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Références terrestres
Coordonnées d’un point
Exemples
LAT : 46 28 32 N
46° 28’ 32” latitude nord
LONG : 001 43 30 W
1° 43’ 30” longitude ouest
Melbourne International
LAT : 37 39 49 S
LONG : 144 50 41 E
PROJECTION MERCATOR
Projection sur un cylindre que l’on déroule : Précise près de l’équateur
PROJECTION STEREO-POLAIRE
Projection sur un disque tangent au pole: Précise près du pole
PROJECTION LAMBERT
Projection sur un cône: Utilisée dans nos régions
La carte OACI au 500 000 ème
Canevas Lambert
Echelle = 1/500 000 (Distance lue sur la carte / Distance sur la
terre)
1cm sur la carte représente 500 000 cm (5 km) sur la
terre
On y trouve :
Canevas Lambert
Echelle = 1/1 000 000 (Distance lue sur la carte / Distance sur
la terre)
1cm sur la carte représente 1 000 000 cm (10 km) sur la
terre
Le vol aux instruments : IFR ( Instrument Flight Rules ) selon les règles de vol
aux instruments
Se pratique obligatoirement lorsque les conditions météo ne permettent pas le
respect des règles de vol à vue
Le vol IFR se pratique en IMC ( Instrument Meteorological Conditions )
Peut se pratiquer même lorsque les conditions météo permettent le respect des règles
de vol à vue
Le vol IFR se pratique aussi en VMC ( Visual Meteorological Conditions )
Le pilote contrôle son appareil en prenant en compte les indications de ses instruments
Le pilote assure l’espacement avec les autres appareils en se conformant aux directives du
contrôle aérien
Méthodes de navigation
Navigation par cheminement
Se pratique en suivant des repères naturels situés au sol :
Autoroutes, routes, voies ferrées, rivières...
Villes, lacs...
Navigation astronomique
N’est plus utilisée
Navigation à l’estime
Se pratique en utilisant le compas et la montre
Connaissant une position de départ , il s’agit de déterminer le cap à prendre et de calculer l’heure
estimée d’arrivée sur un point caractéristique ou sur l’aérodrome de destination.
Distance : 50 NM
TSV : 25 mn
Point intermédiaire
Distance : 17 NM
TSV : 8,5 mn
Navigation aux instruments
Utilisée en vol IFR
Aide à la navigation en vol à vue
Des récepteurs-indicateurs de bord reçoivent des signaux radio électriques émis par
des balises au sol faisant office de point de repère. Les indicateurs permettent au
pilote de connaître ainsi sa position ou orientation par rapport à ces points.
En route : VOR , DME , TACAN
A l’atterrissage : NDB , ILS
Des récepteurs-indicateurs de bord reçoivent des signaux radio électriques émis par
des satellites. Les indicateurs permettent au pilote de connaître ainsi sa position.
En route : GPS
A l’atterrissage : GNSS
Référence magnétique : Déclinaison
En France la déclinaison
magnétique varie de 1° environ
tous les 6 ans.
La valeur de la déclinaison
magnétique est portée sur les
cartes aéronautiques
Déclinaison magnétique France 2016
Référence magnétique : Inclinaison
Navigation à l’estime
Nord vrai Nv
Nord géographique situé sur l'axe de
rotation de la terre
Nord magnétique Nm
Point errant unique sur la surface où
le champ magnétique terrestre pointe vers
le bas
Déclinaison magnétique Dm
Angle compris entre le nord vrai et le
nord magnétique,
Nord compas Nc
Nord indiqué par le compas
Déviation d
Valeur de l’erreur instrumentale du
compas, c’est donc l’angle compris entre
le Nm et le Nc
Le Cap
Cap Compas Cc
Angle entre l’axe de l’avion et le nord
compas.
Indication suivie par le pilote. C’est le
cap que le pilote s’efforce de maintenir
pour suivre sa route.
Cap Vrai Cv
Angle entre l’axe de l’avion et le nord
vrai (géographique).
Cap Magnétique Cm
Angle entre l’axe de l’avion et le nord
magnétique.
La Route
Route vraie Rv
Angle entre la trace de l’avion au sol et
le nord vrai (géographique).
Route magnétique Rm
Angle entre la trace de l’avion au sol et
le nord magnétique.
En l’absence de vent la
route suivie par l’avion
correspond au cap.
Vent nul
1. Route vraie = cap vrai
Mesuré sur la carte avec un rapporteur : 060°
2. Route magnétique = cap magnétique
Déclinaison indiquée sur la carte : 1°W soit -1°
Cap magnétique = 060° - 1° = 059°
3. Cap compas
Déviation indiquée sur le compas
Avec du vent
Le cap magnétique n’est plus égal à la route magnétique ; il faudra calculer la dérive
due au vent en réalisant un triangle des vitesses.
Le triangle des vitesses
Le compas magnétique
Les erreurs du compas à flotteur
Erreur de déviation
La compensation d'un compas n'est jamais parfaite. Il existe toujours des petites erreurs entre le cap indiqué par le compas
et le cap magnétique réel. D'ou l'intérêt après chaque compensation d'établir un courbe ou un tableau dit " de Régulation ou
de déviations résiduelles".
Erreur de nord
Lors d'un virage , la rose des caps soumise à la pesanteur s'incline comme l'avion et son plan est perpendiculaire à la
verticale apparente. L'équipage mobile s'oriente alors suivant la direction de la projection du champ magnétique terrestre
sur le plan de la rose, que l'on peut appeler Nord rose.
Erreur de rapidité
Le temps de réponse d'un compas est de plusieurs secondes du fait des oscillations de la rose sur son pivot et de son balancement
dans le plan transversal.
Erreur de parallaxe
Le décalage de la ligne de foi du compas par rapport à l'axe visuel du pilote introduit une erreur de parallaxe. Celle-ci sera plus
importante si la ligne de foi se trouve éloignée de la rose.
Le directionnel ou conservateur de cap
But du directionnel ou conservateur de cap
Le directionnel ou conservateur de cap est un gyroscope qui fournit une information de cap. Son inertie est suffisante pour ne pas subir les
perturbations et accélérations parasites comme le compas magnétique, ce qui permet une tenue de cap suffisamment stable pour effectuer
des changements de caps précis.
Utilisation du directionnel
Il doit être calé selon le cap indiqué par le compas
Il sera nécessaire durant le vol, de vérifier régulièrement le conservateur de cap avec le compas durant les phases de vol stables
(compas exploitable), car le gyroscope se décale dans le temps.
Navigation – Module 4
Moyens de radionavigation en route
Le radiocompas (ADF)
Infrastructure au sol : Balise radiocompas
Equipement avion : Récepteur ADF
Le GNSS
Infrastructure au sol : Approche GNSS publiée, utilisation d’un réseau de satellites terrestres, possibilité
d’augmenter la précision verticale avec une balise au sol
Equipement avion : Récepteur GNSS de précision
Notes :
Le LORAN (LOng RAnge Navigation), système de radionavigation utilisant les ondes d'émetteurs
terrestres fixes pour établir une position, est en cours de disparition.
Le system RNAV basé sur la création d’une balise VOR fictive à partir de la réception de plusieurs balises
VOR est peu utilisé.
Eléments de radionavigation
Fréquences de radionavigation dans notre région
La goniométrie (VDF)
La goniométrie permet de donner un cap permettant à un avion de revenir vers l’aérodrome en cas d’égarement (QDM). Il est
possible en donnant plusieurs QDM émanant de plusieurs contacts de positionner un avion dans l’espace.
Principe
Son principe de fonctionnement est simple, la Gonio utilisée en aéronautique est un système de guidage Sol/Air géré depuis le sol
par un opérateur, lorsque l'avion émet avec sa VHF, l'émission hertzienne est analysée par l’appareil : Gonio, qui instantanément
allume une diode sur la rose des vents de la console en donnant le cap d'où vient l'émission. Sur la photo, la diode rouge est
allumée vers le 350° sur la console de droite, l’opérateur Gonio indiquera au pilote par radio le cap à suivre (QDM) pour qu'il
puisse se diriger vers la station.
Avantages :
Bonne précision
Insensible aux perturbations météo
Inconvénients :
Nécessite un opérateur dans la tour
Information non continue au pilote
Onde VHF à portée optique, sensible aux masses environnantes.
Le radiocompas ou ADF (Automatic Direction Finder)
1Z
Z
Haut à gauche :
Balise émettrice au sol : NDB (Non
Directional Beacon)
Haut à droite :
Récepteur radiocompas : ADF
Bas à droite:
Indicateur radiocompas
Principe
Ces radiobalises sont implantées au sol, ce sont des émetteurs omnidirectionnels utilisant la gamme de
fréquences de 200 kHz à 1750 kHz. L'émission provient de l'antenne; à bord de l'avion se trouve le récepteur
radiocompas ADF ainsi que l'indicateur du radiocompas ADF indiquant la direction ou se trouve l'émetteur au
sol.
Chaque balise NDB à sa fréquence propre. Exemple la balise NDB d’Angoulême, code AGO fonctionne sur la
fréquence de 404 kHz.
En vol, l’affichage de la fréquence de la NDB permet d’avoir directement la direction de la balise par rapport à
l’axe longitudinal de l’avion. Il ne reste plus qu'à suivre la direction indiquée par l'aiguille pour rejoindre la balise.
La puissance des balises NDB varie entre 50 watts et 5 kilowatts avec des portées d'au moins 50 Nm pouvant
aller jusqu'à 300 Nm. Si le code comprend 3 lettres (par exemple AGO) la balise est de forte puissance et peut
servir de moyen de navigation en route.
Avantages :
Elles sont utilisables par un nombre illimité d'avions en route, en procédure et en approche.
Infrastructure au sol peu couteuse et nécessitant peu d’entretien.
Inconvénients :
Imprécision à la verticale due à un cône de silence en réception.
Très sensibles aux charges électrostatiques et difficilement utilisables dans un système orageux, tout nuage
chargé en électricité statique perturbe la réception.
Déviation de l'onde au voisinage des côtes et montagnes
Soumis à la propagation ionosphérique des ondes, principalement la nuit, ce qui peut provoquer des erreurs
avec d'autres NDB lointaines ayant la même fréquence.
Le VOR (VHF Omnidirectional Range)
Haut à gauche :
Balise émettrice au sol : VOR (VHF
Omnidirectional Range)
Haut à droite :
Récepteur VHF - VOR
Bas à droite:
Indicateur VOR
Principe
Le principe du VOR est de créer une émission dont le signal soit caractéristique de l'azimut par rapport à
l'émetteur.
Ces radiobalises sont implantées au sol, ce sont des émetteurs omnidirectionnels utilisant la gamme de
fréquences de 112 à 117.95 MHz. L'émission provient de l'antenne; à bord de l'avion se trouve le récepteur
VOR ainsi que l'indicateur VOR indiquant sur quel azimut de la balise se trouve l’avion.
Chaque balise VOR à sa fréquence propre. Exemple la balise VOR d’Angers, code ANG fonctionne sur la
fréquence de 113 MHz.
Avantages :
Bonne précision, bonne stabilité
Insensible aux perturbations électriques Indications
permanentes
Utilisables par un nombre d'avion illimité simultanément
Possibilité de le coupler à un pilote automatique.
Inconvénients :
Portée visuelle donc inefficace à basse altitude et en
relief.
Imprécision à la verticale due au cône de silence
Imprécision lors d'un passage travers, 10° de part et
d'autre du radial travers.
Sensible au relief montagneux et obstacles dû à la
fréquence VHF qui est à portée optique.
Infrastructure coûteuse et nécessitant des vérifications
régulières avec des moyens aériens.
Interprétation de l’indication du VOR
Haut à gauche :
Balise émettrice au sol : DME
(Distance Measuring Equipment)
Haut à droite :
Récepteur VOR
Le module complémentaire DME est
derrière le tableau de bord
Bas à droite:
Indicateur DME
Principe
Ces radiobalises sont implantées au sol, ce sont des émetteurs omnidirectionnels toujours associés avec un
émetteur VOR et émettant sur la même fréquence.
Le VOR est alors dénommé VOR – DME.
L'émission provient de l'antenne; à bord de l'avion se trouve un module complémentaire DME associé au
récepteur VOR ainsi que l'indicateur DME indiquant à quelle distance de la balise se trouve l’avion, ainsi que la
composante de sa vitesse dans la direction de la balise et le temps nécessaire pour la rejoindre.
Le Radar (Radio Detection And Ranging)
Radar primaire: PSR (Primary Surveillance Radar)
Le Radar émet un signal qui est réfléchi par l’avion qui doit être de dimension suffisante pour donner un
écho exploitable
1990 2018
Développement système de positionnement GNSS sur téléphone portable ou tablette (non certifié)
Approches radiocompas
Principe
Les radiobalises NDB utilisées pour les approches peuvent être moins puissantes que les balises NDB utilisées
pour la navigation ; dans ce cas elles sont appelées « Locator » et le code comprend seulement 2 lettres
(exemple YN pour la balise NDB de La Roche sur Yon dont la fréquence d’émission est 334 MHz).
Le principe d’utilisation reste celui de l’ADF, mais sur des trajectoires imposées et publiées sur les cartes
d’approche.
Approches ILS
Principe
L' ILS (Instrument Landing System) est un système d'aide à l'atterrissage aux instruments par visibilité réduite
utilisant la gamme de fréquences de 108 à 111.95 MHz. Les informations délivrées au pilote sont des
informations:
- continues de position par rapport à l'axe de la piste « Localizer ».
- continues de position par rapport à un plan oblique de descente aboutissant à la piste « Glide Path ».
- discontinues de distance par rapport au seuil de piste « Markers ».
- continues de distance par rapport au seuil de piste si l'ILS est couplé avec un DME.
L'avion est autonome et aucune liaison sol-air n'est nécessaire.
Equipements
Antenne Localizer
Les PAR (Precision Approach Radar) sont surtout employées sur les aérodromes militaires et sur les théâtres
d'opération militaires , en particulier sur les porte-avions où les mouvements du navire rendent les ILS difficiles
d'usage. Ces derniers ont aussi l'inconvénient d'être une balise radio pour un ennemi éventuel.
Approches GNSS
Les procédures GNSS (Global Navigation Satellite System) sont, comme les autres types de procédures (ILS,
VOR/DME, ILS, ILS/DME, LOC/DME, NDB, etc.) des approches aux instruments. Ce sont des trajectoires qui
font la liaison entre une phase « en route» et l’aire de poser. Comme aucune installation coûteuse au sol n’est
requise, elles sont particulièrement adaptées à l’aviation générale.
Il existe actuellement en Vendée trois aérodromes certifiés pour des approches GNSS
La Roche sur Yon (l’approche GNSS a remplacé l’ILS qui a été supprimé)
Ile d’Yeu
Fontenay le Comte (en cours de certification)
Exemple Approches GNSS La Roche sur Yon, pistes 10 & 28
Navigation – Module 5
Du sol au niveau de vol (FL) 195 soit 19500 pieds au calage altimétrique standard (1013 hpa)
Espace accessible aux vols VFR et IFR sauf restrictions relatives aux différentes classes d’espaces
aériens
Au-dessus du niveau de vol (FL) 195 soit 19500 pieds au calage altimétrique standard (1013 hpa)
Espace réservé aux vols IFR, interdit aux vols VFR
Régions d’information de vol : FIR
Afin de permettre une sécurité accrue en fonction de la densité de trafic et des moyens mis à disposition
des usagers, certains territoires sont classés par droits et devoirs. Au niveau des espaces contrôlés, on
trouve les classes A, B, C, D et E. La classe F n’est pas utilisée en France et tous les espaces non
contrôlés appartiennent à la classe G.
La plupart des classes d’espaces aériens contrôlés sont associées à des régions terminales de contrôle
d’aérodrome et sont de type D, exceptionnellement de type C ou E. Seule la région parisienne comporte
des espaces de type A.
Les conditions de visibilité et de distance des nuages requises dépendent de la classe de la zone ; la
base et le plafond des zones sont mentionnés sur les cartes.
Exemple de classes d’espaces aériens contrôlés : Nantes et La Rochelle
Zones à statut particulier permanent ou temporaire
Les Régions de contrôle (TMA et CTA) et zones de contrôle (CTR) sont les portions d’espace aérien dans
lesquelles il est décidé d’établir un service du contrôle de la circulation aérienne pour les vols IFR.
Les Régions de contrôle ont leur base à une hauteur d'au moins 200 m (700 ft) et s'élèvent jusqu'à une
hauteur définie. Elles peuvent desservir plusieurs aérodromes et servent à faire la transition entre la
phase de croisière des avions et la phase d'approche. Les TMA sont gérées par le contrôle d'approche
(APP).
Les Zones de contrôle commencent au sol et s'élèvent jusqu'à une hauteur définie. Une CTR est associée
à un aérodrome, lorsque celui-ci est pourvu d'approches et/ou de départs aux instruments. Les
aérodromes purement VFR n'ont pas de CTR, mais peuvent bien évidemment avoir une Tour de contrôle,
qui est chargé du contrôle d'aérodrome. Les CTR sont gérées par le contrôle d'aérodrome (TWR).
L’aérodrome
Contrôlé : Présence d’un ou plusieurs contrôleurs de la circulation aérienne employés par la DGAC
(Direction Générale de l’Aviation Civile) qui assurent la régulation du trafic aérien (Approche, Tour, sol...)
Non contrôlé :
1. Absence de tour de contrôle ; la régulation du trafic se fait sur une fréquence dédiée (Air-air)
entre les pilotes qui précisent leur position et leurs intentions.
2. Tour de contrôle avec un agent AFIS employé par l’exploitant aéroportuaire, qui assure un
service d'information et d'alerte (jamais de contrôle).
Le circuit d’aérodrome
Le circuit standard est à gauche, à une hauteur de 1000 pieds au-dessus de l’altitude de l’aérodrome.
Mais la configuration géographique autour de l’aérodrome peut amener la DGAC à modifier ces éléments.
La carte d’aérodrome : VAC (Visual Approach Chart)
Aérodrome contrôlé
Les règles de circulation aérienne
On appelle altitude de transition (TA pour Transition Altitude), l'altitude à partir de laquelle, un avion en phase
de montée, doit changer de réglage altimétrique et passer au réglage standard 1013.
dans le cas d'un avion en descente, le contrôleur (ou l'ATIS) fournit un niveau de transition (TL pour
Transition Level), à partir duquel le pilote règle l'altimètre sur le QNH.
Un avion ne peut voler en palier dans la zone de transition. Il doit seulement la traverser.
Les VFR évoluant dans les TMA, espace terminal d'aérodrome, doivent régler leur altimètre au QNH, s'ils sont
en dessous de la TA et voler en FL au dessus.
En France le niveau de transition est 5000 pieds sauf indication contraire du contrôle.
Altitude de vol ou niveau de vol et route
Hauteurs de survol
Sauf pour les besoins du décollage et de l’atterrissage, ou sauf autorisation des autorités compétentes,
aucun vol VFR n’est effectué à une hauteur inférieure à 150 m (500 ft) au-dessus du sol ou de l’eau.
D’autre part, une distance de 150 m (500 ft) par rapport à toute personne, tout véhicule, tout navire à la
surface et tout obstacle artificiel est respectée en permanence.
Restrictions particulières :
Règles d’évitement – prévention des abordages
En cas de proximité avec un autre aéronef il faut appliquer les règles de priorité pour éviter les
abordages :
En raison de leur caractère plus ou moins manœuvrant, certains aéronefs sont prioritaires sur d'autres :
* les aéronefs à moteur doivent céder le passage aux dirigeables, planeurs et montgolfières.
* les dirigeables doivent céder le passage aux planeurs et montgolfières.
* les planeurs doivent céder le passage aux montgolfières.
* les aéronefs volant seuls doivent céder le passage aux attelages (remorquage de planeurs...) et
aux aéronefs volant en patrouille.
Règles de séparation en VFR
Cartes VAC
Révision mensuelle
Brevet :
Diplôme délivré suite à un examen théorique et pratique
Licence :
Document permettant d’exercer les privilèges de base liés à un brevet
Qualification :
Mention portée sur une licence et permettant l’exercice de privilèges supplémentaires
Autres aéronefs :
Les aéronefs sont certifiés et essayés selon un programme dépendant de la catégorie d’appareils
concerné, établi et contrôlé par l’autorité compétente dans le pays de construction (EASA, FAA etc...).
Brevets de pilote
Brevet de pilote d’ULM
Brevet permettant de piloter en solo en France des aéronefs ultralégers inscrits au registre français et
délivré selon 6 classes d’appareils :
Parachutes motorisés
Pendulaires
Multiaxes
Autogires
Aérostats
Hélicoptères
Brevet permettant de piloter en France, en VFR de jour et à titre non professionnel des avions d’une
classe définie (monomoteurs à pistons terrestres, hydravions, monomoteurs à turbine, multimoteurs etc...)
inscrits au registre d’un pays membre de l’EASA.
Les licences sont délivrées aux pilotes possédant le brevet et ayant satisfait aux conditions d’expérience
et de contrôle requises concernant le type de brevet et les qualifications dont ils sont titulaires.
Par exemple une licence PPL sans qualification particulière a une validité limitée à 2 ans.
Un pilote titulaire d’une licence PPL valide ne peut exercer les privilèges de sa licence que s’il possède un
certificat médical de classe 2 valide.
Un pilote titulaire d’une licence PPL valide peut exercer les privilèges de sa licence dans un pays étranger
non francophone s’il possède une qualification de radiotéléphonie en langue anglaise valide.
Le PPL permet d’accéder à de nombreuses qualifications dont les plus courantes sont :
Qualification de type sur appareils complexes, train classique,
Vol de nuit (NVFR), vol aux instruments (IR),
Voltige, remorquage, largage parachutistes,
Montagne,
Instructeur,
Etc...
Brevets de pilote professionnel avion
Brevet permettant de piloter en France, en VFR et à titre professionnel des avions d’une classe définie
(monomoteurs à pistons terrestres, hydravions, monomoteurs à turbine, multimoteurs etc...) inscrits au
registre d’un pays membre de l’EASA.
Deux types de brevet :
CPL (Corporate Pilot Licence) théorique et pratique permettant de piloter des avions légers (moins
de 5,7 tonnes). Le début de la formation pratique requiert un PPL, 200h de vol et une qualification
vol de nuit.
Note : Un CPL pratique associé à un ATPL théorique permet de piloter comme copilote un avion de ligne.
ATPL (Airline Transport Pilot Licence) théorique et pratique permettant de piloter des avions de
ligne comme commandant de bord.
Il existe également un brevet de pilote d’essais délivré par l’EPNER (école du personnel navigant d'essais
et de réception)
Et les drones ?
Certification, équipement et entretien des aéronefs
ULM :
Les ULM sont conçus sous la seule responsabilité de leur concepteur ; il n’y a pas de processus de
certification officiel.
L’entretien peut être effectué par le propriétaire sans programme contraignant.
Autres aéronefs :
Les aéronefs sont certifiés et essayés selon un programme établi et contrôlé par l’autorité compétente
dans le pays de construction (EASA, FAA etc...) qui délivre un Certificat de Navigabilité (CDN) reconnu
par les organisations internationales qui leur permet de voler dans leur espace aérien.
L’entretien est effectué obligatoirement par des mécaniciens aéronautiques certifiés dans un atelier
aéronautique certifié selon un programme déposé et agréé par l’administration.
Cependant, dans le cadre national certains pays ont développé des certifications spécifiques permettant à
déroger à certaines contraintes.
Dans le cadre français il existe par exemple :
Le CNRA concernant les aéronefs de construction amateur (Immatriculés en F-Pxxx)
Le CNRAC concernant les aéronefs de collection (Immatriculés en F-Axxx)
Le CNSK concernant les aéronefs assemblés à partir d’un kit (Immatriculés en F-Pxxx)
Le CDNS et le CDNR concernant les aéronefs dont le concepteur a disparu ou a rendu le certificat de type
Les équipements :
Le moteur, l’hélice et les équipements divers (radio, équipements de radionavigation, transpondeur, pilote
automatique balise de détresse etc...) montés sur les aéronefs certifiés doivent eux-mêmes être certifiés.
L’entretien est effectué obligatoirement par des mécaniciens aéronautiques certifiés dans un atelier
aéronautique certifié selon un programme déposé et agréé par l’administration.
Les équipements divers montés sur les aéronefs ou présents à bord (parachute, radeau de survie,
oxygène, etc...) dépendent de l’utilisation faite (VFR, NVFR, IFR, voltige, traversée maritime etc...).
Navigation – Module 7
Accidentologie
Facteurs humains
Accidentologie Aviation de transport
Source : https://news.aviation-safety.net/2019/01/01/aviation-safety-network-releases-2018-airliner-accident-
Accidentologie Aviation France
De ses analyses, le BEA conclut que les facteurs descriptifs sont exclusivement des facteurs humains, et
que les facteurs liés à l'équipage représentent en moyenne plus de 80% des facteurs explicatifs, qui
s'analysent comme suit:
• poursuite d’un vol par conditions météorologiques défavorables
• perte de contrôle
• vol à basse hauteur intentionnel
• décollage et atterrissages manqués
• arrêt moteur, panne de carburant
• collision sur parking ou taxiway
• altération des capacités humaines
• défaillance dans la compréhension d’un système complexe
Performances humaines
Altitude
Défaut d’oxygénation du sang : Hypoxie
Les premiers troubles apparaissent au-dessus de 11 500 pieds
La limite d'utilisation de l'oxygène est 10 000 ft avec une franchise de 30 minutes pour le pilote
et ce sans dépasser 13 000 ft
Barotraumatisme
Douleur due à la variation (rapide) de pression : Sinusite, otite ...
Accelérations
Illusions sensorielles
Le cerveau humain n’est sensible qu’aux changements de stimulation se produisant dans son
environnement. Un stimulus constant de faible intensité peut conduire le pilote à amener l’avion dans des
attitudes dangereuses.
Effet coriolis
La rotation de la tête en virage peut provoquer une sensation erronée de rotation.
Inclinaison
Une inclinaison non souhaitée suivie d’une correction brutale créée une illusion de virage inverse.
En vol au-dessus d’une couche de nuages inclinés on a l’impression d’être incliné de l’autre côté.
Pente
Des lumières au sol peuvent être interprétées comme étant à l’horizon.