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Tuvalu

Pour les articles homonymes, voir Tuvalu (homonymie).

État des Tuvalu


(tvl) Tuvalu
(en) State of Tuvalu

Drapeau des Tuvalu.

Armoiries des Tuvalu.

en tuvaluan : Tuvalu mo te Atua (« Les Tuvalu avec


Devise
Dieu »)

en tuvaluan : Tuvalu mo te Atua (« Les Tuvalu avec


Hymne
Dieu »)

Fête nationale 1er octobre

· Événement commémoré Indépendance vis-à-vis du Royaume-Uni (1978)

Administration
Forme de l'État Monarchie constitutionnelle

Reine ÉLISABETH II
Gouverneur général Iakoba Italeli

Premier ministre Kausea Natano

Parlement Fale i Fono

Tuvaluan
Langues officielles
Anglais

FunafutiNote 1
Capitale

8° 31′ S, 179° 13′ E

Géographie
Île la plus peuplée Atoll de Funafuti

26 km2
Superficie totale
(classé 238e)

Superficie en eau Négligeable

Fuseau horaire UTC +12:00

Histoire
Indépendance Du Royaume-Uni

Date 1er octobre 1978

Démographie
Gentilé Tuvalais1

11 342 hab.
Population totale (20202)
(classé 222e)

Densité 436 hab./km2

Économie
PIB nominal (2019)  47,27 millions de dollars3 (210e)

PIB (PPA) (2019)  52 millions de dollars4 (210e)

PIB nominal par hab. (2019)  4 059,03 dollars5 (119e)

PIB (PPA) par hab. (2020)  4 465,231 dollars6 (152e)

Dette publique brute (2014) 37 % du PIB2

Dollar tuvaluan
Monnaie
Dollar australien ( AUD)
Divers
Code ISO 3166-1 TUV, TV

Domaine Internet .tv

Indicatif téléphonique +688

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Les TuvaluNote 2 /t̪ y.va.ly/, en forme longue l'État des Tuvalu, en tuvaluan Tuvalu,


en anglais Tuvalu et State of Tuvalu, sont un État et un archipel polynésien, situés
dans l'Ouest de l'océan Pacifique Sud, au sud de l'équateur, à 699 km au sud-sud-
est de l'atoll d'Arorae, la plus méridionale des îles Gilbert (Kiribati), et à 856 km au
nord de Vanua Levu, aux îles Fidji. Il est indépendant depuis 1978.
C'est un archipel constitué de neuf atolls coralliens qui sont tous habitésNote
3
. Vaiaku en est le village principal, à Fongafale sur l'atoll de Funafuti qui fait
12 km de long. L'endroit le plus large de l'atoll, abritant l'aéroport international dont la
piste est d'environ 1 500 m, avoisine les 400 m. C'est là que vit la moitié de la
population du royaume.

Sommaire

 1Étymologie
 2Histoire
o 2.1Installation des populations austronésiennes de l'Asie continentale au Pacifique
o 2.2Avant le XIXe siècle
o 2.3Du XIXe siècle à aujourd'hui
 3Politique
 4Géographie
o 4.1Îles
o 4.2Diminution de la surface des îles
 5Économie
o 5.1Domaine national de premier niveau .tv
 6Démographie
 7Culture
 8Codes
 9Notes et références
o 9.1Notes
o 9.2Références
 10Voir aussi
o 10.1Bibliographie
o 10.2Filmographie
o 10.3Article connexe
o 10.4Liens externes

Étymologie[modifier | modifier le code]
« Tu valu » signifie en tuvaluan « huit ensemble », au sens de « huit atolls », valu
étant le nombre cardinal pour huit.
Histoire[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Histoire des Tuvalu.

Installation des populations austronésiennes de l'Asie


continentale au Pacifique[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Peuplement de l'Océanie.

Il y a 5 000 ans (3 000 av. J.-C.), les ancêtres des Austronésiens, habitant alors le


littoral de l'actuelle Chine du Sud, cultivateurs de millet et de riz, commencèrent à
traverser le détroit de Formose pour s'installer à Taïwan. Vers 2 000 av. J.-C., des
migrations ont lieu de Formose vers le Japon méridional et les Philippines. De
nouvelles migrations suivirent des Philippines vers Célèbes et Timor et de là, vers les
autres îles de l'archipel indonésien. Vers 1 500 av. J.-C., un autre mouvement, la
civilisation Lapita, mène des îles de l'Amirauté vers les îles du Pacifique, y compris
l’Océanie lointaine. Les Austronésiens, dont font partie tous les Tuvaluans, sont
parmi les plus anciens navigateurs de haute mer de l'histoire de l'humanité. La
plupart sont Polynésiens et sont arrivés tardivement de Samoa (surtout), certains
sont des « Micronésiens » et semblent avoir été les tout premiers installés avant
d'être envahis par les Polynésiens (le cas de Nui étant l'exception tardive contraire).
Leur provenance est vraisemblablement le sud des îles Salomon ou le nord
du Vanuatu, sans qu'il soit possible de préciser davantage.
Avant le XIX  siècle[modifier | modifier le code]
e

Costume tuvalais, 1841.

Les Tuvalu sont habitées depuis le début du I  millénaire av. J.-C.. Elles semblent
er

avoir été notamment peuplées par des populations polynésiennes (branche


océanique des populations austronésiennes), en provenance de Samoa, qui était un
centre de diffusion de cette culture, mais ces Polynésiens se sont mélangés avec
des Micronésiens déjà présents.
Vers le milieu du XIII  siècle, les Tuvalu furent visités par des Tongiens, mais il n'est
e

pas certain que ceux-ci s'y soient installés. Les Tuvalu demeurèrent néanmoins dans
la zone d'influence culturelle, politique et militaire tongienne, et il y eut de nombreux
contacts entre les deux ensembles d'îles7.
Les étroits et fréquents contacts maintenus avec les voisins gilbertins (I-Kiribati), de
langue micronésienne, expliquent la population actuelle de Nui. Cette dernière,
baptisée « isla de Jesús » est la seule à avoir été visitée pour la première fois par un
Européen en janvier 1568, avec l'arrivée de l'Espagnol Alvaro de Mendaña y
Neyra8 mais l'archipel ne sera globalement baptisé du nom d'Ellice (un homme
politique et marchand britannique, propriétaire du navire Rebecca, Edward Ellice,
nom d'abord uniquement attribué à Funafuti par le capitaine Arent de Peyster
en 1819) que lors de l'expédition de Charles Wilkes (navires Peacock et Flying Fish).
Du XIX  siècle à aujourd'hui[modifier | modifier le code]
e

Dans les années 1860, des missionnaires samoans de la London Missionary


Society s'installèrent sur l'île de Vaitupu. Ils y apportèrent le christianisme, ainsi que
l'alphabétisation à travers des Bibles en langue samoane9.
Bien qu'aucune colonisation ne fût établie avant 1892, les marchands d'esclaves et
les baleiniers venaient parfois dans ces îles avant le protectorat britannique, pour en
razzier la population ou en piller les ressources.
En 1892, les îles deviennent le protectorat britannique des îles Ellice. Le protectorat
devint la colonie des îles Gilbert et Ellice en 1916 par réunion avec le protectorat des
îles Gilbert.
En 1974, les différences ethniques et linguistiques et de développement dans la
colonie poussèrent les Polynésiens des îles Ellice à voter pour la séparation avec
les îles Gilbert (appelées désormais les Kiribati).
L'année suivante, le 1er octobre, les îles Ellice deviennent la colonie britannique des
Tuvalu, en adoptant un nom autochtone.
L'indépendance fut accordée en 1978 sous la forme d'un dominion, le chef de l'État
restant la reine britannique en tant que reine des Tuvalu (titre distinct pour le
monarque d'un nouvel État souverainNote 4). Formellement, les Tuvalu sont donc
un Royaume du Commonwealth, avec pour chef d'État Élisabeth II des Tuvalu.
Le 1er août 2013, à la suite d'une brève crise constitutionnelle, le gouverneur général,
sir Iakoba Italeli, limoge le premier ministre Willy Telavi, qui ne disposait plus d'une
majorité parlementaire, et nomme Enele Sopoaga premier ministre par intérim10. Le 4
août, le Fale i Fono confirme Sopoaga au poste de premier ministre, par huit voix
contre cinq. Il prête serment et nomme son gouvernement le lendemain11.

Politique[modifier | modifier le code]
Articles détaillés : Politique aux Tuvalu, Constitution des Tuvalu et Référendum
constitutionnel des Tuvalu de 2008.

Les Tuvalu sont une démocratie et une monarchie parlementaire. La reine Élisabeth


II des Tuvalu est le chef de l'État, représentée sur place par un gouverneur général
tuvaluan, Iakoba Italeli (2010). Les députés sont élus au suffrage universel et
le premier ministre, chef du gouvernement, est issu de la majorité parlementaire.
Le 4 juillet 2005, le Premier ministre Maatia Toafa a annoncé la fin d'un long
processus de consultation et l'organisation d'un référendum pour ou contre le
maintien d'Élisabeth II comme chef de l'État. Le référendum eut lieu en avril 2008. Le
taux de participation fut faible (à peine plus de 20 %) ; 1 260 électeurs optèrent pour
le statu quo, et 679 pour une république. En conséquence, Élisabeth II
demeure reine des Tuvalu12.
Le pays ne possède pas d'armée. La sécurité et les fonctions de surveillance
maritime sont assurées par la force de police des Tuvalu.

Géographie[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Géographie des Tuvalu.

L'eau potable est rare : l'eau douce provenant des lentilles d'eau souterraines (une


sorte de nappe d'eau) des atolls est souvent impropre à la consommation en raison
de la pollution (élevage de porcs), et l'eau potable doit être importée et récupérée à
partir d'un système de récollection des eaux des pluies, installé dans les maisons.
Sur cette terre peu fertile, le compost est l'engrais naturel idéal mais la collecte des
feuilles de cocotier ou de pandanus, utilisées notamment pour des plats pour les
repas de fête, reste à organiser. De nombreux potagers sont installés devant les
maisons.
La culture des légumes traditionnels, pulaka et taro géant des marais (Cyrtosperma),
est devenue plus compliquée. Leurs racines qui s'enfouissent profondément dans le
sol supportent mal les infiltrations d'eau salée dans les terres à la suite de l'élévation
du niveau des eaux marines.
Îles[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Liste des îles des Tuvalu.

Bien que les Tuvalu n'aient pas de subdivision administrative, le pays peut être divisé
en neuf îles ou plutôt atolls (certains atolls se subdivisent à leur tour en « îles » ou
« îlots »).
À l'origine seulement huit de ces îles étaient habitées d'où le nom Tuvalu, qui
signifie huit (îles) ensemble en tuvaluan.
Les neuf îles sont : Funafuti (la
capitale), Nanumea, Nanumaga, Niutao, Nui, Niulakita, Nukufetau, Nukulaelae, Vaitu
pu.
Diminution de la surface des îles[modifier | modifier le code]
Une avancée de la mer sur les terres, réduisant la surface des îles, a été constatée.
Au cours de la dernière décennie, les îles ont vu disparaître trois mètres de front de
mer[réf. nécessaire].
Ce phénomène est lié à différents facteurs. Ainsi, l'érosion côtière a un impact,
aggravée par les activités humaines. Cependant, le facteur dominant est la hausse
rapide du niveau de l'océan dans le Pacifique Ouest. Ce phénomène est lié à
l'élévation du niveau de la mer, aggravé localement par le phénomène ENSO. En
effet, le basculement de l'oscillation pacifique décennale en phase négative et la plus
grande fréquence des phases négatives de l'ENSO conduit à une dilatation du
Pacifique Ouest et à une contraction du Pacifique Est13,14. Pour Tuvalu en particulier,
le rythme de la hausse relative approche les 2 millimètres +/- 1 mm/an, qui ne tient
donc pas compte de l'effet d'érosion et de subsidence.
Inondations à Funafuti à cause des pluies et des marées en avril 2017.

En 2001, le gouvernement des Tuvalu a annoncé que les îles, dont le point le plus
élevé est de 5 m au-dessus du niveau de la mer, devraient être évacuées en cas
d'élévation du niveau de l'océan, montée des eaux possibles si le réchauffement
climatique général de la planète se poursuit, mais il se peut que l'affaissement des
atolls soit également un facteur secondaire de l'envahissement progressif par les
eaux de l'océan.

Le plan de sauvetage des atolls par rehaussement artificiel du niveau, proposé en 2007.

En tant qu'îles basses sans plateau océanique, les communautés insulaires des
Tuvalu sont particulièrement sensibles aux changements du niveau de la mer et aux
tempêtes qui frappent l’île. La fréquence et la violence des tempêtes ont augmenté.
À plusieurs reprises, les Tuvaluans ont dû évacuer momentanément leurs îles lors
des marées de fortes eaux. Un plan de sauvetage, décrit par Laure Verhaeghe, a été
proposé, mais il nécessiterait un va-et-vient de vraquiers depuis un pays continental
capable de fournir de quoi construire des digues et rehausser le niveau du sol, et il
coûterait des centaines de millions de dollars, dont les Tuvalu ne disposent pas, et
que personne n'est disposé à offrir.

Discours d'une jeune femme Tuvalu lors d'une manifestation contre le réchauffement
climatique (Melbourne, 2009).

Les Tuvaluans s’inquiètent de la submersion des îles et un nombre croissant d'entre


eux a quitté l'archipel. En 2002, le premier ministre d'alors, Koloa Talake, annonça
son intention d'amener les États-Unis et l’Australie devant la Cour internationale de
justice de La Haye du fait de leurs émissions disproportionnées de dioxyde de
carbone. Ceci ne fut jamais effectué, car Talake ne fut pas réélu plus tard dans
l'année, mais la controverse quant à ce jugement eut un grand retentissement
médiatique.
Bien qu'attirer l'attention sur les effets du changement climatique ait permis
d'apporter une certaine visibilité internationale aux problèmes des îles, d'autres
facteurs doivent être pris en compte, dont l’explosion démographique sur une île aux
ressources limitées, source de dégâts environnementaux. Depuis 1980, la population
de Funafuti a plus que doublé, passant de 2 000 à 4 500, soit près de la moitié de la
population des Tuvalu. Une autre cause majeure de l'engloutissement de l'île et de la
salinisation de ses sources d’eau douce est la construction d'un aéroport (construit
par les Américains pendant la Seconde Guerre mondiale), qui a mis une part notable
de l'île à quelques centimètres du niveau de la mer, et a causé des dégâts notables à
la base corallienne de l'île. Toutefois, il paraît indéniable que le changement
climatique pourrait accentuer ce phénomène, au vu de son impact sur les autres îles
du Pacifique, notamment (mais pas seulement) aux Kiribati et en Papouasie-
Nouvelle-Guinée15.
Les plages et végétations se font rares, le goudron ne protège plus le sol des
remontées aquatiques qui inondent les cultures 5 mois par an. L'émigration16 est
principalement causée pour des raisons sociales liées à une explosion
démographique récente. Un millier d'habitants a déjà fui en Nouvelle-Zélande, aux
Fidji ou en Polynésie française[réf. nécessaire].
Lors de la conférence de Copenhague en décembre 2009, le premier ministre des
Tuvalu a rappelé que les Tuvalu étaient menacées par la montée des eaux, due
entre autres au réchauffement climatique, lui-même entraîné pour partie par l'activité
humaine17. Selon certains scientifiques, les Tuvalu devraient disparaître vers la fin du
siècle, totalement englouties par la montée des eaux.
De nombreux articles publiés en février 2018 et basés sur une étude réalisée par
Paul S. Kench, Murray R. Ford et Susan D. Owen indiquent que la surface émergée
des îles a augmenté de 2,9 % entre 1971 et 2014. Il s'agit de résultats contre-intuitifs
puisque malgré l'augmentation du niveau de la mer, les îles sont « dynamiques » et
changent constamment18.

Économie[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Économie des Tuvalu.

Les Tuvalu n'ont presque aucune ressource naturelle et leur principale source de


revenus est l'aide étrangère.
Les activités principales sont la pêche et le tourisme; mais, en raison de
l'éloignement des îles, un nombre restreint de touristes visite l'archipel chaque
année. Il n'y a qu'un seul hôtel, le Vaiaku Langi Hotel situé à Funafuti.
Le dollar des Tuvalu, la devise locale, est couplé au dollar australien : seules des
pièces de monnaie sont émises localement.
Domaine national de premier niveau  .tv [modifier | modifier le code]
Article détaillé : .tv.

.tv est le domaine national de premier niveau réservé aux Tuvalu.


Le nom de domaine  .tv  a été ouvert à toutes les entreprises de tous les pays par le
gouvernement des Tuvalu depuis 199819. Ce nom de domaine est très populaire. TV
étant l'abréviation de télévision dans plusieurs langues.
En 2000, la gestion et la revente du nom de domaine ont été cédées par le
gouvernement des Tuvalu à la société dotTV, une filiale de Verisign, pour 12 ans en
échange de 50 millions de dollars américains. Cette vente a apporté d'importants
revenus au micro-État, qui était, avant la vente du domaine, l'un des pays les plus
pauvres au monde. La société dotTV est détenue à 20 % par le gouvernement des
Tuvalu20. Cela a permis l'augmentation du PIB de 50 %, et de financer l'électrification
et la scolarisation de la population21.
La manne financière engendrée par cette vente est un sujet de controverses dans le
pays. Une partie de la population locale s'élève contre cette pratique, car de
nombreux sites du domaine sont des sites à caractère pornographique. La majorité
de la population étant de confession chrétienne, cet argent est considéré comme
étant impur[réf. nécessaire].
L'argent récolté a permis d'améliorer les infrastructures routières22.
En 2010, le nom de domaine rapportait 1 million de dollars par an23, soit un trentième
du PIB24. Cependant Lotoala Metia, ministre des finances, considérait qu'étant
donnée la rentabilité du nom de domaine, le pays devrait recevoir 5 millions de
dollars.
En 2016, le nom de domaine rapportait 2 millions de dollars par an au gouvernement
des Tuvalu21.

Démographie[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Démographie des Tuvalu.

La population des Tuvalu est presque entièrement composée de Polynésiens, mais


les habitants de Nui sont en fait des Gilbertins qui parlent donc
le gilbertin ou kiribati (mâtiné de tuvaluan).
En 2011, le pays comptait 10 640 habitants, ce qui en fait l'un des États
indépendants les moins peuplés. Il possède en revanche une très forte densité de
population de plus de 450 habitants au kilomètre carré.
Environ 97 % des Tuvaluans sont membres de l'Église des Tuvalu, une église
chrétienne protestante. La religion a été mélangée à quelques éléments ancestraux
des croyances autochtones.
La langue vernaculaire, le tuvaluan, est parlée par pratiquement tout le monde ;
le gilbertin ou kiribati est parlé par la plupart des habitants de Nui. L'anglais est
également langue officielle, mais n'est pas parlé couramment.

Culture[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Culture des Tuvalu.

Les langues parlées sont l'anglais et le tuvaluan. Le gilbertin est parlé à Nui.


Le système communautaire traditionnel se maintient encore sur les Tuvalu. Chaque
famille a sa propre tâche, ou salanga, à exécuter pour la communauté, telle que la
pêche, la construction de maisons ou la défense.
Les qualifications d'une famille sont transmises de père en fils.
La danse (notamment le fakanau et le fatele) et le football sont les loisirs les plus
populaires aux Tuvalu.
La piste de l'aéroport de Tuvalu se présente comme un instrument social
prépondérant dans le pays. Tous les soirs, les résidents de l'archipel se rejoignent
sur l'île pour faire du sport et danser25.

Codes[modifier | modifier le code]
Les Tuvalu ont pour codes :

 NG, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports ;
 T2, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs ;
 TUV, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-3 ;
 TUV, selon la liste des codes pays du CIO ;
 TUV, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques ;
 TUV, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2 ;
 TV, selon la norme ISO 3166-1 alpha-2 (liste des codes pays) ;
 TV, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2 (désuet) ;
 .tv, selon la liste des Internet TLD (country code Top Level Domain (ccTLD)), vendu
depuis 2000.

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