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Encadré par:

M YAHYA
AISSAOUI

Sujet:
Environnement Fiscal
Réalisé par:
MOHAMED M’GHARI
MOHAMED ATRACHE
ÉCOLE NATIONALE DE COMMERCE ET DE GESTION DE SETTAT

INGENIERIE FISCALE COMPTABLE ET FINANCIER

NATIONALE DE COMMERCE ET DE GESTION DE SETTAT

INGENIERIE FISCALE COMPTABLE ET FINANCIER


SUMMARY

I) Introduction.
II) Interaction du système fiscale et
son environnement:
II-1) Environment interne.

II-2) Environment externe.

III) La composition du système fiscal


marocain et sa classification
V) Conclusion.

NATIONALE DE COMMERCE ET DE GESTION DE SETTAT

INGENIERIE FISCALE COMPTABLE ET FINANCIER


I) Introduction :

La fiscalité marocaine est à la fois l’expression et le résultat de son intégration à l’économie de


marché international. L'histoire de l'imposition au Maroc est dans une large mesure celle du
développement de l'administration centrale. Adossés au départ sur des systèmes traditionnels, les
impôts au Maroc ont connu différentes variantes, pour se caler sur des systèmes plus modernes au
cours du XXème siècle et aboutir, suite à la grande réforme de 1984, à l’architecture fiscale telle
qu’elle est connue aujourd’hui.

Fruit de plusieurs réformes tout au long du XXème siècle et qui se sont accélérées pendant les
années 80 et 90, le système fiscal marocain peut aujourd’hui, dans son architecture générale, être
considéré comme un système moderne, semblable à ce qui se pratique dans les pays à économie
ouverte. Il n’en demeure pas moins qu’il souffre de certaines carences importantes, aussi bien dans
sa pratique que dans la gestion de la relation entre l’Administration fiscale et les citoyens, ainsi que
dans l’incivisme fiscal qui fait que de grands pans de l’activité et de nombreux contribuables
continuent d’échapper à l’impôt.
II) Interaction du système fiscale et son
environnement.

II-1) Environnement interne.


Le système fiscal marocain n’a jamais été une entité à part, il est toujours influencé par son
environnement. Impossible qu’une fiscalité existe sans se soucier de ce qui se passe autour
d’elle.
Pour parler de l’interaction interne en commencera par l’histoire de la fiscalité et les
changements qui ont connu à travers l’histoire :

1.1) Période avant le protectorat :

Même avant le protectorat, l’instauration de la fiscalité est la conséquence de la pression


budgétaire découlant de la situation des finances publiques qui s’est dégradée pour des
raisons multiples liées aussi bien à l’accroissement des dépenses, Qu’à la réduction des
recettes. En effet, les dépenses engendrées par les affrontements militaires conjuguées à la
nécessité de se procurer des armes modernes à des prix de plus en plus élevés ont
progressivement alourdi les charges publiques. Par ailleurs, le développement des relations
commerciales entre le Maroc et les pays de l’Europe a conduit le Maroc à conclure de
nombreux traités qui avaient pour conséquence de réduire les profits qui pouvaient être tirés
des opérations de commerce international. Ainsi, face à une dette extérieure croissante, le
seul refuge reste le recours à l’impôt comme le Zakat, L’Achour, La Jezya, la Hédya … etc.

1.2) Période de protectorat :


Cette période s’était caractérisée par la réforme du système fiscal suite à la
détérioration progressive des finances du Maroc et à l’aggravation de son
endettement. Ainsi, le Protectorat fera de l'impôt le principal instrument
d'intervention économique qui s’est traduite par la mise en place d’un système
fiscal inspiré du système français.

1.3) Période après protectorat :


L'indépendance du Maroc est un évènement majeur qui va changer le cours des
événements. L'instauration d'un régime de monarchie constitutionnelle s'est
accompagnée d'un changement de philosophie de l'impôt, dorénavant fondée
sur le consentement, la solidarité et l'incitation économique.
La fiscalité marocaine post indépendance trouve sa légitimité dans les textes de
la constitution en tant que loi suprême qui contient des dispositions définissant
les fondements de l’obligation fiscale et l’autorité compétente pour l’établir.
L’article 53 de la constitution du 7 Décembre 1962 stipule que le parlement vote
la loi de finances dans les conditions prévues par le dahir portant loi organique
des finances.
Les lois de finances promulguées depuis le début des années 60 jusqu’au milieu
des années 80 comportaient de nombreux aménagements et réformes.

Ainsi on voit que des évènements survenu au Maroc on fait que l’évolution se fait au fur et à
mesure, elle va bien-sûr être accompagnée d’adaptation avec toute les conjonctures favorables ou
défavorables auxquelles le royaume va être confronté au long des années.

Parmi les éléments qui interviennent pour ordonner au système fiscal on peut citer l’économie du
pays ça veut dire l’évolution qui infecte les entreprises et les citoyens donc dans une période de crise

Plusieurs réformes peuvent être prises en considération. Ainsi on peut aussi citer l’exemple actuel
qui a eu des conséquences de grandes ampleurs sur le royaume on parle là de l’épidémie du COVID-
19, sans exception tout le monde au Maroc a été touché soit les entreprises, les établissements ainsi
que toute la population. Alors le Maroc a pris beaucoup de mesures fiscales pour remédier aux
problèmes financiers des citoyens et des entreprises par l’instauration du comité de la veille
économique qui a à son tour adapté le système fiscal à l’environnement actuel.
II-2) Environnement externe.
Le monde est devenu un village lié avec des lois mondiaux, nul ne peut exister dans ce
système sans être attacher à un règlement mondial, les lois, les coopération, les traités ont
fait que chaque nation doit avoir un système fiscal adapté à ses besoin interne ainsi qu’aux
engagement externe en prenant bien sur compte de bien protéger son économie.
Pour citer quelques exemple on peut parler de :
COOPERATION INTERNATIONALE
 les accords de libre-échange, leviers potentiels de croissance et d’emploi Dans un
contexte mondial marqué par la complexité croissante des liens économiques,
commerciaux et financiers, le Maroc est de plus en plus amené à réaliser des
échanges et des transactions avec d’autres pays ou groupements de pays. Privilégier
les accords de libre-échange et garantir un accès effectif aux marchés de pays
partenaires sont nécessaires afin de créer des débouchés pour la production
nationale et garantir plus de compétitivité à l’économie marocaine.
 la coopération douane-douane pour renforcer les échanges bilatéraux La
coopération entre les autorités douanières se base sur l’instauration d’un échange
rationnel et fructueux des bonnes pratiques et de l’expertise douanière entre elles
en vue de renforcer leur efficacité et leur performance.
 Echange électronique de données juridiques il y’a toute une multiple de dispositions
pour un échange électronique de données, pour faciliter l’accès à l’information et
ainsi avoir la rapidité, la clarté vis-à-vis de tous les intervenants.
III) la composition du système fiscal marocain et sa
classification

 Impôt sur le revenu (IR) :

 L'impôt sur le revenu est un impôt direct qui s’applique aux revenus et profits des personnes
physiques et des personnes morales dont l'activité engendre des profits et n’ayant pas opté pour
l’impôt sur les sociétés.

 Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) :

La Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est un impôt indirect sur la consommation. La charge de TVA est
supportée par l’acheteur final sur presque tous les biens et services consommés. Néanmoins, c’est
l’entreprise productrice du bien ou des services qui collecte cet impôt pour le compte de l’Etat.
L'entreprise facture au client la TVA et la reverse ultérieurement au Trésor, déduction faite de la TVA
payée sur les achats constitutifs de son prix de revient. Cet impôt indirect et indolore constitue en
effet près de la moitié du budget de l’Etat et les redressements fiscaux en la matière sont de plus en
plus importants et préjudiciables pour les entreprises.

 Impôt sur les sociétés (IS)


L’Impôt sur les Sociétés est un impôt dont l'assiette comporte les bénéfices ou les excédents
brut d'exploitation des sociétés est, comme tout autre impôt, prélevé sur les bénéfices
réalisés au cours d'une année.

 Les droits de l’enregistrement et autres points communs aux différents


impôts

Les droits d'enregistrement définissent une taxe ou un impôt perçu à l'occasion d'un acte
juridique appelé l'enregistrement.
 Fiscalité local
(Taxe des collectivités locales, la Taxe professionnelle, Taxe d'habitation, Taxe de services
communaux, Taxe sur les terrains urbains non bâtis, Taxe sur les opérations de construction,
Taxe sur les opérations de lotissement, Taxe sur les débits de boissons, Taxe de séjour, Taxe
sur les eaux minérales et de table, Taxe sur les transport public de voyageurs, Taxe
d'extraction des produits de carrières, Taxe sur les permis de conduire, Taxe sur les véhicules
automobiles soumis à la visite technique, Taxe sur la vente des produits forestiers, Taxe sur
les permis de chasse, Taxe sur les exploitations minières, Taxe sur les services portuaires).

 Fiscalité du patrimoine
La fiscalité du patrimoine (ou fiscalité du capital) désigne l'ensemble des taxes portant sur
le patrimoine des individus ou des ménages.
V. Conclusion

Le défi du développement social et économique, de réduction de la pauvreté et de réalisation du


bienêtre social laisse les Etats en recherche continue de politiques de gouvernance économique et
financière adéquates, capables de mobiliser des ressources nationales. La fiscalité est un outil fort à
la disposition des puissances publiques, surtout dans les pays en voie de développement, pour
orienter la politique économique vers la réalisation de la croissance et le progrès économique et
social. La recherche de systèmes fiscaux adéquats aux structures économiques et sociales des pays
est une préoccupation pour répondre aux objectifs de compétitivité (attractivité du pays par sa
fiscalité), d’équité (acceptation sociale) et d’efficacité (générer des ressources pour fonctionner).

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