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DE LA MATIÈRE
PLAN DU COURS
Chapitre 1 : Systèmes physico-chimiques
I Les phases et leur description
1) Paramètres intensifs et extensifs
2) Définition d’une phase
3) État physique d’une phase
Cas du gaz parfait ; équation d’état
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Chapitre 2 : Évolution et équilibre
I Modélisation d’une transformation physico-chimique ; équation
de réaction
1) La réaction chimique
2) Transformation due à plusieurs réactions chimiques simultanées
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DOCUMENTS DE COURS
Document 1 : Quelques exemples de transformations nucléaires
Fusion de l’hydrogène dans une étoile (bilan global) :
"+ "+ ,
bêta +
'F → +O + 𝑒 ! + 𝜈%
#(+ #($
alpha
'#U → '&Th
#, + $#He#!
*& *& !
bêta -
#-Co → #+Ni + 𝑒 , + 𝜈8%
Document 2 : Concentration molaire en solution
On veillera à ne pas confondre la concentration d’une solution en un corps pur dissous et la
concentration d’un soluté dans une solution.
A) Concentration d’une solution en un corps pur A
On considère une solution aqueuse limpide de volume 𝑉, dans laquelle a été dissoute une quantité de
matière 𝑛A d’un corps pur A (initialement solide, liquide ou gazeux…).
La concentration de la solution en A, toujours notée par la lettre 𝐶, est définie par :
𝑛A
𝐶A =
𝑉
Bien noter que le corps pur A n’est plus présent dans la solution. Il s’est transformé en un ou plusieurs
solutés, ce à quoi cette définition ne s’intéresse pas a priori.
Cette concentration est une CONSTANTE : donnée initiale d’un problème, valeur d’une solution
préparée (voir document suivant), ou valeur que l’on cherche à déterminer par analyse d’une solution
(dosage).
B) Concentration d’un soluté X dans une solution
La concentration d’un soluté dans une solution, notée [X], est définie par :
𝑛X
[X] =
𝑉
… où 𝑛# désigne la quantité de matière de ce soluté effectivement présente dans la solution et 𝑉 le
volume de la solution.
Cette concentration est une VARIABLE. Elle est amenée à évoluer en fonction des transformations
éventuelles que va subir le soluté X.
N.B. L’unité S.I. de concentration est la mol⋅m$% . Cette unité n’est quasiment jamais utilisée. On lui
préfère presque toujours la mol⋅L$𝟏 .
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Document 3 : Préparation d’une solution de concentration 𝑪𝑨
(
La concentration étant définie par 𝐶' = )! , où 𝑉 est le volume de la solution préparée, on commence
par choisir le volume de solution dont on a besoin et on se procure une fiole jaugée de volume 𝑉* = 𝑉.
Il existe alors deux moyens de préparer la solution :
A) Par dissolution du corps pur A, solide ou liquide
- On rince à l’eau distillée la fiole jaugée de volume 𝑉* .
- On calcule la quantité 𝑛' = 𝐶' 𝑉* du corps qu’il faut dissoudre, et on la prélève…
- pour un solide : dans une coupelle ou un sabot de pesée posé sur une balance (calculer la
masse à prélever par : 𝑚' = 𝑛' 𝑀' )
- pour un liquide : directement dans la fiole posée sur une balance ou bien, si on connaît la
,
masse volumique 𝜌' , avec une pipette graduée ou jaugée, de volume 𝑉+ = ! .
-!
- On introduit ce prélèvement dans la fiole jaugée ; si c’est un solide, on rince la coupelle en
introduisant l’eau de rinçage dans la fiole.
- On ajoute de l’eau distillée dans la fiole en agitant régulièrement pour homogénéiser, jusqu’à
approcher le trait de jauge.
- On effectue la mise au trait (bas du ménisque) et on agite une dernière fois pour homogénéiser.
Attention : il peut être nécessaire d’agiter longuement, car certaines dissolutions sont lentes, surtout
lorsqu’on est proche de la saturation.
B) Par dilution d’une solution mère de concentration 𝑪𝒎
- On rince à l’eau distillée la fiole jaugée de volume 𝑉* .
- On calcule le volume 𝑉+ de solution mère à prélever. La quantité de soluté à introduire étant 𝑛' =
( / /"
𝐶' 𝑉* , il faut prélever 𝑉+ = / ! = 𝑉* / ! de solution mère (remarque : le rapport 𝜆 = /!
est appelé facteur
" "
)#
de dilution ; ainsi, pour diluer 𝜆 fois une solution, il faut utiliser une pipette de volume 𝑉+ = 0 ).
- On rince une pipette jaugée (ou, à défaut, graduée) de volume 𝑉+ avec de l’eau distillée, puis avec un
peu de solution mère, puis on prélève la quantité 𝑉+ , que l’on introduit dans la fiole jaugée.
- On ajoute de l’eau distillée dans la fiole en agitant régulièrement pour homogénéiser, jusqu’à
approcher le trait de jauge.
- On effectue la mise au trait (bas du ménisque) et on agite une dernière fois pour homogénéiser.
Dissolution ou dilution : quelle méthode choisir ?
Il faut choisir la méthode permettant d’obtenir la meilleure précision finale (des calculs d’incertitude
seront faits en TP).
En particulier, on ne peut pas prélever avec une précision suffisante des quantités trop faibles d’un
corps pur. En général, la dilution est plus précise pour obtenir les concentrations les plus faibles.
Pour préparer une solution très diluée en partant du corps condensé, il peut être judicieux de préparer
d’abord par dissolution une solution plus concentrée, et de la diluer ensuite.
Sécurité : On consultera toujours les fiches de sécurité du corps que l’on dissout ou que l’on dilue et on
prendra les précautions adéquates (gants, lunettes, prélèvement sous la hotte…). Dans le cas de
dissolution ou dilution très exothermique, on remplit au préalable la fiole jaugée à moitié d’eau
distillée et on la place éventuellement dans un cristallisoir eau-glace.
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Document 4 : Pression de vapeur de l’eau solide et liquide
a) pression de vapeur de la glace
b) pression de vapeur de l’eau liquide
(suite page suivante…)
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Document 6 : Aspect microscopique de la vaporisation de l’eau
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Document 7 : Diagramme de phases de l’eau
La glace Ic ou « glace diamant » La glace Ih, hexagonale (glace courante)
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Document 8 : Diagrammes de phases de corps purs
Carbone
Soufre
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Silice (SiO𝟐 )
état cristallisé état amorphe
le quartz le verre
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Document 9 : Équation d’une réaction chimique et nombres
stœchiométriques algébriques
Une réaction chimique est une transformation où des constituants physico-chimiques sont
consommés et produits dans des proportions définies. Cette réaction chimique est symbolisée par une
équation de réaction, qui traduit la conservation de chaque élément chimique ainsi que la
conservation de la charge électrique au travers des nombres stœchiométriques ajustés.
Par exemple, pour une réaction chimique d’oxydoréduction en solution aqueuse :
2Hg 56 56 56 %6
(aq) + 2Fe(aq) = Hg 5 (aq) + 2Fe(aq)
Les différents nombres figurant devant les constituants s’appellent les nombres stœchiométriques.
On peut les noter 𝑠7 . Ce sont des nombres non algébriques.
Ainsi, pour l’exemple ci-dessus : 𝑠Hg() = 2 ; 𝑠Fe() = 2 ; 𝑠Hg() = 1 ; 𝑠Fe*) = 2.
(aq) (aq) ( (aq) (aq)
N.B.: Les équations chimiques 4Hg 56 56 56 %6
(aq) + 4Fe(aq) = 2Hg 5 (aq) + 4Fe(aq) , ou encore
8
Hg 56 56 56 %6
(aq) + Fe(aq) = 5 Hg 5 (aq) + Fe(aq) … auraient pu aussi bien être choisies pour représenter la même
réaction. Elles traduisent de la même façon la conservation des éléments et de la charge. Les nombres
stœchiométriques représentent des proportions ; ce sont des nombres rationnels.
Orientation :
• A priori, une réaction chimique écrite avec le signe = n’est pas orientée, ce qui veut dire qu’a priori,
les deux processus peuvent avoir lieu : 2Hg 56 56 56 %6
(aq) + 2Fe(aq) devenant Hg 5 (aq) + 2Fe(aq) , ou bien le
contraire.
Autrement dit, une même réaction chimique peut donner lieu à une transformation chimique dans
un sens ou dans l’autre ou à un équilibre, selon les conditions opératoires.
• Cependant, on convient d’orienter conventionnellement les réactions chimiques selon le sens choisi
pour écrire l’équation, en distinguant les constituants de gauche et les constituants de droite.
2Hg 56 56 56 %6
(aq) + 2Fe(aq) = Hg 5 (aq) + 2Fe(aq)
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Ainsi, l’écriture générale d’une équation chimique quelconque peut se faire sous la forme :
0 = B 𝜈7 A7
7
avec 𝜈7 ∈ ℚ les nombres stœchiométriques algébriques
et A7 les constituants physico-chimiques
• Les constituants sont a priori écrits à droite ou à gauche selon un choix arbitraire : la simple
écriture de l’équation de réaction ne permet pas de savoir dans quel sens une transformation
chimique éventuelle aurait lieu si on mettait en présence les quatre ions en question en solution
aqueuse, car tout dépend des conditions opératoires !
Toutefois, la plupart du temps, on se place dans des conditions initiales telles que la transformation
chimique se déroule dans un sens bien déterminé. Par exemple, si on mélange une solution contenant
des ions Hg 56 56 56
(aq) avec une autre contenant des ions Fe(aq) , sans aucune présence initiale de Hg 5 (aq) ni
Fe%6 56 56
(aq) , alors on observera nécessairement la diminution des quantités de Hg (aq) et Fe(aq) et
%6
l’augmentation des quantités de Hg 56 5 (aq) et Fe(aq) : les premiers sont alors appelés les réactifs et les
seconds, les produits.
Dans ce cas, lorsqu’on connaît le sens d’évolution de la transformation, on préférera écrire les
réactifs à gauche, les produits à droite.
Enfin, il ne faut jamais perdre de vue la signification et l’utilité de l’équation d’une réaction :
symboliser la transformation macroscopique de constituants en d’autres et réaliser des bilans de
matière (voir document suivant). Ainsi, le même constituant physico-chimique ne doit jamais
apparaître plusieurs fois dans une même équation.
Par exemple, on ne modélise pas la dissolution du sel par : NaCl(s) + H5 O(ℓ) = Na6(aq) + Cl$ (aq) + H5 O(ℓ) ,
6 $
mais par : NaCl(s) = Na(aq) + Cl(aq)
avancement Hg 56
(aq)
56
Fe(aq) Hg 56
5 (aq) Fe%6
(aq)
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• Afin d’utiliser une grandeur homogène à une concentration, on définit également l’avancement
?
volumique, noté 𝜉) ou 𝑥, par : 𝑥 = ), où 𝑉 est le volume du système. L’utilisation de l’avancement
volumique 𝑥 dans les bilans de matière est particulièrement recommandée si le système est
homogène, uniforme et si 𝑽 = 𝑪𝒕𝒆 car dans ce cas :
[A7 ] = [A7 ]= + 𝜈7 ⋅ 𝑥
• L’avancement volumique 𝑥 s’exprime en mol ⋅ L$𝟏 .
Les remarques suivantes s’appliquent à l’avancement ou à l’avancement volumique :
• Dans le cas où on a pris soin d’écrire les réactifs à gauche et les produits à droite, l’avancement
est une grandeur positive.
• De plus, l’avancement ne peut jamais excéder une valeur appelée avancement maximal et notée
𝝃𝒎𝒂𝒙 . En effet, la réaction ne peut continuer lorsqu’il y a épuisement du réactif en défaut, réactif
aussi appelé réactif limitant.
Comment déterminer le réactif limitant ?… C’est le réactif dont la quantité de matière s’annule la
première lorsque 𝜉 augmente... On résout donc 𝑛7,= + 𝜈7 ⋅ 𝜉 = 0 pour chaque réactif ; le réactif donnant
le plus petit avancement est alors le réactif limitant et l’avancement est alors l’avancement maximal
𝜉,BC de la réaction.
En résumé, pour une réaction évoluant dans le sens direct (réactifs écrits à droite et produits écrits à
gauche) : 𝟎 ≤ 𝝃 ≤ 𝝃𝒎𝒂𝒙 , où 𝜉,BC correspond à l’épuisement du réactif limitant)
On rappelle qu’un grand nombre de réactions chimiques conduisent en réalité à des équilibres, ce qui
veut dire que l’avancement final 𝜉* n’atteint pas la valeur 𝜉,BC .
Deux remarques pour finir…
• L’avancement est défini à partir de l’équation décrivant la réaction chimique étudiée ; il dépend en
effet des nombres stœchiométriques. Ainsi, si on change d’équation pour décrire la même réaction,
l’avancement est également modifié. Par exemple si on choisit de multiplier tous les 𝜈7 par un même
𝜆, l’avancement est divisé par 𝜆.
• On définit aussi la grandeur appelée taux d’avancement, notée 𝜏 :
𝜉
𝜏=𝛼=
𝜉,BC
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EXERCICES
Chapitre 1
1 SOLIDES IONIQUES
Les solides ioniques sont constitués au niveau microscopique par un empilement d’ions.
Ainsi, le chlorure de sodium (sel de table), est constitué d’un empilement de cations Na6 et d’anions
Cl$ selon un réseau cristallin, donc la maille est dessinée ci-dessous.
anion Cl$
cation Na6
Comme tous les corps, le chlorure de sodium est électriquement neutre : il y a autant d’ions Na6 que
d’ions Cl$ . On désigne cette espèce chimique par la formule NaCl, qui signifie Na8 Cl8 (1 ion Na6 pour 1
ion Cl$ ).
Dans le cas du chlorure de calcium, les entités constitutives sont les ions Ca56 et Cl$ . La formule de ce
solide ionique est donc CaCl5 (2 ions Cl$ pour 1 ion Ca56 ) afin d’assurer la neutralité du cristal.
Les entiers choisis pour exprimer la formule de l’espèce chimique sont les plus petits entiers possibles
exprimant les proportions des différents ions.
1) Compléter le tableau suivant, comportant dans chaque case la formule représentant le solide
ionique constitué des cations de la première ligne associés aux anions de la première colonne :
cations
Na6 Cu56 Fe%6
anions
Cl$ NaCl KCl
Cu(SO> ) Zn(SO> )
CO5$
%
2) Pour chaque ion du tableau, préciser s’il s’agit d’un ion monoatomique ou d’un ion moléculaire.
3) Écrire l’équation de la réaction de dissolution de ces solides ioniques dans l’eau.
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2 COMPOSITION DE PHASES
Mélange gazeux
On considère une enceinte hermétique indilatable de volume 𝑉 = 12,0 L, contenant initialement de
l’air sous pression 𝑝= = 1,00 bar à 𝑇= = 298 K.
L’air sera modélisé par un mélange de composition molaire 20% en O5 et 80% en N5 .
On injecte dans cette enceinte une masse 𝑚8 = 3,6 g d’eau, puis on porte la température à 𝑇 = 400 K.
Dans ces conditions, l’eau est intégralement vaporisée. On obtient donc un mélange gazeux homogène.
Déterminer la pression qui règne alors dans l’enceinte, ainsi que les fractions molaires et les pressions
partielles des différents constituants du mélange.
Les gaz seront modélisés comme des gaz parfaits.
Constante des gaz parfaits : 𝑅 = 8,31 J⋅mol$8 ⋅K $8
Masse molaire de l’eau : 𝑀DBE = 18,0 g⋅mol$8
Degré alcoolique
On souhaite préparer un mélange d’eau et d’éthanol, de degré alcoolique 14,0°. Pour ce faire, on
introduit 14,0 mL d’éthanol dans une fiole jaugée de 100,0 mL, et on complète au trait de jauge avec de
l’eau distillée, tout en agitant régulièrement.
On mesure une masse volumique de 0,976 g⋅cm$% pour cette solution à 20℃.
Déterminer la fraction molaire en éthanol de cette solution, sa fraction massique et sa concentration.
Masses volumiques à 20℃ en g⋅cm$% :
Éthanol pur : 0,789
Eau pure : 0,998
Masses molaires :
Éthanol : 𝑀éGH = 46,1 g⋅mol$8
Eau : 𝑀DBE = 18,0 g⋅mol$8
Mélange de solutions
On mélange 𝑉8 = 40,0 mL d’une solution aqueuse de chlorure mercureux Hg 5 Cl5 de concentration
𝐶8 = 1,0 ⋅ 10$% mol⋅L$8 avec 𝑉5 = 10,0 mL d’une solution aqueuse de chlorure mercurique HgCl5 de
concentration 𝐶5 = 2,0 ⋅ 10$% mol⋅L$8 .
Après agitation, on obtient une solution uniforme, de volume 𝑉 = 𝑉8 + 𝑉5 = 50,0 mL.
Déterminer la concentration [X] de chacun des ions présents dans cette solution.
Indications : l’ion chlorure est l’ion monoatomique Cl$ ; l’ion mercureux est un cation moléculaire,
constitué de deux atomes de mercure liés par liaison covalente et ayant perdu deux électrons, noté
Hg 56
5 .
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Données :
Masses molaires en g⋅mol$8 : H : 1,0 ; C : 12,0 ; O : 16,0 ; S : 32,1 ;Cl : 35,5 ; Fe : 55,8 ; Pb : 207,2
Solubilités dans l’eau en mol⋅L$8 :
PbCl5 : 1,43 ⋅ 10$5
Fe5 (SO> )% : 7,8
FeCl% : 5,67
glucose : 4,99
En diluant une solution commerciale...
On veut préparer un litre d’une solution aqueuse d’acide chlorhydrique de concentration égale à
0,100 mol⋅L$8 , à partir d’une solution concentrée de cet acide dont la bouteille indique les
informations suivantes :
« HCl à 32% en masse, densité : 1,16 »
Indiquer une façon raisonnable de préparer la solution diluée demandée.
Un dosage de la solution ainsi préparée indique que la concentration est en fait de 0,094 mol⋅L$8 . Quel
pourrait être l’origine de cet écart ?
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1) Quel est l’état physique de l’hélium dans un ballon de fête foraine gonflé à 1,2 bar ? Quel est
l’intérêt d’un tel ballon gonflé à l’hélium ?
2) Que se passe-t-il si on comprime progressivement le ballon précédent, à température
constante ? Peut-on observer la liquéfaction de l’hélium ? sa solidification ?
3) De l’hélium est refroidi progressivement sous la pression constante de 1 bar. Décrire les
phénomènes observés successivement. Quelle est la particularité remarquable de l’hélium par
rapport aux autres corps purs ?
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situation initiale de l’éprouvette
On admet que le piston est hermétique et peut coulisser sans frottement dans l’éprouvette. Ceci
permet de maintenir dans l’enceinte une pression constante et égale à 𝑝 = 1,00 bar.
1) La température étant maintenue à 𝜃 = 20℃, on constate que le piston monte progressivement.
Interpréter ce phénomène et déterminer la position finale du piston.
2) Par une journée ensoleillée, la température du laboratoire augmente jusqu’à 𝜃 = 28℃.
Déterminer la nouvelle position du piston.
3) Lors d’un épisode de canicule, la température atteint 𝜃 = 37℃ dans le laboratoire ! Déterminer
la nouvelle position du piston.
Données :
Masse molaire de l’éther : 𝑀 = 74,1 g⋅mol$8
Densité de l’éther à 20℃ : 𝑑 = 0,71
Constante des gaz parfaits : 𝑅 = 8,31 J⋅mol$8 ⋅K $8
Pression de vapeur saturante de l’éther : 0,59 bar à 20℃ ; 0,81 bar à 28℃
Température d’ébullition de l’éther : 𝑇DJ = 35℃
8 AMMONIAC ET AMMONIAQUE
L’ammoniac est un composé moléculaire de formule NH% , produit industriellement par le procédé
Haber-Bosch à partir de diazote et de dihydrogène. C’est l’un des composés les plus synthétisés au
monde : il sert à la fabrication de nombreux autres composés dont l’acide nitrique et autres dérivés
utilisés comme engrais.
Les règlements d’étiquetage CE de l’ammoniac sont les suivants :
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Quelques données concernant l’ammoniac :
• Température de fusion sous 𝑃 = 1013 hPa : 𝑇*EK = −77,73℃.
• Point triple : −77,8℃ sous 0,06 bar
• Point critique : 132,4℃ sous 112,8 bar
• Solubilité dans l’eau : 540 g par litre d’eau à 20℃ sous 1 atm.
• Masse molaire : 𝑀 = 17,031 g⋅mol$8
• Extrait du diagramme de phases :
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Le corps pur ammoniac
1) Compléter le diagramme de phases à l’aide des données fournies.
2) Dans quel état physique trouve-t-on l’ammoniac dans les conditions usuelles du laboratoire ?
3) L’ammoniac liquide est utilisé comme solvant dans certaines réactions de chimie organique.
Quels pourraient être les avantages ou les inconvénients de ce solvant ?
L’ammoniaque
L’ammoniaque est un produit d’entretien courant, utilisé pour nettoyer les surfaces vitrées, les
sanitaires, les lavabos et éviers, les brosses et peignes... Il est efficace en tant que détachant,
notamment pour éliminer les traces de sang, de vin séché...
Voici un extrait de ce que l’on peut trouver sur la fiche fournie par un fabriquant de bouteilles
d’ammoniaque :
AMMONIAQUE à 30% ; densité 0,896
4) Pourquoi est-il exclu que l’ammoniaque que l’on trouve dans le commerce soit le corps pur
ammoniac ? (donner d’autres arguments que la simple orthographe !)
L’ammoniaque est en fait le nom commercial donné à une solution aqueuse d’ammoniac de teneur
massique comprise entre 20 et 30%.
5) Quelle est la teneur maximale en % d’une solution aqueuse d’ammoniac réalisable à des fins
commerciales ? Est-il possible de réaliser des solutions de teneur supérieure ? Comment
procéder ?
6) Déterminer la concentration molaire de la solution d’ammoniac à 30% dont il est question ci-
dessus.
7) Décrire qualitativement le système physico-chimique délimité par les parois d’une bouteille
d’ammoniaque fermée.
8) En réalité, l’ammoniac est une base faible ; la solution contient également une petite quantité
d’hydroxyde d’ammonium. (ion hydroxyde = HO$ ; ion ammonium = NH>6 ). Écrire l’équation de
la réaction chimique responsable de la présence de ces ions.
9) Comparer les pictogrammes et les phrases de danger de l’ammoniac et de l’ammoniaque.
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Chapitre 2
9 BILANS DE MATIÈRE
Pour chacune des réactions suivantes, effectuer le bilan de matière à chacun des instants spécifiés, en
complétant les tableaux de quantités de matière ou de concentrations.
Dans les lignes « à 𝑡 quelconque », on demande d’exprimer la quantité de matière en fonction de
l’avancement 𝜉 de la réaction (en mol) ou la concentration en fonction de l’avancement volumique 𝑥
(en mol⋅L$8 ).
Dans le 1), on demande aussi de calculer la pression dans l’enceinte, les gaz étant supposés parfaits. On
donne la constante des gaz parfaits : 𝑅 = 8,31 J⋅K $8 ⋅mol$8 .
Dans tous les cas, la quantité de matière des intermédiaires réactionnels éventuels est négligeable.
8
1) Réaction de décomposition du pentaoxyde de diazote : N5 OL = 2NO5 + 5 O5 en phase gazeuse,
dans une enceinte de volume 𝑉 = 5,00 L, à la température constante 𝜃 = 25℃.
NO O5 NO5
𝑡 = 0 1,00 1,00 0
𝑡 = 𝑡8 0,70
𝑡 quelconque
pour 𝜉 = 𝜉,BC
= ⋯
Quantités de matière en mol
3) Réaction d’oxydation poussée de l’éthanol en solution aqueuse dans un tampon de pH = 1,0 :
5CH% CH5 OH + 4MnO$ 6
> + 12H% O = 5CH% COOH + 4Mn
56
+ 23H5 O
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CH% CH5 OH MnO$
> H% O6 CH% COOH Mn56 H5 O
𝑡 = 0 0,0100 ? 0 0 solvant
𝑡 = 𝑡8 0,0075
𝑡 quelconque
pour 𝑥 = 𝑥,BC
= ⋯
Concentrations en mol⋅L$8
Démontrer qu’un mélange de deux réactifs en proportions stœchiométriques le reste à chaque instant
ultérieur de la transformation chimique…
11 DISSOCIATION DU CALCAIRE
La chaux vive, solide blanc de formule CaO, est obtenue industriellement par dissociation thermique
du calcaire CaCO% , modélisée par la réaction d’équation :
CaCO% (s) = CaO(s) + CO5 (g)
La constante d’équilibre associée à cette équation vaut, à 1100 K : 𝐾° = 0,358.
1) Dans un récipient de volume 𝑉 = 10,0 L, initialement vide, on introduit 𝑛= = 10,0 mmol de
calcaire à 𝑇 = 1100 K fixée. Déterminer le sens d’évolution, puis l’état final.
2) Quelle quantité de calcaire peut-on transformer au maximum en chaux dans ces conditions ?
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La température est maintenue à 25℃ dans tout le système par un thermostat.
La constante des gaz parfaits est : 𝑅 = 8,31 J⋅K $8 ⋅mol$8 .
1) Déterminer si le système ainsi décrit est à l’équilibre et, dans le cas contraire, décrire
complètement l’état final.
2) Quelle est la masse minimale que doit avoir le morceau de cuivre pour qu’il reste présent dans le
système à l’état final ?
Phrases H :
H301 : Toxique en cas d'ingestion
H311 : Toxique par contact cutané
H314 : Provoque de graves brûlures de la peau et des lésions oculaires
H331 : Toxique par inhalation
H341 : Susceptible d'induire des anomalies génétiques
H373 : Risque présumé d'effets graves pour les organes à la suite d'expositions répétées ou d'une
exposition prolongée
1) Quelle est la concentration molaire maximale que l’on peut obtenir en dissolvant du phénol dans
l’eau à 25℃ ?
2) On souhaite préparer 100 mL d’une solution aqueuse (S1) de phénol de concentration 𝐶8 =
0,0200 mol⋅L$8 . Rédiger un protocole détaillé pour réaliser cette solution (matériel à utiliser,
quantités à prélever, règles de sécurité à respecter, etc.).
On mélange un volume 𝑉8 = 20,0 mL de la solution (S1) avec un volume 𝑉5 = 20,0 mL d’une solution
(S2) de soude (hydroxyde de sodium, Na6 + HO$ ) de concentration 𝐶5 = 0,0800 mol⋅L$8 .
Il se produit une transformation chimique, modélisable par la réaction d’équation :
CI HL OH(aq) + HO$ $
(aq) = CI HL O(aq) + H5 O(ℓ)
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3) Calculer les concentrations apportées des différentes espèces chimiques dans l’état initial (juste
après le mélange des solutions, avant que la réaction chimique ci-dessus n’ait lieu).
4) Expliquer pourquoi la réaction ne peut en aucun cas être rigoureusement totale.
5) Déterminer la composition complète de la solution à l’équilibre.
6) Calculer le taux de transformation du réactif limitant, conclure.
7) On souhaite maintenant réaliser la même solution finale, mais en procédant différemment.
Indiquer comment on pourrait procéder, sachant que l’on dispose :
- de la solution (S2) de soude utilisée précédemment,
- d’eau distillée,
- de phénolate de sodium, solide de formule CI HL ONa, de masse molaire 𝑀 = 116,09 g⋅mol$8 ,
qui est un sel ionique (constitué des ions CI HL O$ et Na6 ).
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