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LA PALEONTOLOGIE DANS LES COLLECTIONS DE LA

BIBLIOTHEQUE UNIVERSITAIRE : un parcours

Coquillages et crustacés, témoins d’autres âges


Concrétions nées des caprices de la terre pour les uns,
animaux marins apportés par la mer il y a fort longtemps
pour d’autres, les fossiles collectionnés dans les cabinets
de curiosités étaient souvent des ammonites et des
bélemnites. Leur nature n’a cessé de faire l’objet de
débats avant qu’ils ne soient identifiés comme d’anciens
êtres vivants. L’ouvrage Museum Wormianum seu
Historia rerum rariorum… d’Olao Worm publié en 1655
décrit un de ces lieux de recherche et d’exposition. Cet
exemplaire a lui-même fait partie des musées (« ex
museo » sur la page de titre et non ex libris) de trois
propriétaires dont le dernier est l’abbaye de Saint-
Bénigne de Dijon (1773). L’auteur du commentaire
manuscrit en marge d’une figure illustrant les « pierres
de formes variées » indique qu’il en possède une
identique (p. 83).

WORM, Olao. Museum Wormianum seu historia


rerum rariorum, tam naturalium, quam artificialum,
tam domestiarum, quam exoticarum, quae Hasniae
Danorum in aedibus authoris servantur … Lugduni
Batavorum : ex officina Elseviriorum, 1655
Cote : 48 Réserve BUDL.

Cette pratique de constituer des


collections, limitée aux trésors
d’abbaye et aux grands seigneurs au
Moyen Age, prend à l’époque
moderne une signification plus
scientifique et se répand parmi les
savants, les grands bourgeois.
L’encouragement des arts et des
sciences constitue toujours une des
caractéristiques du pouvoir temporel,
comme le montre l’ouvrage sur les
coquillages du cabinet du Prince de
Schwarzburg-Rudolstadt publié à la
fin du XVIIIème siècle.

Die Conchylien im Cabinette des Errn Herbprinzen von Schwarzburg-


Rudolstadt. Rudolstadt : Auf Koste des Verfasser, 1786.
Cote : 564/1002 Réserve BUDL
L’étude des fossiles marins et les progrès de la géologie constituent une des voies
les plus fécondes de la remise en cause de la chronologie du monde jusque là
admise. L’ouvrage de Soldani (1780) en est un bon exemple puisqu’il s’agit d’un
essai « oritographique » qui s’appuie sur les nautiles et ammonites fossiles. Il a
d’ailleurs appartenu à Mario
Cermenati, un géologue de
Lucques.

SOLDANI, Ambrogio. Saggio orittografico ovvero osservazioni sopra


le tere nautiliche ed ammonitiche della Toscana… Siena : Vincenzo
Pazzini Carli e figli, 1780.
Cote : 564/1001 Réserve BUDL

Les articles « fossile » et « déluge » de


l’Encyclopédie… de Diderot et d’Alembert (1756)
illustraient déjà l’opinion la plus répandue parmi
les cercles savants : le Déluge n’aurait pas suffi à
éparpiller ces fossiles sur toute la surface du
globe. La terre fut le
théâtre de catastrophes
d’une ampleur et d’une
durée jadis
insoupçonnées. Le
monde n’a donc pas
toujours été tel que
l’homme le voit. On
débat de l’importance voire de la réalité du Déluge, on
entrevoit les temps immémoriaux que la terre a connus :
l’histoire géologique constitue une révolution de la pensée.
La gravure en couleurs de Gautier Dagoty est contemporaine
de l’Encyclopédie…
Sa présence dans une revue scientifique destinée à un public
amateur montre l’intérêt récurrent que suscitent les fossiles.

DIDEROT, Denis. D’ALEMBERT. Encyclopédie ou dictionnaire raisonné


des sciences, des arts et des métiers… Paris : Briasson, David, Le
Breton, Durand, 1757. Tome quatrième et tome septième.
Cote : 314 Réserve BUDL
GAUTIER DAGOTY, Jacques-Fabien. Observations sur l’histoire
naturelle, sur la physique et sur la peinture. Avec des planches
imprimées en couleur… Paris : chez Delaguette, 1752.
Cote : 5054 Réserve BUDL
La récolte, l’étude, les publications sur les
fossiles, vont permettre au XIXème siècle de
confirmer cette hypothèse étonnante : de
nombreux animaux anciens n’ont pas
d’équivalent aujourd’hui. Les coquilles
fossiles servent de marqueur chronologique
de plus en plus fin, donnant lieu à des
ouvrages parfois magnifiquement illustrés
et englobant mollusques contemporains et
fossiles.
FERUSSAC, D. de. DESHAYES, G. P. Histoire
naturelle, générale et particulière des mollusques…
Paris : Baillière, 1820-1851.
Cote : 86 BUSE

Ce hiatus entre les espèces passées et présentes est aussi


constaté par Alexandre Brongniart et Anselme-Gaëtan
Desmaret qui publient en 1822 une Histoire des crustacés
fossiles et s’attachent à décrire les trilobites aujourd’hui
disparus. Les limules fossiles aussi font partie de l’ouvrage.
Cet animal vit encore aux Antilles, en Indonésie et en
Amérique du nord. Qualifié de « fossile-vivant » comme le
célèbre Cœlacanthe, il est l’étonnant représentant d’un ordre
vieux de 520 millions d’années, les Xiphosures.
BRONGNIART, Alexandre. DESMARET, Anselme-Gaëtan. Histoire
naturelle des crustacés fossiles… Paris : F.-G. Levrault, 1822.
Cote : 5328 BUSE

L’étude de ces fossiles permet d’affirmer que des


changements importants de climat ont eu lieu car des
espèces tropicales comme la limule vivaient autrefois en
Europe. Les savants constatent en
fait que des pans entiers de la
Création ont disparu.
Deux théories tentent de l’expliquer
dans la première moitié du XIXème
siècle, le catastrophisme et
le transformisme, respectivement
représentées en France par
George Cuvier (1769-1832) et
Jean-Baptiste Lamarck (1744-
1829). Disparitions au cours
de catastrophes gigantesques
répétées ou transformation des
espèces ?
L’opinion de Cuvier, même post-mortem, va faire encore
autorité plusieurs années avant de s’effondrer devant
l’accumulation des preuves archéologiques.
CUVIER, Georges. Recherches sur les ossemens fossiles, où l’on rétablit les caractères de plusieurs animaux dont les
révolutions du globe ont détruit les espèces ; par Georges Cuvier… Pris : Edmond d’Ocagne, 1836.
Cote : 560/1001 Réserve BUDL
LA MARCK, Jean-Baptiste de. Recueil de planches des coquilles fossiles des environs de Paris… Paris : G. Dufour et Ed.
d’Ocagne, 1823.
Cote : 564/1003 Réserve BUDL
La recherche en paléontologie au XIXème siècle : quelques
aspects
Prolongeant la multiplication des
échanges scientifiques et culturels dans
l’Europe du XVIIIème siècle, les revues
spécialisées se font l’écho des
découvertes les plus intéressantes,
comme par exemple celle d’une plaque
de six fossiles trouvée près d’Eisenach
en 1783.

Der Naturforscher. Halle : Johann Jacob Gebaher.


1783, tome XIX, pl. VI.
Cote : 65347/19 BUSE

Les ouvrages uniquement accessibles dans leur langue


d’origine sont traduits, témoignant de l’intérêt d’une intelligentsia
européenne et de la circulation des idées. Dijon n’est pas
exempte de ces réseaux. L’ouvrage de Werner par exemple
paru en 1774 est publié par Frantin, imprimeur à Dijon,
considérablement grossi en 1790.

WERNER, A. G. Traité des caractères extérieurs des fossiles… Dijon : Frantin,


1790.
Cote : 64954 Réserve BUDL

L’information circule Alexandre Brongniart


grâce aux cercles l’accès à sa collection,
d’amitié que forment l’anglais Stoke a envoyé un
les scientifiques au nombre important de
sein des académies, dessins de trilobites…
sociétés littéraires, L’ouvrage de Zieten paru
scientifiques, qui en 1830 représente
permettent de pallier le désormais les collections
manque d’échantillons: d’un savant et non plus
pour la publication sur d’un prince, celle du
les crustacés fossiles cabinet du Dr Hartmann,
de 1822, le marquis de perpétuant en cela une
Drée a ainsi offert à tradition déjà ancienne.

ZIETEN, C. H. de. Les pétrifications de Wurtemberg, ou représentations d’après nature des pétrifications, qui
se trouvent dans les collections les plus complètes, nommément dans celle du cabinet de Mr le docteur
Hartmann, avec indication des formations de roches, dans lesquelles on les rencontre, et des endroits, ou
elles ont été découvertes… Stoutgart : chez l’expédition de l’histoire de notre temps, 1830.
Cote : 87 BUSE
Le terme « paléontologie », science qui traite des fossiles,
est forgé par Henri Ducrotay de Blainville (1777-1850) en
1822. Son développement doit évidemment beaucoup à
Cuvier et à ses recherches sur les ossements animaux. La
découverte de la caverne de Lunel-Viel, près de
Montpellier, et de ses ossements animaux, est aussi une
des étapes importantes de la paléontologie puisqu’elle est
découverte vierge de toute exploration, à la différence des
cavernes européennes connues jusque là, ouvertes et
depuis longtemps visitées par les curieux. Derrière ce
souci d’ « authenticité », on devine celui des premiers
archéologues rigoureux qui veulent respecter la
stratigraphie des terrains de fouilles.

SERRES, Marcel de. DUBREUIL, JEANJEAN. Recherche sur les ossemens humatiles des cavernes de
Lunel-Viel… Montpellier : Boehm, 1839.
Cote : 5340 BUSE

Une évolution cruciale a lieu dans la deuxième partie du


XIXème siècle, qui voit l’homme antédiluvien faire son
apparition, dans le domaine scientifique et dans l’imaginaire
collectif. L’origine des espèces (1859) de Charles Darwin,
qui évoque accessoirement l’origine de l’homme mais ouvre
des perspectives nouvelles, les découvertes de Boucher de
Perthes dans la Somme, assoient définitivement son
existence et provoquent des remous durables dans le
monde scientifique et dans la société. Très vite la vision que
l’on a de cet homme préhistorique s’étoffe. Déjà dans
l’ouvrage sur l’ancienneté de l’homme de Charles Lyell
(1864), une gravure rupestre est représentée sur la page de
titre. L’art et l’outil semblent comme une évidence être le
propre de l’homme, même préhistorique, ce qui atténue
l’image bestiale qui lui est parfois associée.

LYELL, Charles. L’ancienneté de l’homme. Appendice par Sir Charles Lyell. L’homme fossile en France…
Paris : Baillière, 1864.
Cote : 65260 BUSE
Les grands sites français, notamment en Dordogne, sont
découverts et fouillés librement puisque la législation
française n’impose pas de déclaration de fouilles préalable.
La destruction de sites précieux et, dans un climat très
germanophobe, le scandale en 1910 des fossiles humains
du Moustier et de Combe-Capelle récupérés par un
« chercheur », Otto Hauser (1874-1932), et revendus aux
musée berlinois, relance les projets de loi sur ce sujet. Le
Moustier est la première sépulture néandertalienne
reconnue sur un site français, mise à jour en mars 1908
mais hélas pour la stratigraphie, enterrée et redécouverte à
quatre reprises pour les besoins médiatiques de son
découvreur… La paléontologie humaine, plus que les
fossiles animaux, occupe désormais le devant de la scène.

OBERMAIER, Hugo. Fossil man in Spain. London : Oxford


University Press, 1925. 495 p., XXIII pl., pl. XVIII. Légende : B :
crâne mâle de Combe-Capelle.
Cote : 89949 BUDL
Animaux et végétaux
Dans les cabinets de curiosités qui fleurissent en Europe à partir du XVIème siècle, les
fossiles côtoient des minéraux, des restes d’oursins, des concrétions bizarres…
Sont-ils de nature minérale, purs jeux de la nature, ou organiques, animaux devenus
pierres ? Le mot « fossile » indique avant tout l’origine souterraine de l’objet, quel
qu’il soit. Il ne prend que progressivement son sens actuel, en même temps que les
savants déterminent que les fossiles sont issus d’êtres vivants.

L’Ostéographie… de Blainville (1839), qui se veut un complet


panorama de l’anatomie animale, contient aussi des
planches lithographiées reproduisant des ossements
d’animaux fossiles, sur les dessins de J. C. Werner, peintre
au Muséum d’histoire
naturelle. Parmi les
découvertes qui mettent
en évidence la disparition
totale d’espèces, il y a
l’exemple célèbre d’un
édenté fossile nommé
glyptodon et décrit en
1856 par Louis Nodot, directeur du Muséum
d’Histoire naturelle de Dijon dont il est aujourd’hui
encore l’un des fleurons.

DUCROTAY DE BLAINVILLE, H. M.
Ostéographie ou description
iconographique comparée du squelette et
du système dentaire des cinq classes
d’animaux vertébrés récents et
fossiles…Paris : Arthus Bertrand, 1839.
Cote : 300006/22 BUSE
NODOT, Louis. Description d’un nouveau
genre d’édenté fossile renfermant plusieurs
espèces voisines du glyptodon. Atlas…
[S.l.] : [s.n.], [s.d.].
Cote : SZ 566/1002

Etablissant à la fin des années 1860 une répartition des


oiseaux fossiles en France, Alphonse Milne-Edwards ne se
contente pas de les comparer avec les squelettes des
espèces correspondantes contemporaines, il prend aussi en
compte leurs masses musculaires, servi par les
chromolithographies de Louveau. Ces aspects (l’allure de
l’animal fossile, voire son comportement), peu abordés par
les savants pratiquant l’anatomie comparée au XIXème siècle,
verront leur importance s’accroitre au siècle suivant. Les
mêmes techniques d’illustration permettent de rendre
compte du gigantisme d’oiseaux disparus, l’Aepyornis
maximus et le Casuarus galeatus, grâce aux planches
dépliables de l’atlas.

MILNE-EDWARDS, Alphonse. Recherches anatomiques et paléontologiques pour servir à l’histoire des


oiseaux fossiles de la France…Paris : Masson, 1869-1870.
Cote : 5416 BUSE
La famille Brongniart s’est illustrée dans tous les
domaines naissants de la paléontologie, explorant à
chaque fois une voie nouvelle. Alexandre Brongniart
(1770-1847) pour les crustacés, Adolphe (1801-1876)
pour l’étude des graines et végétaux fossiles, puis
Charles (1859-1899) son petit-fils, sur les insectes
fossiles. La Bibliothèque conserve des ouvrages de
chacun des membres de cette illustre famille et un
ouvrage du géologue Tommaso Catullo qui porte
vraisemblablement l’ex-libris de Charles Brongniart.

BRONGNIART, Adolphe. Histoire des végétaux fossiles ou recherches


botaniques et géologiques…Paris : Crochard, 1838.
Cote : 5245 2/14 BUSE

L’ouvrage de Charles paru en 1893 est un apport décisif à la connaissance des


insectes paléozoïques. La Meganeura Monyi représentée grandeur nature au dessus
du lac de Commentry passe d’ailleurs pour la plus belle illustration sur ce sujet.
Impression en couleurs, héliogravure, les techniques utilisées dans cet ouvrage sont
d’ailleurs souvent remarquables.

BRONGNIART, Charles. Recherches pour servir à l’histoire des insectes fossiles des temps primaires […].
Atlas. Paris : Imprimerie Théolier, 1893.
Cote : 6968 BUSE
L’Homme, controverses et débats

L’Eglise et la paléontologie

Les « révélations » de la paléontologie, les


théories de Darwin au milieu du XIXème siècle,
provoquent une opposition violente d’une partie
du clergé contre la science, bien que l’homme
n’apparaisse qu’en pointillé dans L’origine des
espèces (1859). L’intransigeance du pape Pie
IX culmine en 1864 avec le Syllabus, catalogue
des erreurs issues de la modernité dont fait
notamment partie la croyance en une vérité
scientifique. La place de l’homme « au centre
de la Création » est remise en cause, le rôle de
l’Eglise comme moteur de la modernité au sein
de la société occidentale est lui aussi
sérieusement mis à mal. Toutefois de nombreux
scientifiques qui sont en même temps hommes
d’église investissent le domaine de la
paléontologie humaine qui est un lieu
d’intenses débats, de luttes et peut-être de déchirements intimes. L’intérêt des
ecclésiastiques au début du XXème siècle pour le passé de l’Homme apparaît de
façon éclatante lorsqu’on consulte des catalogues des bibliothèques…les abbés
Breuil et Obermaier, le chanoine de Villeneuve,
les frères abbés Bouyssonie, plus tard
Theilhard de Chardin, sont autant de noms
désormais célèbres soupçonnés d’être des
pions du Vatican par certains, comme Adrien
Guébhard par exemple, qui dénonce
violemment le rôle joué par l’Institut de
paléontologie humaine dans un opuscule de
1911. Souvent associés dans leurs recherches
et publications, Breuil lui-même a eu ce mot
ironique en évoquant le « trust des grottes
ornées ».

Musée d'ethnographie et de préhistoire du Bardo. [Alger] : Collections préhistoriques. Planches.


Dessins du chanoine J. Bouyssonie. Préface de l'abbé H. Breuil. Paris : Arts & métiers graphiques,
1956. 14 p., CXII pl. Pl. XXVIII, paléotlithique, station de surface d’El-Oudiane.
Cote : 60770/11 BUDL
Crânes, races, science

Ethnologie tendant à l’exactitude scientifique,


l’anthropologie a parfois emprunté des voies la
rapprochant de la paléontologie humaine, à la faveur
d’études sur les crânes des populations humaines
vivantes et fossiles.
Florissante dans la
deuxième moitié du XIXème
siècle, elle ambitionne de
retrouver la chronologie et
la parenté des « races
humaines », les mélanges
oubliés entre races
« inférieures » et
« supérieures ». Hamy et Quatrefages de Bréau
illustrent ce propos dans un ouvrage de 1881
totalisant plus de 500 figures crâniennes du monde
entier. Chaque crâne a fait l’objet de 78
mesures. On est bien loin de la simple mesure de
l’angle faciale inventée par Pierre Camper au
XVIII ème siècle, détournée au XIX et XXème siècle
afin de justifier une hiérarchie des races
prétendument scientifique. Les crânes fossiles occupent un tiers de l’ouvrage,
Dans son avant-propos Hamy le justifie en supposant que les descendants des
hommes préhistoriques européens « vivent certainement encore parmi nous ». Il
semble alors encore possible de démêler « les premiers habitants » des
« éléments étrangers » qui s’y sont mêlés.

HAMY, Ernest T. QUATREFAGES, A. de. Crania ethnica. Les


cranes des races humaines…Atlas. Paris : Baillière, 1882.
Cote : ½ BUSE
Planches pour les œuvres de P[ierre] Camper, qui ont pour objet
l’histoire naturelle, la physiologie et l’anatomie comparée. Paris :
J. Jansen, an XI = 1803.
Cote : 2035 BUSE

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