Vous êtes sur la page 1sur 9

1.

LES DISPOSITIFS HYPERSUSTENTATEURS


Lors des phases d'approche et de décollage un avion doit disposer d'une portance optimale.
Dans le cas d'un décollage il faut pouvoir quitter le sol et s'élever rapidement avec une
vitesse pas trop importante afin que la distance de décollage ne soit pas trop longue et que
l'on puisse survoler les obstacles entourant les terrains sans problèmes. Pour l'atterrissage, il
s'agit de se poser avec la vitesse la plus faible possible. Cela facilite le posé de l'avion. Plus
la machine se pose vite et moins le pilote à de temps pour réagir en cas de mauvaise
présentation. De plus avec une vitesse élevée les risques d'éclatement de pneus augmentent
et la longueur de piste nécessaire augmente.
Les ingénieurs ont donc développé des dispositifs hypersustentateurs (augmentant la
portance) qui ne servent que dans ces phases de vol. Ces dispositifs augmentent également la
résistance de l'air sur l'avion et il est donc préférable de les escamoter pour les autres phases
de vol.
1.1 Les volets de bord de fuite
Les volets de bord de fuite sont des surfaces mobiles vers le bas situés sur le bord arrière de
l'aile de chaque côté du fuselage. Leur longueur est comprise entre 1/3 et la moitié de la
longueur de chaque demi-aile. Les deux volets sortent ou rentrent en même temps,
partiellement ou totalement suivant les besoins ou les circonstances. La plupart des avions en
est munie. Ils sont généralement entièrement déployés pour l'atterrissage et au tiers pour le
décollage.

1.2 Les becs de bord d'attaque


On trouve également des dispositifs sur le bord avant de l'aile ayant la même
fonction :
Aérofreins
Les aérofreins, ou les freins aérodynamique sont des mécanismes mécanique permettant de
diminuer la vitesse d’approche, l’hors de à la phase d’atterrissage ou en accélération-arrêt,
une fois que les trains d’atterrissage sont sur le sol. Les aérofreins seront donc des panneaux,
qui l’on placera dans l’écoulement d’air de manière symétrique.

Les Spoilers ou Aérofreins :


Un spoiler, ou un destructeur de portance, est une surface mobile, située sur la voilure, qui
diminue la portance d'une partie d'une aile.
• symétriquement (des deux côtés) pour ralentir l'avion et/ou lui permettre de prendre une
pente de descente plus forte ;

• asymétriquement (d'un seul côté ou bien avec du différentiel entre les deux ailes) pour
générer des moments de lacet et de roulis favorables au virage (procédure utile à basse
vitesse, quand les ailerons ont moins d'efficacité).
• phase de roulage : Les spoilers sont également très utiles lors du roulage après l'atterrissage
puisqu'en diminuant la portance des ailes, le poids de l'avion est alors supporté en plus
grande partie par le train d'atterrissage, ce qui est une condition nécessaire à un freinage
efficace.

Train d’atterrissage
L’atterrisseur est destiné à permettre les manœuvres au sol (Roulage) et assurer le décollage
et l’atterrissage de plus garantit d'amortir les efforts subis lors de la prise de contact de
l'avion avec le sol.
Lors de vol d’un avion le train d’atterrissage augmente la traînée suite à sa forme
aérodynamique. Pour cela les avions rapides ou les grands avions équipent des trains rentrant
(X). Il existe plusieurs types de trains d'atterrissage.

1) Le train classique.
Il est constitué d'un atterrisseur principal disposé sous la voilure ou le fuselage de chaque
coté de l'axe principal de l'avion, ainsi que d'une roulette de queue qui permet de diriger
l'avion au sol. Ce système tend à disparaître car le centre de gravité étant en avant du
système de rotation (roulette de queue), l'ensemble est particulièrement instable.
Le plus répandu aux débuts de l’aviation.
Ce type de train d’atterrissage est sensible au vent et visibilité limitée vers l’avant.

Plus difficile au sol et à l’atterrissage.


Le train tricycle
Il est constitué d'un atterrisseur principal disposé sous la voilure ou le fuselage de chaque
coté de l'axe principal de l'avion, ainsi que d'une roulette de nez qui permet de diriger l'avion
au sol. Ce train d’atterrissage assure une meilleure visibilité vers l’avant et il est moins
sensible au vent.

Sur ces deux types de trains, des freins sont montés sur les roues principales (train principal).
Les efforts liés au roulage ou à l'atterrissage sont absorbés par des amortisseurs
oléopneumatique, mécanique ou constitués de lames métalliques. Qu'il soit tricycle ou
classique le train principal doit supporter seul les efforts liés à l'atterrissage. Le train de type
quelconque peut être rentrant afin de diminuer la traînée. Lorsque la roulette de nez ou de
queue est liée mécaniquement à la gouverne de direction, on dit que la roulette est
conjuguée. D’autres systèmes d'atterrissage existent et dépendent de la nature de la zone
d'atterrissage (flotteurs pour hydravion, skis en montagne, roue centrale et roulette en
bout d'aile etc.).

Constitution d'un atterrisseur


On général, un atterrisseur est constitué d'un train principal (gauche et droit) et d'un train
auxiliaire (roulette de queue pour les modèles classiques ou train avant pour les modèles
tricycles). La photo ci-après représente un train d’atterrissage d’un Mirage 2000 :
LA POLAIRE

Vous aimerez peut-être aussi