateur de Wissed "la foule est plus experte que les experts" en matière
d’investissement. Avec un ticket moyen d’environ 1 500€ par investisseur, Wiseed
recueille pour les entreprises 100 000€ en environ trois mois.
Pour mieux comprendre le crowdfunding et réussir ses investissements dans la finance

participative, téléchargez gratuitement notre guide Comment investir avec le
crowdfunding.
Investir dans des PME cotées
Certaines PME sont cotées sur Alternext, marchés boursiers spécialisés dans les PME.
Contrairement à Euronext, par exemple, ce sont des places de marché non réglementées.
C'est pourquoi les investisseurs peuvent bénéficier d’une réduction d’IR (18 % plafonnée à
9 000€ pour un célibataire et à 18 000€ pour un couple).
À noter : cette réduction est boostée à 30 % pour toute l’année 2018 !
Les FCPI et les FIP 
FCPI : Fonds Commun de Placement dans l’Innovation
FIP : Fonds d’Investissement de Proximité
Cette solution demande beaucoup moins de temps à l'investisseur que les précédentes.
Celui-ci n'a en fait qu'à choisir le fonds.
Un FCPI investit au moins 60 % de son capital dans des PME non-cotées à caractère
innovant de moins de 5 ans. Le reste est placé en obligations, actions ou fonds.
Un FIP investit également au moins 60 % de son capital, mais dans des PME matures
dont l'activité se situe principalement dans quatre régions limitrophes.
La plupart du temps, les FIP et les FCPI sont des fonds fermés. Le fonds est ouvert aux
souscriptions seulement quelques mois avant le lancement.
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Une fois le fonds lancé, les investisseurs sont obligés d'attendre la liquidation du fonds, au
minimum 5 ans plus tard, pour récupérer leur capital.
Comment choisir son FIP ou son FCPI
Tout d'abord, il faut s'intéresser aux performances du gérant. Contrairement à des actions,
on ne peut pas choisir son fonds en fonction des performances des années passées,
puisqu'il s'agit d'un nouveau fonds qui est créé avant la souscription et fermé aux
investissements ensuite. Mais, généralement, les gérants proposent chaque année un
fonds suivant la même stratégie.
Ne pas se focaliser sur les premières années
Il est important de garder en mémoire que ces fonds ont une durée de vie limitée. Les
performances annuelles sont donc très variables et généralement augmentent au fur et à
mesure que les entreprises choisies se développent. En conséquence, on ne peut pas
juger les performances d'un FCPI ou FIP en regardant seulement les rendements des
premières années.
S'informer sur la stratégie de gestion
Il faut donc aussi chercher à comprendre la stratégie de l'équipe de gestion. Certains

fonds se spécialisent dans un secteur d'activité précis, d'autres choisissent une région. Il
est important de se faire son opinion sur le sujet.
S'informer de la nature des fonds gérés librement
Un troisième point crucial est de s'informer sur la nature des actifs librement gérés par le
fonds.
En effet, 60 % au minimum des capitaux sont investis dans les entreprises et le fonds est
libre de placer le reste comme bon lui semble. Un fonds qui place 40 % de ses capitaux en
obligations peu risquées limite ainsi à la fois le risque et la rentabilité espérée de
l'investissement PME. Le dosage permet à l'investisseur de trouver le produit le plus
adapté.
En revanche, dans le cas où le fonds choisit d'investir en OPCVM, il est nécessaire de

savoir si l'investisseur en possède déjà des parts dans son portefeuille. L'investisseur
souhaitant répartir le risque évitera de détenir cet OPCVM sous deux formes différentes.
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Fiscalité
En termes d'Impôts sur le Revenu, l'investissement en FCPI/FIP donne droit à une

réduction de 18 % dans la limite de 2 160€ pour un célibataire et 4 320€ pour un couple.
À noter : cette réduction est boostée à 30 % pour toute l’année 2018 !
Conclusion
Que ce soit via le crowdfunding, les réseaux de Business Angels, Alternext, une FIP ou
une FCPI, l'investissement PME présente à la fois un risque et une rentabilité
potentiellement élevée.
L'avantage fiscal reste bien sûr un argument-clé, mais dans le cas du crowdfunding et des
réseaux de Business Angels, une vraie passion pour l'entrepreneuriat est indispensable.
L'investissement PME séduira les investisseurs qui souhaitent contribuer de façon

concrète au développement de l'économie réelle.
Retrouvez notre guide complet sur l'investissement dans les PME en téléchargement
gratuit.
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Les matières premières

Après l'explosion de la bulle Internet dans les années 2000, les matières premières, et
particulièrement l’or, valeur refuge par excellence, sont revenues sur le devant de la
scène. Les matières premières (commodities en anglais), regroupent :
• les ressources naturelles : métaux précieux (or, argent, etc.), métaux non précieux
(cuivre, zinc, etc.) et minerais ;
• les sources d'énergies : gaz et pétrole principalement ;
• les ressources alimentaires (soft commodities, en anglais) : blé, maïs, cacao, jus
d'orange, café, etc.
Ce qui fait varier les cours des matières premières
Leurs cours dépendent de facteurs différents du marché actions : les facteurs

météorologiques jouent par exemple un grand rôle dans l'établissement des cours des
matières premières alimentaires. En ce qui concerne les ressources naturelles, on
pensera plutôt aux événements géopolitiques et à la découverte de nouveaux gisements.
Par ailleurs, dans une certaine mesure, les matières premières permettent de se protéger
de l'inflation puisque les cours tendent à suivre son évolution. Le marché des matières
premières permet également d'investir indirectement dans les pays émergents, très
gourmands en ressources naturelles.
Il s'agit donc d'une diversification de patrimoine intéressante mais à considérer sur le long
terme en raison de la volatilité qui est structurellement élevée depuis quelques années.
L’or
On respecte l’or pour sa valeur et l’histoire de ce métal rare et précieux qui s’échange
depuis des milliers d’années. À la différence du papier, des pièces de monnaies ou
d’autres actifs, l’or n’a jamais perdu de sa valeur, tout au moins aux yeux de nombreux
investisseurs qui le considèrent comme un refuge. Bien que connaissant des fluctuations
fortes, l’or reste dans l’esprit des gens un moyen sûr de préserver sa richesse et de la
transmettre d’une génération à l’autre. Seul actif financier tangible, il rassure. Son cours
reflète la méfiance pour les valeurs monétaires.
Aujourd’hui, le cours de l’or varie principalement en fonction de la situation économique

américaine, du dollar et des taux d’intérêt.
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La valeur intrinsèque d'un actif est fonction des flux financiers attendus, de la croissance
et du risque. Comme l'or ne produit aucun flux financier, il est impossible d'en estimer une
valeur intrinsèque. Pour Warren Buffet, l’or n’est pas un investissement productif et a deux
gros défauts : "il est inutile et improductif. Certes, l'or a une certaines utilité industrielle et
décorative, mais la demande est limitée et bien incapable d'absorber la production
supplémentaire. Qui plus est, si vous conservez une once d'or pour l'éternité, vous aurez
toujours une once à la fin. »
L'offre et la demande de l'or
La production d'or est stable d'une année sur l'autre : autour de 2 700 tonnes par an. La
demande évolue principalement selon les besoins de la bijouterie, de l'électronique, de
l'industrie médicale, mais aussi des institutions financières (banques centrales) et des
investisseurs.
L'or possède en effet des propriétés qui en font un métal extrêmement prisé dans tous
types de secteurs. Il est conducteur, inoxydable et très ductile. Très facile à travailler, il
peut être transformé en fil, finement pressé en feuilles, mélangé à d'autres métaux pour
former des alliages, fondu et sculpté en une infinité de formes. L'utilisation de l'or à des
fins industrielles peut se regrouper en sept grandes branches la bijouterie (qui représente
environ 80 % de l’or consommé chaque année), l’électronique (où l’or est apprécié pour sa
conductibilité électrique), la dentisterie et la médecine (c’est un métal chimiquement inerte
et hypoallergénique), l’aéronautique (c’est un matériau très fiable), la verrerie (l’or réfléchit
les radiations solaires), la feuille d’or et enfin, l’or financier (les pièces et les lingots). En
effet, l’or étant facile à transporter et à diviser en plus petites unités, il a acquis au fil de
l'histoire le statut de monnaie de réserve et d’échange.
La volatilité de l’or
Ces dix dernières années ont vu le cours de l'or croître de façon constante, avec une
accélération ces dix dernières années, période pendant laquelle l'or s'est apprécié de
129,31 %.
Plusieurs facteurs ont expliqué cette hausse spectaculaire : crise des subprimes aux
États-Unis suivie de la crise de la dette en zone euro, politiques monétaires
expansionnistes de la Réserve Fédérale affaiblissant le dollar, ou encore celle de la
Banque d’Angleterre et de la BoJ pouvant alimenter les anticipations de reprise
inflationniste. Sans oublier l’appétit de la Chine (et de sa banque centrale) et de l’Inde. En
effet, les économies émergentes sont traditionnellement très demandeuses d’or.
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L’envolée des cours a commencé à se stabiliser en 2011 et une correction sensible s’est
manifestée en 2012 et 2013, traduisant une nette détente du risque au niveau mondial et
surtout en zone euro : les cours sont passés de près de 1 400€ au 3ème trimestre 2012 à
moins de 900€ à la fin du premier trimestre 2014. Depuis, le cours de l’or a légèrement
remonté et se situe autour de 1 000€ fin 2017.
Même si l'or n'a pas de valeur intrinsèque, on peut s'intéresser aux facteurs qui ont
influencé le prix de l'or au cours de l'histoire récente :
• L'inflation : l'or étant une alternative à la monnaie papier, le cours de l'or est donc en
partie déterminé par le degré de confiance des gens dans ladite monnaie papier. Si la
monnaie-papier subit une inflation, l’or s’apprécie.
• La peur de la crise économique : en tant que valeur refuge, le cours de l’or varie au gré
des inquiétudes des investisseurs.
• Les taux d'intérêts réels : quand vous achetez de l'or, vous renoncez aux rendements
(dividendes, coupons) que vous auriez pu avoir en investissant votre argent dans des
actifs financiers (actions, obligations). L'ampleur de ce coût d'opportunité trouve son
expression dans les taux d'intérêts réels. Des taux réels élevés signifient un coût
d'opportunité élevé, ce qui se traduit par une baisse du cours de l’or.
L’évaluation de l'or par rapport à d'autres métaux
On peut estimer la valeur relative de l'or en comparant son cours à celui d'autres métaux,
comme l'argent par exemple, et juger s'il est (relativement) cher ou non.
Cependant, les cours de l'or et de l'argent tendent à évoluer dans la même direction, on ne
peut donc pas se servir de cette corrélation pour déterminer si l'or s'échange aujourd'hui
au juste prix, mais elle peut servir au trader spécialisé à arbitrer entre plusieurs métaux.
Les différents moyens d'investir dans les matières premières
Les fonds indiciels
Les fonds indiciels cotés (trackers ou ETF en Anglais) répliquent les performances d'un
indice de matières premières ou d'un panier d'indices.
Or : ETFs Gold
L'or est la valeur refuge préférée de nombreux investisseurs. Voici les performances de
l’or durant la crise des subprimes :
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• +6,4 % en 2008
• +22 % en 2009
• +35,3 % en 2010
• +13,6 % en 2011.
Le cours de l’or a également augmenté de 330 % entre janvier 2000 et octobre 2014.
Pour en savoir plus sur les Trackers, consultez également notre ebook gratuit : Investir
avec les ETF.
Les OPCVM
Les OPCVM dans le secteur des matières premières présentent des stratégies de gestion
très différentes les unes des autres.
Ils peuvent contenir des trackers, des produits dérivés ou encore des actions de sociétés
cotées liées au secteur (un exploitant des gisements de minerai, par exemple). Ces
produits sont donc tous très différents les uns des autres.
Les produits dérivés
Les CFD et les Futures sont des produits dérivés qui permettent de profiter des variations
du cours d'un actif sans en devenir propriétaire.
Les CFD nécessitent beaucoup moins de liquidités que les Futures ou le marché
physique, et ils ne demandent jamais la livraison des actifs sous-jacents au contrat. Les
actifs sous-jacents peuvent être de toutes sortes.
La forte volatilité du marché et l'effet de levier très important que permettent les CFD font
que ce type de produits est réservé à des investisseurs chevronnés. Nous vous
recommandons néanmoins de ne jamais dépasser un effet de levier de 5.
Des courtiers en ligne, comme Saxo Banque, CMC Markets ou XTB, permettent
de négocier produits dérivés via leurs plates-formes en ligne. Ces courtiers se rémunèrent
sur l'écart qui existe entre le prix d'achat et le prix de vente, appelé spread. Le principe est
le même que pour un agent de change.
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Conclusion
Le marché des matières premières permet donc différentes stratégies d'investissement. Il

est possible d'investir en s'appuyant sur les tendances générales des cours avec les ETFs
ou les fonds, mais également de profiter des variations des cours, à la hausse comme à la
baisse, par l’intermédiaire de produits dérivés.
Ce marché peut offrir une rentabilité exceptionnelle mais demande une très bonne
expertise du marché et un suivi très rigoureux de l'actualité. En outre, il ne faut pas
s’éparpiller parmi les différents secteurs constituant les matières premières. Ces secteurs
sont très différents les uns des autres. Il faut garder en mémoire que mêmes les traders
professionnels sont spécialisés dans un seul domaine.
Pour en savoir plus sur les matières premières, consultez également notre ebook
gratuit : Investir sur les matières premières.
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Le marché des devises et des crypto-devises

Le marché des devises, aussi appelé «forex» (contraction de l'anglais Foreign Exchange),
est le plus gros marché du monde. 5 300 milliards de dollars ont été échangés par jour en
2013. En 2016, les volumes moyens échangés quotidiennement sur le marché des
changes se sont contractés à 5 100 milliards de dollars, enregistrant leur premier recul
depuis 2001. Les investisseurs particuliers y ont accès seulement depuis les années 2000,
avec l'apparition des courtiers en ligne. Aujourd’hui, on assiste également au
développement d’une activité de trading de crypto-monnaies qui accompagne l’essor des
monnaies virtuelles.
Pas seulement une affaire de traders
De nombreuses publicités sur internet font plutôt la promotion du forex pour des stratégies
court termistes avec un fort effet de levier. C’est ce type de communications qui ont été
interdites par la Loi Sapin 2. En effet, cette nouvelle réglementation vise à interdire toute
forme de publicité pour les produits financiers jugés trop risqués par l’AMF. Les produits
financiers concernés par cette mesure sont les produits OTC dont le risque de perte n’est
pas connu à l’avance et dont les pertes peuvent dépasser l’investissement initial. Plus
précisément, ce sont les Options Binaires, les CFDs et le Forex qui sont visés par l’article
28 de ce nouveau texte de loi du code monétaire et financier. Mais le marché des devises
permet aussi, il faut le souligner, d’investir à moyen/long terme, sans aucun effet de levier.
Prenons un exemple concret. Une personne qui souhaiterait se protéger d'un éventuel
éclatement de la zone euro, par exemple, peut recourir au forex pour diversifier ses avoirs
sur plusieurs devises qu'il juge plus sûres.
Dans cette stratégie, l'horizon d'investissement est long : plusieurs mois, voire plusieurs
années. On est là aux antipodes du day trading, approche qui consiste à conserver ses
positions seulement quelques secondes ou quelques minutes.
Investir sur le marché des devises sur des horizons de temps très courts demande une
très grande connaissance en macroéconomie, en trading et en gestion du risque. Pour
vous faire une idée de la difficulté de ce marché, pensez que moins de 15 % des clients
des courtiers en ligne arrivent à gagner de l'argent, ou à ne pas en perdre.
Il est aussi important de faire la distinction entre l'investissement en direct dans des
devises, et l'investissement via des produits dérivés.
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L’investissement dans les crypto devises rencontre aussi un franc succès. Attention
toutefois, si la pratique n’est pas l’apanage des traders (les banques sont juste en train de
se positionner sur ce marché), il convient de prendre un certain nombre de précautions
avant de se lancer dans le trading du Bitcoin, Ethereum ou autres crypto-monnaies. En
premier lieu, assurez-vous de bien comprendre le fonctionnement de la technologie sur
laquelle est assise cette crypto-devise et de bien connaître, le projet, les avancées
technologiques prévues, les développeurs, etc.
Comment ça fonctionne en pratique
Quand on investit sur le marché des devises, on fait une opération de change. Plutôt que
de conserver son argent sur un compte dans la monnaie nationale, il est possible
d'acheter une devise étrangère. Outre l'aspect sécurisant de conserver son épargne dans
plusieurs monnaies, on peut aussi viser une plus-value.
C’est l’un des objectifs évidents des investisseurs sur les crypto-monnaies qui espèrent
profiter de la hausse phénoménale des cours de nombreuses monnaies virtuelles sur les
derniers mois. Il faut dire que le Bitcoin pour ne citer que lui est passé d’environ 970$ au
1er janvier 2017 à plus de 7 400$ en novembre 2017.
Exemple d’un investissement sur le marché des changes
Imaginons par exemple un investisseur peu confiant dans la zone euro qui aurait acheté
au premier janvier 2009 pour 20 000€ de dollars américains. À cette date-là, 1 euro
achetait 1,4070 dollars. Pour 20 000€, notre investisseur obtient 28 140 dollars. Notre
investisseur avisé a donc fait le pari implicite que l'euro se déprécierait face au dollar.
Supposons qu'il ait ensuite tranquillement laissé son épargne en dollars sur son compte
jusqu'à avoir besoin d'euros en janvier 2012. À cette date, 1 euro ne vaut plus que 1,2713
dollars. Avec ses 28 140 dollars, l'investisseur obtient 22 134€, soit une plus-value de
change de 2 134€.
Comment investir sur le marché des devises
Lorsque l'on souhaite changer de l'argent, pour un voyage par exemple, on passe par un
bureau de change. Les banques traditionnelles proposent de détenir une partie de son
épargne dans une devise étrangère mais l'opération n'est possible que pour une liste très
réduite de devise, principalement le dollar américain.
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Ticket d’entrée
De plus, les banques ne réaliseront généralement que des opérations de change pour des
sommes de plusieurs centaines de milliers d'euros. La meilleure solution dans ce cas est
de passer par un courtier (broker, en anglais) en ligne. Ceux-ci permettent d'intervenir sur
le marché des devises avec de faibles montants.
Frais
De plus, les frais sont réduits. Pour une prise de position de 20 000€, les frais de
transaction varient entre 1€ et 5€ selon les courtiers. Mais pour une transaction de
500 000€, les frais des courtiers en ligne sont les mêmes que ceux des banques
traditionnelles.
Bien choisir son courtier
Il faut rester extrêmement prudent dans ce domaine, car parmi les courtiers proposant
d'intervenir sur le forex, certains sont peu fiables et ne sont pas agréés par l’Autorité de
Contrôle Prudentiel (ACP) en tant que prestataire de services d’investissement.
Pour autant, avec un courtier reconnu, c'est une opération sûre. Parmi les courtiers pour
réaliser des opérations de change à partir de 25 000€, on peut citer CMC Markets ou
Saxo Banque à partir de 10 000€.
Comment investir sur le marché des crypto-devises
2 manières d’obtenir votre monnaie virtuelle
Il existe deux façons d’obtenir des monnaies cryptées :
• En vendant un bien ou un service et en exigeant un paiement dans la crypto

monnaie de votre choix
• En convertissant des devises « classiques » (euro, dollar, etc.) en monnaie cryptée.
Kraken ou Bitstamp ou encore Poloniex permettent par exemple de convertir assez
facilement des euros en Bitcoins.
Pour convertir vos euros en Bitcoins, vous devrez obligatoirement vous enregistrer sur
cette plateforme en fournissant une copie électronique d’une pièce d’identité et une facture
récente (gaz, électricité, internet) permettant de prouver votre adresse.
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Créer un portefeuille de crypto monnaie
Les courtiers en ligne commencent aussi à proposer le trading de crypto monnaie.

L’investisseur peut donc acheter des crypto-devises via son “portefeuille” (compte-titres)
existant chez son courtier en ligne, car la crypto devise est négociable via un CFD.
L’investisseur, pour conserver et/ou acquérir sa crypto-monnaie, peut aussi se créer un

“portefeuille de monnaie cryptée”. Il s’agit alors d’une adresse se présentant sous la forme
d’une suite de chiffres à laquelle on accède grâce à un mot de passe. Vous pouvez vous
créer une adresse et un mot de passe bitcoin gratuitement et assez simplement sur une
plateforme dédiée comme BitAddress.org par exemple. Pour les autres crypto monnaies,
d’autres plateformes spécifiques existent. Cryptanor supporte ainsi plusieurs monnaies.
Enfin, pour payer avec une crypto monnaie (ou recevoir un paiement en crypto monnaie),
un intermédiaire est nécessaire. Vous aurez le choix entre :
• une plate-forme d’échange similaire à un broker

• un logiciel à télécharger
Attention, ces intermédiaires facturent le plus souvent des commissions. On ne saurait

également que trop vous recommander de choisir votre intermédiaire avec soin, plusieurs
d’entre eux ayant déjà fait faillite.
Les stratégies d'investissement sur le marché des devises
EUR/USD
70 % des transactions sur le marché des changes mettent en jeu la paire euro-dollar
(EUR/USD), et cette proportion est encore plus élevée chez les particuliers.
Outre l’EUR/USD, les particuliers traitent principalement le sterling-dollar (GPB/USD),

l'euro- franc suisse (EUR/CHF), ou encore le dollar-yen (USD/JPY).
Devises exotiques
Certaines paires de devises dites "exotiques", comme le dollar australien, le dollar

canadien, la couronne suédoise ou la couronne norvégienne peuvent être de bonnes
valeurs refuges.
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Carry trade
Dans le cadre d’une stratégie d’investissement à moyen/long terme, on peut utiliser une
stratégie de carry trade (portage en français). Le carry trade consiste à emprunter de
l’argent dans une devise à taux d’intérêt bas pour le placer dans une devise offrant un taux
d’intérêt supérieur.
Exemple
Un investisseur emprunte des dollars américains à un taux de 0,25 % et place les change
contre des dollars australiens à un taux directeur de 3,50 %. Il tire parti du différentiel de
taux (325 points de base).
Couverture
Une autre stratégie consiste à utiliser le forex pour se couvrir contre le risque de change.
Un investisseur français qui possède des actions de sociétés américaines peut avoir
intérêt à se couvrir d'une éventuelle baisse du dollar par rapport à l’euro.
Le cas particulier des crypto-devises
Les crypto monnaies sont avant tout un placement potentiellement rémunérateur. Les
monnaies alternatives digitales peuvent en effet constituer un investissement d’un
nouveau genre, tout en participant à la nouvelle économie numérique. Gardez tout de
même bien à l’esprit qu’acheter des crypto monnaies revient peu ou prou à miser sur une
technologie innovante. Si la monnaie numérique dans laquelle vous avez investi devient
prépondérante (elles essaient toutes avec plus ou moins de succès de détrôner le Bitcoin),
vous aurez fait une bonne affaire. Ethereum reste le grand challenger du Bitcoin avec une
capitalisation boursière proche de la plus célèbre des monnaies cryptées.
Risques
Bien sûr, toutes ces stratégies même moyen long terme présentent de réels risques : si les
taux de change évoluent contre vous, vous vous exposez à des pertes de change. Ce type
d’investissement s’adresse à des investisseurs avertis.
Il convient de rappeler les principes essentiels de diversification. Ne consacrez à vos

investissements qu’une petite partie de votre capital. Et soyez particulièrement vigilant à
l’égard des crypto-devises. La volatilité est l’une des caractéristiques majeures des crypto
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monnaies. Ainsi, la valeur d’une monnaie cryptée peut augmenter ou diminuer, très
rapidement, de façon imprévisible. En cause : sa jeune économie, sa nature inusitée et
surtout ses marchés parfois peu liquides. Investir en monnaie cryptée n’est donc pas
recommandé pour les profils prudents présentant une forte aversion au risque. Pour les
autres, pensez bien à ne pas conserver une grande partie de vos économies en Bitcoin ou
autres qui restent des actifs à haut risque.
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Le vin
L'investissement dans le vin était jusqu'à présent plutôt confidentiel et réservé à des
connaisseurs disposant de temps pour chercher de bonnes bouteilles et d'espace pour les
stocker. La donne a changé.
Il existe désormais de nombreuses façons d'investir. Il y a même un indice pour suivre le

cours des 100 plus grands crus : le Live-ex 100. Depuis plusieurs années, le marché des
Grands Crus, totalement décorrélé des milieux financiers connait une forte progression.
Le LIVEX est passé de 100 à 258 sur 9 ans soit une progression supérieure à 11 % par
an. Dans le même temps, le CAC a progressé de 7,75 % soit moins de 1 % par an.
Les investisseurs sont souvent rassurés par les appellations les plus prestigieuses, dont la
production annuelle est invariable : seulement 15 000 à 20 000 caisses de Lafite
Rothschild et quelques centaines de caisses de Romanée-Conti. Certaines étant bues au
fil du temps, la rareté des bouteilles va grandissant.
Les solutions d'investissement d’antan
Pour un investisseur disposant de temps, de connaissances suffisantes et d'une cave, il

est toujours possible de courir les primeurs, les producteurs, et les cavistes pour
s'approvisionner. De bonnes affaires sont également possibles lors des ventes aux
enchères. Le prix des produits y est environ 20 à 50 % plus bas que dans les circuits de
distribution classiques.
On peut trouver de bonnes affaires à Drouot, Christie's, et même sur eBay. Cependant, en
achetant à des particuliers, il est impossible de s'assurer que les bouteilles ont été
conservées dans de bonnes conditions.
Les sociétés de gestion de caves sur internet
Une myriade de sociétés a fleuri sur internet, proposant de gérer pour vous votre cave à
vin. Ces entreprises proposent de gérer par internet l'achat et la revente de bouteilles.
Elles s'occupent également du stockage de vos bouteilles.
Patriwine.fr par exemple facture 18€ par an le stockage d'une caisse de bouteilles et
0,40 % du capital en frais d’assurance.
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Les bouteilles se répartissent en deux catégories :
• Les bouteilles "plaisir", destinées à être livrées au propriétaire de la cave ;

• Les bouteilles "investissement", destinées à être conservées environ trois ans puis
revendues.
Il faut noter que si l'investisseur choisit de ne pas se faire livrer certaines bouteilles, il ne
paiera pas la TVA sur celles-ci.
Les Groupements Fonciers Viticoles (GFV)
Les GFV intéressent une clientèle au patrimoine financier supérieur à 300 000€ en
recherche de diversification. Parmi les détenteurs de parts d'un des GFV Saint-Vincent,
environ 80 % sont soumis à l’ISF.
Investir dans un GFV est un placement dans un bien tangible : une portion de vignoble
d'Appellation Origine Contrôlée (AOC). Comme l'explique André Manière, directeur du
Groupement Foncier Viticole Saint-Vincent, ce placement possède deux atouts très
sécurisants pour l'investisseur :
• La production de vins français ne peut être réalisée ailleurs que dans les vignobles
français. Le secteur du vin a toujours résisté aux crises économiques.
• Les meilleurs vins français continuent d'attirer les plus grandes fortunes du monde
entier, en particulier les Chinois fortunés.
Chaque investisseur du GFV en devient un associé. L'exploitation du vignoble est confiée

à un viticulteur professionnel via un bail à long terme. La valeur ajoutée du GFV repose
principalement sur le choix du vigneron.
Chaque part du GFV donne droit à la valeur d'un certain nombre de bouteilles du domaine
tous les ans. Par exemple, une part de GFV d'une valeur de 3 000€ du domaine
produisant le Châteauneuf du Pape donne droit à six bouteilles par an.
Un arrêté préfectoral fixe ensuite le prix du litre de vin. Le détenteur de part peut être payé
en numéraire. Mais celui-ci peut aussi bénéficier de tarifs avantageux sur les bouteilles de
son domaine s'il le souhaite. La revente de bouteilles peut alors augmenter la rentabilité
du placement. Le rendement moyen de ce placement varie entre 1 % et 4 % par an.
On peut aussi compter sur une plus-value à la revente, surtout pour un vignoble
légèrement moins prestigieux, qui jouit d'un plus grand potentiel d’appréciation. Dans tous
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les cas, il s'agit d'un placement à long terme, avec un horizon d'au moins 5 ans. Par
ailleurs, la fiscalité est également très intéressante.
Ticket d’entrée
Le ticket d'entrée se situe entre 19 000€ et 105 000€, de façon à limiter à une
cinquantaine le nombre d'associés par groupement foncier.
Fiscalité
En termes d'impôts sur le revenu, il est possible de générer un déficit foncier rural pour
compenser d'éventuels bénéfices fonciers urbains.
La valeur des parts représentatives de tels apports est exonérée de droits de succession à
hauteur de 75 % dans la limite de 101 897 € et à hauteur de 50 % au-delà de ce seuil.
L'investissement dans des sociétés cotées
On peut aussi acheter les actions de sociétés cotées propriétaires de vignobles, comme
par exemple LVMH, qui détient 55 % du château d’Yquem. Le titre LVMH a progressé de
plus de 100 % entre janvier 2006 et janvier 2016. On peut aussi citer Advini (Languedoc-
Roussillon et Chablis) dont le cours a plus que triplé en 10 ans entre janvier 2006 et
janvier 2016.
Les fonds d'investissements dans le vin
Ces fonds d'investissement s'occupent de sélectionner et de stocker divers vins dans le

but de les voir s'apprécier dans le temps. Un œnologue décide des achats et des ventes
en fonction des tendances des grands crus.
Quelques noms
Ces fonds se comptent sur les doigts d'une main. On pourra citer le fonds luxembourgeois
Elite Advisers Nobles Cru, le fonds anglo-saxon The Vintage Wine Fund ou encore Ecce
Vinum Capital, un fonds immatriculé au Luxembourg lancé en septembre 2012.
Horizon de placement
Pour ce type de fonds, l'horizon de placement est d’environ cinq ans.
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Ticket d’entrée
Pour investir dans un tel fonds, comptez au minimum 125 000€.
Des performances hétérogènes
En fait, malgré les bonnes performances du Live-ex 100, ces fonds restent risqués et leurs
performances très hétérogènes. Il n’existe hélas aucun fonds de gestion passive se
contentant de répliquer la performance de l'indice Live-ex 100.
Conclusion
L'investissement dans les vins se décline en plusieurs produits d'investissement très

différents les uns des autres.
Les investisseurs court terme, prêts à prendre des risques, se tourneront vers les sociétés
de gestion de caves sur internet ou les sociétés cotées. Les investisseurs long terme, eux,
préfèreront les GFV, plus sûrs, aux performances plus modestes, mais qui offrent des
avantages fiscaux et successoraux.
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Les montres
En 2008, lors de la crise financière en Islande, les journalistes avaient rapporté une
nouvelle originale : les Islandais se ruaient sur les montres Rolex. Le distributeur de la
marque avait alors constaté une hausse significative de ses ventes. Certains Islandais
avaient en effet choisi d'acheter plusieurs Rolex avant que la dévaluation de la couronne
islandaise ne se répercute sur les prix.
Au-delà du caractère anecdotique de cet événement, les montres peuvent constituer un

vrai placement. Le marché des montres de collection a ses professionnels, ses ventes aux
enchères spécialisées et même son argus.
Les montres sont une idée originale pour diversifier ses placements tout en se faisant
plaisir. Les plus belles montres incarnent l'élégance à l'européenne et sont très
recherchées par les nouvelles fortunes issues des pays émergents. Seul bijou
régulièrement porté par les hommes, la demande pour les montres est structurellement
forte. Quant à l'offre, elle est par définition limitée.
Pour espérer faire une belle plus-value, il est important d'éviter les modes et de miser
exclusivement sur les plus grands horlogers, comme Patek Philippe, A. Lange & Söhne,
Rolex ou Jaeger-Lecoultre. En effet, les grandes marques comme Rolex, Patek Philippe,
Jaeger-Lecoultre et Cartier, dominent le marché de la montre de luxe. En 2014, Artcurial
décroche l’enchère record pour une montre vendue en France (336 600 € pour une
Panerai Only). La célèbre maison d’enchères a notamment vendu en 2016 une Rolex «
Eagle Al Makhtoum » Daytona à 186 200€, une Patek Philippe « Secondes
indépendantes » de 1968 environ à 39 000€ ou encore une Vacheron Constantin, circa
1938 à 46 440€.
Certains modèles sont recherchés pour leur ancienneté ou pour leur histoire. Par exemple,
le prix de la Rolex Daytona Vintage, vue au poignet de Paul Newman, a été multiplié par
cinq en 10 ans.
L'investissement direct
Les montres de luxe d'occasion ont le plus grand potentiel d'appréciation. Les
collectionneurs sont friands de montres à complications. Il s'agit de montres pourvues de
fonctions supplémentaires, comme le chronographe ou le tourbillon, qui permet de gagner
en précision en tenant compte de la gravité.
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Vente aux enchères
La solution la plus économique reste la vente aux enchères. On trouve des montres de
collection à Drouot, Christie's ou Artcurial, lors des ventes habituelles ou de ventes
spécialisées. Il existe aussi une maison spécialisée dans le domaine depuis 38 ans : la
maison Antiquorum. Argusdesmontres.com publie un très utile argus des montres.
Les montres de collection sont un placement à long terme (au moins 5 ans), qui demande
du temps et de l'énergie. Les premiers prix commencent à 2 000€.
Certificat d’authenticité
Il est important de s'assurer que la montre est bien vendue avec son certificat
d'authenticité. Il faut aussi garder en mémoire que les réparations sur ce type de montres
sont coûteuses. Le mieux est donc d'acheter une montre dans un état parfait.
L'investissement via un fonds spécialisé
Precious Time, de la société Elite Advisers, est un fonds spécialisé dans l'investissement
dans les montres de collection. Le fonds achète et vend des montres de collections et des
éditions limitées des plus grandes marques. Le fonds détient environ 450 pièces, pour la
plupart des Rolex, des Patek Philippe, des Omega et des Vacheron Constantin.
Le Ticket d'entrée du fonds est de 125 000€. Il est accessible en investissement direct, via
certains contrats d’assurance-vie.
Lancé en octobre 2010, le fonds a réalisé une performance de +15 % par an.
Plus liquide et moins chronophage que l'investissement direct, l'investissement via un

fonds est plus facile. Il permet aussi d'éviter d'avoir à assurer la sécurité de sa collection.
Bien qu'indéniablement un investissement plaisir, l'investissement dans les montres est

loin d'être anecdotique. Les rentabilités intéressantes de l'achat direct plairont aux
collectionneurs, aux passionnés et aux petits budgets. Bien que sujet aux modes, l'argus
des montres et les publications spécialisées permettent d'appréhender ce secteur de
façon objective.
L'investissement via un fonds d'investissement s'adresse à des investisseurs disposant

d'un portefeuille d’investissements déjà très diversifié.
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Les livres rares

"Les beaux livres sont le meilleur des investissements financiers et culturels” - Madame de
Pompadour
Posséder une bibliothèque transmise de génération en génération fait partie des traditions
de certaines familles. En étant bien renseigné, chacun peut investir dans les livres
anciens, les livres rares, et même les bandes dessinées.
Ticket d’entrée
À partir de 1 000€, on peut trouver un livre ancien ou rare susceptible de prendre de la

valeur avec le temps.
Le ticket d'entrée pour les bandes dessinées est un peu plus faible. Lors de la vente aux
enchères de la maison Artcurial en avril 2001, une édition originale de Spirou et Fantasio
s'est vendue 428€.
À l'autre extrémité du spectre des prix, les livres les plus recherchés du XVe siècles se
vendent plusieurs centaines de milliers d'euros. La Bouquechardière, par exemple, un
manuscrit de l'an 1480 enluminé sur peau de vélin, est estimé à environ 600 000€.
Les livres rares et anciens
La valeur d’un livre rare ou ancien repose sur plusieurs critères :
• Première édition
• Qualité de la couverture
• État de conservation
• Rareté
• Originalité
Les livres rares recherchés sont souvent les premières éditions de romans à succès tirées
en petit nombre. Les premières éditions de Harry Potter dédicacées par l'auteur se
vendent actuellement entre 20 000€ et 25 000€.
La couverture du livre peut augmenter la valeur d’un livre. Par exemple, un exemplaire de
L’île mystérieuse de Jules Verne avec un élégant cartonnage Hetzel a récemment trouvé
preneur aux enchères, pour 80 000€.
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Pour les livres rares, l'état de conservation du livre est un critère déterminant pour le prix :
il est primordial qu'il n'y ait ni page manquante ni tache.
En ce qui concerne les livres anciens, il est bien sûr plus rare de trouver des livres ayant
traversé les siècles sans être détériorés. L'effet de rareté est encore plus important. Il
s'agit donc d'un premier critère de choix.
Après la rareté, c'est l'originalité du livre qui fera la différence. Parmi les livres anciens
vendus le plus cher par le site spécialisé Abebooks.fr durant l'année 2011 figurent un livre
d'art (vendu à 10 559€), une publication universitaire du XIXe ouvrant la voie à la
génétique (vendue à 7 131€) et la copie d'un traité du XVIe siècle sur la sorcellerie
(vendue 3 190€).
Il faut donc chercher la rareté, mais on peut aussi miser sur un classique. Le prix d'une
édition originale des Pensées de Pascal, avec une reliure en veau d'époque, a vu son prix
quintuplé entre 1990 et 2002.
Bibliothèque thématique
Pour constituer sa propre bibliothèque, il est conseillé de se spécialiser dans un thème

particulier comme, par exemple, les livres scientifiques. Ce sera un plus lors de la revente
de sa collection.
Où se renseigner et acheter
Pour acheter des livres rares ou anciens, on peut chercher un libraire ayant pignon sur
rue, membre du Syndicat national des Libraire Anciens et Modernes, sur le site Slam-
livre.fr ou encore assister à des ventes aux enchères.
On peut également obtenir des informations et des conseils auprès de libraires ou dans le
cadre des ventes aux enchères. À Paris, la librairie Camille Sourget est une référence. À
Lyon, on poussera la porte de la librairie Ajasse.
Pour Christoph Auvermann, directeur du département livres et manuscrits chez Christie's

France, il faut "[...] se rendre à des ventes publiques, questionner les commissaires et les
experts, étudier les ventes précédentes" afin de se préparer à investir.
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Les bandes dessinées de collection
Les collectionneurs se tournent de plus en plus vers les bandes dessinées, marché en
plein essor.
Le prix des pièces les plus rares atteint des sommets : un exemplaire de Tintin en
Amérique s'est vendu 1,3 millions d'euros en juin 2012 lors d'une vente aux enchères
spécialisée dans le neuvième art, organisée par la maison Artcurial.
La bande dessinée a ses auteurs stars dont la cote flambe ces vingt dernières années :
Hergé, Enki Bilal, Franquin et Hugo Pratt. Une édition originale de Bilal se vend
aujourd’hui entre 100 000€ et 150 000€, soit dix fois plus qu'en 2002.
Pour le galleriste Jean-Marc Thévenet, ancien directeur du festival d’Angoulême et

directeur de la vente aux enchères chez Sotheby's, il existe encore de nombreux artistes
sous-cotés, comme Jacques de Loustal ou Lorenzo Mahoj.
Les premières éditions (aussi appelées EO, pour éditions originales) et les ouvrages
dédicacés sont les plus recherchés. Certains investisseurs profitent des salons spécialisés
pour faire dédicacer leurs achats par les auteurs. Dans ce cas, il faut penser à demander
une dédicace sans prénom de façon à pouvoir revendre plus facilement le livre.
Risque
En achetant auprès d'un libraire sérieux, il y a extrêmement peu de chance d'avoir une
mauvaise surprise. Et le vol de livres reste extrêmement rare.
"Le faux n'existe pas", explique le libraire Patrick Sourget au sujet des livres rares ou
anciens. "Chaque livre est unique. Aussi, un livre volé finit toujours par être retrouvé. »
En réalité, le risque de ce placement réside plutôt dans sa conservation. Les livres

sont vulnérables aux incendies, à l'humidité, à la lumière directe et aux inondations. Mais
attention tout de même aux escroqueries. La dernière en date d’une ampleur importante
fut fomentée par Gérard Lhéritier, fondateur d'Aristophil. Il monta une "pyramide de Ponzi",
du nom de cet escroc du début du XXe siècle qui rémunérait ses clients non pas du fruit
d'activités financières mais du versement de fonds de nouveaux clients, récoltant plus de
800 millions d'euros auprès d'investisseurs désireux d'investir dans les vieux livres de
collection.
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Les œuvres d’art

Traditionnellement réservé aux très grosses fortunes, le marché de l'art s'est radicalement
transformé ces dernières années et s'est ouvert à de nouveaux investisseurs.
Au premier semestre 2015, la moyenne des prix pour des lots Fine Art est passé de
29 000 $ à 34 000 $, ce qui constitue un gage sérieux de maturité du Marché de l’Art qui
par ailleurs se développe très rapidement sur le web. En effet, les ventes d’art en ligne
pourraient atteindre 9,58 milliards $ d’ici 2020. Mais on peut commencer à investir sur le
marché de l'art avec seulement 1 000€.
Le marché de l'art s'est étendu. Les pays asiatiques en sont désormais des acteurs
majeurs.
L’art est désormais un placement de niche. Les volumes de transaction sur le marché de
l’art en un an correspondent à une semaine de volume de transaction sur le CAC 40.
Cette faible liquidité du marché de l’art peut ainsi provoquer un emballement à la hausse :
ces dernières années la valeur des oeuvres d’art n’a cessé d’augmenter, la vente la plus
chère de l’histoire a eu lieu en en novembre 2017, avec le tableau « Salvator Mundi" de
Léonard de Vinci vendu à plus de 450 millions de dollars.
L'art semble constituer une valeur refuge décorrélée de tous les autres marchés. En dépit
d’une légère baisse du chiffre d’affaires sur 2014/2015, l’indice global des prix de l’art
contemporain a augmenté de 30 % sur la décennie, un taux de rentabilité intéressant à
long terme, bien que le secteur soit soumis à une forte volatilité. En 15 ans, le produit des
ventes d’art contemporain a gonflé de 1 800 % : le marché a véritablement explosé.
Fiscalité
L'art au sens large (tapis, tapisseries, céramiques, émaux, statues et sculptures originales,
tableaux, peintures, dessins, estampes, gravures, photographies et montages
audiovisuels), les objets de collection et les antiquités n’étaient pas assujettis à l’ISF et ne
seront pas assujettis à l’IFI.
Rentabilité
Différentes études au cours du XXe siècle ont essayé d’estimer la rentabilité des oeuvres
d’art.
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L’étude Baumol
Réalisée sur la période entre 1852 à 1961 sur un échantillon de 600 transactions, l'étude
Baumol a montré que les oeuvres d’art se sont appréciée de 0,5 % par an sur la période.
L’étude Frey
Réalisée sur la période de 1961 à 1987 sur un échantillon de 1 200 opérations, l'étude
Frey a montré que les oeuvres d’art se sont apprécié de 1,5 % par an sur cette période.
L’étude Channel Varey Gainsbourg
Réalisée sur la période de 1957 à 1980 sur toutes les transactions de 32 artistes
présélectionnés, l’étude Channel Varey Gainsbourg a montré que cette sélection
d’oeuvres d’art s'est appréciée de 5,5 % par an sur cette période.
Trois stratégies pour investir dans l’art
Les œuvres connues et reconnues
Tout d'abord, l'option la moins risquée est d'investir dans une œuvre reconnue sans
forcément espérer une grosse plus-value mais en sécurisant son capital (et également en
échappant à l’ISF et désormais à l’IFI). La logique est la suivante : il y aura toujours des
acheteurs suffisamment riches pour acheter de l'art, et une toile de Monet restera une toile
de Monet malgré les éventuelles difficultés de l'économie. Malgré tout, les pièces les plus
chères ont besoin de temps pour trouver preneur. En cela, c'est un placement peu liquide.
Les œuvres d'artistes "qui montent »
Ensuite, on peut choisir d'acheter les œuvres d'artistes "qui montent", déjà introduits sur le
marché et qui ont reçu de bonnes critiques. On pourra par exemple chercher un artiste
dont le prix des œuvres a augmenté entre la vente initiale et la revente aux enchères.
Pour découvrir ces artistes qui montent, on écumera les foires d'art, comme la Foire
Internationale des Arts Contemporains (FIAC) de Paris ou encore la London Art Fair.
Ces événements sont l'occasion de décerner des prix aux artistes contemporains les plus
en vue, comme le Prix Marcel Duchamp. Ceux-ci ont ensuite l'occasion d'assurer leur
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promotion grâce à des expositions dans les plus grands musées d'art contemporain du
monde.
Cette approche est plus risquée mais permet d'espérer des gains plus importants. Une
œuvre de l'artiste contemporain français Marc Desgrandschamps, par exemple, a vu son
prix multiplié par six et demi entre 1995 et 2012, passant de 10 000 francs (environ
1 500€) à 10 000 de nos euros (environ 65 000 francs).
Les œuvres d'inconnus de talent
La dernière stratégie, la plus risquée, consiste à repérer des artistes encore méconnus et
à acheter leurs œuvres à des prix bas, en visant une importante plus-value. La société
Golden Brain, qui organise des expositions et propose un fonds d'investissement dans
l'art, se spécialise dans ce créneau. Elle investit exclusivement dans les oeuvres d'art de
moins de 5 000€.
Comment investir dans les œuvres d’art
Le conseil en art
Des consultants en art conseillent leurs clients pour leur patrimoine artistique. Ces
conseils peuvent porter sur la constitution d'une collection, sa conservation, la vente et
l'achat d’œuvres, ou la fiscalité. C'est par exemple le cas d'Art Conseil. Certaines banques
privées proposent elles aussi du conseil dans ce domaine.
Les outils pour investir par soi-même
Le néophyte peut se préparer seul à investir dans l'art. L'art est un investissement qui
prend beaucoup de temps en recherches, en lectures et en visites d'expositions ou de
galeries. À ce titre, il vaut mieux être un passionné.
Les galleristes conseillent de se laisser tout d'abord une année pour découvrir le monde
de l'art et se familiariser avec ses codes et ses acteurs. Par exemple, les grandes galeries
internationales, comme les galeries Gagosian, jouent actuellement un rôle primordial sur
ce marché puisqu’elles assurent la promotion d'artistes et représentent un gage de qualité
pour les artistes qu'elles exposent.
Pour chaque branche, on pourra s'orienter vers les galeries les plus sérieuses du secteur.
Par exemple, à Paris, la galerie Lelong est réputée pour l'art contemporain. Il est aussi
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important de connaître les prix du marché. Les sites Artprice et Artnet proposent des
bases de données de l'évolution des prix d'œuvres d'art vendues aux enchères.
Il existe aussi de nombreux magazines spécialisés : Polka pour la photo, Connaissance

des Arts, etc. Le Figaro sort aussi tous les ans un numéro sur le marché de l’art.
Les fonds d'investissement dans l’art
Les fonds d'investissement dans l'art (fine art funds, en anglais) cherchent encore leur
modèle économique. Certains achètent des œuvres, les conservent entre cinq et huit ans,
puis les revendent en espérant faire une plus-value. D'autres fonds achètent et vendent
régulièrement lorsque l'occasion se présente.
Le fonds Golden Brains présente une formule originale. Il achète les œuvres d'artistes
contemporains montants, soigneusement sélectionnés, puis en assure la promotion grâce
à des expositions qu'il organise.
En règle générale, ce type de fonds compte de nombreux échecs, comme par exemple
celui de BNP Paribas ou de la Chase Bank.
Conclusion
Investissement plaisir par excellence, l'art n’est plus uniquement un placement réservé
aux très grandes fortunes. Avec 1 000€ à 5 000€, il est possible d’investir dans la
photographie, les dessins anciens ou l'art contemporain.
Mais cet investissement nécessite du temps et de l'attention afin de profiter des diverses
sources d'information propres au secteur comme les foires, galeries ou revues
spécialisées.
Il faut faire preuve de beaucoup de prudence quant à l'authenticité des œuvres achetées
ainsi que l'objectivité des conseils reçus. Les conseils des galleristes, par exemple, ne
sont pas désintéressés puisqu’ils sont aussi des intermédiaires financiers.
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Les voitures de collection

Le marché des voitures de collection voit ses prix grimper fortement chaque année. En
2013, le Financial Times dévoilait que ses prix avaient explosé depuis 10 ans, jusqu’à
400 % d’augmentation, prenant la pole position loin devant le marché de l’art ou celui des
grands crus. En 1977, une Ferrari GTO se vendait 200 000 francs, soit environ 30 500€.
Elle vaut actuellement 15 millions d’euros.
Quelle voiture de collection choisir ?
Avant de vous jetez aveuglement dans les petites annonces, posez-vous les questions
suivantes : Quelle époque m’intéresse ? Quelle catégorie ? Une berline, une sportive ou
une GT ? Quel est mon budget ?
Votre choix doit être pratique. Si vous souhaitez l’utiliser tous les jours, orientez-vous vers
des modèles avec des moteurs solides.
De la même manière, si vous désirez faire partager votre petit bijou avec toute la famille,
évitez les cabriolets anglais deux places des années 1960, du type Triumph ou MG.
Les critères de valeur d’une voiture ancienne
Le principal critère de valeur est probablement la rareté. La Bugatti Royale, construite en

seulement six exemplaires, se vend aujourd’hui entre 30 et 50 millions d’euros.
Des voitures moins prestigieuses voient leur cote s’envoler du fait de leur originalité ou de
leur beauté. Les plus beaux spécimens de 2 CV et de DS, voitures populaires de Citroën,
peuvent se vendre jusqu’à 45 000€.
L’état général du véhicule est un autre élément déterminant de la valeur d'une voiture
ancienne. Il est donc primordial de bien entretenir son véhicule. Un marché de la pièce
détachée d'automobiles anciennes est apparu depuis quelques années. Mercedes et
BMW ont même mis en place des centres mécaniques spécialisés dans la réparation de
leurs vieux modèles.
Mais l'ancienneté n’est pas un critère déterminant de valeur. La Ferrari de Fernando
Alonso est déjà une voiture de collection à la fin de la course.
Pour minimiser le risque de votre placement, il est conseillé de privilégier les petites
séries, en particulier les premiers numéros car ils sont mieux cotés. Il est également très
important que le véhicule soit conservé dans son état d’origine, sans changement
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substantiel du châssis, du système de freinage, ou encore du moteur. Le faible

kilométrage est une valeur ajoutée.
À noter qu’il existe certaines exceptions pour quelques pépites :
• Si l’automobile a plus de 20 ans mais qu’il s’agit d’une série limitée à 1000 exemplaires
• Si l’automobile a plus de 25 ans mais qu’il reste moins de 2 % du même modèle encore
en circulation
• Si l’automobile a marqué l’histoire, si elle a appartenu à un personnage connu ou si elle
a acquis un palmarès sportif
Les voitures de la période 1950-1970 très recherchées
Le collectionneur se laisse guider par ses souvenirs d’enfance. Il aura tendance à acheter
la voiture que ses parents possédaient ou celle qui le faisait rêver quand il était enfant.
Le collectionneur moyen a généralement entre 45 ans et 65 ans. Il n'est donc pas

étonnant que les voitures des années 1950 à 1970 soient les plus prisées.
Optez pour une youngtimer
Trop vieux pour intéresser les concessionnaires, mais encore trop récents pour attiser
l’intérêt des collectionneurs, c’est le moment d’investir dans les modèles des années 1980.
Ces "youngtimers", terme inventé par les allemands, sont les modèles de collection de
demain. Leur cote est encore basse. Souvent en très bon état d’origine, leurs moteurs
restent fiables. Vous pourriez même les utiliser au quotidien. La Peugeot 205 GTi est la
plus recherchée des nostalgiques des années 1980.
Nous assistons d'ailleurs ces dernières années à l'arrivée de nouveaux acheteurs

internationaux et surtout de jeunes trentenaires hommes ou femmes.
Où acheter une voiture ancienne ?
Oubliez les concessionnaires classiques et rendez vous plutôt chez un spécialiste.

Certains se consacrent à une marque en particulier, d’autre à une époque, mais tous vous
parleront en expert. Leurs prix sont souvent plus élevés que ceux du marché.
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Les ventes aux enchères peuvent être le lieu de bonnes affaires. Seul inconvénient : vous
ne pourrez pas essayer le modèle avant achat. Le moteur est démarré devant vous, mais
la voiture reste immobile.
La vente entre particuliers, via les petites annonces dans les revues spécialisées, dans les
journaux ou sur internet, est une autre piste. Vous y trouverez de tout, donc soyez
préparés à faire un gros travail de recherche. Ne vous précipitez pas à l'achat : vérifiez les
prix et comparez-les à ceux du marché.
Les salons spécialisés comme le salon Rétro Mobile de début février à la porte de
Versailles à Paris sont une autre alternative.
Fiscalité
Tout véhicule de collection bénéficie d’une fiscalisation attractive :
• Pour l’administration fiscale, un véhicule est dit "de collection" s'il a plus de 30 ans. Vous
devrez effectuer un contrôle technique de votre véhicule tous les 5 ans.
• Lors de la revente du véhicule, vous êtes soumis au choix à l'imposition de la plus-value
au régime général ou à une taxe forfaitaire de 5 % sur le montant total de la transaction.
Vous êtes exonéré si la transaction est inférieure à 5 000€, ou si l’acheteur est un
musée.
• Taux de TVA réduit à 5,5 % (ou à 0 % pour un véhicule importé d’un pays de la
Communauté Européenne).
• Exonération des droits de douanes.
• Les véhicules de collection n’entraient autrefois pas dans le calcul du patrimoine pour
l’ISF et n’entrent toujours pas en compte aujourd’hui dans le calcul du patrimoine pour
l’IFI.
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Les SOFICA pour investir dans le cinéma

Les SOFICA ont fêté leurs 30 ans en 2015 et sont toujours aussi attractives. Alors que le
CNC (Centre National du Cinéma et de l’image animée) étudie des pistes de réforme pour
lui permettre de financer davantage de films, ce placement demeure encore confidentiel et
méconnu aux yeux des Français patrimoniaux. Pourtant, les particuliers peuvent réaliser
des économies d’impôts en investissant dans un secteur culturel et attractif.
Qu’est-ce-qu’un investissement SOFICA ?
Créées en juillet 1985, les Sociétés de Financement de l'Industrie Cinématographique et

de l'Audiovisuel (SOFICA) sont des placements d'investissement destinés à la collecte de
fonds privés pour le financement d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles
françaises et européennes.
Elles jouent un rôle essentiel pour compléter le plan de financement des films à budget
modeste (moins de 8 M€).
Quelques données clés sur les SOFICA en 2016 :
• 93 œuvres cinématographiques ont été financées et n’auraient pu exister sans les

SOFICA ; parmi lesquelles Les fantômes d’Ismaël de Arnaud Desplechin (soutenu par
SOFICA Cinéventure 2, Cinémage 11, Indéfilms 5), 120 battements par minute de Robin
Campillo (soutenu par SOFICA Indéfilms 5)ou encore Rodin de Jacques Doillon
(soutenu par SOFICA Sofitvcine 4)
• 11 SOFICA ont été agréées par le CNC
• Une collecte globale de 62,2 millions d’euros
• 15,8 millions d’euros ont été collectés auprès des 4 SOFICA proposées par l’UFF –
Banque, conseil en gestion de patrimoine leader sur le marché français des SOFICA
(CINEMAGE 11, INDEFILMS 5, SOFITVCINE 4, CINEVENTURE 2), soit un peu plus de
25,4 % de part de marché.
Sofica : un moyen pour les particuliers d’investir dans le 7e art

et l’audiovisuel
Le rendement des investissements SOFICA dépend en partie du succès des films car les
SOFICA bénéficient de droits à recettes (ou « couloirs de recettes ») sur différents
supports d'exploitation tels que les projections en salles, les DVD, la VOD, etc. Attention,
en général, les SOFICA ne restituent que 75 % à 90 % du capital collecté après une durée
minimum de 5 années.
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Fiscalité
C'est donc bien évidemment sur la réduction fiscale accordée au souscripteur que repose
la performance du placement. Dans le contexte actuel de "rationalisation" des niches
fiscales, les SOFICA sont l'un des rares dispositifs de réduction de l'IR à être soumis à un
plafond global des niches spécifiques, en contrepartie d’une durée de blocage de 5 à 10
ans et d’un risque de perte en capital.
De ce fait, la réduction d’impôt peut aller, pour les souscriptions effectuées depuis janvier
2017, jusqu'à 48 % du montant de la souscription (contre 36 % l’année précédente), à la
condition toutefois que la société bénéficiaire de la souscription réalise au moins 10 % de
ses investissements directement dans le capital de sociétés de réalisation avant le 31
décembre de l’année suivant celle de la souscription et s'engage à consacrer, dans le
délai d'un an à partir de la création de la société :
• au moins 10 % de ses investissements à des dépenses de développement d'œuvres

audiovisuelles de fiction, de documentaire et d'animation sous forme de séries ;
• ou à défaut, au moins 10 % de ses investissements à des versements en numéraire
réalisés par contrats d'association à la production en contrepartie de l'acquisition de
droits portant exclusivement sur les recettes d'exploitation des œuvres
cinématographiques ou audiovisuelles à l’étranger.
Si la société ne remplit pas ces conditions, la réduction d’impôt est maintenue à 36 % du

montant de la souscription.
Au total donc, la réduction peut s’élever jusqu’à 8 640€ (contre 6 480€ pour la réduction
d’impôt à 36 %) dans la limite de 18 000€ et de 25 % du revenu net de l’investisseur, soit
une réduction potentielle d'impôt immédiate de 8 640 à 6 480€. En effet, dans le cas des
SOFICA, le plafond de droit commun fixé à 10 000€ est relevé à 18 000€.
Ainsi, même si la SOFICA ne restitue par exemple que 80 % de l’investissement initial en

année 6, avec l’avantage fiscal associé de 48 %, le rendement final annualisé sera de
l’ordre de 5,1 % et, avec l’avantage fiscal de 36 %, le rendement final annualisé sera de
l’ordre de 3,8 %.
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Conclusion générale
Cette liste de placements anti-crise n’est évidemment pas exhaustive mais propose déjà
un large éventail d’investissements. Pour choisir parmi toutes ces propositions, tenez
compte de vos objectifs, de votre aversion au risque et de vos problématiques de fiscalité.
Café du Patrimoine tient cependant à relayer dans ce guide l’avertissement de l’Autorité

des marchés financiers qui appelle à la vigilance. En effet, face à la circulation de plus en
plus importante de messages promotionnels, vantant les mérites d’investissements
alternatifs non régulés, s’avérant être dans 40 % des cas une arnaque, le Sénat a, dans le
cadre de la loi Sapin 2, étendu les compétences de l’AMF pour les investissements
« atypiques ». Ces investissements dits « atypiques » qui ne faisaient autrefois pas l’objet
d’un contrôle préalable de l’Autorité des marchés financiers (AMF), dans la mesure où ils
ne reposent pas sur des instruments financiers classiques sont aujourd’hui régulés par le
gendarme des marchés.
Les entreprises proposant ces placements doivent désormais obtenir une autorisation
préalable auprès de l’AMF, qui contrôlera notamment l’existence de garanties suffisantes
sur la qualité de l’intermédiaire et de l’opération, ainsi que le caractère équilibré des
documents promotionnels qui peuvent bien sûr mentionner les performances du produit
mais doivent aussi présenter les risques qui y sont liés. La commercialisation de ces offres
est par ailleurs soumise depuis mai 2017 à l'attribution préalable d'un numéro
d'enregistrement délivré par l'Autorité des marchés financiers (AMF).
Nous vous proposons avec l’AMF quelques clés pour investir dans les placements
atypiques en toute sécurité. Pour investir dans ces placements alternatifs, type oeuvres
d’art, vins, forêts, diamants... il convient d’être particulièrement attentif à certains points.
« Être vigilant à la structure juridique de l’entreprise et s’assurer qu’elle dispose de fonds

propres d’un niveau de capital importants, gage d’engagement des actionnaires » est
primordial, affirme Thierry Goddet de l’AMF. De même que « vérifier la transparence de la
méthode de fixation des prix, comment est établie la cote sur laquelle ces derniers
reposent. Être attentif à la vitesse avec laquelle la revente des biens peut se produire,
sous quelles conditions. Et regarder scrupuleusement comment la société se rémunère ».
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Tous droits réservés.
Cet ouvrage ne peut être reproduit qu’avec l’autorisation expresse de la société

Psycho Active Développement.
Contacter l’auteur : contact@cafedupatrimoine.com
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Avertissement
Toutes nos informations sont, par nature, génériques. Elles ne tiennent pas
compte de votre situation personnelle et ne constituent en aucune façon des
recommandations personnalisées en vue de la réalisation de transactions et ne
peuvent être assimilées à une prestation de conseil en investissement
financier, ni à une incitation quelconque à acheter ou vendre des instruments
financiers. Le lecteur est seul responsable de l'utilisation de l'information
fournie, sans qu'aucun recours contre la société éditrice Psycho Active
Développement ne soit possible. La responsabilité de la société Psycho Active
Développement ne pourra en aucun cas être engagée en cas d'erreur,
d'omission ou d’investissement inopportun.
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13 idées de placements

Qu'est-ce qu'un EHPAD ?

Un marché en pleine expansion …

Du fait du vieillissement de la population française, le développement du marché de la

... qui jouit d'une rente de situation garantie par l’État

Les acteurs du marché

L'investisseur en EHPAD peut choisir entre deux statuts fiscaux :

• Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP)

Choisir son statut fiscal

Pour un horizon d'investissement à 10 ans, la loi Censi-Bouvard reste plus intéressante.

Acheter neuf ou acheter sur le marché secondaire

Bien choisir son EHPAD

Le gestionnaire est un critère de choix très important. La taille, la solidité et la

Le risque lié aux EHPAD

Qu'est-ce qu'une SCPI ?

SCPI est l'acronyme de Sociétés Civiles de Placement en Immobilier.

On assiste en 2016 à une progression sensible de la collecte concernant toutes les

Ce rendement se situe entre celui de l'immobilier résidentiel direct.

De plus, contrairement au bail d'habitation, le bail commercial ne protège pas le locataire

Ensuite, 8 à 10 % des revenus annuels de la SCPI reviennent au gestionnaire. Les frais

Les trois types de SCPI

La SCPI de plus-value se focalise sur le potentiel d'appréciation d’un bien immobilier, au

Choisir une SCPI

Rapport prix / valeur de réalisation

Investir dans une SCPI

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Rentabilité 2016 : 4,83 %

Rentabilité 2016 : 4,70 %

Rentabilité 2016 : 4,55 %

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L’achat de parcelles de forêt

La rentabilité se situe entre 2 et 4 % suivant le type d'arbre et la localisation d'après

Trouver une parcelle à acheter

La loi oblige le propriétaire d'une parcelle à l'entretenir convenablement, ce qui exige

Des avantages en matière de droits de succession

L’acquisition de parts d’un groupement forestier

Comme pour l’investissement dans les parcelles, l'investisseur bénéficie de la même

Le rendement offert par le groupement dépend de la maturation de la forêt. Il ressort aux

L’achat de parts de sociétés d’épargne forestière

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La loi de finance rectificative 2015 a donné lieu à quelques modifications. En ce qui

Cet investissement ne se limite pas à la défiscalisation. Miser sur de très jeunes

En outre, cet investissement risqué permet de participer à la croissance économique

Investir de gré-à-gré : les business angels

Ceux-ci se regroupent en réseaux de façon à échanger sur les nouvelles pousses et à

Les réseaux géographiques

Les réseaux d'anciens élèves de grandes écoles

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Les 80 réseaux français de Business Angels sont regroupés au sein de l'association

Devenir soi-même Business Angel

placement de 5 à 7 ans en moyenne. Les entreprises passant par des réseaux de

Les investisseurs consacrent en général entre 5 000€ et 50 000€ à cet investissement.

• Quatre feront faillite

Claude Rameau, le président de France Angels, a vu 23 des 45 entreprises dans

C’est la mise en relation directe des entrepreneurs à la recherche de fonds et

Comme l'explique Joachim Dupont, le co-fondateur d'Anaxago, le crowfunding est une

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