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CHAP III : L'APPROCHE MACROECONOMIQUE
C'est une représentation globale détaillée et chiffrée de l'économie nationale d ans un cadre
comptable.
Elle est un outil qui permet à la fois de mesurer la valeur de ces grandes variables économiques
mais aussi de les présenter dans une mise en relation logique entre elles. Ce sont des relations qui
ont un sens qui va au delà d'une simple représentation du réel. C'est une reconstruction de la
réalité.
Elle est très récente car elle remonte aux périodes de perturbations économiques des
années 30. elle s'est construite en trois temps :
°p Premier temps : ça a été l'outil de compréhension de la crise des années trente. Mais aussi
un outil de validation des idées keynésiennes.
°p -euxième temps : c'est un outil d'aide à la décision dans le cadre des politiques
économiques.
°p Droisième temps : un outil de comparaison dans le temps et dans l'espace avec une
dimension supranationale.
Pendant très longtemps des systèmes de comptabilité nationale très hétérogène ont coexisté.
Ils conduisaient à des grandes difficultés à établir de s comparaisons sur des bases comparables.
Le FMI et la banque mondiale a cherché a les harmonisé depuis 70's pour créer des outils
statistiques de plus en plus homogènes :
-e 1976 à 1995, le système SECN ( système élargi de comptabilité nationale). => obsolète
SEC 95 = Système Européen de Comptabilité crée en 1995.
1- Le champ d'investigation
Les documents de la comptabilité nationale sont construits selon des normes qui portent
sur la dimension spatio-temporelle de la comptabilité nationale.
a) Le cadre spatiale
b) Le cadre temporel
La deuxième limite est relié à . La CN s'inscrit dans le cadre temporel de
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. Les performances de l'économie nationale sont comparées d'une année
sur l'autre suivant le découpage arbitraire du temps comme ci les activités de production, de
consommation, d'investissement et de répartition commençaient le 1er janv ier et s'arrêtaient le 31
décembre. -ans tous les cas le découpage du temps sera arbitraire. ( Japon année civile = 1 avril /
31 mars )
c) Autres handicaps
´p -
, à peu près 6 mois de travail pour
les comptables nationaux puissent publier les comptes de l'année précédente.
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La CN a du mal à rendre compte du glissement de l'activité. La référence annuelle nivelle les
agrégats et ne permet pas ou peu de saisir les fluctuations de courte durée de l'activité, ou les
rythmes de la production et de la consommation.
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d'où sa volonté de créer des outils en année glissante.
Pour être en phase avec la conjoncture on a développé les indicateurs avancés. Ils
correspondent à un certain nombre d'outil s de collecte rapides pour suivre l͛activité économique.
-'un côté les indicateurs appelés les et de l'autre
.Mais ils n͛effectuent qu͛une collecte parcellaire. Il existe en alternative d'autres types de
collectes :
Rp les collectes de l'OFCE (proche des universitaires)
Rp la collecte REXECO-E, mise en place par les milieux patronaux.
p ce sont des chiffres qui manquent de fiabilité (pas contrôlé, réalisés dans l͛urgence)
p Ces indicateurs avancés ne retiennent pas les mêmes nomenclature que la comptabilité
nationale, c'est une vue grossière de la conjoncture.
Exemple : En Colombie : on estime que le trafic de cocaïne représente près de la moitié des
activités du pays.
En France le travail non déclaré représente 5 à 15 % de l͛activité.
En Italie dans le sud l͛activité non déclaré représente 30 à 40% de l͛activité économique.
Un taux de croissance peut faire illusion, car les modalités d'enregistrement peuvent
troubler la réalité économique. Il peut s'agir de la monétisation d'activités précédemment non
marchande et qui deviennent marchande.
-ans un pays en développement, l'extension de la relation marchande, conduit à des taux de
croissance très élevé, est-ce qu'elle conduit pour auta nt à une extension du bien être ?
Ce phénomène existe aussi chez nous. Ex: permis E gratuit devenu payant.
La CN n'est pas seulement un enregistre ment d'activité , elle effectue aussi un recensement
de l͛activité à partir de principe : le principe du circuit.
Le circuit économique
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L'analyse des relations économiques peut se faire du point de vue du rôle des agents
économiques dans le circuit. La comptabilité nationale va chercher à regrouper les agents
économiques en groupes ayant des comportements analogues, chacun de ces regroupements va
donner lieu à
ip les sociétés non financières (SNF) , il regroupe toutes les unités dont la fonction principale
est de produire des biens et services non financiers et marchands. Ce sont les sociétés qui
ont des ressources qui proviennent pour plus de 50% de vente et qui distribuent des
salaires et des profits. Elle comprend des sociétés qui ont un statut juridique propre mais
qui peuvent avoir des statuts très différents. On retrouve des SA, des sociétés coopératives,
certaines associations, des quasi sociétés (absence de personnalité juridique propre mais
comptabilité différentes (ex : succursales, chantier de plus d͛un an,, sociétés publiques ou
parapubliques (poste, SNCF,RADP) ).
ip ISBLSM : INSDIDUDION SANS BUD LUCRADIF AU SERVICE -ES MENAGES produit des
services non marchand sans but lucratif. Ce ne sont pas des services à caractère
collectifs, ils sont destinés aux ménages on retrouve les associations, cultes, partis
politiques, CE, organismes de charités͙
Ils ont 3 sourc ques de financement : les cotisations annuelles, les subventions obtenus
auprès des APU(représente ʹ de 50% des recettes) ventes effectués auprès de leurs
adhérents͙
ip Les restes du monde : il enregistre que les mouvements de balances vis -à-vis de
l͛exterieur à travers les exportations et les importations
Les comptes perrucs : qui cherche à mettre en relation un certain nombre de secteur
institutionnels
Les opérations de chaque SI sont enregistrés dans un système de comptabi lité en partie double.
Pour chaque SI (secteur institutionnelles) on va distingués 6 comptes + 1.
Chaque SI aura :
_p Un compte de Production
_p Un compte d͛Exploitation
_p Un compte d͛affectation des Revenus primaires
_p Compte de distribution secondaire du R evenu
_p Un compte d͛Utilisation du revenu disponible
_p Un compte de Capital
+1 : un compte financiers quii compte pour du beurre
Ces comptes s͛emboitent les uns dans les autres ils décrivent des relations logiques entre les
différentes opérations entres les différentes agents économiques. Ils relient entre eux tout les
secteurs institutionnels en adoptant une logique : les ressources des uns sont les emplois des
autres.
Ces comptes PERRUC permettent d͛individualiser ces secteurs institutionnels mais aussi de les
rendre compatibles entre eux.
3-
On peut dégager un certains nombre de ratio qui nous éclaire sur la situation économiques de la
nation.
Les principaux ratios :
_p Le taux de marge :
EBE/VA
C͛est un indicateur de performance il mesure la proportion d e ce qui reste aux entreprises d͛une
branche ou d͛une économie par rapport à l͛ensemble de ce qui a été produit. Il n͛a de sens qu͛en
dynamiques puisque de l͛importance de ce ratio va dépendre la croissance future.
Il mesure la part de la valeur ajoutée qui est globalement consacrée à l͛accumulation du capital il
permet de mesurer les efforts d͛investissement des entreprises
p il est élevé on dira que les E ont confiance dans l͛avenir
p Au contraire s͛il a tendance à faiblir on dira l͛effort d͛investissement est trop faible
et que les entreprises n͛ont pas une vision optimiste de l͛avenir.
Comme EB/FBCF= EB/VA*VA/FBCF on peut dire que le taux d͛autofinancement est égal à :
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Que ce soit au niveau de la nation ou au niveau des branches de l͛économie ou au niveau d͛une
production particulière, l͛équilibre comptable sera toujours :
P : production
IMP : importation
MC : marges commerciales
MD : marges de transports
IP : impôt sur les produits (DVA)
SP : subvention sur les produits
CI : conso intermédiaires
-C : dépenses de consommation finale
FBCF : formation brute de capital fixe
VS : variation des stocks
EXP : exportations
Interprétation :
_p Le coté gauche de l͛équation représente l͛ensemble des ressources que peut utiliser la
nation
_p Le coté droit les emplois qui ont été faits de ces ressources
Aujourd͛hui 70 % de la production d͛un pays est faite pour des affectations dans ce pays le reste
est tourné vers les exportations et inversement 1/3 de ce qui es t consommé dans notre pays vient
de l͛importation
2-p La production
Niveau - : 5 branches
Agriculture
Industrie
Construction
Services principalement marchands
Services administrés
Quoi qu͛il en soit la production nationale est tjrs la somme des productions spécifiques de chaque
branche. La production de chaque branche est ; pour éviter des doubles emplois ; évalué à partir
de la VA c'est-à-dire à partir de la valeur nouvellement créée par l͛activité de la branche.
VA= production au prix du marché ʹ CI
Les consommations intermédiaires sont en effet déjà comptabilisé ailleurs dans la rpoduction des
autres branches de l͛économie . <Pour la nation, l͛équilibre ressource -emploi s͛écrit :
P+IMP+IP-SP = CI+-C+FBCF+VS+EXP
VA+IMP+IP+SP= -C+FBCF+VS+EXP
VA+IP+SP=PIB
PIB= -C+FBCF+VS+(EXP-IMP)
PIB : somme des emplois provenant de cette création de valeur ???????????
Avec EXP-IMP= solde du commerce exterieur
A travers ces différentes définitions on va pouvoir poser un certain nombre de diagnostiques qui
permettent de décider la politiqu e économique à mettre en place.
L͛ensemble de ce que nous avons vu peut e tre résumé dans le DES : tableau entré sorti
Le DES représente à la fois les productons, les ressources, et les emplois de chaque branche mais il
représente aussi l͛interdépendance entre chaque branche. Il est la synthese des opération de
production de biens et service dans un paysµ. C͛est l »état ultime du système productif national.
C͛est une approche par produit et non par acteur.
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