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(MNI 309)
I – Situations d’Urgence
Intéressant La Navigation
CHAPITRE I :
Le point d’échouage.
La manœuvre consiste:
CHAPITRE II :
Mesures à prendre lorsque l’échouement est imminent et
après l’échouement d’un navire.
CHAPITRE III :
Remise à flot d’un navire échoué avec ou sans
assistance.
la nature du fond
la profondeur dans la direction où l’on pense sortir
Et déterminer exactement :
A- MACHINE :
Lorsque la mer atteint son plus haut niveau, battre en arrière et faire
jouer le navire avec l'aide du gouvernail.
Si nécessaire reprendre la manœuvre plusieurs fois, le coup de fouet au
lancement du moteur peut provoquer des secousses nécessaires à faire
décoller le navire de la souille creusée dans la vase (si telle est la nature
du fond).
Dans le cas où la manoeuvre ne réussit pas, ne pas insister.
B- POINT FIXE:
C'est le cas le plus difficile à résoudre, le navire ayant subi des avaries
graves de coque. Ceci se produit lors d'un échouement sur un fond
rocheux ce qui aura pour conséquence, en général, une voie d'eau (et
dans les meilleurs des cas des déformations de la coque).
La pénétration des roches va s'opposer au déplacement risquant
d'aggraver la situation du navire échoué.
Les moyens du bord sont insuffisants pour aveugler une voie d'eau du
bordé du fond, par conséquent il faut avoir recours à des sociétés
d'assistance qui auront pour tâches d'aveugler la brèche par différents
moyens et de déséchouer le navire.
La tâche des sauveteurs est rendue plus difficile par la présence des
roches à l'intérieur des brèches.
CHAPITRE IV :
Abordage.
3. Afin de préserver les intérêts de son armateur et après avoir pris les
dispositions réglementaires, le capitaine du navire victime d’un abordage
est tenu de :
Mais les possibilités des navires de commerce restent limitées en cas de voie
d’eau et l’efficacité des mesures repose principalement sur la qualité du
compartimentage.
***Le débit théorique d'une voie d'eau résultant d'une brèche de surface S
et de profondeur moyenne H en dessous de la flottaison est donné par
la formule :
Q=kS
Q = débit en m3/h.
S = surface de la brèche en m². H
K = coefficient de contraction de l’eau S
de mer : 2200 ≈ (0.62 * 3600).
g = 9,81 m/s²
Pour l’intervention contre les voies d’eau, on ne calcule que le débit théorique
d’une brèche. Ce débit nous donne une valeur approximative qui nous permet de
déterminer rapidement les moyens d’épuisement à mettre en oeuvre.
Une brèche de quelque importance va donc créer une voie d'eau infranchissable.
Par conséquent, l'envahissement par l'eau ne sera, en général, limité que par le
cloisonnement intérieur ayant résisté au choc initial d'ou l'importance primordiale
du compartimentage et plus généralement de la prévention en matière de
défense contre les voies d'eau.
Outre les dégâts dans les locaux envahis et leurs conséquences éventuelles sur
la navigation, les voies d'eau auront les effets suivants
Á RETENIR :
Pour réduire la quantité Q, il faut diminuer H en rapprochant l’avarie le plus
possible de la surface, par un changement d’assiette et/ou en faisant prendre au
navire une gîte modérée (sans compromettre la réserve de stabilité).
Dans le cas d’une voie d’eau limitée, dans une cale s’étendant sur toute la
largeur du navire, il peut y avoir augmentation de la stabilité initiale
(Embarquement de poids dans le fond, accompagné d’une perte de stabilité par
carène liquide). Tout se passe comme si le poids Q embarqué au métacentre de
tranche était abaissé en µ , métacentre de la carène liquide
Enfin la réserve de flottabilité se trouve réduite et, si le navire est chargé à ses
marques, il subira un surcroît de fatigue longitudinale dû à l’augmentation du
déplacement.
1. PINOCHES ET COINS :
Pour obtenir une bonne étanchéité, la mise en place se fait avec des
chiffons.
2. LES TAMPONS :
4. LA CLOCHE Á ÉTRIER :
Constitution :
1 seule taille 40 x 40 x 25.
Caisse en tôle + une poignée.
Un volet de purge ouverture sur le côté pour faciliter la mise
en place.
Un étrier mobile sur une tige filetée + une rallonge.
Un écrou de serrage.
Un joint en Klégécell sur le pourtour.
5. LE PAILLET COLOMES :
Constitution :
1. LA PLAQUE OBTURATRICE :
Constitution :
Nous avons aussi à notre disposition des moyens de renfort pour le matériel
d’obturation des brèches :
CHAPITRE V :
Il en résulte que le safran pivote librement autour de ses aiguillots et bat des
deux bords au risque d’ébranler la structure arrière du navire.
Si la rupture s’est produite sous le pallier support il y aura affaissement du
gouvernail, déformation de ses tenons et on risque de perdre le safran.
Que faut- il faire ? Il faut tenter d’immobiliser le safran par tous les moyens
possibles et disponibles.
Cependant, il ne faut pas se faire des idées car cette manoeuvre n’est possible
que sur des navires de taille moyenne.
Il faut commencer par stopper le navire et hisser les 2 Boules noires de “PAS
MAÎTRE DE SA MANOEUVRE” de jour et les deux feux rouges superposés de
nuit. Les dispositions à prendre dépendent principalement des conditions
météorologiques et de l’état du chargement du navire.
2. La perte du gouvernail:
Que faut- il faire? Il faut sonder soigneusement pour déceler toute voie d’eau
possible, le navire est immobilisé et il faut envisager une demande d’assistance.
Que faut- il faire? Il faut réduire l’allure et retenir le nombre de tours qui
atténue ce phénomène.
L’arbre porte hélice déséquilibré provoquera une usure importante des gayacs ou
de l’antifriction des paliers d’où une fuite aux presses étoupe.
Il ne faut surtout pas penser à resserrer les presses étoupe, même si la fuite est
importante, car cette opération apportera une amélioration temporaire et une
aggravation de la situation dés l’entrée d’eau.
b) Pale cisaillée:
Les pales sont rarement cisaillées au ras du moyeu, il est donc possible de
faire route à faible vitesse en veillant attentivement au réglage de la machine qui
travaille avec un couple résistant très faible.
c) Perte de l’hélice:
Il faut sonder à l’arrière pour déceler toute voie d’eau éventuelle et faire une
demande d’assistance.
Remarque :
Dans tous les cas où le navire sera immobilisé par une avarie
quelconque, il est possible d’améliorer les conditions de dérive,
d’atténuer le roulis en faisant des mouvements de ballasts :
Modifier l’assiette
Agir sur la période de roulis
Améliorer la distance métacentrique
transversale.
B/ Rupture de la chaîne :
Lors d’un mouillage, la chaîne peut se rompre et l’ancre reposera sur le fond avec
plusieurs longueurs qu’on peut connaître en déterminant les maillons restant à
bord.
La fermeture des cales est assurée par des panneaux métalliques offrant toutes
les garanties d’étanchéité et de solidité. Si leur mise en place est convenable et
leur entretien est régulièrement assuré, ces panneaux présentent un haut degré
de sécurité et offrent une grande résistance aux intempéries;
Les seules avaries à craindre sont celles résultant d’une mauvaise manipulation
au cours des opérations commerciales: déformation des tôles, dégradation des
accessoires de fermeture...
En cas d’avarie, le navire ne pourra pas prendre la mer sans avoir effectué les
réparations nécessaires et assurer ainsi l’étanchéité des cales.
En mer aucune avarie n’est envisageable, ni l’état de la mer ni la force des vents
ne pourra causer des avaries aux panneaux de cales.
1. Chargement du divers :
Lorsque les marchandises ne font pas clés ou bien si les vides sont
inévitables dans les espaces à cargaisons, le mauvais temps peut causer dans les
meilleures des cas des avaries aux marchandises;
Si le tonnage déplacé est important et pour certains types de marchandises la
structure peut être endommagée ce pourrait avoir pour conséquence une voie
d’eau.
2. Chargement de grain :
En fin de ces opérations le navire est droit et la situation initiale dans les ballasts
est rétablie.
Chapitre VI :
Mais si le vent est fort, certaines allures, grand largue ou vent de travers,
ne pourront peut être plus être tenues.
Sans aller jusqu’à remorquer des chaînes, tout navire devrait rechercher ses
possibilités de gouverner dans la mer par mauvais temps avec une machine
stoppée.
Il ne fait aucun doute qu’il gouverne mieux au grand largue si l’hélice du côté du
vent reste en marche ; c’est dans le cas inverse qu’il est préférable d’effectuer
l’essai.
Un navire muni d’une seule ligne d’arbre ne peut espérer faire route qu’avec un
gouvernail de fortune, encore ne faut-il pas que son gouvernail avarié soit resté
bloqué à un angle trop grand.
Il en est autrement pour un navire possédant deux lignes d’arbres qui pourra
gouverner en adoptant des nombres de tours différents pour les hélices bâbord
et tribord.
Encore faut-il, une fois de plus, que le gouvernail ne soit pas bloqué tout d’un
bord, comme l’était celui du fameux cuirassé allemand Bismarck atteint par une
torpille d’avion le 26 mai 1941, alors qu’il effectuait une manœuvre de
dérobement.
Malgré ses quatre hélices, il ne put se maintenir en route et dut, harcelé de toute
part, combattre jusqu’au lendemain en effectuant sans interruption d’amples
girations.
Toutefois, le cap sera d’autant plus difficile à tenir que la route sera plus arrivée
et la mer plus creuse.
3. Gouvernail de fortune:
De telles solutions ont été adoptées autrefois sur les grands voiliers, sans hélice,
mais ceux-ci, équilibrés surtout par leur voilure, n’avaient besoin que d’un safran
de petite dimension qui pouvait être tenu en place par des chaînes appelant de
l’avant.
Toutefois, sur les navires de faible ou moyen tonnage, il est parfois possible de
gouverner par des moyens de fortune en créant une dissymétrie dans les
résistances de carène qui s’opposent à la marche directe.
La longueur d’une aussière, tournée aux bittes est fixe ; celle de l’autre (tribord
sur la figure), garnie au cabestan arrière, est variable.
En virant tribord, l’attelage glisse de ce côté (voir figure) et crée un couple qui
tend à faire venir le navire sur bâbord. En dévirant, l’effet inverse se produit.
Il est bien certain que, plus la poutre sera lourde, grosse et longue, plus sa
résistance au remorquage sera grande, et plus l’effet d’abattée sera puissant.
Il ne faut pas espérer cependant gouverner de cette manière par forte brise ou
mauvaise mer, surtout à bord d’un navire un peu lourd.
Chapitre VII :
Définition :
• Le sauvetage d'un navire désemparé par le mauvais temps ou par des avaries;
• Le convoyage d'un port à un autre d'un navire ou de tout autre engin dépourvu
de moyen de propulsion : bâtiment désarmé ou à réparer, chaland, dock flottant,
etc.
Il s'agit dans tous les cas d'une opération d'autant plus délicate et difficile que le
remorqué est plus lourd et le mauvais temps plus à craindre.
Le remorquage en haute mer d'un bâtiment ne peut se concevoir généralement
qu'en flèche avec un remorqueur de tonnage suffisant et une remorque
appropriée.
Considérations théoriques :
Des mesures ont été effectuées au bassin des carènes sur la résistance à
l'avancement que peut présenter un bâtiment remorqué.
Elles ne fournissent qu'une valeur moyenne très approximative des efforts mis en
jeu, et ne peuvent être considérées que comme des minima correspondant à une
mer calme sans vent et à un bâtiment de forme standard et en bon état.
Il n'est pas possible de prendre ces valeurs comme référence des résistances de
la remorque et des points fixes, ou de la puissance à fournir par le remorqueur
pour les raisons suivantes :
2. les résistances dues au vent, lorsqu'il est violent, sont beaucoup plus
importantes qu'on ne pourrait l'imaginer, surtout lorsqu'il s'agit de remorquer
un navire léger ou à fardage important;
5. enfin, les forces d'inertie des deux masses en mouvement ont une grande
influence sur la bonne tenue de l'ensemble. Il faudra donc mettre
progressivement la remorque en tension et ensuite ne modifier l'allure que
lentement et en surveillant l'erre des deux bâtiments.
Lorsqu'elle est déjà raidie en présentant une flèche assez faible, la moindre
augmentation de distance entre le remorqueur et le remorqué lui impose un
accroissement de tension qui peut devenir très rapidement dangereux.
vitesse réduite ;
éviter les à-coups dus aux variations de vitesse ;
choisir si possible un cap évitant les à-coups dus à la houle ;
passer une remorque présentant une grande flèche, donc si possible
lourde et longue, et offrant une certaine élasticité ;
fixer la remorque aux meilleurs points d'ancrage des deux
bâtiments.
CARACTÉRISTIQUES DU REMORQUEUR :
Á l'exception des RHM, ces remorqueurs ont une grande manoeuvrabilité et une
grande souplesse d'utilisation. Les hélices à pas variable permettent d'obtenir un
bon rendement dans la plage des efforts de traction et des vitesses couramment
utilisées.
Caractéristiques :
LA REMORQUE :
Elle doit pouvoir absorber les à-coups et surtensions dus à la mer, aux variations
de vitesse et aux embardées.
Pour assurer au mieux cette fonction, elle doit être longue, lourde et aussi
élastique que possible.
La résistance :
La longueur et le diamètre :
La maniabilité :
La souplesse et l'élasticité :
Pour certains remorquages devant traverser des eaux peu profondes, il peut se
révéler utile de rajouter un élément souple dans l'attelage. Il s'agit en général
d'un tronçon en polyamide ou en kevlar d'une longueur de l'ordre de 200
mètres, et d'une charge de rupture légèrement supérieure à celle de la
remorque en fil d'acier.
C'est le seul moyen fiable pour obtenir une remorque, à la fois souple et
élastique.
Longueur de la remorque :
S'il n'en était pas ainsi, on constaterait un mou exagéré par moment et des
surtensions dangereuses dans d'autre.
Attelage Type :
Les remorqueurs d'assistance doivent surtout agir vite. Ils donnent directement
leur remorque principale et la font mailler, autant que possible, sur une chaîne
du bâtiment en avarie qui file deux ou trois maillons (élément lourd).
La puissance et la traction :
Cette force de traction est obtenue par la puissance des machines, le diamètre
de l'hélice, et la présence ou non d'une tuyère.
Le rayon d'action :
La rapidité d'intervention :
Elle doit être la plus courte possible, pour intervenir dans des délais très
brefs.
Á cela doit d'ajouter une vitesse relativement élevée, ce qui amène bien
souvent à trouver sur ce type de bâtiment une hélice de compromis
puissance / vitesse.
Le déplacement :
Il est normal qu'un remorqueur de haute mer puisse naviguer sans difficulté
dans le gros temps.
Les treuils de remorque peuvent être utilisés, soit sur frein, soit en
tensionnement automatique.
Cette seconde possibilité permet d'atténuer les surtensions sur l'attelage, elle est
donc intéressante.
La passerelle bien équipée est celle qui permet de bien voir la plage arrière et
par conséquent tout le personnel occupé à l'attelage.
Pour mener à bien ces actions, il doit disposer de moyens d'évacuation d'eau et
d'extinction très importants.
La préparation du remorquage :
Il n'est pas rare d'entendre dire, qu'un remorquage bien préparé est un
remorquage presque réussi.
La période et la durée :
De la même façon, les tropiques, au moment des cyclones ne sont guère plus
accueillants : il n'est jamais bon de remorquer dans des mers démontées.
La durée est calculée selon les connaissances acquises par l'expérience. Une
vitesse moyenne de 4 nœuds permet d'obtenir normalement une bonne
approximation de la durée.
La météo et la climatologie :
De cette façon il pourra, le moment venu, faire évoluer sa route pour naviguer
dans les meilleures conditions du moment.
Dans ce domaine, même s'il n'est pas nécessaire de voir trop grand, le vieil
adage "Trop fort n'a jamais manqué" peut rester présent à l'esprit.
La remorque :
Elle doit être parfaitement adaptée à la situation.
Tous les éléments d'attelage, manille à boulon moucheté ou, soudé, maille
démontable sont des pièces très sensibles dans une ligne de remorque.
C'est une bonne garantie de sécurité. Une seconde remorque de rechange est
indispensable dans toute action de remorquage.
Cependant il arrive parfois que l'on soit amené à ceinturer une partie du
remorqué.
Attention aux angles vifs, aux panneaux fragiles et autres points de fixations peu
sûrs. La chaîne reste l'élément majeur du ceinturage.
Trop fort n'a jamais manqué, mais cela ne doit cependant pas apporter une
augmentation du poids de la remorque sur le remorqué qui aurait alors tendance
à piquer du nez et rendrait ainsi le remorquage plus difficile, augmentant le
risque de naufrage potentiel.
La connaissance du remorqué :
Il est indispensable de bien connaître le bâtiment remorqué.
Toutes les informations que l'on peut rassembler, tonnage, longueur, largeur,
tirants d'eau et d'air, ballastage, chargement, stabilité, matières dangereuses,
avaries de coque, possibilités d'envahissement par l'eau, de l'état de la barre,
production d'électricité, personnel embarqué, marques réglementaires de jour et
de nuit, etc, sont des éléments qu'il faut connaître : le commandant du bâtiment
remorqueur doit pouvoir décider des options à prendre en fonctions des
paramètres du remorqué.
Lorsqu'une patte d'oie est mise en place, il convient de s'assurer qu'elle est bien
adaptée à la mission.
Elle ne doit pas être trop lourde, mais une seule branche doit pouvoir supporter
le remorquage en cas de défaillance de l'autre.
De même une échelle de pilote disposée à bord du remorqué peut se révéler très
utile.
Tous les éléments de l'attelage doivent être soigneusement vérifiés et avoir une
charge de rupture supérieure à celle de la remorque en fil d'acier.
Une seconde remorque gardée en secours est par ailleurs indispensable dans
toute action de remorquage.
Chaque cas sera un cas particulier et l'on retiendra la solution la plus simple en
fonction du matériel disponible sur le RHM et le remorqué. Le RHM pourra être
amené à fournir une pantoire mixte "acier + chaîne + les manilles adaptées",
la portion de chaîne assurant le portage au chaumard.
Le remorqué pourra être amené à utiliser comme pantoire un fil d'acier de fort
calibre tourné successivement sur plusieurs paires de bittes.
Cependant, tout autre type de présentation peut être rendu nécessaire par la
configuration des lieux et la proximité des dangers.
Il faut alors faire un retour sur la plage avant et virer la pantoire par le
remorqueur qui utilisera son treuil de bosse.
Á quai :
Les moyens ainsi que l'amarrage du remorqué sont largués et ce dernier glisse
lentement vers sa position finale.
En mer :
Lorsqu'il s'agit de passer une remorque sur un bâtiment échoué pour le hâler
vers la haute mer, il est sage pour le remorqueur de mouiller pour assurer sa
propre sécurité.
La ligne de passage :
La ligne de passage, située après le lance amarre, est toujours disposée à plat
pont et claire de tout obstacle.
En aucun cas, elle ne sera placée sur bosses cassantes ou en guirlande le long du
bord.
Passage de la remorque :
Sauf dans les cas particuliers de très beau temps, le passage d'une remorque
n'est jamais simple.
Il convient de ne pas sous estimer cette situation même si elle est conduite par
une équipe expérimentée.
C'est toujours une phase dangereuse, tant pour le personnel que pour le
remorqueur (homme à la mer, hélice engagée, rupture de remorque …).
Dans les cas de très mauvais temps, le remorqué peut filer un bout sur bouée
que le remorqueur vient crocher au passage.
Dans des conditions difficiles, la remorque était autrefois dévirée jusqu'à l'avant
pour permettre de travailler à l'abri.
Compte tenu du poids des remorques et des équipages plus réduits, cette
méthode est aujourd'hui peu utilisée.
Ainsi que nous l'avons vu, l'attelage de la remorque est une installation très
sérieuse, dont toutes les charges de ruptures doivent être connues, et
supérieures à celle de la remorque, manilles et mailles étant toutes mouchetées,
plombées, ou soudées selon le cas.
Les remorques courtes sont rendues plus élastiques par l'adjonction d'un
"spring" en nylon.
On peut décider que la remorque doive casser dans des conditions définies à
l'avance.
Dans ce cas, l'un des éléments de l'attelage (fil d'acier, maille, nylon) aura
une charge de rupture inférieure à la remorque. Cet élément porte le nom de
"fusible".
Au moment où la remorque est maillée, tout le personnel doit dégager les aires
dangereuses, et c'est alors seulement qu'il est possible de commencer à filer.
Dans toute la mesure du possible après les 100 premiers mètres, elle sera
dévirée à l'aide du moteur du treuil, le remorqueur étant bien entendu en avant
lente car la traction doit être faible.
Le filage sur frein se justifie, quand techniquement il n'est pas possible de faire
autrement, et au cas où le remorqueur doive se dégager rapidement d'une zone
malsaine.
La règle habituelle est que le lance amarre soit envoyé par le remorqueur.
Par mauvais temps pour établir la remorque, le RHM peut être amené à ramasser
une bouée, ou à passer la remorque par la plage avant mieux protégée.
LE REMORQUAGE :
Longueur de la remorque :
Quelle est la bonne longueur ? "Celle adaptée aux besoins du moment" dit
le dicton.
Une remorque trop courte à tendance à avoir une dérive bi-directionnelle de part
et d'autre, et elle peut sortir de l'eau.
Les petits fonds sont des cas particuliers où la longueur de remorque peut
poser problème : trop courte, elle casse, trop longue, elle rague le fond
au risque, là encore, de casser.
Il faut alors, soit réduire la vitesse et raccourcir la remorque, mais cela n'est
pas toujours facile, soit rajouter un polyamide ou kevlar pour conserver un
attelage relativement long.
La navigation :
Le choix des routes résulte d'une étude préalable à partir des éléments
nautiques, climatologiques, météorologiques, des qualités du remorqueur et de
sa remorque, de la nature du remorqué. La navigation demande plus de vigilance
que de coutume, l'application des règles d'abordages étant plus difficile parce
que le train de remorque est long, lent et peu manoeuvrant. Les virages peuvent
prendre beaucoup de temps, de l'ordre d’une heure pour virer de 180°. Le grand
danger de la navigation reste l'approche des côtes par mauvais temps, et cela
impose parfois de rester attendre en haute mer. Les petits fonds sont toujours
mauvais, il faut les éviter dans la mesure du possible car la chaînette de la
remorque devient relativement importante par suite de la faible vitesse de
l'ensemble. La rupture de l'attelage menace alors.
La vitesse :
Il se peut que le remorqueur soit trop puissant pour la mission ordonnée. Dans
ce cas la maîtrise de la vitesse est un élément important, car une vitesse
excessive peut conduire au naufrage du remorqué.
L'arrivée au port :
Il faut le faire avec un peu d'avance afin de ne pas être gêné par les aléas qui
peuvent survenir.
Lorsque le temps n'est pas très beau, le choix des routes d'atterrissage, la
longueur de la remorque, la vitesse, la tenue du remorqué sont les paramètres
qui doivent retenir une vigilance de tous les instants.
Le largage :
Il peut se faire aider pour tenir cette position qui est la plus sécurisante, le
remorqué ne risquant plus de rattraper le remorqueur.
En même temps on vérifiera que les fils, témoins d'un allongement anormal, ne
sont pas en état de rupture.
Après quoi l'ensemble est abondamment rincé à l'eau douce et les parties
dégarnies de graisse sont regraissées.
TYPES DE REMORQUAGE :
b) Remorquage sur une longue distance d'un autre bâtiment ou même de tout
engin dépourvu de moyen de propulsion ou de moyen de gouverner.
ATTELAGE DE REMORQUE :
Son inconvénient principal est son extrême fragilité aux frottements. En aucun
cas, l'aussière de remorque sous tension ne doit porter sur une partie métallique.
Fourniture de la remorque :
PRÉSENTATION :
Facteurs à prendre en considération :
Modes de présentation :
Présentations possibles :
• Vent arrière :
• Vent debout :
Méthode également déconseillée si le remorqué dérive avec de l'erre en avant.
Cette présentation est surtout intéressante par très mauvais temps (mer
déferlante), si l'état de la mer devait rendre le travail sur la plage arrière du
remorqueur trop inconfortable pour une présentation grand largue ou parallèle
au vent.
LARGAGE DE LA REMORQUE :
Largage normal :
Largage d'urgence :
Effectué par le remorqueur en ouvrant son croc de remorque GUERIGNY, qui est
largable à distance et sous tension.
Le remorquage peut se poursuivre par petits fonds et mer plate sur nylon seul.
Ces dernières opérations sont parfois les plus longues, mais la mission est alors
remplie.
II – Sécurité et Sûreté.
A- Rappel :
Les Origines du Code ISM remontent à la fin des Années 1980, qui ont vu la
manifestation d’une préoccupation croissante quant à l’insuffisance des normes
de gestion en matière de navigation maritime. Les enquêtes menées à la suite
d’accidents ont relevé que de graves erreurs avaient été commises par des
responsables de la gestion.
Dans les années 1980, un groupe d'armateurs de la Baltique avait mis au point
une méthode de gestion de leur exploitation qui s'inspirait des normes
d'assurance de la qualité déjà utilisées dans l'industrie.
L’INADAPTATION DE LA REGLEMENTATION
Dés lors, le constat était facile à établir, c'était entre 50 et 60% des facteurs de
risques, qui ne faisaient l'objet d'aucune mesure préventive particulière au
moment du drame.
La version initiale du Code ISM remonte à la fin des Années 1980, époque
où la médiocrité des normes de gestion dans le secteur maritime suscitait une
préoccupation croissante.
La version actuelle du Code a été adoptée par l’Organisation en 1993 et a été
modifiée par la suite en 2000, 2004, 2005 et 2008.
I- GÉNÉRALITÉS :
Application :
1. Le présent chapitre s’applique aux navires, quelle que soit la date à laquelle ils
ont été construits, comme suit :
2. Le présent chapitre ne s’applique pas aux navires d’État utilisés à des fins
non commerciales.
Son action porte essentiellement sur les hommes, aussi bien les navigants que le
personnel à terre, les armateurs ou des concepteurs de navires.
En effet c’est pour la première fois, l'élément humain est considéré au cœur d'un
système de prévention et de maîtrise des risques. La sécurité maritime ne se
polarise plus sur les équipements et les améliorations techniques, mais sur la
contribution et la participation de l'homme.
Le code est orienté d'abord vers les hommes, en l'occurrence les marins. Le but
étant de faire prendre conscience aux marins que la sécurité concerne en tout
premier lieu leur propre vie et que sans leur participation et leur contribution,
aucun programme de sécurité ne pourra être efficace.
L'ensemble des éléments du code ISM peut être regroupé en quatre axes:
Tous ces éléments font l'objet d'une évaluation qui conduit à l'obtention:
1- GÉNÉRALITÉS :
La direction de l'entreprise a la responsabilité de développer,
mettre en œuvre et maintenir un système de gestion de la sécurité efficace, à
terre et sur ses navires. Les points du code ISM se référant au management
sont :
2 - Evaluer tous les risques identifiés pour ses navires, son personnel et
l’environnement et établir des mesures de sécurité appropriées ; et
4 - Personne désignée :
6 - Ressources et personnel :
- s’assurer que chaque navire est doté d’un personnel navigant qualifié,
breveté et ayant l’aptitude physique requise conformément aux prescriptions
internationales et nationales pertinentes.
4. Les inspections mentionnées ainsi que les mesures visées ci-dessus devraient
être intégrées dans le programme d’entretien courant.
11 - Documents :
1. La compagnie devrait élaborer et maintenir des procédures permettant de
maîtriser tous les documents et renseignements se rapportant au système de
gestion de la sécurité.
2.1. Des documents en cours de validité sont disponibles à tous les endroits
pertinents ;
3. Les audits ainsi que les éventuelles mesures correctives devraient être
exécutés conformément aux procédures établies.
4. Le personnel qui procède aux audits ne devrait pas faire partie du secteur
soumis à l’audit, à moins que cela soit impossible en raison de la taille et des
caractéristiques de la compagnie.
13.1. Le navire devrait être exploité par une compagnie à laquelle a été délivré
un document de conformité ou un document de conformité provisoire,
conformément au paragraphe 14.1, le concernant.
présent code.
13.3. Le document de conformité est valable pour les types de navires qui sont
expressément indiqués sur ce document. Cette indication devrait être fondée sur
les types de navires sur lesquels était basée la vérification initiale. D’autres types
de navires ne devraient être ajoutés que lorsqu’il a été vérifié que la compagnie
est en mesure de satisfaire aux prescriptions du présent code applicables à ces
types de navires. Dans ce contexte, les types de navires sont ceux qui sont visés
à la règle IX/I de la convention.
13.6. Une copie du document de conformité devrait être placée à bord afin
que le capitaine puisse, sur demande, la présenter aux fins de vérification par
l’administration ou par l’organisme reconnu par l’administration ou encore aux
fins du contrôle mentionné à la règle IX/6.2 de la convention. La copie ne doit
pas obligatoirement être authentifiée ou certifiée.
Toutefois, une telle prorogation ne devrait être accordée que pour permettre au
navire d’achever son voyage vers le port dans lequel il doit être inspecté et ce,
uniquement dans le cas où cette mesure paraît opportune et raisonnable.
Aucun certificat de gestion de la sécurité ne devrait être ainsi prorogé pour une
période de plus de trois mois et un navire auquel une prorogation est accordée
ne devrait être en droit, en vertu de cette prorogation, à son arrivée dans le port
dans lequel il doit être inspecté, d’en repartir sans avoir obtenu un nouveau
certificat de gestion de la sécurité.
Une copie du document de conformité provisoire devrait être placée à bord afin
que le capitaine du navire puisse, sur demande, la présenter aux fins de
vérification par l’administration ou par un organisme reconnu par l’administration
ou encore aux fins du contrôle mentionné à la règle IX/6.2 de la convention. La
copie ne doit pas obligatoirement être authentifiée ou certifiée.
15. Vérification.
Toutes les vérifications prescrites aux termes des dispositions du présent code
devraient être effectuées conformément à des procédures jugées acceptables par
l’administration, compte tenu des directives élaborées par l’organisation.
2. Outre les prescriptions du paragraphe 13.3, il peut être ajouté aux types de
navires indiqués sur le document de conformité et sur le document de conformité
provisoire toutes limitations de l’exploitation du navire décrite dans le système
de gestion de la sécurité.
N.B :
Dans le but d'en réduire le nombre, le Code ISM met de l'avant une nouvelle
approche relativement aux responsabilités en matière de sécurité et à une
infrastructure organisationnelle efficace de l'exploitation des navires.
Le Code ISM est un moyen qui favorise l'amélioration continue des compétences
de gestion de la sécurité. Le Code souligne l'importance des personnes
désignées et leurs responsabilités et exige que les procédures de gestion soient
documentées, coordonnées et surveillées conformément aux exigences des
administrations gouvernementales et des compagnies
1 - LES HOMMES :
3 - LES MÉTHODES :
Les méthodes ne sont pas une fin en soi, mais un outil, un moyen de
transmettre un savoir-faire pour progresser. Aucune méthode n'est parfaite, elles
sont toutes perfectibles. La raison essentielle de les écrire est de pouvoir les
enrichir de l'expérience acquise et d'éviter la répétition des mêmes erreurs.
La pierre angulaire d'une bonne gestion de la sécurité est l'engagement au plus haut
niveau de la direction. Lorsqu'il s'agit de sécurité et de prévention de la pollution, ce sont
l'engagement, la compétence, les attitudes et la motivation des personnes individuelles à
tous les niveaux qui déterminent le résultat final.
1. GÉNÉRALITÉS :
L'OMI n'a pris aucune autre mesure dans ce domaine jusqu'à l'adoption
par le Comité de la sécurité maritime, le 5 juillet 1996, de la circulaire
MSC/Circ.754 intitulée "Sûreté des transbordeurs à passagers".
Les mesures de sûreté recommandées dans la circulaire MSC/Circ.754
visaient principalement les transbordeurs à passagers exploités sur des
routes internationales ainsi que les ports desservant ces routes. La
circulaire précise toutefois que ces mesures pourraient "également être
appliquées aux transbordeurs qui transportent des cargaisons lors
de voyages internationaux, en fonction des exigences des
différents Gouvernements Membres concernés".
Sur les 161 États Membres de l'OMI alors, trois seulement ont adopté des
instruments législatifs nationaux transposant les recommandations de
sûreté énoncées dans la circulaire MSC/Circ.443, promulguées
initialement en 1986 : les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada.
Des suites ont été données en 2002, sous la forme d'une série de
conférences :
I. PARTIE A :
1. Généralités :
1 Généralités
2 Définitions
3 Application
4 Responsabilités des Gouvernements contractants
5 Déclaration de sûreté (DOS)
6 Obligations de la compagnie
7 Sûreté du navire
8 Évaluation de la sûreté du navire (SSA)
9 Plan de sûreté du navire (SSP)
10 Registres
11 Agent de sûreté de la compagnie (CSO)
12 Agent de sûreté du navire (SSO)
13 Formation, exercices et entraînements en matière de sûreté du
navire
14 Sûreté de l’installation portuaire
15 Évaluation de la sûreté de l’installation portuaire (PFSA)
16 Plan de sûreté de l’installation portuaire (PFSP)
17 Agent de sûreté de l’installation portuaire (PFSO)
18 Formation, exercices et entraînements en matière de sûreté de
l’installation portuaire
19 Vérification des navires et délivrance des certificats
2.1– Généralités
Cette section a trait aux prescriptions fondamentales de la Convention
visant à détecter et à dissuader les actes qui menacent les navires, les
ports et les transports maritimes.
2.2- Définitions
On trouve dans cette section les définitions.
2.10- Registres
Cette section indique les registres qu’il faut inclure dans le SSP.
Les registres peuvent être tenus dans la ou les langues de travail du
navire, mais si la ou les langues utilisées ne sont ni l'anglais, ni
l'espagnol, ni le français, une traduction dans l'une de ces langues doit
être fournie.
1 Au niveau de sûreté 1
2 Aux niveaux de sûreté 2 et 3, des recommandations
sont énoncées dans la partie B du Code au sujet des
mesures de protection additionnelles à prendre.
Le personnel qui procède aux audits internes des activités liées à la sûreté
spécifiées dans le plan ou qui évalue sa mise en œuvre ne doit pas avoir
de rapport avec les activités faisant l'objet de l'audit, à moins que cela ne
soit pas possible dans la pratique du fait de la taille et de la nature de
l'installation portuaire.
Le PFSP peut être combiné avec le plan de sûreté du port ou tout autre
plan d'urgence portuaire ou faire partie de tels plans.
Le plan peut être conservé sous forme électronique. Dans ce cas, il doit
être protégé contre tout accès ou toute divulgation non autorisés.
2. Effectifs
Lorsqu'elle établit les effectifs minimaux de sécurité d'un navire,
l'Administration devrait tenir compte du fait que les dispositions
concernant les effectifs minimaux de sécurité traitent uniquement de la
sécurité de la navigation du navire.
3. Formation
L'agent de sûreté de la compagnie (CSO) et le personnel compétent de la
compagnie à terre et l'agent de sûreté du navire (SSO) devraient avoir
des connaissances et recevoir une formation dans certains ou dans
l'ensemble des domaines suivants, selon qu'il convient :
1 administration de la sûreté;
2 conventions, recommandations, recueils de règles et
codes internationaux pertinents;
3 législations et réglementations pertinentes;
lorsqu’un RSO est utilisé pour effectuer la PFSA, ce RSO ne devrait pas
être associé aux procédures de vérification de la conformité.
8 CONCLUSION
La partie B du Code ISPS contient des conseils très utiles sur la manière
de mettre en oeuvre la partie A. Bien qu’il ne s’agisse en principe que de
"recommandations", pour tous ceux qui sont chargés de la mise en
oeuvre de la politique en matière de sûreté, il doit être prudent de suivre
dans toute la mesure du possible les recommandations de la partie B.
RÉSUMÉ
On trouvera ci-après un résumé des dispositions énoncées dans le
nouveau chapitre XI-2 de la Convention SOLAS et dans le Code ISPS :
SSA
Approbation du SSP
Vérification à bord
Délivrance de certificats
PFSA
PFSP
Mais un RSO ne peut valider son propre plan, ni délivrer un certificat pour
ce plan.
3 Déclaration de conformité
8 Conclusion
Chapitre X :
Ce chapitre a pour but l'étude des moyens de sauvetage c'est à dire des
systèmes mis en oeuvre pour l'abandon du navire.
la solidité :
rigidité pour mise à l'eau à pleine charge,
résistance aux chocs (contre le bordé ou chute),
résistance lors de remorquage...
la stabilité et la flottabilité même après envahissement
complet.
la capacité de transport et l'accès.
b- Propulsion:
Elle est assurée par moteur Diesel à lancement manuel (ou par 2 sources
d'énergie) avec découplage de l'hélice.
c- Accessoires:
gouvernail et barre franche,
nables de vidange,
filière flottante en guirlande,
caissons étanches (eau, rations...)
fanal extérieur et intérieur,
système de largage......
à l'habitacle:
protection contre la chaleur et le froid
écoutilles d'accès
fenêtres et panneaux...
au chavirement/redressement:
ceinture de sécurité par place
redressement automatique
propulsion:
fonctionnement du moteur pendant le chavirement
refroidissement du moteur...
Pour les embarcations mises à l'eau en chute libre, il est prévu en
outre une protection contre les accélérations.
C'est une embarcation complètement fermée pour laquelle il est prévu que
l'atmosphère demeure respirable (moteur en marche) pendant 10 minutes au
moins et que la pression qui y règne soit Patm ± 20 hPa.
NOMENCLATURE NOMBRE
nombre
avirons avec dames de nage ou tolets avec des chaînettes à l'embarcation
suffisant
Ecope flottante 01
seaux 02
gaffes 02
bosses d'une longueur de 15M 02
hachettes 02
gobelet inoxydable fixe par une aiguillette 01
Manuel de survie 01
Ancre flottante D’une aussière 01
Habitacle contenant un compas lumineux 01
03 l /
Récipients d’eau douce
personne
Timbale inoxydable graduée 01
01 par
ration alimentaire correspondant au total à 10000 kj au moins par personne.
personne
Fusées parachutes 04
feux a main 06
signaux fumigènes flottants 02
lampe électrique étanche a l’eau avec code morse avec un jeu de piles de
01
rechange dans un boite
un exemplaire de signaux de sauvetage 01
sifflet ou signal sonore équivalent 01
boite pharmaceutique 01
06 doses et
doses d’un médicament contre le mal de mer et un sac étanche en cas de
un sacs /
vomissement
personne
couteau de poche attaché à l'embarcation 01
ouvre boites 03
bouées avec une ligne de sauvetage de 30m 02
jeu d’engins de pêche 01
miroir de signalisation 01
10% capacité
moyens de protection thermique 10% capacité emb
emb
pompe a main 01
missions:
Prescriptions générales:
7-Radeaux de sauvetage:
CONSTRUCTION
AMENAGEMENT
NOMENCLATURE NOMBRE
la construction et la stabilité:
à la capacité de transport
au plancher (imperméable, isolé ou non)
au gonflement
aux accès
au stockage à bord...
CONSTITUTION :
2-Brassières de sauvetage:
Constitution :
3-Combinaison d'immersion:
Symbole :
On trouve:
Ces systèmes, qui revêtent des formes très variées, existent dans les
embarcations, radeaux...
Il est recommandé de ne les utiliser que dans des conditions favorables et qui
favorisent un maximum de succès pour la Localisation :
Symboles :
2-Option 2:
3-Option 3:
4-Champ d'application:
pétrolier, chimiquier, gazier *option 1 ou 2
autres navires de charge *option 1 ou 2
autres navires de charge pour L < 85m *option 1, 2 ou 3
1-Option 1:
2-Option 2:
3-Option 3:
4-Option 4:
radeaux:
Remarque: Les capacités des diverses options sont indiquées sur les figures.
5-Champ d'application:
• Combinaison d'immersion :
- option 3 des navires de charge => une par personne
- une par membre d'équipage du canot de secours + trois par
embarcation de sauvetage.
C- MISE EN OEUVRE
1-Bossoirs à gravité:
a- Principe:
b- Fonctionnement:
Un câble d'acier, commun aux poulies A et A', passe sur un certain nombre de
réas même tension sur les brins A et A'.
L'une des extrémités est liée, par un ridoir, à un point fixe tandis que l'autre
s'enroule sur un tambour de treuil muni d'un frein
Chaque poulie A et A' est munie d'un oeil qui vient se crocher sur un croc fixé à
chaque extrémité de l'embarcation.
Ce croc doit être largable en charge (sous tension). L'axe (3) est excentré par
rapport au garant (1): la poignée (6) libère la tête du croc qui pivote et libère le
garant.
1er temps: les 2 bras du bossoir pivotent (ou glissent) jusqu'en butée:
débordement pour mise à poste d'embarquement
2e temps: les poulies A et A' roulent sur le câble en pendant d'où mouvement
vertical de descente
Remarque 1:
Remarque 2:
2-Embarcations fermées:
*Par gravité:
Jet par dessus bord suivi d'une traction sèche sur la ligne de manoeuvre pour
obtenir le gonflement.
Soit, en résumé:
D- ÉLÉMENTS COMPLÉMENTAIRES
I. REPÉRAGE :
II. COMMUNICATIONS :
Sont prévus : 02 SART par navire à raison d’un de chaque bord susceptible
d’être rapidement placée dans une embarcation ou un radeau.
Est prévu une RLS par navire, elle est propre à chaque navire.
La RLS utilise l'un des systèmes satellitaires:
INMARSAT ou
COSPAS-SARSAT
Elle a pour rôle de permettre :
Symboles :
Radiobalise de
ÉMETTEURS RÉCEPTEURS localisation des TRANSPONDEUR
RADIOTÉLÉPHONIQUES RADAR
sinistres (« RLS »).
Chapitre XI :
Dans tous les cas, le point critique est l'organisation des secours.
Outre les « Check Lists » qui indiquent une conduite à tenir en réponse à une
situation prévue, des gestionnaires de l'urgence sont formés à la maîtrise de
l'imprévu.
chaque navire;
les services de gestion à terre.
1. intervention technique
2. aide à l’équipage / aux familles
3. actions médiatiques
2. Situations d’urgence :
• Il s’agit en général des situations suivantes:
abordage;
échouement;
pollution par les hydrocarbures;
autres formes de pollution;
incendie;
envahissement;
gros temps;
homme à la mer/recherche et sauvetage
opérations héliportées;
piraterie et terrorisme;
ripage de la cargaison;
blessure/maladie grave.
Sur les navires de charge, les appels aux postes d’Abandon et d’incendie ont lieu
une fois par mois.
Si plus de 25% de l’équipage a été remplacé, l’appel aux postes doit être fait
dans les 24 heures qui suivent le départ.
Sur les navires à passagers, les appels de l’équipage pour exercices d’Abandon et
d’Incendie ont lieu autant que possible une fois par semaine.
Pour les navires de 1ère Catégorie, ces appels ont lieu avant que le navire ne
quitte le port de départ, par fraction de l’équipage si nécessaire.
Un appel des passagers aux postes de rassemblement se fait dans les 24 heures
qui suivent le départ (voyages de 1ère catégorie).
Remarque: le rôle incendie ne constitue qu'une partie d'un rôle plus général
appelé "rôle d'appel".
Il est prévu:
un calendrier d'entretien;
la nature et la périodicité des inspections et essais à effectuer
par le bord:
. Hebdomadaires:
. Mensuelles:
Les moyens mis en oeuvre pour la lutte contre les incendies seraient inefficaces
sans un personnel de qualité:
5. Formation de l’équipage :
1. GÉNÉRALITÉS
1.1 Le personnel désigné sur le rôle d'appel pour aider les passagers dans les
situations d'urgence devrait recevoir une formation supplémentaire lui
permettant de s'acquitter de ses tâches de manière appropriée. Les personnes
formées devraient toujours être en nombre suffisant pour aider le nombre total
de passagers se trouvant à bord à un moment donné. Le nombre de personnes
formées devrait être indiqué dans le document spécifiant les effectifs minimaux
de sécurité du navire.
1.2 Les personnes qui ont suivi un cours de formation à terre devraient aussi
recevoir une formation à bord avant d'assumer les tâches visées au paragraphe
1.1. Cette formation devrait être jugée satisfaisante par l'Administration.
Les Administrations devraient veiller à ce que les membres d'équipage
maintiennent leur niveau de compétence par le biais de stages périodiques de
remise à niveau, d'exercices ou d'une expérience professionnelle correspondante.
1.3 Le personnel désigné devrait recevoir une formation spécifique qui lui
permette d'aider les personnes âgées ou handicapées et les personnes ayant
besoin d'une assistance spéciale.
.4 la mesure dans laquelle des consignes de sécurité complètes ont été fournies
aux passagers dans leur langue maternelle; et
.5 les langues dans lesquelles les annonces d'urgence pourraient être diffusées
lors d'une situation d'urgence ou d'un exercice pour donner des directives vitales
aux passagers et faciliter la tâche des membres de l'équipage chargés d'aider les
passagers.
1.5 La formation devrait porter, mais sans nécessairement s'y limiter, sur les
éléments ci-après.
2. THÉORIE :
2.1 Familiarisation avec les plans des engins de sauvetage et les plans de lutte
contre l'incendie.
2.2 Agencement général du navire, l'accent étant mis sur l'emplacement des
postes de rassemblement et d'embarquement, des accès et des échappées.
2.5 Emplacement et utilisation de tout matériel spécialisé qui pourrait être prévu
à bord aux fins d'aider les personnes âgées ou handicapées et les personnes
ayant besoin d'une assistance spéciale.
2.11 Communication :
4. notification.
2.12 Evacuation :
2. signaux d'alarme;
4. issues de secours;
5. matériel d'évacuation;
12. dispositions à prendre pour vérifier que les passagers portent des
vêtements appropriés et ont endossé correctement leurs brassières de
sauvetage.
2.13 Incendie :
3. PRATIQUE :
Chapitre XII :
Le rôle d’incendie
Le rôle d’abandon
Ce rôle est affiché dans tous les locaux fréquentés par l’équipage :
- La Passerelle
- La Salle de Contrôle Machine
- Les Coursives
- Le Carré des Officiers
- Le Carré de l’équipage
Le rôle de sécurité :
Le signal d’alarme
Le lieu de rassemblement
La constitution des différentes équipes
Les procédés d’intervention
Equipe Passerelle
Equipe Machine
Equipe d’attaque Pont
Equipe d’attaque Machine
Equipe Cuisine
Equipes de Renfort
Ce dernier fixe les consignes de chaque personne à bord lors d'un "appel
général aux postes d'abandon" donné par 7 sons brefs (au moins) suivis
par un son long:
7. les effectifs des équipes d’incendie chargées de lutter contre les incendies;
et
2. vérifier qu’ils portent des vêtements appropriés et qu’ils ont endossé leurs
brassières de sauvetage correctement;
4. maintenir l’ordre dans les coursives et les escaliers et, d’une manière
générale, surveiller les mouvements des passagers; et
Chapitre XIII :
I- GÉNÉRALITÉS :
1- cloison avant :
Dans tous les cas, les tubes de sortie d’arbres arrière doivent être
enfermés dans des espaces étanches de volume modéré.
Le presse étoupe arrière doit être placé dans un tunnel étanche ou dans
un autre espace étanche séparé du compartiment des tubes de sortie
d’arbres arrière et d’un volume assez réduit pour qu’il puisse être rempli
par une fuite du presse étoupe sans que la ligne de surimmersion soit
immergée.
3- Doubles fonds
Un double fond doit être installé de la cloison du coqueron avant à la cloison du
coqueron arrière, dans la mesure où cela est praticable et compatible avec les
caractéristiques et l’utilisation normale du navire:
Les navires dont la longueur est au moins égale à 50 mètres (ou 165
pieds) et inférieure à 61 mètres (ou 200 pieds) doivent être pourvus d’un
double fond s’étendant au moins depuis l’avant de la tranche des machines
jusqu’à la cloison du coqueron avant ou aussi près que pratiquement
possible de cette cloison.
Les navires dont la longueur est au moins égale à 61 mètres (ou 200
pieds) et inférieure à 76 mètres (ou 249 pieds) doivent être pourvus de
doubles fonds au moins en dehors de la tranche des machines. Ces
doubles fonds doivent s’étendre jusqu’aux cloisons des coquerons avant et
arrière aussi près que pratiquement possible de ces cloisons.
Les navires dont la longueur est égale ou supérieure à 76 mètres (ou 249
pieds) doivent être pourvus au milieu d’un double—fond s’étendant
jusqu’aux cloisons des coquerons avant et arrière ou aussi près que
pratiquement possible de ces cloisons.
Sur les navires de charge d’une jauge brute égale ou supérieure à 2.000
tonneaux, cet autre moyen doit être une pompe de secours fixe, indépendante.
Cette pompe de secours doit être assez puissante pour fournir deux jets d’eau
répondant aux conditions imposées par l’Administration.
NAVIRES Á PASSAGERS
Jauge brute Pression
2
Supérieure ou égale à 4000 3,2 kg/cm (ou 45 livres par pouce carré)
Supérieure ou égale à 1000 2,8 kg/cm2 (ou 40 livres par pouce carré)
Inférieure à 1000 Á la satisfaction de l’administration
Navires de charge
Jauge brute Pression
2
Supérieure ou égale à 6000 2,8 kg/cm (ou 40 livres par pouce carré)
Supérieure ou égale à 1000 2,6 kg/cm2 (ou 37 livres par pouce carré)
Inférieure à 1000 Á la satisfaction de l’administration
Toutefois sur les navires de charge, il ne peut en aucun cas, en service incendie,
être exigé un débit total des pompes supérieur à 180 tonnes par heure.
V- SYSTÈME DE BALLASTAGE :
Le rôle du ballastage est d’asseoir le navire lorsqu’il est lège, lui conférer une
meilleure stabilité et un meilleur comportement en mer.
Le ballastage est donc une nécessité pour les différents types des navires et c’est
l’opération consistant à embarquer de l’eau de mer à bord dans différentes
capacités : doubles fonds, peaks avant et peak arrière et les water ballasts ainsi
que dans certaines conditions les espaces à cargaisons (citernes et cales).
I- GÉNÉRALITÉS:
Tout navire doit être muni d’une installation de pompage efficace permettant
d’épuiser et d’assécher un compartiment étanche quelconque, dans la mesure
pratiquement possible à la suite d’une avarie, et cela que le navire soit droit ou
incliné; il y a exception pour les compartiments qui ne sont utilisés que pour
contenir en permanence du combustible liquide ou de l’eau.
Á cet effet, des aspirations latérales sont en général nécessaires, sauf dans les
parties resserrées aux extrémités du navire où une seule aspiration peut être
considérée comme suffisante.
Dans les compartiments qui ne sont pas d’une forme usuelle, des aspirations
supplémentaires peuvent être exigées.
Les navires doivent être munis d’au moins trois pompes actionnées par une
source d’énergie et reliées au collecteur principal d’assèchement, l’une d’entre
elles pouvant être conduite par la machine principale. Quand le critérium de
service est égal ou supérieur à 30, une pompe indépendante supplémentaire
actionnée par une source d’énergie doit être prévue.
Dans toute la mesure du possible, les pompes d’assèchement actionnées par une
source d’énergie doivent être placées dans des compartiments étanches séparés
et situés ou disposés de telle sorte qu’il soit peu probable qu’une même avarie
puisse en amener l’envahissement rapide et simultané.
Si les machines et les chaudières sont installées dans deux ou plus de deux
compartiments étanches, les pompes susceptibles d’être utilisées comme pompes
d’assèchement doivent, autant que possible, être réparties dans ces divers
compartiments.
Tous les dispositifs de commande des robinets et vannes, qui peuvent être
commandés d’un point situé au dessus du pont de cloisonnement doivent
être clairement repérés à chaque emplacement de commande et munis
d’indicateurs permettant de voir si les organes des sectionnement intéressés
sont ouverts ou fermés.
Lorsque des soupapes de sûreté sont installées sur les pompes de cale
ayant des prises d'eau à la mer, ces soupapes et leur sortie doivent être
installées à des endroits facilement visibles au-dessus de la plate-forme de
travail la plus basse.
Les dispositifs de vidange de l'eau de cale des tranches des machines pour
l'assèchement normal de cale doivent être tels que l'eau pénétrant dans la
tranche puisse être pompée par au moins deux tuyaux d'aspiration de cale
lorsque le navire est sans différence et qu'il est droit ou incliné d'au plus 5°.
Les tuyaux d'aspiration pour l'assèchement normal de la cale des tranches des
machines et des tunnels de la ligne d'arbres doivent partir de boîtes à boues
facilement accessibles munies :
de tuyaux de sortie droits aboutissant aux cales;
de couvercles fixés de façon à en permettre l'ouverture et la
fermeture rapides.
Les robinets, les soupapes et les boîtes à boues des cales doivent être installés
dans les tranches des machines ou au-dessus de celles-ci et sur les plates-
formes du tunnel de la ligne d'arbres ou au-dessus de celles-ci.
Les extrémités ouvertes des tuyaux d'aspiration dans les cales et autres
compartiments à l'extérieur des tranches des machines et des tunnels de ligne
d'arbres doivent être dotées de crépines :
Les puisards de cale doivent avoir une capacité d'au moins 150 L, sauf dans les
petits compartiments où l'installation de tels puisards n'est pas obligatoire si des
crépines d'acier sont installées sur l'extrémité inférieure des tuyaux d'aspiration
de cale.
Lorsque des ouvertures d'accès aux puisards de cale sont nécessaires, elles
doivent être placées le plus près possible des crépines d'aspiration.
Des dispositions doivent être prises pour assurer la vidange des puits à chaînes
et des compartiments étanches au-dessus de la citerne de coqueron avant au
moyen de motopompes ou de pompes à main.
Lorsque les coquerons avant et arrière sont utilisés comme citernes, un tuyau
d'aspiration par motopompe distinct doit aboutir à chaque citerne, sauf dans le
cas de petites citernes utilisées pour le transport de l'eau douce domestique,
auquel cas des pompes à main peuvent être utilisées.
5- Tuyauterie de cale :
Chapitre XIV :