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20 juin 2017
A part les vieux gamellards qui ont pris le train en marche, les élus de Macron
ressemblent, sinon aux adeptes d’une secte, au moins à des groupies. 68,6 %
d’entre eux sont issus des classes sociales dites « supérieures » (et même 77,8 % chez les
novices). Moins de 0,2 % sont des ouvriers (à eux, on ne la fait pas…).
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Comme dans les sectes, les « disciples » sont soumis à des séances de
conditionnement. Chez Macron, on appelle ça : « séminaires de travail et de
cohésion ». Convaincus, formatés, les « disciples » doivent être soigneusement
encadrés puis lancés dans un fishing de recrutement.
Dans le XVIe arrondissement de Paris, nid bobo s’il en est, une certaine Valérie
Bougault-Delage était candidate LREM. Un de ses électeurs, interrogé sur son
choix, a répondu, le regard plein d’étoiles : « J’ai voté pour Valérie je ne
sais quoi… la candidate En Marche ! » Hare Krishna, Hare Rama… Face à une
telle emprise, un tel degré de sidération, peu de choses à faire.
Boris Cyrulnik, un psychiatre qui a travaillé deux ans avec Macron, explique :
« Il est jeune, brillant, beau. Il n’a rien à se reprocher. Pour l’instant, l’image est
parfaite », dit encore le psy consulté. Reste à savoir combien de temps « le jeune,
brillant et beau » gourou va faire illusion.
Alain Sanders
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