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Département génie civil

Matière  : topographie
Classe  :
Étudiant  :
Prof  :
Année universitaire  : 2020/2021
La topographie est la science qui permet la mesure puis la
représentation sur un plan ou une carte des formes et détails
visibles sur le terrain, qu'ils soient naturels (notamment
le relief et l'hydrographie) ou artificiels (comme les bâtiments,
les routes, etc.). Son objectif est de déterminer la position et
l'altitude de n'importe quel point situé dans une zone donnée,
qu'elle soit de la taille d'un continent, d'un pays, d'un champ ou
d'un corps de rue.

La topographie s'appuie sur la géodésie qui s'occupe de


la détermination mathématique de la forme de la Terre (forme
et dimensions de la Terre, coordonnées géographiques des
points, altitudes, déviations de la verticale...). La topographie
s'intéresse aux mêmes quantités, mais à une plus grande
échelle, et elle rentre dans des détails de plus en plus fins pour
établir des plans et cartes à différentes échelles.
La cartographie proprement dite est l'art d'élaborer, de dessiner
les cartes, avec souvent un souci artistique et ne doit pas être
confondue avec la topographie.
Le problème essentiel de la géodésie consiste à définir
par des nombres (angles et distances) les positions
relatives des points de repère. Ces points géodésiques
sont matérialisés par des mires installées sur les
sommets et les clochers, ou par de simples bornes. Du
point de vue mathématique, le problème est
complètement résolu si l’on dispose de mesures
d’angles et de longueurs assez nombreuses pour
déterminer les triangles formés par les points et les
dièdres qui permettent de fixer les altitudes relatives
des différents plans. Mais il est nécessaire de rapporter
ces mesures à un système de trois axes. Il faut
substituer à la surface physique réelle de la Terre, avec
ses montagnes et toutes ses variations de terrain, une
surface théorique facile à définir géométriquement au
moyen de quelques paramètres et, surtout, facile à
déterminer expérimentalement en chaque endroit où
l’on en a besoin. Ça ne peut être une sphère puisque la
Terre n’en est pas une parfaite

Par conséquent, il faut choisir un point origine, sur la


côte ou non, et prendre comme surface de comparaison
la surface de niveau définie de proche en proche par
l’ensemble des verticales et qui passe par cette origine.
Cette surface de niveau, qui se rapproche le plus
possible de la surface des mers, s’appelle
le géoïde. C’est également la surface équipotentielle du
champ de pesanteur terrestre en rotation. Le géoïde a
été introduit en 1873 par le mathématicien allemand
Johann Benedict Listing (Francfort, 25 juillet 1808 -
Gôttingen, 24 décembre 1882). Mais cette surface
empirique est irrégulière et peu accessible au calcul. La
Terre est un solide de révolution un peu aplati aux
pôles. On substitue donc au vrai géoïde une
approximation donnée par un ellipsoïde de révolution,
facile à définir mathématiquement à l’aide de deux
paramètres (le grand et le petit axe), mais dont les
écarts verticaux par rapport au géoïde peuvent
atteindre plusieurs dizaines de mètres dans un sens
comme dans l’autre. La principale conséquence de ces
différences est d’introduire un écart entre la normale en
un point de l’ellipsoïde et la normale au même point du
géoïde (la verticale). Cet angle s’appelle la déviation de
la verticale. Cette déviation est faible mais peut
cependant atteindre des valeurs non négligeables dans
les zones montagneuses et les zones volcaniques.
Cependant, elle ne dépasse jamais 100’’ et, en France,
elle est inférieure à 15’’. Les observations faites par
rapport à la verticale doivent donc être corrigées de
cette déviation pour être ramenées à la normale à
l’ellipsoïde.
La photogrammétrie est une technique
qui consiste à effectuer des mesures dans une
scène, en utilisant la parallaxe obtenue entre
des images acquises selon des points de vue
différents. Recopiant la vision stéréoscopique
humaine, elle a longtemps exploité celle-ci
pour reconstituer le relief de la scène à partir
de cette différence de points de vue.
Actuellement, elle exploite de plus en plus les
calculs de corrélation entre des images
désormais numériques.

Photogrammétrie par Drone


Le théodolite et le tachéomètre :
Ces deux outils sont quasiment
idententique à la différence que le
premier permet de mesurer les
angles horizontaux et verticaux, le
second permet en plus de
mesurer les distances.

Le positionnement par satellites


Ces dernières années une autre
avancée majeure est arrivée avec
de nouvelles méthodes de travail
également.
Ce nouveau type d'appareil,
généralement appelé 'GPS', mais
en fait il faut parler de
positionnement par satellites
(GPS étant le nom de la
constellation de satellites
déployée par les Etats-Unis).

Le niveau
 Pour garantir des mesures en
altimétrie d'une précision
inférieure au centimètre, chose
difficile même avec les
tachéomètres d'aujourd'hui, il faut
utiliser un niveau. Deux types de
niveaux sont utilisés, les niveaux
dit de "chantier" et ceux
électronique. Les premiers sont
utilisés pour les travaux de
nivellement courant comme les
cheminements à l'aide d'une mire
graduée, l'utilisation de ce
matériel impose un travail des
plus rigoureux ou l'emploi de
méthode de contôle
contraignante
Le scanner 3D
Encore un appareil qui à changé
les méthodes de travail. Le
scanner 3D LIDAR est un outils
qui permet de mesurer des
millions de points en à peine
quelques minutes et permet de
restituer des mesures d'une
grande précision et d'une finesse
de détails qu'on ne peut pas
obtenir avec un tachéomètre.

Le télémètre laser
 Le télémètre remplace le mètre,
ce qui facilite grandement la prise
de cote lors des levés d'intérieur.
Le principe de mesure de la
distance est le même qu'avec un
tachéomètre, l'appareil envoi un
faiseau laser et détermine la
distance.

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