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INTRODUCTION
DÉFINITION DE LA NAVIGATION :
« C’EST LA SCIENCE DE LA CONDUITE EN MER D’UN NAVIRE, POUR ALLER D’UN POINT
À UN AUTRE, DANS DE BONNES CONDITIONS DE SECURITE »
1. Pour conduire un navire d’un point à un autre, le navigateur doit connaître :
Le point de départ
Le point d’arrivée
2. Ensuite, la navigation consiste à conduire le navire du point de départ au point
d’arrivée, dans un temps donné, en lui imposant (avec ses instruments et ses
commandes) :
Une direction : il faut déterminer le CAP À PRENDRE POUR SUIVRE LA
TRAJECTOIRE (ROUTE) ENTRE LES DEUX POINTS.
Une vitesse : il faut régler l’allure de l’appareil propulsif du navire.
3. Pour réaliser cela, dans de bonnes conditions de sécurité, le navigateur doit tenir
compte :
Des qualités du navire
De sa situation, en particulier de son TIRANT D’EAU, c’est-à-dire de son
enfoncement dans l’eau, et donc de la profondeur d’eau dont il aura besoin
durant la navigation
De son système de propulsion
Des qualités des instruments de conduite
Des conditions de l’environnement : présence éventuelle de dangers le long
ou à proximité de la route à suivre, état de la mer, conditions
météorologiques, mouvements des autres navires (risques de collision).
4. Enfin, le navigateur doit connaitre, à tout moment, la position à laquelle son
navire se trouve.
ABRI : Port ou plan d’eau où le navire peut facilement trouver refuge et où les
personnes embarquées peuvent être mises en sécurité.
AMER : Repère caractéristique sur la côte : exemples : clocher, tour, bâtiment isolé.
Les amers sont utilisés par le navigateur pour déterminer la position de son
TRIBORD : (Abréviation : Td). Tout ce qui est à droite du navire quand on regarde vers
l’avant de celui-ci.
Se rappeler la formule mnémotechnique utilisant le mot « batterie » : Bâbord
CERCLE D’EVITAGE : Espace balayé par un navre ou une bouée qui tourne autour de
son encrage, sous l’effet du vent ou du courant.
CHENAL : La route que suivent les navires, qui est le passage le plus profond
ESPAR : Signal de fixe balisage. Peut être une perche, un pieu, un mât, fixé
directement sur les fonds.
GISEMENT : Angle formé par la direction d’un point visé (autre navire ou amer) avec
l’axe du navire. Il se mesure en degrés.
MARQUE (de balisage) : tout signal de balisage : bouées, balises, espars, tourelles, etc.
MARQUE DE JOUR : Signalisation (en mâture la plupart de temps) d’un navire par
boules, cônes, cylindres, paniers, pavillons, etc., quand c’est nécessaire.
MILLE : Mille marin (ou « mille nautique »). Unité de distance en mer, valant 1852
mètres.
RELÈVEMENT : Angle formé par la direction du Nord et celle d’un point visé (amer ou
autre navire). Il se mesure en degrés.
ROUTE (faire route) : Un navire fait route quand il n’est ni à l’ancre, ni amarré à terre,
ni échoué.
1. LA CARTE MARINE
Pour la navigation, on représente différentes parties de la surface du globe par des
surfaces planes : ce sont les cartes marines. Cf. extrait en page 4.
Sur une carte marine, les méridiens géographiques sont représentés par des
droites verticales. La direction du Nord est en haut d’une carte.
Les parallèles géographiques sont représentés par des droites horizontales.
Une position quelconque se trouve à l’intersection du méridien et du parallèle
qui passent par cette position, et qui déterminent ses coordonnées
géographiques (latitude et longitude).
Les latitudes se lisent sur les échelles marquées sur les bords gauche et droite
d’une carte.
Les longitudes se lisent sue les échelles marquées sur les bords supérieur et
inférieur d’une carte.
Utilisation de la carte marine pendant la navigation :
On porte sur la carte les différents points par lesquels le navire devra passer
pour aller d’un point de départ à un point d’arrivée qui sont fixés.
On trace une droite qui relie deux points successifs : c’est la trajectoire que le
navire doit suivre entre ces deux points.
Cette trajectoire est appelée « route » du navire :
Cette route se mesure de 0° à 360°, à partir du Nord, dans le sens des aiguilles
d’une montre.
La mesure se fait en utilisant une règle spéciale (Règle « CRAS »)
La valeur mesurée devra toujours être indiquée sur la carte (chiffres
entourés, sur l’extrait de carte).
Exemple : entre le point de départ « A » et le point suivant (« B »), la route du
navire devra être au 290°.
4. LE SONDEUR
La première règle de sécurité qui s’impose dans la navigation est que le navire
doit toujours naviguer dans des zones où la profondeur est suffisante par rapport
à la situation du navire.
La profondeur est la distance (en mètres) entre la surface de la mer et le fond.
Elle est toujours indiquée sur les cartes marines.
La donnée à prendre en compte quand on trace les routes à suivre est le « TIRANT
D’EAU ».
Les routes ne doivent être tracées que dans des zones où la profondeur est
supérieure au tirant d’eau.
Le sondeur est l’instrument qui mesure et affiche la profondeur, à toutes les
positions où se trouve le navire.
POSITIONNEMENT DU NAVIRE
Le navigateur doit connaitre, à tout moment, la position de son navire.
Pour ce faire, il peut :
En vue de terre, utiliser le compas pour prendre des relèvements d’amers.
Sinon, à tout moment, il peut avoir la position du navire qui sera fournie par des
systèmes de radionavigation : GPS ou GLONASS ;
6. LE RADAR
C’est un appareil qui permet au navigateur de « voir » tout le paysage qu’il y a
autour de son navire, même la nuit ou dans des conditions de faible visibilité (en
cas de brouillard par exemple).
Le navire est matérialisé, ponctuel et fixe, au centre de l’écran de l’appareil :
Les côtes et la terre apparaissent comme elles sont dessinées sur la carte
marine.
Les cibles ponctuelles fixes (comme les bouées, par exemple) ou mobiles
(comme les autres navires qui évoluent autour du navire) apparaissent comme
des points brillants, plus ou moins gros selon leur grandeur.
7. LE PILOTE AUTOMATIQUE
Gouverne aux différents caps du navire, à la place d’un homme de barre.
II NAVIRE AU MOUILLAGE
De nuit, un navire au mouillage doit montrer :
A l’avant, un feu blanc visible sur tout l’horizon 360° (1)
A l’arrière, un feu blanc visible sur tout l’horizon 360° et placé plus bas que celui de
l’avant (2)
Les navires de moins de 50 mètres peuvent montrer un seul feu blanc d’horizon
360°
Les navires de moins de 7 mètres de longueur ne sont pas tenus de montrer ces
feux et marques, sauf s’ils sont au mouillage dans un chenal étroit, une voie d’accès
ou un ancrage, ou sur les routes fréquentées par d’autres navires
1. Définitions :
Les marques latérales indiquent les côtés babord et tribord de la route à suivre.
On les utilise donc principalement pour baliser les chenaux d’accès.
Le balisage latéral est déterminé selon le « sens conventionnel » :
Le « sens conventionnel » est le sens que suit le navire venant de la haute mer
lorsqu’il s’approche d’un port, d’une rivière, d’un estuaire ou d’une autre voie
d’eau.
MARQUES LATÉRALES
IDENTIFICATION DE NUIT
I. NTRODUCTION
Les trois éléments caractéristiques principaux du transport maritime sont :
Son caractère INTERNATIONAL : pas de frontières dans les échanges maritimes.
Son caractère de TRANSPORT DE MASSE : grandes quantités et gros tonnages de
marchandises transportés.
Son caractère UNIVERSEL : toutes sortes de marchandises sont transportées, y
compris les passagers.
1. LA NAVIGATION AU TRAMPING :
Navigation à la demande
Pas d’itinéraire fixe
Le navire va chercher le fret, là où l’armateur en trouve
2. LA NAVIGATION AU CABOTAGE :
Originellement, le terme « CABOTAGE » définissait une navigation le long des
côtes, entre les ports d’un même pays.
Aujourd’hui, les genres de navigation au cabotage, suivants sont admis
officiellement :
CABOTAGE INTERNATIONAL, OU RÉGIONAL :
3. LA NAVIGATION AU BORNAGE :
Navigation effectuée par des navires de faible tonnage qui ne s’éloignent pas
d’une certaine distance de leur port d’attache : exemple 100 milles. Cette
distance dépend de la réglementation de chaque pays.
I. INTRODUCTION
Pour être rentable, un navire doit être approprié et adapté à son type
d’exploitation : trois éléments fondamentaux déterminent le type de navire à utiliser
La NATURE DU TRAFIC : c’est-à-dire la nature de la marchandise qu’on se
propose de transporter, ou le service de passagers qu’on veut assurer.
La CHARGE UTILE : c’est-à-dire le tonnage de marchandises, ou le nombre de
passagers que le navire pourra transporter.
La LIGNE D’AFFECTATION DU NAVIRE : Long Cours, cabotage, etc.
I. GÉNÉRALITÉS
1. DÉFINITION
2. TYPES DE PORTS
Ils sont définis selon leur localisation et leurs activités.
Digues
Terminal à containers
Bassin de radoub : endroit dans lequel la maintenance de la coque des bateaux est
faite.
Bâtiments administratifs : édifices où se fait l'administration du port.
Cale de lancement et chantier naval : endroit où un navire est construit et mis à
l'eau.
Canal maritime : cours d'eau fait par l'homme servant au transport maritime.
Darse : bassin, entouré de quais et de terre-pleins.
Dépôt de charbon : endroit où est stocké le charbon.
Digue = Brise-lame = jetée = môle : construction établie devant un port, une zone
aménagée devant un port, pour la protection contre l’érosion et/ou contre les
vagues et la houle.
Docks et dépôts : hangars servant à l'entreposage des marchandises.
Dock flottant : bassin entouré de quais flottants.
Écluse : construction hydraulique formée de portes dont le but est de retenir ou
lâcher l'eau selon le besoin.
Gare maritime et douanes : aboutissement aux quais d'embarquement et
débarquement des passagers, et où les droits et taxes sur les marchandises
importées sont exigés.
Grue sur ponton : appareil flottant de manutention des marchandises.
Hangars, magasins, terre-pleins : mieux où les marchandises sont stockées avant
ou après leur débarquement.
Hangars de transit : places de rangement entre deux escales.
Pont roulant de chargement de conteneurs : construction mobile servant au
chargement des conteneurs.
Port de pêche : endroit aménagé pour accueillir les bateaux de pêche.
Port de plaisance : endroit aménagé pour accueillir les bateaux de plaisance.
Rade : bassin naturel de vastes dimensions, ayant issue vers la mer et où les navires
peuvent trouver un bon mouillage et éventuellement procéder à des opérations de
chargement et/ou de déchargement de marchandises.
On peut rencontrer trois types de rades :
- Grande rade : plan d’eau qui sépare parfois les ports ou rades de haute mer. En
général, es grandes rades servent de mouillage d’attente.
- Rade fermée : rade qui ne possède qu’une sortie étroite et se trouve bien
abritée des vents et des houles. Les navires peuvent y effectuer des opérations
commerciales ;
- Rade foraine : rade ouverte aux vents et houle du large. Mouillage non abrité.
Quai : ouvrage d’un port où les navires peuvent accoster