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Chapitre 17 : « Coder, transmettre et stocker l’information sous forme numérique »

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Il s’agit d’un codage en « base 2 » (codage binaire) car on utilise des puissances de 2 pour le codage. Concrètement, la valeur « 0 »
correspond à un petit condensateur (composant électronique pouvant conserver une charge électrique) déchargé, alors que la
valeur « 1 » correspond à un condensateur chargé. Un octet est un ensemble de 8 condensateurs dont la position permet de leur
attribuer une valeur. Voyons cela plus en détail.

Si on représente un octet par un ensemble de 8 petites cases que l’on va lire de droite à gauche, une case affectée de la valeur
« 0 » correspond à une valeur nulle, et une case affectée de la valeur « 1 » correspond selon sa position de droite à gauche à des
puissances de 2 croissantes : 20=1, 21=2, 22=4, 23=8, 24=16, 25=32, 26=64, et 27=128.

Pour le présenter autrement l’octet « tout chargé » 1 1 1 1 1 1 1 1

se lit ainsi : 128 64 32 16 8 4 2 1

donc cela correspond à la valeur 128 + 64 + 32 + 16 + 8 + 4 + 2 + 1 = 255

Et l’octet « tout déchargé » 0 0 0 0 0 0 0 0

se lit ainsi : 0 0 0 0 0 0 0 0

donc cela correspond à la valeur 0 + 0 + 0 + 0 + 0 + 0 + 0 + 0 = 0

On peut ainsi coder les nombres de 0 à 255 ce qui fait 256 valeur possibles.

Ces codes numériques sont alors affectés à diverses choses suivant les utilisations souhaitées. On peut donner une valeur aux
lettres minuscules (a, b, c, … etc.) ou majuscules (A, B, C, … etc.) de l’alphabet pour un logiciel de traitement de texte, on peut
donner une valeur à des couleurs de pixels, on peut donner des valeurs à une position d’un pixel sur un écran, … etc. On peut
coder une infinité de choses en réalité.

Pour améliorer les possibilités de codages on peut utiliser plusieurs octets pour une information. Par exemple en codage RVB on
utilise 3 octets pour avoir des nuances de rouge, vert et bleu afin d’avoir une palette de couleurs étendue. On parle alors de
codage en 24 bits (3 octets). Il existe des codages en 16 bits ou 32 bits par exemple.

Exemple : L’octet suivant : 0 0 0 1 0 1 0 1

Correspond à la valeur : 1 + 0 + 4 + 0 + 16 + 0 + 0 + 0 = 21.

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On rappelle que pour tout phénomène ondulatoire périodique de période « T » (en s) et de fréquence « f » (en Hz), se propageant
à une célérité (= vitesse) « c » (en m/s) on a les relations :

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Compétences exigibles au baccalauréat sur ce chapitre :

Exercices : N° 9, 10, 12, 13, 15, 16, 17, 22, 24 et 25 p. 530-534


N° 5, 10, 11, 14, 22, 25 et 30 p. 553-558.

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LEXIQUE
Information : élément de connaissance codé.
Chaîne de transmission : ensemble des éléments permettant de transférer de l’information = encodeur + canal de transmission
(émetteur + milieu de propagation + récepteur) + décodeur.
CAN : abréviation de « Conversion Analogique Numérique » lorsqu’on parle du procédé ou de « Convertisseur Analogique
Numérique » lorsqu’on parle de l’appareil effectuant le travail de conversion. Le résultat de la CAN est un signal numérique en
sortie.
CNA : abréviation de « Conversion Numérique Analogique » lorsqu’on parle du procédé ou de « Convertisseur Numérique
Analogique » lorsqu’on parle de l’appareil effectuant le travail de conversion. Le résultat de la CNA est un signal analogique en
sortie.
Signal analogique : signal qui varie de façon continue dans le temps.
Signal numérique : signal qui varie de façon discontinue (on dit aussi « discrète ») dans le temps.
Bit : abréviation de « binary digit » ce qui signifie nombre binaire (concrètement « 0 » ou « 1 »).
Octet : ensemble de 8 bits.
Kilo octet (ko) : 1 000 octets. Méga octet (Mo) : 1 000 000 d’octets. Giga octet (Go) : 1 000 000 000 d’octets
Téra octet (To) : 1 000 000 000 000 d’octets
Condensateur : petit composant électronique constitué de 2 plaques métalliques face à face séparée par de l’air ou par un isolant.
Un condensateur a la propriété de pouvoir se charger et de conserver la charge électrique sur ses plaques. Pour le décharger il
suffit de le court-circuiter.
Fréquence d’échantillonnage : nombre d’échantillons prélevés par seconde sur le signal analogique. Plus la fréquence
d’échantillonnage est élevée plus la « forme » du signal numérique se rapproche de celle du signal analogique de départ.
« Pas » de quantification : valeur permettant d’évaluer la qualité d’un échantillonnage. Si le nombre de niveaux possibles (pour
l’échantillon prélevé sur le signal numérique) est 2N (avec « N » le nombre de bits) et que la valeur maximale de l’échantillon
mesuré est « U » alors le pas est égal à « U / 2N ». Plus le « pas » de quantification est petit plus la « forme » du signal numérique
se rapproche de celle du signal analogique de départ.
« dpi » : abréviation de « dot per inch » (= « points par pouce » en français) (« ppp ») = nombre de pixel par pouce (1 pouce = 2,54
cm).
« pits » : alvéoles ou creux sur un CD gravé par pressage.
« land » ou « plaine » en français : piste en forme de spirale sur un CD.
Diffraction : phénomène de changement de direction et de dispersion d’une onde lorsqu’elle arrive sur un obstacle ou sur une
ouverture dont la largeur est proche ou plus petite que la longueur d’onde. La diffraction doit être évitée pour les CDs et DVD car
elle nuit à la qualité du signal restitué. Cela limite donc la réduction de l’écartement entre les pistes du disque gravé en spirale et
donc cela limite la capacité de stockage du disque. Pour gagner en capacité de stockage on a décidé d’utiliser des lasers bleus de
longueur d’onde plus petite.
Bande passante : bande de fréquence attribuée à une utilisation spécifique (radio, TV, téléphonie, … etc.)
Blindage : dispositif de doublage des câbles électriques de communication par une feuille métallique. Le blindage permet de
réfléchir les ondes extérieures pouvant interférer avec le câble et donner naissance par induction à des signaux parasites dans le
câble.
Câble coaxial : câble de communication qui a été blindé.
Fibre monomodale : fibre optique formée d’un seul « brin » c’est-à-dire produite par un procédé spécial qui permet d’éviter les
coupures et les raccords.
Multiplexage : procédé par lequel on peut transporter plusieurs signaux dans un même câble ou dans la même fibre optique. Le
multiplexage consiste à envoyer les signaux sous forme de « paquets » séparés par des intervalles de temps très courts mais
suffisamment grands pour pouvoir les réceptionner de façon séparée sans qu’ils se superposent.
Gradient d’indice : indice de réfraction croissant (ou décroissant). Les fibres optique ayant un gradient d’indice décroissant depuis
le cœur vers l’extérieur utilisent le phénomène de « réfraction limite » (ou « réflexion totale ») pour éviter que le signal lumineux
ne sorte de la fibre optique durant son transport.
Transmission libre : transmission de signal par voie aérienne sans câble.
Transmission guidée : transmission de signal par l’intermédiaire d’un câble électrique ou d’une fibre optique.
Atténuation : perte d’amplitude du signal lors de sa transmission guidée ou libre. L’atténuation se mesure en dB (décibels) comme
le niveau sonore des sons.
Coefficient d’atténuation linéique : nombre de dB perdus par mètre de câble ou de fibre optique. Ce coefficient se calcule en
divisant l’atténuation globale par la longueur du câble ou de la fibre optique. Les fibres optiques ont un coefficient d’atténuation
linéique beaucoup plus faible que celui des câbles métalliques traditionnels donc elles permettent de transporter les signaux sur
des distances beaucoup plus importantes sans avoir besoin d’un relai d’amplification.
Débit binaire : nombre de bits transmis par seconde.
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