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MÉMO DU PILOTE
COMMENT VOLE UN AVION ?
L’air au-dessus de l’aile, doit parcourir une plus grande distance que l’air en dessous de l’aile.
Les deux flux d’air doivent arriver en même temps de l’autre côté de l’aile.
L’air qui passe au-dessus de l’aile doit donc accélérer.
Lorsque l’air accélère au-dessus de l’aile, il se crée un vide qui va « aspirer » vers le haut l’avion.
(C’est la portance)
PETITE EXPÉRIENCE
Pour mettre en évidence ce qui se passe autour de l’aile de l’avion, on peut utiliser une feuille de papier.
LES PALONNIERS
Ils commandent la gouverne de direction (axe de lacet) et la roulette de nez.
Au roulage, on pousse sur le palonnier droit ou gauche pour orienter l'avion.
On peut utiliser les freins pour accentuer le virage et maintenir au mieux la ligne jaune du taxiway.
En vol, on corrigera l’effet « crabe » s’il y a du vent latéral et pour garder un vol symétrique.
Au décollage, les talons doivent être au sol, pour ne pas avoir le mauvais réflexe de freiner.
LES FREINS
Ils servent à ralentir l'avion au sol uniquement et modifier sa trajectoire par freinage
différentiel.
La commande des freins est à la pointe du pied sur la partie haute de la pédale des palonniers.
L’ARC BLANC
Elle commence à la VS0 et termine à la VFE. Cette zone correspond à la vitesse d’utilisation normale de l’appareil en
phase d’atterrissage.
Son utilisation étant essentielle lors du vol, il est indispensable de vérifier son bon fonctionnement avant l’envol. Ceci
se fait lors de la “check accélération”, lorsque l’avion a atteint une vitesse suffisante pour que le badin soit actif.
Si le badin n’affiche aucune vitesse malgré l’accélération, le décollage doit être interrompu.
L’ARC VERT
Il commence à la VS1 et se termine à la VNO. Cette zone correspond à la vitesse d’utilisation normale de l’appareil.
L’ARC JAUNE
Il commence à la VNO et se termine à la VNE. L’aiguille du badin ne doit pas se trouver sur cet arc en atmosphère
turbulente. Si jamais l’avion subit une rafale en plein atmosphère turbulente et que sa vitesse est supérieure à la VNO,
le cellule (l’avion) pourrait subir une déformation permanente. En cas de dépassement de VNE l’avion serait alors en
sur-vitesse et les risques de “flutter” seraient alors important. Les ailes ou une partie de l’avion pourrait également se
détacher.
L’HORIZON ARTIFICIEL (ou indicateur d'assiette)
Il restitue la position de l'avion sur l'horizon naturel, lorsque celui-ci n'est pas visible (vol de nuit ou dans les nuages).
L’ALTIMÈTRE
Il indique l'altitude en pieds (FT).
La grande aiguille indique les centaines de pieds et la petite, les milliers de pieds.
Avant chaque décollage, on doit régler l’altitude par rapport au niveau de la mer (pression atmosphérique ou QNH).
Cette information est délivrée en écoutant l’ATIS.
- AMSL signifie "Above Mean Sea Level" (au-dessus du niveau moyen de la mer)
Une altitude AMSL donne l'altitude par rapport au niveau de la mer.
Le calage altimétrique donnant cette altitude est le calage dit "QNH".
Pour caler son altimètre sur un terrain non contrôlé, on se réfèrera à la carte V.A.C.
Exemple :
L'INDICATEUR DE VIRAGE
Il indique le sens du virage et rend compte de la position du vol.
En virage, le palonnier doit être actif dans le sens de l’inclinaison et la bille doit rester au centre, pour avoir un vol
symétrique.
LE COMPAS
C’est une boussole qui permet de mesurer le cap de l'avion par rapport au Nord magnétique.
LES MAGNÉTOS
Ils servent à l'allumage de l'ensemble du circuit qui permet d'assurer l'inflammation du mélange,
il est constitué de 2 magnétos par moteur et 2 bougies par cylindre.
Cette disposition permet en cas de panne d'une magnéto, de conserver tous les cylindres en fonctionnement.
Dans le cockpit, la clé permet de les sélectionner…
LA POMPE MÉCANIQUE
Elle fonctionne en permanence et est entraînée directement par le moteur.
Il y a des clapets à l'entrée et à la sortie de la pompe, permettant le refoulement vers le carburateur.
LA POMPE ÉLECTRIQUE
La pompe électrique permet de pallier une éventuelle défaillance de la pompe mécanique.
C'est un interrupteur à activer dans toutes les phases de vol, ou l'altitude ne permettrait pas au pilote de diagnostiquer
une panne de la pompe principale mécanique, en particulier au décollage et à l'atterrissage.
LE CARBURATEUR
Cet organe permet de préparer un mélange d'air/carburant) pour constituer le mélange selon un rapport de richesse
adaptée au fonctionnement du moteur.
Ce mélange d'air et de vapeur de carburant est aspiré lors de la phase d'admission dans les cylindres du moteur.
LE RISQUE DE GIVRAGE
Tout pilote peut être amené à voler en conditions givrantes sans en avoir forcément conscience.
En effet, été comme hiver, le givrage du carburateur guette notamment les avions légers pendant une grande partie
de leur temps de vol.
Le pilote doit alors éviter que de la glace ne se forme dans le carburateur en utilisant le réchauffage carburateur avant
qu'il ne soit trop tard et que le moteur s'arrête.
LE TRANSPONDEUR
Le transpondeur d’un avion est un équipement qui permet aux radars d’identifier un aéronef.
Quand un radar secondaire envoie un signal d’interrogation dans le ciel et qu’il est reçu par le transpondeur, le
transpondeur répond en envoyant une impulsion contenant son code transpondeur.
Le radar détecte alors la position de l’aéronef grâce à cette réponse, et l’identifie grâce au code transpondeur.
Il est possible d’y entrer 4 caractères en base 8, cela veut dire que chaque chiffre ne peut aller que de 0 à 7.
Il existe plusieurs types de transpondeurs, les 2 utilisés dans le civil étant les mode C (Charlie) et mode S (Sierra).
S’il n’y a pas de contrôle, le code VFR sera (en Europe) : 7000.
La radio est utilisée, pour demander des autorisations aux contrôleurs aériens ou informer les autres appareils volant
dans le secteur de nos intentions.
Chaque déplacements (roulage, décollage, atterrissage, tour de piste), doit être communiqué aux contrôleurs, ou en
auto-information s’il n’y a pas de contrôle dans la zone survolée.
LA CTR
Souvent de forme cylindrique, centrée sur un aérodrome important, qui permet de gérer les décollages et
atterrissages ainsi que les circuits de piste.
Elle démarre au sol et a une hauteur faible (généralement 500 m/2000f t).
L'espace aérien est contrôlé, le contact radio est obligatoire.
Hors des TMA et CTR l'espace aérien est non contrôlé, le contact radio n'est pas obligatoire (classe G par défaut).
L'ATIS
(Automatic Terminal Information Service) est un service automatique de diffusion, utilisant une fréquence radio et
permet aux pilotes de recevoir en continu des informations essentielles, comme les données météorologiques, la piste
en service et toute information nécessaire aux pilotes.
Les pilotes écoutent généralement l'ATIS avant de contacter le contrôle, ce qui réduit la charge de travail des
contrôleurs et diminue la durée d'occupation de la fréquence.
L'enregistrement est généralement effectué toutes les demi-heures et doit être mis à jour lors de chaque changement
significatif de contenu.
Chaque enregistrement est identifié par une lettre utilisant l'alphabet radio (exemple : Mike).
On passe à la lettre suivante dans l'alphabet à chaque nouvel enregistrement, en commençant par Alpha au début de
la journée.
Au premier contact avec la tour ou le sol, le pilote indique qu'il a reçu l'information émise par l'ATIS, en précisant la
lettre d'identification, ce qui permet au contrôleur de savoir si le pilote possède l'information la plus à jour.
LE METAR
(Meteorological Airport Report) est un rapport d'observation (et non de prévision) météorologique pour l'aviation.
Les messages METAR sont mis à jour régulièrement, souvent entre 30 minutes à 60 minutes pendant les heures
d'ouverture du terrain, selon son équipement et l'éventualité d'un changement important du temps observé.
LFRN 160900Z AUTO 18005KT 4000 SCT030 BKN050 18/12 Q1005 NOSIG=
160900Z = émis 16 du mois à 09h00 UTC (Z, prononcé "Zoulou", signifie : UTC)
= Fin du message
Lorsque nous volons à 3000 pieds au-dessus du sol (ASFC), nous réglons l’altimètre sur 1013 hpa et nous passons
en niveau de vol.
Les vols VFR s’effectuent toujours 500 pieds au-dessus du niveau choisi.
Donc les niveaux de vol VFR se terminent toujours par 5, ceci assure un espacement avec les vols IFR.
Couche de Transition
Il est presque impossible de faire un changement immédiat entre le QNH (en dessous des 3000 ft ASFC) et le FL.
Pour cela il existe une « couche de transition » pendant laquelle nous pouvons faire le changement de réglages de
l’altimètre.
Cette couche est délimitée par l’Altitude de Transition et le Niveau de Transition. Ces indications sont données par
l’ATIS et/ou la Tour de Contrôle.
L’Altitude de Transition (TA) est l’altitude à partir de laquelle nous devons entamer la transition lorsque nous sommes
en montée vers le « Flight Level ».
De même, c’est l’altitude limite où nous devons déjà être en QNH lorsque nous venons d’un Niveau de Vol.
C’est aussi l’altitude en FL qui indique le début de la transition en QNH si nous sommes en descente vers celui-ci.
LA REGLE SEMI-CIRCULAIRE
La règle semi-circulaire a été créée pour réduire les risques de collisions aériennes.
Cette règle se base sur la séparation des trafics en croisière et est active au-dessus du niveau FL30 (3000 ft).
Grâce à ces règles, on assure un espacement de 500 pieds entre un IFR et un VFR et on assure 1 000 pieds entre
deux aéronefs en régime de vol identique, mais de direction opposée.
▪ Les vols VFR utilisent les niveaux de vol se terminant par un 5 : FL 45, FL 55, etc.
▪ Les vols IFR utilisent les niveaux de vol se terminant par un 0 : FL 50, FL 60, etc.
Pour répondre au besoin de la règle semi-circulaire, les niveaux de vol ont été scindés en deux catégories :
Les niveaux de vol sont qualifiés de pairs et impairs suivant leur chiffre des dizaines :
- Pairs : FL 40, FL 45, FL 60, FL 65, FL 80, FL 85, FL 100, FL 105, FL 120, etc.
- Impairs : FL 50, FL 55, FL 70, FL 75, FL 90, FL 95, FL 110, FL 115, FL 130, etc.
SEMI-CIRCULAIRE MONDIALE
La règle semi-circulaire par défaut mondiale est la règle d’orientation EST / OUEST des parités des niveaux
de vol de croisière.
Les niveaux de vol impairs sont utilisés quand l'aéronef suit une route magnétique entre 0° et 179°.
Le moyen mnémotechnique associé est : Impair comme Italie (qui est à l’est de la France).
Les niveaux de vol pairs sont utilisés quand l'aéronef suit une route magnétique entre 180° et 359°.
Le moyen mnémotechnique associé est : Pair comme Portugal (qui est à l'ouest de la France).
LA NAVIGATION
LE VFR
(Visual Flight Rules) ou vol à vue, est la façon la plus simple de voler (la plus libre aussi) où il s'agit simplement de voir
et d'éviter, c'est la technique qui nécessite le moins d'instruments.
C’est évidemment la première technique qui a été utilisée aux débuts de l'aéronautique et qui est toujours enseignée
aux élèves pilotes voulant passer leur brevet de base, ou leur licence de pilote privée (PPL).
Cette technique de navigation, n'est autorisée que sous certaines conditions de visibilité et elle est réglementée.
Le vol à vue au-dessus des nuages est possible, uniquement de jour (VFR on Top), à condition que l'appareil soit
doté de moyens de navigation électromagnétiques (VOR, NDB) ou électroniques (GPS).
Certains espaces aériens sont libres au VFR et d'autres sont interdits
(Survol de Paris par exemple).
Le VFR s'oppose aux règles de vol aux instruments ou IFR (Instrument flight rules), qui ne nécessite pas de visibilité
extérieure.
Pour le pilotage, le pilote connaît l'altitude de l'avion en se basant sur la ligne d'horizon, pour les manœuvres
d'approche, il détermine la trajectoire à suivre en voyant la position de la piste par rapport à son avion.
Pour la navigation, le pilote détermine la position géographique de son appareil en se basant sur des repères au sol :
ville, route, fleuve, voie de chemin de fer, forêts, éoliennes, etc….
Le pilote désirant aller d’un point A à un point B, choisit sur sa route à l’aide d’une carte OACI (échelle 1/500.000)
des points de repères qu’il survole successivement à quelques minutes d’intervalle.
Avant chaque départ, le pilote doit aussi emporter la carte VAC de l’aéroport
(Visual Approach Charts) carte d'approche et d'atterrissage à vue, à l’échelle 1/250.000), document émis en France
par le SIA (Service d'information aéronautique).
La carte VAC, regroupe toutes les informations importantes d’un aéroport (Code OACI, activités, numéro et longueur
de piste, sens du tour de piste, l’altitude du terrain, les fréquences radio, les repères, les points d’entrées/sorties,
etc…)
LA RADIONAVIGATION
LE VOR
(VHF Omnidirectional Range) est un système de radionavigation qui permet de déterminer la position d’un aéronef par
rapport à une balise au sol, il peut servir à se situer ou se diriger.
Cette balise est une antenne qui émet à 360° un signal différent pour chaque radial, sur une plage de fréquence
(VHF) de 108 à 117,95MHz, s'identifiant par un message morse (audible).
La propagation VHF se fait selon les lois voisines de celles de l'optique, sa portée se fera par rapport à son altitude.
Ex : 1 000ft = 40 Nm, 5 000ft = 85 Nm, 10 000 = 123 Nm, 30 000ft = 210 Nm, 45 000 = 260 Nm
La fréquence d’un VOR se trouve sur les cartes aériennes et se rentre dans le récepteur radio NAV1 ou 2 de son
aéronef, on pourra aussi écouter le signal « Morse » en activant le sélecteur radio NAV1 ou 2.
Il existe aussi le VOR-DME (indiquant la distance entre l’aéronef et la balise), ainsi que le VORTAC qui lui regroupe
des équipements dans une même installation, composé d'un VOR et d'une balise de navigation aérienne
militaire TACAN (TACtical Air Navigation).
SYMBOLES
VORTAC
BALISE VOR
Le signal est interprété dans l’avion par l’instrument CDI (Course Deviation Indicator), indiquant au pilote sur quel
radial de la balise il se trouve.
- Une aiguille de déviation qui indique si on se trouve à droite, à gauche ou sur le radial choisi.
- Une échelle de déviation horizontale, chaque point représentant un écart de 2°, soit 10° de chaque côté.
- Un indicateur TO / FROM permettant de connaître la situation de rapprochement ou d’éloignement.
- Le FLAG (ou drapeau) permettant de savoir si on reçoit ou non le signal de la station VOR.
- Un bouton OBS (Omnidirectional Bearing Selector) utilisé pour choisir le radial.
A noter, qu’il existe d’autres instruments ayant la même fonction (RMI, HSI ou EHSI) en analogique ou sur écran.
RMI
2
Exemple pour se situer par rapport à une balise VOR :
Je ne connais pas ma position par rapport au VOR et je dois déterminer le radial sur lequel je me trouve.
1 - Je tourne l’OBS jusqu’à ce que l’aiguille soit centrée et l’indicateur TO affiché pour être en rapprochement.
2 - L’indicateur TO est affiché, l’aiguille est centrée, on peut relever le radial (233) et la course à suivre (053°).
3 - On prend donc le cap 053° pour se diriger vers la balise VOR (on sera donc sur le QDM 053 en rapprochement).
A savoir que sur notre Route Magnétique, si l’aiguille part à droite, je vire à droite pour la récupérer et si elle part à
gauche, je vire à gauche pour la récupérer, on appelle ça « chasser les aiguilles ».
Au plus près de la balise, on va entrer dans un « cône d’incertitude », l’aiguille va être de plus en plus dure à
maintenir centrée, on sera informé que l’on passe verticale du VOR, au moment où l’indicateur TO passera à FROM.
3
LE NDB
La balise ou radiophare NDB (Non Directional Beacon) est le plus ancien des moyens de radionavigation, puisqu'il fut
inventé en 1920 par Fisher.
L’avantage majeur comparé au VOR (plus sophistiqué), est que son signal suit la courbure de la terre, il peut donc
être capté à de plus grandes distances (Environ 75 milles nautiques / 140 km) et à plus basse altitude.
Plus l'aéronef vole haut, plus longue est la portée, néanmoins le signal est affecté par les conditions atmosphériques,
les terrains montagneux, la réfraction côtière et les orages.
Les NDB sont exploitées dans une gamme de fréquences (LF / MF) comprises entre 180 et 1750 KHz
(En France, principalement entre 280 et 450 KHz).
SYMBOLES
Le signal est interprété dans l’avion par l’instrument ADF (Automatic Direction Finder) appelé également
Radiocompas.
Le cadran de lecture comporte une rose graduée (généralement mobile), avec une molette HDG permettant d’afficher
le cap de l’avion donné par le Directionnel (recalé au Compas) et une aiguille indiquant en permanence la direction
(ou QDM) de la station émettrice sur la fréquence de laquelle il est branché.
L’information fournie par l’ADF donne le gisement, qui est l’angle entre l’axe longitudinal de l’avion et la direction
donnée par l’aiguille, se donnant toujours dans le sens horaire.
A noter que la plupart des appareils incluent un chronomètre, qui se déclenche dès leur mise en route.
Exemple :
1 - Je suis sur un cap 090° sur la fréquence 374 du NDB de Bergerac (BGC).
Mon Radiocompas est calé sur mon directionnel et m’indique une route magnétique au 180.
j’ai donc un gisement de 90°, je vire à droite au cap 180.
2 - Je suis sur un cap 090° sur la fréquence 374 du NDB de Bergerac (BGC).
Mon Radiocompas est calé sur mon directionnel et m’indique une route magnétique au 360.
j’ai donc un gisement de 270°, je vire à gauche au cap 360.
2
2
LA CHECK-LIST
Le démarrage d’un avion n’est pas aussi simple que celui d’une voiture !
Une liste de vérifications (ou check-list), est un document créé dans le but de ne pas oublier les étapes nécessaires
de procédures, pour qu’elle se déroule avec le maximum de sécurité.
Cette opération peut se dérouler à voix haute ou en cochant une liste écrite de procédures.
Planchette de vol
LES SIGNALISATIONS
Le Taxiway
C'est l’étape qui déplace l’avion au sol, du parking au point d’attente de la piste, en suivant la ligne jaune sans risque
de collision avec un autre appareil.
Le tour de piste s’effectue en 5 étapes, en général de forme rectangulaire et à une hauteur de 1000 ft sol
(AAL ou hauteur au-dessus de l'aérodrome).
En fonction des contraintes environnementales (relief, bruits, procédures IFR, zones interdites de survol), il peut
s'effectuer à différentes hauteurs, ou la forme peut ne pas être complètement rectangulaire.
Pour connaitre la forme et la hauteur du tour de piste sur un terrain d'aviation, il faut consulter les cartes aéronautique
pour le vol à Vue appelées VAC (Visual Approach Charts).
C’est aussi, l’exercice d’apprentissage d’un élève pilote, pour acquérir un contrôle parfait des commandes de l’avion
(décollage, atterrissage, contact radio).
L’élève débutant, en fera plusieurs fois de suite, en effectuant « un touché » (terme aéronautique qui signifie que
l’avion aussitôt posé sur la piste, remet de la puissance pour redécoller).
Le décollage d’un avion se fait toujours face au vent (voir la manche à air sur le terrain).
300 ft AAL
Volets rentrés
(Fuel pump OFF)
La montée initiale :
Après le décollage, elle s'effectue le plus souvent dans l'axe de piste.
Durant cette phase, on effectuera certaines opérations ponctuelles telles que freiner les roues, rentrer les volets,
rentrer le train (si rentrant), couper la pompe électrique (si présente) et à 300 ft AAL (sol) qui correspond à la Hauteur
de sécurité au décollage (H.S.D).
Le vent traversier
C’est le premier virage qui va placer notre avion sur une trajectoire perpendiculaire à l'axe de piste.
Sauf cas exceptionnel, il ne sera jamais amorcé à une hauteur inférieure à 500 ft.
La sortie de virage est contrôlée soit au directionnel, soit en s'aidant d'un repère visuel extérieur.
C'est au cours de cette branche que s'effectuera la mise en palier à la hauteur du tour de piste, qui interviendra à une
distance comprise entre environ 1 NM à 1,5 NM de la piste, soit le prolongement de l'axe de piste passe sous
l’empennage arrière.
La vent arrière
Appelée "vent arrière gauche" ou "main gauche" si le circuit s'effectue par des virages à gauche
ou "vent arrière droite" ou "main droite" pour des virages à droite.
C'est sur cette branche que le pilote va préparer sa machine à la configuration approche, en vue de l'atterrissage
(sortie du premier cran de volets, sortie du train d'atterrissage (si rentrant), activation de la pompe électrique (si
présente), réchauffe carbu tirée (si présente)…
En général, la vent arrière se fera sur une trajectoire parallèle à l'axe de piste et dans le sens inverse du QFU de la
piste en service.
Pour vérifier sa trajectoire, le pilote pourra s'aider de repères visuels extérieurs.
L'éloignement, faisant partie de la vent arrière, cette branche débute au passage de l'entrée de piste, des plots, ou du
seuil décalé.
En principe, cet éloignement doit avoir une valeur de 1,6 NM, mais il peut varier pour plusieurs raisons comme le
contrôle ou la visibilité.
45°
L'étape de base
C'est au cours de laquelle le pilote mettra l'avion en descente en ajoutant un 2ème cran de volet (si besoin).
Cette étape nous amène au dernier virage vers 500 ft à ≃1,6 NM du point d'aboutissement.
Visuellement on pourra débuter le dernier virage à environ une largeur d'aile avant l'axe de piste.
La finale
C'est au cours de cette phase que le pilote prépare sa machine à la configuration atterrissage (plein volets, si besoin)
et se concentre sur 3 vérifications : AXE, PLAN (de descente), VITESSE.
L'arrivée sur un terrain non contrôlé devra s’effectuer par une verticale terrain à 500 ft (minimum) au-dessus de
l'altitude du tour de piste en vigueur.
LE PAPI
(Precision Approach Path Indicator) ou indicateur de pente d'approche est un instrument aidant à effectuer une
approche correcte (dans le plan vertical) sur un aérodrome ou un aéroport.
Il est généralement situé sur le côté de la piste, environ 300 mètres après le début de celle-ci.
Il est composé la plupart du temps de quatre lampes en ligne.
Lorsque l'angle d'approche est correct, il y a deux lampes de couleur rouge, et deux blanches.
Quand l'avion est trop bas, toutes les lampes paraissent rouges, et quand il est trop haut, elles paraissent blanches.
L’ILS
L'Instrument Landing System (ILS) ou Système d'atterrissage aux instruments est le moyen de radionavigation le plus
précis utilisé pour l'atterrissage IFR.
L'ILS est aussi un type d'approche (approche dite de précision).
Il comprend deux éléments :
- LE LOCALIZER (LOC) qui fournit l'écart de l'avion par rapport à l'axe de la piste.
Il est constitué par un ensemble d'antennes situées après le bout de la piste qui émettent une porteuse VHF entre
108 et 111,975 MHz.
- LE GLIDE PATH qui fournit l'écart de l'avion par rapport à la pente nominale d'approche (le plus souvent 3 degrés).
Il est constitué par un ensemble d'antennes situées généralement entre 120 m et 150 m sur le côté de la piste, près
du seuil, qui émettent une porteuse UHF entre 328,6 et 335,4 MHz appairée à la fréquence du localizer.
LE PILOTAGE
Piloter (le plus possible) sans regarder les instruments et se repérer par rapport au tableau de bord ou capot
moteur.
L’ASSIETTE
Lors d'un changement de trajectoire dans le plan vertical, la composante du poids sur la trajectoire s'ajoute ou se
retranche à la force de traction.
En palier
En montée
En descente
En virage
Avant de virer, penser « Sécurité ! » en regardant à l’extérieur puis à l’intérieur du virage, pour voir s’il n’y a pas
d’avions dans l’angle mort.
- Vent de travers : manche du côté d'où vient le vent (levage de l'aileron coté au vent)
- Vent de face : manche au ventre (secteur arrière), cela soulage la roulette de direction.
- Tourner vent de face : on croise les commandes, palonnier du coté où l'on veut tourner, manche du côté opposé.
- Vent arrière : manche tenu en avant, la profondeur abaissé empêche le vent de s'engouffrer dessous et évite le
soulèvement de la queue.
- Tourner vent arrière : on croise les commandes, palonnier du coté où l'on veut tourner, manche du même côté.
LA PHRASÉOLOGIE
En aviation, il faut toujours établir un contact ou être à l’écoute des autres aéronefs qui vous entourent.
La communication se fait à l’aide de fréquences, inscrites sur les cartes.
En phraséologie, le fait de répéter l’information que vient de vous transmettre un contrôleur s’appelle « collationner ».
Quelques règles
Fréquences à connaitre :
En aéronautique, on doit utiliser l'alphabet phonétique de l'OTAN, normalisé par l'Union internationale des
télécommunications.
Il est utilisé notamment par l'OACI, mais aussi par les services de secours utilisant les fréquences radio tels que
les pompiers, la police nationale, la gendarmerie, la Croix-Rouge, la protection civile, la sécurité civile, les
radioamateurs et les Forces Armées.
Voici la liste :
ALPHA, BRAVO, CHARLIE, DELTA, ECHO, FOXTROT, GOLF, HOTEL, INDIA, JULIET, KILO, LIMA, MIKE,
NOVEMBER, OSCAR, PAPA, QUEBEC, ROMEO, SIERRA, TANGO, UNIFORM, VICTOR, WHISKY, X-RAY,
YANKEE, ZOULOU.
LES IMMATRICULATIONS
Chaque avion à un identifiant (immatriculation) composé de 5 lettres, pas de chiffre (sauf U.S).
En France, La première lettre est F- (indiquant la nationalité de l’avion).
LE MATÉRIEL DE QUALITÉ
clic LE TRACKIR
C’est un dispositif d'entrée de suivi de tête, conçu pour être utilisé avec les jeux PC de simulation.
Il s'agit d'une caméra infrarouge qui suit la position et l'orientation de votre tête, puis envoie ces données aux jeux.
C’est un élément indispensable qui vous changera la vie dans votre cockpit 3D.
Réplique du manche et manette des gaz et du panneau de contrôle de l'avion d’attaque A-10C de l'US Air Force.
clic
clic KOMODO SIMULATIONS