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1. PRINCIPES GENERAUX
On va définir comme navire citerne les navires qui transportent des cargaisons liquides en
vrac dans des citernes indissociables du navire. Les cargaisons liquides transportées peuvent
être classées dans quatre catégories.
- Les hydrocarbures, pétrole brut ou produits raffinés, les navires qui effectuent ces transports
sont appelés pétroliers.
- Les produits chimiques transportés sur des navires appelés chimiquiers.
- Les gaz liquéfiés transportés soit à très basse température, soit sous pression sur des navires
appelés gaziers.
- Les denrées d’origine végétale transportées sur des navires spécialisés (jus de fruit, vin..).
2. LA REGLEMENTATION
La réglementation internationale
LA CONVENTION SOLAS
La convention SOLAS et ses amendements traite de la sauvegarde de la vie humaine en mer.
Un certain nombre de règles contenues dans la SOLAS s’appliquent spécifiquement aux
navires citernes.
On peut citer Chap II-2 partie D (mesures de protection contre l’incendie applicables aux
navires citernes). Ce chapitre II-2 de la SOLAS a été refondu pour les navires construits à
partir du 1er janvier 2002 (Recueil FSS).
La SOLAS rend obligatoire l’application des recueils IBC et IGC.
Les règles spécifiques aux navires citernes se justifient par le fait que ces navires transportent
des marchandises particulièrement inflammables. On trouvera donc des règles de prévention,
de séparation de l’espace cargaison des autres parties du navire et des dispositions concernant
les installations électriques.
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LE CODE IBC
Le recueil IBC (Recueil international des règles sur les transporteurs de produits chimiques)
(International Bulk Chemicals) a remplacé l’ancien recueil BCH pour tous les navires
chimiquiers construits depuis le 1er juillet 86.
LE CODE IGC
Le Recueil IGC (Recueil international des règles sur les transporteurs de gaz) (International
Gaz Cargoes) a remplacé l’ancien recueil GC pour tous les navires transporteurs de gaz
construits depuis le 1er juillet 86.
LA CONVENTION MARPOL
La convention MARPOL 73/78 concerne la lutte contre la pollution des mers. Les textes
techniques sont contenus dans une série de plusieurs annexes.
On peut noter les suivantes.
Annexe 1 : Règles relatives à la prévention de la pollution par les hydrocarbures.
Annexe 2 : Règles relatives à la prévention de la pollution par les substances liquides nocives
transportées en vrac.
LA CONVENTION STCW
La STCW 95 fixe le contenu minimal des connaissances devant être acquises par les
équipages. La règle V/1 prévoit l’exigence de compétences spéciales pour les commandants,
officiers et équipages amenés à embarquer sur des navires citernes et plus particulièrement sur
les transporteurs de produits chimiques et transporteurs de gaz.
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La LL66
La convention sur les lignes de charge classe les navires citernes comme navires de type A et
autorise pour ces navires un franc-bord plus faible. Ce n’est probablement pas un facteur de
sécurité.
LE MANUEL ISGOTT
Le manuel ISGOTT (International Safety Guide for Oil Tankers and Terminals) est édité par
l’ International Chamber of Shipping (ICS). Il concerne le transport des hydrocarbures et
fournit des renseignements, souvent sous forme de check-list sur les opérations de chargement
et de déchargement des pétroliers.
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Ainsi, tous les pétroliers livrés après le 1er janvier 1994 devaient posséder une double coque
pour pouvoir opérer aux Etats-Unis. Cette obligation est étendue à tous les pétroliers quel que
soit leur age à partir de 2010. Jusqu’en 2015, les navires à double fond et double muraille sont
toutefois tolérés.
Elles définissent les règles de construction des différents types de navires citernes et accordent
des marques spéciales à ces navires.
3. LA CONVENTION MARPOL
La localisation défensive
Les ballasts séparés sont situés de manière à assurer une certaine protection contre les fuites
d’hydrocarbures en cas d’échouement ou d’abordage.
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Le système de lavage au brut est également utilisé pour les navires à ballasts séparés pour
faire un premier nettoyage des citernes à cargaison avant le lavage à l’eau en cas d’entretien
ou de réparations.
LA REGLEMENTATION EUROPEENNE
L’Europe avait après l’accident de l’Erika par le biais de l’Agence européenne de la sécurité
maritime adopté dès début 2002 des dispositions conformes aux derniers amendements
MARPOL.
L’émotion suscitée par l’accident du Prestige a conduit à une refonte du calendrier dans un
sens encore plus restrictif.
Dans les autres zones, les rejets d’hydrocarbures provenant de la cargaison peuvent être
tolérés dans des conditions bien précises.
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- A plus de 50 milles de la côte.
- Navire faisant route.
- Taux de rejet maximum : 30 litres par mille marin.
- Quantité maximale de rejets < 1/30000 de la cargaison transportée au voyage aller.
4. LES DOCUMENTS
Le certificat IOPP
Tout navire de plus de JB supérieure à 400 ou tout navire de JB supérieure à 150 doit
posséder un Certificat international de prévention de la pollution par les hydrocarbures
(IOPP). Ce document prend pour les navires citernes une importance particulière.
Outre le pétrole et ses dérivés, une grande variété de liquides est transporté en vrac par mer.
Avec le développement considérable de la chimie, la liste est de plus en plus longue et les
produits de plus en plus complexes.
Les produits transportés peuvent se classer en 5 grandes catégories
- Les produits pétrochimiques, dérivés du pétrole et du gaz naturel (la plus grande
production);
- les produits dérivés du charbon (les goudrons, éthanol, méthanol...)
- les produits dérivés des hydrates de carbone (mélasses de cannes à sucre, de betteraves,
alcools obtenus par fermentation)
- les huiles et graisses animales et végétales (huile de soja, de coton, d’arachide, tournesol,
etc...)
- les produits chimiques non organiques (acide sulfurique, nitrique, phosphorique, soude
caustique, soufre, etc ...)
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Ces produits auront évidemment des caractéristiques très différentes en termes de densité,
viscosité, point de congélation …
Les risques liés au transport de ces marchandises sont également très variables. On peut les
classer ainsi :
- Les risques d’incendie: ils peuvent être soit dus à une cause extérieure, ou à un risque
d’inflammation spontané au contact avec l’air par exemple.
- Les risques d’explosion.
- Les risques et dangers pour la santé.
- Les risques de la pollution des eaux ou de l’atmosphère.
- Les risques de réactivité soit avec l’eau, le gaz inerte, les matériaux employés en
construction navale ou avec d’autres produits chargés dans les citernes voisines.
Exemples de produits
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Ces produits sont pour la plupart transportés en petites quantités, mais en grand nombre, et ce,
sur un même navire: il se pose alors des problèmes de compatibilité entre eux.
Certains produits, les plus dangereux, sont transportés seul sur un type de navire spécifique.
Certains produits, très instables, doivent être stabilisés ou inhibés. Un certificat d’inhibition
est fourni au bord.
De manière générale, les propriétés des produits seront décrites dans des feuilles spécifiques
(Data sheet) fournies obligatoirement par le chargeur.
Ces fiches donneront le nom officiel du produit et son numéro UN en référence au code IBC.
Elles comprendront obligatoirement
-Les premiers gestes de secours en cas de contact avec la peau, les yeux, en cas d’inhalation
ou d’ingestion.
- La liste des agents extincteurs utilisables en cas d’incendie dans la cargaison.
5.2 LA REGLEMENTATION
Le code IBC
Le recueil IBC (Recueil international de règles relatives à la construction et à l’équipement
des navires transportant des produits chimiques dangereux en vrac) (International Bulk
Chemicals) a remplacé l’ancien recueil BCH pour tous les navires chimiquiers construits
depuis le 1er juillet 86.
La flotte des navires chimiquiers étant relativement moderne, les dispositions du recueil IBC
s’applique donc à la grande majorité de la flotte.
1) Généralités
2) Capacité de survie du navire et emplacement des citernes à cargaison
3) Disposition générale du navire
4) Système de stockage de la cargaison
5) Transfert de la cargaison
6) Matériaux de construction, revêtements et enduits de protection
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7) Régulation de la temperature de la cargaison
8) Circuits de dégagement des citernes à cargaison et dispositifs de dégazage
9) Contrôle de l’atmosphère
10) Installations électriques
11) Protection contre l’incendie et extinction de l’incendie
12) Ventilation mécanique de la tranche de la cargaison
13) Instrumentation
14) Protection du personnel
15) Prescriptions particulières
16) Prescriptions en matière d’exploitation
17) Résumé des prescriptions minimales
18) Liste des produits auxquels le Rcueil ne s’applique pas
19) Index des produits transportés en vrac
20) Transport de déchets chimiques liquids
21) Critères d’assignation des prescriptions de transport aux produits visés par le Recueil
IBC
La MARPOL Annexe II
La Marpol Annexe II classe les produits qui peuvent représenter un risque pour
l’environnement.
On considère les “substances liquide nocives” qui, “si elles sont rejetées à la mer lors des
opérations de nettoyage des citernes ou de déballastage, présentent un risque pour les
ressources marines ou pour la santé de l’homme ou nuisent sérieusement à l’agrément des
sites ou autres utilisation légitimes de la mer et justifient en conséquence la mise en oeuvre de
mesures rigoureuses contre la pollution”.
Les produits sont classés par ordre de danger décroissant en quatre catégories X, Y, Z et OS
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Selon la catégorie, le rejet du produit est soumis à des contraintes et à des limitations
différentes.
On retrouve cette classification pour chaque produit dans le code IBC (Chap17, colonne c)
Chaque navire qui est certifié apte à transporter des substances liquides en vrac doit posséder
un manuel sur les méthodes et dispositifs de rejets (Procedure and Arrangement manual).
Publié par l’ICS et dont l’usage est recommandé par le code IBC.
Les navires transportant des produits chimiques en vrac doivent répondre à 3 impératifs:
- assurer le transport des produits qui peuvent causer des problèmes complexes du fait de leur
nature;
- garantir la sécurité des personnes et du navire;
- protéger l’environnement des risques de pollution et d’accident.
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Description générale
Il doit y avoir une ségrégation rigoureuse des citernes vis à vis des aménagements et des
locaux de service qui sont donc situés dans un château arrière protégés contre toutes entrées
de liquides ou de vapeurs.
Il doit y avoir enfin une ségrégation des produits vis à vis des agents réactifs; ces derniers
pouvant être les matériaux, les isolants, les enduits employés pour la construction des citernes,
mais aussi le produit de lavage ou le gaz inerte employé.
Il doit y avoir une ségrégation parfaite entre catégories de produits.
Le recueil IBC distingue 3 types (1, 2, 3) de navires selon le degré de protection qu’ils offrent
à la suite d’une avarie conventionnelle (abordage, échouement, petite avarie de bordé) et du
degré de protection qu’il offre contre les fuites de produit.
Selon sa catégorie OMI, un navire est donc autorisé à transporter certaines catégories de
produits dans certaines citernes. Le volume des citernes est limité à 1250 m3 sur les navires
type 1, et à 3000 m3 sur les navires type 2.
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EMPLACEMENT ET VOLUME DES CITERNES
Les citernes SELON LA CATEGORIE DU PRODUIT
distingue:
- les citernes de gravité (G) (pression de
vapeur < 0,7 kg/cm2); B/15
Pour le transport de produits chauds (souffre: 140°C.), Autres Produits pour citerne Type III
les citernes les circuits et les pompes sont isolés
thermiquement.
Pour faciliter le lavage, on note généralement
l’absence de raidisseurs intérieurs: cloison ondulées
dans le sens vertical ou horizontal ou raidisseurs
extérieurs (barrots de pont extérieurs).
LES MATERIAUX
La plupart des produits chimiques ne peuvent être transportés dans des citernes en acier
ordinaire non revêtu (corrosion importante).
Elles sont donc réalisées en:
- acier inoxydable (massif ou plaqué), pour les produits très corrosifs ;
- en acier doux revêtu d’un enduit spécifique.
Il diminue la corrosion, évite la contamination des produits par la rouille, et facilite le lavage.
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Les principaux revêtements sont:
- l’époxy;
- le silicate de zinc;
- le polyuréthane;
- la résine phénolique (pratiquement polyvalent);
- le caoutchouc synthétique (pour les produits très corrosifs).
La double coque est réservée au ballastage: d’une capacité d’environ 40% du PEL.
L’INSTALLATION DE LAVAGE
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Le lavage des citernes peut être effectué à l’eau de mer (froide ou chaude), à l’eau douce
(naturelle ou chimiquement traitée dans un réservoir spécial) ou à la vapeur (steaming). Les
canons de lavage ne sont en général pas à poste fixe. Ils fonctionnent à une pression d’environ
10 bars.
Pour certains produits, le lavage des cuves doit être très soigné. Le programme de lavage est
choisi en fonction de la cargaison précédente et de la cargaison future.
Au fur et à mesure du lavage, on évacuera l’eau sale à l’aide des pompes de déchargement,
soit directement à la mer (ligne Marpol) soit vers des citernes de décantation (slop tanks).
Les slop tanks devront être traités comme les citernes de cargaison et l’on devra prendre soin
de ne pas mélanger des produits incompatibles.
L’INSTALLATION DE VENTILATION
Après un lavage, les citernes présentent encore de l’humidité et des particules de l’ancienne
cargaison. Pour chasser ces deux éléments, on appliquera une ventilation forcée dans toutes
les citernes qui viennent d’être lavées.
Les gaines de ventilation flexibles sont introduites dans les citernes par les trous de butter et le
capot des citernes est ouvert.
Les citernes sont équipées (selon le produit) de soupapes de sûreté rejetant à l’atmosphère
(hauteur minimale réglementaire) ou de collecteurs gaz pour retour à terre.
Les dégagements de gaz peuvent être libres (PE > 60°C.) ou contrôlés (soupapes de sécurité,
soupape HV).
INSTALLATION DE RECHAUFFAGE
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- d’un circuit de recirculation (plus rare) permettant de faire circuler le produit à travers un
échangeur situé sur le pont.
Les navires de type parcel tankers peuvent assurer un réchauffage jusqu’à 80°C dans la quasi-
totalité des cuves.
CONTROLE ET DETECTION
L’ensemble du navire (machine, chambre des pompes, zone cargaison) est protégé par des
installations fixes diverses. En ce qui concerne la zone cargaison, l’agent extincteur doit être
compatible avec le produit chargé (ex: mousse résistant aux alcools).
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EQUIPEMENT D’UNE CITERNE
6 Sonde de température
5
7 Indicateur de niveau
4 10 8 Niveau Haut
10 Serpentin de réchauffage
11 Connexion rapide
(pression/azote)
5.4 L’EXPLOITATION
SECURITE DU PERSONNEL
Le personnel doit être correctement formé. Le bord doit être parfaitement informé des
caractéristiques physiques et chimiques des produits à charger, des risques et des mesures à
prendre en cas de problèmes.
La cargaison doit être refusée si l’on ne dispose pas de renseignements suffisants.
Le personnel pont chargé des opérations de manutention doit, pour certains produits,
s’équiper d’une façon plus ou moins complète pour se protéger de tout contact avec le
produit.
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AVANT CHARGEMENT
LE PLAN DE CHARGEMENT
LE CHARGEMENT
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Le branchement de l’installation avec la terre se fait, soit par flexible branché au manifold du
navire et à l’installation de terre et soulagé en son milieu par une grue, soit par un bras de
chargement qui suivra les variations de niveau du navire.
LA FINITION
Surveillance des ullages, ralentissement de la cadence et arrêt avant remplissage à 98% des
citernes.
Contrôle des ullages (par expert et le bord) et des températures pour déterminer le poids
embarqué.
LE TRANSPORT
LE DECHARGEMENT
L’ASSECHEMENT
Plusieurs produits peuvent être débarqués en même temps. L’assèchement est délicat et
nécessite de la gîte et de l’assiette sur le cul: les citernes sont donc asséchées une par une.
Les circuits sont chassés au gaz inerte ou à l’air, purges ouvertes;
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- l’expert constate que les cuves sont vides ou non.
Après lavage et ventilation soignée, les opérations suivantes peuvent être effectuées:
- épongeage des fonds et des parois;
- réparations éventuelles des pompes, des niveaux, des sondes;
- examen des revêtements des cuves;
- contrôle des joints des panneaux;
- visites des vannes pression/dépression;
- contrôle des circuits de réchauffage.
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6. LES TRANSPORTEURS DE GAZ
Les gaz transportés par mer sont principalement des hydrocarbures saturés (CnH2n+2) qui
sont utilisés comme gaz de chauffage domestiques ou industriels (énergie propre), comme
carburant ou comme base de production dans l’industrie pétrochimique.
On trouve aussi de l’ammoniac qui est utilisé dans la production d’engrais, de plastiques,
d’explosifs et d’agents nettoyants.
Parmi les gaz transportés, on distingue principalement les gaz naturels et les gaz de pétrole.
Le gaz naturel
Le gaz naturel comprend un certain nombre de gaz, mais le principal constituant (70/90%) est
le Méthane (CH4). Il est présent dans les mêmes gisements que le pétrole brut. Selon la
proportion pétrole brut/gaz, le puits est classé en puits de pétrole ou en puits de gaz.
Sa température critique est en dessous de la température ambiante: on ne peut donc le
liquéfier par simple compression: il est transporté à la pression atmosphérique à -162°C.
Gaz Naturel = 89% Methane + 7,5% Ethane + 2% Propane + 1% Butane + 0,5% Azote
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Les gaz de pétrole
On choisira donc parfois une solution intermédiaire, soit un transport sous forme semi
réfrigérée et sous pression (pression moindre).
L’AMMONIAC
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- l’ammoniac (NH3) est obtenu industriellement par synthèse directe d’azote et d’hydrogène
sous forte pression et température élevée. Les usines d’ammoniac, à cause des fortes énergies
nécessaires pour la synthèse, sont souvent situées à proximité des raffineries ou des gisements
de gaz naturel.
L’ammoniac est incompatible avec le gaz carbonique.
Il attaque les alliages cuivreux et les surfaces galvanisées. Le gaz d’inertage doit donc être de
l’azote pur.
Température d’ébullition à pression atmosphérique:
-34°C.
LE BUTADIENE
(C4H6) C’est un produit difficile à transporter. Il peut se polymériser en présence de rouille et
former des peroxydes. Les gaz utilisés pour l’inertage devront avoir une teneur en oxygène
très faible.
Le transport
Les 3/4 du transport de gaz est assuré par gazoducs sous-terrains ou immergés. Cette
technique est couteuse puisqu’une pression de 70 Kg/cm2 est maintenue pour propulser le gaz
par des stations de compression tous les 80 km.
Le franchissement des océans ne peut donc être réalisé que par des navires spécialisés.
Quand on liquéfié un gaz, le liquide obtenu occupe un volume beaucoup plus réduit (1/600
pour le méthane, 1/300 pour le propane). Le tonnage de gaz transporté est, pour un volume de
cuve donné, bien plus important quand le produit est sous forme liquide.
Si certains gaz sont difficiles à liquéfier en raison de leur forte teneur en hydrogène, en
revanche, le méthane, le butane et le propane se liquifient facilement par compression ou par
refroidissement.
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Le transport maritime du méthane à la température de -162°C nécessite un navire
sophistiqué mais aussi la présence d’usines de liquéfaction au port de chargement et d’usines
de regazéification par réchauffage au port de déchargement: il s’agit donc d’une véritable
chaine de transport du méthane.
Ces chaines de transport n’ont fait leur apparition qu’au milieu des années 60.
Les risques d’incendie et d’explosion: ce risque est plus important si le produit à l’état gazeux
est plus lourd que l’air: formation de poches de gaz. Pour cette raison, le butane et le propane
ne sont pas utilisés comme carburant pour la propulsion du navire.
Les risques liés au transport à basse température: l’acier perd sa résilience vers -40°C. Le
contact du méthane avec de l’acier normal le rend cassant comme du verre. Toute fuite de
liquide doit être évitée.
Dans l’état actuel des choses, personne ne pourrait prédire ce qui se passerait en cas de fuite
importante de méthane liquide (-163°C.) à la suite d’un échouement ou d’un abordage.
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6.2 LA REGLEMENTATION
Le code IGC
Le recueil IGC (Recueil international des règles sur les transporteurs de gaz) (International
Gaz Cargoes) a remplacé l’ancien recueil GC pour tous les navires transporteurs de gaz
construits depuis le 1er juillet 1986.
L’ IGC s’applique à tous les navires transportant du gaz. La définition du gaz donnée par
l’IGC :
Un produit dont la tension de vapeur est supérieure à 2,8 bars absolus pour une température de
37,8°C.
1) General
2) Ship survival capability and location of cargo tanks
3) Ship arrangements
4) Cargo containment
5) Process pressure vessels and liquid, vapour and pressure piping systems.
6) Materials of construction
7) Cargo pressure / Temperature control
8) Cargo tank vent system
9) Environmental control
10) Electrical installations
11) Fire protection and fire extinction
12) Mechanical ventilation in the cargo area
13) Instrumentation (Gauging, gaz detection)
14) Personnel protection
15) Filling limits for cargo tank
16) Use of cargo as fuel
17) Special requirement
18) Operating requirement
19) Summary of minimum requirements
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6.3 LES NAVIRES
Dispositions générales
La double coque est obligatoire et la construction de la partie centrale du navire sera donc de
type longitudinal.
Des cofferdams séparent la tranche cargaison des autres parties du navire ainsi que chaque
citerne entre elles.
Les capacités de ballastage seront importantes. Il sera en effet impossible de remplir les
citernes de cargaison avec de l’eau. De plus, la densité des produits sera relativement faible,
ce qui donnera de grandes hauteurs de cale, un franc bord important et un tirant d’eau
relativement faible.
Les méthaniers (transporteurs de GNL) pourront avoir des tailles importantes (Capacité de
150000 m3). Les transporteurs de GPL seront de taille plus modeste (maximum 75000 m3).
- Le type 1G : Navires destinés à transporter des produits demandant des mesures préventives
maximales pour prévenir les déversements.
- Le type 2G : Produits demandant des mesures préventives importantes.
- Le type 2PG : Navires de longueur inférieure ou égale à 150 m. Produits transportés dans
des citernes de type C à une pression supérieure ou égale à 7 bars et à une température
supérieure ou égale à - 55°C.
- Le type 3G : Produites demandant des mesures préventives modérées.
Les citernes
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LES CITERNES INTEGRALES
Elles font partie de la structure de la coque du navire et sont soumises aux mêmes
sollicitations que celles qui s'exercent sur la structure adjacente de la coque. On ne peut
utiliser les citernes intégrales que si la température la plus basse dans une partie quelconque
de la structure de la coque ne tombe en aucun cas au-dessous de -10°C. Elles ne sont donc pas
utilisées pour le transport réfrigéré de certains gaz.
LES BARRIERES
On définira la barrière primaire comme étant la paroi de la citerne en contact avec le gaz
liquéfié. Elle doit donc être étanche au liquide et au gaz.
La barrière secondaire est la deuxième barrière située entre la barrière primaire et la double-
coque.
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Lorsque la température de la cargaison à la pression atmosphérique est inférieure à -10°C., il
doit être prévu une barrière secondaire (complète ou partielle), destinée à contenir
temporairement toute fuite susceptible de se produire à travers la barrière primaire.
Si la température de la cargaison n'est pas inférieure à -55°C, la structure de la coque peut
servir de barrière secondaire, à condition que l'acier utilisé soit compatible avec la
température susceptible d'être atteinte en cas de fuite.
Si la température de la cargaison est inférieure à -55°C, la barrière secondaire est exigée et
doit être distincte de la double-coque.
Cette barrière secondaire doit pouvoir contenir toute fuite de cargaison pendant une période
de 15 jours et remplir ses fonctions avec un angle de gîte de 30°.
L’espace entre ces deux barrières est appelé IBS (Inter barrières de sécurité). Il doit être
pourvu d’un moyen d’assèchement et d’un système de détection des vapeurs explosives.
LES MATERIAUX
D'une façon générale, les basses températures rendent les métaux et les alliages fragiles. Les
propriétés des aciers sont améliorées par adjonction d'éléments secondaires (nickel), ou par
réduction de la teneur en carbone.
Les métaux utilisés (notamment pour les méthaniers) dits matériaux cryogéniques sont:
- les aciers faiblement alliés au manganèse,
- l'acier à 9% de nickel,
- les alliages d'aluminium (duralinox),
- l'acier à 36% de nickel (INVAR M.36)
L’isolation
Lorsqu'un produit est transporté à une température inférieure à -10°C., il doit être prévu une
isolation appropriée. Les matériaux doivent être essayés et jugés acceptables en ce qui
concerne les propriétés suivantes: compatibilité avec la cargaison, absorption de la
cargaison, rétrécissement, vieillissement, densité, pourcentage de cellules fermées, dilatation
thermique, conductivité thermique, résistance aux vibrations, au feu.
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- Les matières fibreuses: bois (balsa), laine de verre, laine de roche.
- Les matières plastiques alvéolaires: mousse de polyuréthane, de polystyrène ou de chlorure
de polyvinyle (Klégécell).
- Les matières pulvérulentes: Perlite (roche volcanique), Vermiculite etc...
L’épaisseur de l’isolant dépend du gradient de température et des matériaux utilisés. Elle est
choisie en fonction du taux d’évaporation de la cargaison qui est maintenue entre 0,4 et 0,1%
par jour.
Quelque soit l’isolant, l’espace compris entre le réservoir et la barrière secondaire (IBS) est
constamment sous gaz inerte. Le gaz inerte maintenu à une pression positive a deux
fonctions:
- maintenir une atmosphère non explosive;
- éviter l’entrée d’air humide (risque de condensation sur la paroi froide du réservoir) et
limiter les fuites possibles de la cargaison.
C’est donc le couple pression / température qui va définir les différents types de navires.
Ce sont les navires qui transportent le gaz à température ambiante (maximum 45°C) sous
pleine pression. Les produits transportés seront le GPL (Propane, butane) et l’ammoniac qui
ont leur température critique au dessus de la température ambiante. Ce sont des navires de
tailles relativement modestes.
Les pressions de transport sont respectivement de (à 45°C)
Butane : 5 kg/cm2
Propane : 18 kg/cm2
Ammoniac : 16 kg/cm2
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Les citernes à parois épaisses ne sont pas isolées (Pas d’IBS et de barrières secondaires)et sont
conçues pour un maximum de 30 kg/cm2 . Elles sont auto-porteuses, indépendantes de type
C.
Les pressions exercées conduisent à des citernes de formes sphériques ou cylindriques.
La capacité de telles citernes ne dépasse pas 1000 m3 et la majorité des navires de ce type ne
dépasse pas la taille de 2 ou 3000 m 3, cette limitation étant due au poids élevé des citernes par
rapport au poids de la cargaison.
Les citernes sont placées sous (quelque fois sur) le pont et sont équipées de dômes traversant
le pont pour permettre le passage des collecteurs, des capteurs de température et de pression.
Il n’y a pas de pompe, le gaz est déchargé par la pression de la vapeur au-dessus du liquide. Il
n’y a pas d’installation de re-liquéfaction. Des clapets de sureté refoulent à l’atmosphère en
cas de surpression.
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TRANSPORT DE GPL
Local Compresseur
Ce sont des navires qui transportent le gaz sous forme semi réfrigérée et semi pressurisée. Ce
sont des navires de taille moyenne (2000 à 15000m 3) qui transportent des GPL et de
l’ammoniac.
Selon les produits, les températures et les pressions de service seront respectivement de
l’ordre de -10°C et entre 5 et 9 kg/cm2.
Pour le butane, la pression à l’intérieur des réservoirs est choisie de telle sorte que le
transport se fasse sans réfrigération.
Les réservoirs ne sont pas équipés de barrière secondaire.
La capacité de ces navires dépasse rarement les 5000 m3.
Les réservoirs sont cylindriques ou bilobiques et horizontaux.
Ces navires comportent une petite unité de reliquéfaction.
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MNI306_Le transport de marchandise en vrac page 30
LES GAZIERS MIXTES
Ce sont des navires qui sont conçus pour transporter soit des cargaisons semi réfrigérées et
semi pressurisées, soit des cargaisons entièrement réfrigérées.
Les citernes doivent pouvoir supporter 8 kg/cm2 et des températures de -48°C.
Ces navires sont conçus pour transporter les produits sous leur phase liquide à une
température très basses à une pression très légèrement supérieure à la pression atmosphérique.
Les GPL sont transportés à des températures de l’ordre de -45°C à la pression atmosphérique
(maximum : 0,28 Kg/cm2 ).
Les GNL sont transportés à -162°C.
L’éthylène est transporté à -104°C.
Différents procédés sont utilisés pour la construction des cuves entièrement réfrigérées.
Ce système équipe tous les navires transportant les GPL réfrigérés. Il est par contre
relativement rare pour les méthaniers.
Il s’agit de cuves indépendantes, auto porteuses de forme prismatique en alliage d’aluminium
avec des cloisons intérieures non étanches, une transversale, une horizontale qui laissent
passer la phase vapeur dans la partie supérieure. La cloison transversale possède une vanne de
pied qui permet de mettre en communication les deux cotés de la citerne (en cas d’avarie de
pompe de cargaison par exemple)
Les cuves reposent sur le double fond sur des supports en bois.
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MNI306_Le transport de marchandise en vrac page 31
Dôme
Barrière primaire
Isolation en Cloison
Cloison intérieure
poly uréthane intérieure
transv ersale
axiale
Cale latérale
Supports du
réserv oir PROCEDE SPB autoporteuse en
aluminium
Navire de 80000 m3
- Le système MOSS
Il n’y a pas de barrière secondaire mais une cuve de rétention également isolée (barrière
partielle) permet de récupérer les fuites de liquide.
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MNI306_Le transport de marchandise en vrac page 32
PROCEDE MOSS ROSENBERG
NORTH WEST SANDERLING 136000 m 3
Dôme
Tôle de protection
12,5 m
Anneau Equatorial
Puits
Central Isolation
Mousse de
WB poly uréthane)
WB
Aluminium
Jupe support
cy lindrique
Pompes
cargaison
WB Acier
WB
WB
Les cuves autoporteuses peuvent être construites à part puis mises en place dans la coque:
gain de temps. En ce qui concerne les cuves MOSS, le diamètre est limité à 40 m et le nombre
maximal de cuves est limité à 5.
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MNI306_Le transport de marchandise en vrac page 33
La barrière secondaire est formée d’une feuille d’aluminium (0,5mm) coincée entre deux
couches de stratifié de fibre de verre.
L’isolation entre les deux barrière puis entre la barrière secondaire et la double coque est
réalisée par des panneaux de mousse de polyuréthane (procédé mark III).
L’ancien procédé (mark I) utilisait une barrière secondaire faite de contreplaqué d’érable coté
froid (3,4mm) et de pin Douglas coté chaud (12mm); l’isolation étant réalisée par des pavés
de balsa.
Le procédé Mark III utilise des matériaux plus modernes de type polyuréthane.
PROCEDE TECHNIGAZ
EL PASO AZREW 126000 m 3
Aluminium enrobé
de f ibre de v erre
Double coque
intérieure
Mousse de
poly uréthane
contre-plaqué
Tôle gauf rée
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MNI306_Le transport de marchandise en vrac page 34
- Le procédé GAZ TRANSPORT
Ces cuves à membranes intégrées doivent être construites en même temps que la coque, ce qui
posera des difficultés au niveau des soudures. Cependant, les cuves membranes permettent
d’utiliser au maximum l’espace disponible de la coque.
Ces deux procédés qui sont des brevets français ont coopéré pour concevoir fin des années 90
des systèmes plus élaborés.
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MNI306_Le transport de marchandise en vrac page 35
PROCEDE GAZ TRANSPORT
LGN 364 / 130000 m 3 )
caissons de
Double coque contreplaqué
intérieure remplis de perlite
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MNI306_Le transport de marchandise en vrac page 36
Une isolation secondaire composée également de caissons de balsa remplis de perlite de 300
mm d’épaisseur.
L’espace inter barrière étant maintenu en permanence sous gaz inerte par de l’azote.
Comme son nom l’indique, il s’agit d’une combinaison des systèmes Technigaz et Gaz
transport.
La barrière primaire est plane et en INVAR. Elle est placée sur une première isolation en
polyuréthane. La barrière secondaire est en triplex (aluminium / fibre de verre) recouvre une
deuxième isolation en polyuréthane elle-même fixée sur du contreplaqué.
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MNI306_Le transport de marchandise en vrac page 37
ISGOTT Ship/Shore Safety Check List
The safety operations require that all questions should be answered affirmatively YES/NO. If an affirmative
answer is not possible, the reason should be given and agreement reached upon appropriate precautions to be
taken between the ship and the terminal. Where any question is not considered to be applicable, a note to that
effect should be inserted in the remarks column.
See ISGOTT Guidelines for Completing the Ship/Shore Safety Check List for more detail descriptions behind
each specific question in below matrix.
The presence of YES/NO in the columns “ships” and “terminal” indicates that checks shall be carried out by the
party concerned.
The presence of the letters A, P and R in the column “code” indicates the following:
A The mentioned procedures and agreements shall be in writing and signed by both parties.
P In case of a negative answer, the operation shall not be carried out without the permission of the Port
Authority.
R Indicates items to be re-checked at intervals not exceeding that agreed in the declaration. Items marked R to be
confirmed checked with sign/time each they are checked.
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MNI306_Le transport de marchandise en vrac page 38
Bulk Liquid – General Ship Terminal Code Remarks
Engine rooms vents may be open
18 The ship`s emergency fire control plans are located
externally Location:
If the ship is fitted, or is required to be fitted, with an inert gas system (IGS), the following points should
be physically checked:
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MNI306_Le transport de marchandise en vrac page 39
49 Security protocols have been agreed between the Ship
Security Officer and the Port Facility Security Officer if A
appropriate
50 Where appropriate, procedures have been agreed for
receiving nitrogen supplied from shore, either for
AP
inerting or purging ship`s tanks, or for line clearing into
the ship
If the ship is fitted, or is required to be fitted, with an inert gas system (IGS) the following statements
should be addressed:
Inert Gas System Ship Terminal Code Remarks
51 The IGS is fully operational and in good working order P
52 Deck seals, or equivalent, are in good working order R
53 Liquid levels in pressure/vacuum breakers are correct R
54 The fixed and portable oxygen analysers have been calibrated
R
and are working properly
55 All the individual tank IG valves (if fitted) are correctly set
R
and locked
56 All personnel in charge of cargo operations are aware that, in
the case of failure of the inert gas plant, discharge
operations should cease and the terminals be advised
If the ship is fitted with a Cride Oil Washing (COW) system, and indents to crude oil wash, the following
statements should be adressed:
Crude Oil Washing Ship Terminal Code Remarks
57 The Pre-Arrival COW check-list as contained in the approved
COW manual, has been satisfactorily completed
58 The COW check-list for use before, during and after COW,
as contained in the approved COW manual, are R
available and being used
If the ship is planning to tank clean alongside, the following statements should be addressed:
Tank Cleaning Ship Terminal Code Remarks
59 Tank cleaning operations are planned during the ship`s stay
alongside the shore installation Yes/No Yes/No
60 If “yes” the procedures and approvals for tank cleaning
have been agreed
61 Permissions have been granted for gas freeing operations Yes/No Yes/No
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MNI306_Le transport de marchandise en vrac page 40
Part D – Bulk Liquefied Gases – Verbal Verification
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MNI306_Le transport de marchandise en vrac page 41
DECLARATION
We, the undersigned, have checked the above items in Parts A and B, and where appropriate Part C or D, in
accordance with the instructions, and have satisfied ourselves that the entries we have made are correct to the
best of our knowledge.
We have also made arrangements to carry out repetitive checks as necessary and agreed that those items with
code “R” in the Check-List should be re-checked at intervals not exceeding _______hours.
If to our knowledge the status of any item changes, we will immediately inform the other party.
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MNI306_Le transport de marchandise en vrac page 42
Terminal………………
Date ……………………………………….
The Master
SS/MV ………………………………………….
Dear Sir,
The responsibility for safe conduct of operations whilst your ship is at Revithousa LNG Terminal
rests jointly with you as shipmaster, and with the terminal Operation Manager. Therefore, before
operations start, we seek your full agreement on the safety requirements set out in the Ship/Shore
Safety Check List and the attached Marine Procedures Manual. These requirements are based on
safe practices widely accepted in the gas industry and by gas carrier owners.
We expect you, and all under your command, to adhere strictly to these requirements throughout
your stay alongside Revithousa LNG Terminal and we, on our part, will ensure that our personnel
do likewise, and co-operate fully with you in the mutual interest of safe and efficient operations.
Before the start of operations and at approximately four-hourly intervals thereafter, for our mutual
safety a member of the terminal staff, together with a ship’s officer, will make a routine inspection
of your ship against the requirements of the Ship/Shore Safety Check List. Where corrective action
is necessary we will not agree to start cargo operations or, if already started, we will require them to
be stopped.
Similarly, if you consider safety is endangered by any action on the part of our personnel, or by any
equipment under our control, you should demand immediate cessation of operations.
Please acknowledge receipt of this letter by countersigning and returning the attached copy.
Signed: …………………………………………………….
Terminal Representative
Terminal Representative on duty is: ……………………..
Position or Title: ………………………………………….
Telephone Number. ………………………………………
UHF/VHF Channel: ………………………………………
Signed: …………………………………………………….
Shipmaster
SS/MV: …………………………………………………….
Date: ………………… Time: ……………………………
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MNI306_Le transport de marchandise en vrac page 43
Terminal………………
Date ……………………………………….
The Master
SS/MV ………………………………………….
Dear Sir,
OIL POLLUTION
It should be appreciated that oil spillages are seriously viewed by Government, Local Authorities,
The Port Authority and the Terminal. Spillages will be investigated by the appropriate authorities
and apart from the Master and/or Owners of the vessel being charged with the cost of cleaning up
any oil spill emanating from the vessel, the Master and/or Owners may be liable to prosecution.
Delay to the vessel could well arise.
It is also noted that vessels and their Masters must comply with all applicable laws and regulations
of governmental, local port and terminal authorities and especially with the provisions of the
International Conversion for the Prevention of Pollution of the Sea by Oil 1954 as amended in 1969
and 1971, as well as with the provisions of Law 743/77 as amended by Law 1147/81, and
MARPOL 1973/78.
In case of appearance of any oil pollution of the seawater which has been caused by the vessel, you
as the Master and the vessel under your command, will be fully responsible against the Authorities,
Third Parties and the Terminal for all claims, losses, costs and expenses arising there from.
Please acknowledge receipt of this letter by countersigning and returning the attached copy.
Signed………………………………………………
Terminal Representative
Receipt of this letter is acknowledged
Signed …………………………………
Master …………………………………
Ss/mv…………………………………..
Date…………………………………….
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
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