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La ligne de départ est déterminée par une bouée (ou un bateau) côté bâbord, et un
bateau-comité (mât du bateau ) côté tribord. Cet ordre peut, rarement, être inversé,
mais nous n’envisagerons que le premier cas de figure.
La ligne de départ est à peu près perpendiculaire au vent (idéalement 5 à 10°
favorable à la bouée).
Normalement, de la ligne de départ, on ne peut atteindre la bouée au vent d’un seul
bord, on doit donc tirer des bords.
1.2. PRIORITES
Règle N° 17-1 : « Le bateau sous le vent qui s’engage par l’arrière, à moins de 2
longueurs, ne doit pas faire une route plus au vent que la route normale »
Remarque : Avant le départ, c-à-d avant le coup de canon, il n’y a pas de route
normale, donc le bateau qui s’engage par l’arrière peut loffer jusqu’au vent debout.
Après le départ, il doit abattre et faire une route normale au près.
A A A
B B
B
Remarque : Dans les cas suivants, celui d’un bateau qui ne s’engage pas par
l’arrière, il n’y a pas d’obligation de route normale après le départ.
B A A B
D’après les règles précédentes, il y a deux zones « interdites » dans les instants
précédant un départ :
- A droite de la ligne, la zone au vent de la lay-line qui passe par le bateau-comité.
- A gauche, la zone sous le vent de la lay-line qui passe par la bouée.
- Le pavillon P signifie qu’il faut être du bon côté de la ligne, c-à-d sous le vent de
celle-ci, au moment du coup de canon. Si on se trouve au vent de la ligne avant
le départ, on peut la recouper pour repasser sous son vent et prendre le départ.
- Le pavillon I signifie qu’une minute avant le départ, on n’a plus le droit de couper
la ligne. Si l’on se trouve au vent de la ligne, on est obligé de contourner la ligne
par une de ses extrémités pour revenir sous le vent.
- Le pavillon Z ou le pavillon Noir.
- Le Z signifie pénalité de 20%, le noir disqualification, si, dans la dernière minute,
le bateau se trouve à l’intérieur du triangle constitué par les extrémités de la ligne
et la bouée au vent. (à condition, pour le pavillon Z, d’être revenu du bon coté de
la ligne)
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2. PREPARATION DU DEPART
Il faut avoir une idée assez précise, en fonction du vent, du cap de remontée au vent
de son bateau, et de la distance parcourue en un temps donné. Exemple, en 1 mn,
on franchit environ 50 ou 100 m selon les conditions météo. Ces notions devant être
acquises en entraînement, et non immédiatement avant le départ.
Le choix des voiles, les réglages, les essais au près, etc, doivent être faits avant le
début de la procédures de départ, et remis en cause en cours de procédure s’il y a
lieu. Une marche arrière pour éliminer les algues ou sacs plastiques coincés dans le
safran ou la quille est recommandée.
b- Repérer un alignement de la ligne avec un amer à terre, soit côté bateau, soit
côté bouée, qui permettra, lorsqu’on sera en milieu de ligne à l’approche du
départ, d’apprécier avec précision le moment où on franchit la ligne.
e- Surveiller que le bateau-comité ne déplace pas la ligne. (ce qui peut être fait
jusqu’à H-4)
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2. 4. RELEVEMENT DU VENT
a- En cap. Il faut relever le vent fréquemment pour avoir une idée de ses variations
et des valeurs limites droite et gauche.
b- Variations et durée. Mesurer les variations en angle et en temps, lors d’un bord
de près (pas trop long pour ne pas trop s’éloigner de la ligne) Il faudra en déduire
les caps exprêmes du vent dans ses rotations, et la fréquence des oscillations.
Selon les conditions météo, on peut avoir une obligation de premier bord à droite ou
à gauche.
En cas de premier bors à droite, il faut prendre le départ au bateau-comité, sans
personne au vent, ou en deuxième rideau.
En cas de premier bord à gauche, partir au ras de la bouée.
3.5 m
20 m
Autre cas : si on doit contrôler un concurrent, on partira dans la même zone que lui.
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b – En cas de départ toutes classes.
Si on a un bateau parmi les plus rapides, pas de problème, on n’a pas à tenir compte
des autres.
Si, au contraire, on a un petit bateau moins rapide au près que les autres, rien ne
sert de partir lancé au top du bon côté de la ligne ; en effet, quelques secondes ou
quelques minutes après le départ, des bateaux plus rapides vont vous dépasser au
vent, vous déventer, vous faire tomber sous le vent, et toute la flotte des bateaux
plus rapides vont défiler à votre vent. Il vaut donc mieux choisir une zone de départ
un peu moins favorable, mais avec moins de bateaux susceptibles de vous déventer.
Tout ce qui précède doit être fait avant H-4, il faut donc s’y prendre longtemps à
l’avance pour choisir une zone de départ.
Si la préparation n’a pas été faite avant, on a fort peu de chance de prendre un bon
départ.
3. LE DEPART
3.1. GENERALITES
Interdit
Danger
Pour vous
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On choisit une zone sans trop de monde du côté favorable, à 1/3 ou 1/4 de
l’extrémité, On freine le bateau en loffant, en essayant de garder un espace libre de
2 à 3 longueurs sous le vent. Si un bateau fait mine de s’y engager, on abat très
rapidement pour l’en empêcher et le laisser passer au vent. Attention toutefois de ne
pas courir vent de travers avec ce bateau et se retrouver coincé par d’autres bateaux
sous le vent.
Même technique pour les dernières secondes : on abat, on lance le bateau, et on
loffe au coup de canon.
Ligne de départ
Avantage : beaucoup plus facile ; on peut choisir un espace sans trop de concurrents
à 1/3 ou 1/4 de l’extrémité de la ligne.
Inconvénient : ce type de départ est rarement excellent, et on rencontre une difficulté
à mesurer la distance qui nous sépare de la ligne étant assez loin des extrémités.
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Il faut se placer sous le vent de la flotte, et ensuite bloquer tous les concurrents en
loffant pour préserver un espace sous le vent. On peut arriver bâbord amure et virer
sous le vent de toute la flotte.
Avantages : on contrôle la gauche du plan d’eau, et, assez souvent, la ligne est
favorable à la bouée de 5 à 10°. Enfin, dans les régates de niveau moyen, beaucoup
de bateaux partent prés du bateau-comité.
Inconvénients : il y a un très gros risque qu’un bateau s’engage sous le vent et que
ce soit lui qui bloque la flotte. Il faut l’empêcher de s’engager en abattant, mais
attention de ne pas abattre trop et entrer dans la « zone interdite ».
Ne pas être trop tôt sur la bouée (OCS). Il faut bien connaître le rapport
distance/temps pour votre bateau. Au besoin, on laisse le bateau s’engager sous le
vent, si on est trop près de la ligne, et, avec un peu de chance, en loffant très
brutalement, on arrête son bateau et c’est le concurrent qui risque de prendre un
départ anticipé ;
Autre inconvénient : il est à peu près impossible de recroiser toute la flotte tribord
amure pour aller contrôler la droite du plan d’eau.