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d'origine européenne ancienne à avoir des origines moyen-orientales

La génétique montre que les porcs européens sont issus de lignages de sangliers européens 24.
« Curieusement, l'haplotype Y2 a été identifié dans le cochon sauvage corse moderne, ce qui en fait
le seul spécimen européen moderne à posséder un haplotype du Proche-Orient et suggère que la
lignée de ce cochon descend des premiers porcs domestiques arrivé en Corse avec les premiers
colons néolithiques de l’île24 ». Par contre, les analyses sur des porcs fossiles européens montrent
pour des périodes anciennes (5500 à 3900 ans avant notre ère) la présence de porcs portant des
marqueurs moyen-orientaux sur une route de pénétration des cultures néolithiques moyen-
orientales qui va du nord de la mer Noire à la France24. Ces animaux sont présents au côté de
souches strictement européennes, qui finiront par les supplanter au IVe millénaire avant notre ère24.
La facilité d’élevage et de reproduction du porc, l’abondance de sa viande vont faciliter son
expansion rapide en Asie et en Europe. Mais certains peuples dont les Juifs ont considéré cet
animal comme impur (tabou alimentaire). Les Juifs, conformément à leurs textes religieux, ne
mangeaient que des animaux ruminants aux sabots divisés, comme les bovins et les agneaux.
L'animal fait l'objet du même interdit dans l'islam.
En Angleterre, du temps de Guillaume le Conquérant, les forêts étaient encore si nombreuses et
étendues qu'elles n'étaient pas valorisées par la quantité de bois, ou ce qui pourrait être abattu
chaque année, mais par le nombre de porcs que les glands pouvaient entretenir 39. L'explorateur
espagnol Hernando de Soto, introduisit des porcs en Floride en 1539, comme source de nourriture
pour les colons, et comme les autres animaux qui furent introduits dans les bois entre 1565-1732, ils
se féralisèrent et finirent par perturber dramatiquement certains écosystèmes, notamment celui du
pin des marais. Falmouth, en Virginie, a été surnommé « Hogtown » pendant la période coloniale à
cause de tous les porcs qui couraient librement dans la région, et ce nom s’est longtemps maintenu
au XXe siècle. Aujourd’hui en Virginie beaucoup de porc continuent à s'échapper des enclos de
ferme, et constituent un fléau dont l'État tente de se débarrasser 40. New-York est connue pour ses
porcs éboueurs qui nettoyèrent ses rues des ordures ménagères jusqu'au XIXe siècle.
Évolution de la morphologie

 Dans le nord de la Mésopotamie, la domestication des porcs a suivi une voie mixte
« commensale et proie » transformée en un élevage extensif qui a persisté comme forme
dominante de gestion des porcs pendant plusieurs millénaires. Les données zoo-
archéologiques sont encore insuffisantes pour spéculer sur les premiers stades de la
domestication des porcs en Chine, mais le développement de l'élevage aurait été plus
intensif (enclos et fourrage), tandis qu'il ne s'est pas développé au Japon 25.
 La génétique montre une claire origine au sein de l'espèce Sus scrofa (le sanglier)25. Les
races domestiques européennes ont certaines des spécificités génétiques des sangliers
européens, à l'inverse, les cochons asiatiques sont plus proches des lignées de Sus
scrofa asiatiques24.
 Porcul domestic (Sus scrofa domesticus sau Sus domesticus) este, alături de câine, cel
mai vechi animal domesticit de oameni. Se pare că domesticirea lui s-a produs acum 9000 de
ani. În Europa și Orientul Îndepărtat, carnea de porc este preferată de consumatorii de carne.
Numărul porcilor domestici este de aproximativ 961 de milioane capete, din care 190 de
milioane în Europa și 489 de milioane în China. Porcul este omnivor, putând fi hrănit atât cu
furaje de origine animală, cât și vegetală. Gestația la scroafe durează intre 112-114 de zile.
Durata naturală de viață a porcului este de aproximativ 12 ani. Domesticire
 Porcul de Bazna
 Negru de Strei
 Marele alb
 Mangalița
 Mistreț
 Pomana porcului
 est peu à peu évincée par les gros cochons blancs anglais « Large White », arrivant
rapidement à leur poids de vente (entre 100 et 150 kilos).
 Au XX  siècle
e


 Élevage familial de cochons.


 Tuade du cochon au début du XX  siècle.
e

 Au début du siècle, en Europe, l'élevage de porc est très rémunérateur ; juste avant
la Première Guerre mondiale, un éleveur produisant 140-160 porcs annuellement avait un
bénéfice annuel net de 6 à 8 000 francs-or, soit 4 à 5 fois le salaire moyen annuel d'un
ouvrier spécialisé des usines (environ 1 530 francs.[réf. nécessaire]
 Après l'armistice de 1918, la période de la reconstruction est l'occasion de développer
l'adduction d'eau potable (alors dite « verdunisée ») et l'électricité dans les campagnes.
C'est le début d'une période d'intense industrialisation de l'agriculture et de l'élevage ; la
première porcherie expérimentale industrielle de France est ainsi construite en 1928-
1929 sur le « Domaine de Molleville », à Consenvoye, près de Verdun, au cœur d'une zone
dévastée (classée zone rouge, interdite aux labours et culture en raison des munitions) sur
25 ha sur un sol criblé de trous d’obus, nivelé après traitement par des amendements
chimiques riches en phosphore (déchets industriels) 45. On y élève selon des principes
hygiénistes et de rentabilité de « grands porcs blancs ».
 Ce lieu a produit une partie de l'élite de la génétique porcine de l'époque (cette ferme
expérimentale est aujourd'hui redevenue une ferme céréalière). Les hangars de tôle et
les silos sont installés dans les campagnes, dont en Bretagne. Paradoxalement, malgré des
progrès constants dans la compétitivité des éleveurs, cet élevage sera au XXe siècle parfois
assez peu rémunérateur (fréquentes « crise du porc » ou du « prix du porc »).
 À partir des années 1970, alors que le remembrement et les hangars
industriels artificialisent les paysages ruraux, la déshumanisation des élevages, les
problèmes de pollution (nitrates et métaux lourds) et de manque de surface d'épandage pour
les lisiers, de nitrates, d'odeur se développement. La concentration du marché et des
abattoirs (dont beaucoup sont fermés) et l'endettement de certains exploitants (de plus en
plus dépendants des prix de l'énergie et de la nourriture animale industrielle qu'ils doivent
acheter), s'ajoutent à certains problèmes vétérinaires (maladie mystérieuse du porcelet)
et sanitaires (antibiorésistance, rendent cet élevage moins attractif.
 La demande des consommateurs évolue. Alors qu'autrefois tout se mangeait dans le
cochon, le jambon devient le produit phare, et l'on demande de la viande moins grasse. Une
partie de la production doit donc être recyclée en farine animale. On se demande au
moment de la crise de la vache folle si le porc est sensible aux prions.
 Malgré un suivi scientifique plus important et divers dispositifs régionaux, nationaux et
mondial (OMS/OIE) d'épidémiosurveillance et d'alertes, des zoonoses émergentes (grippe
porcine, peste porcine, susceptible de se transmettre aux sangliers et/ou à l'homme) ou
réémergentes se développent, dont de nouveaux syndromes d'abord incompris, qu'on
attribue à un « agent de Lelystad » (apparemment viral sur la base d'un syndrome grippal et
d'anticorps repéré chez une majorité des porcs malades avant d'être moléculairement
caractérisé comme une « molécule d'ARN polyadénylé »46 en 199347 et étudié jusqu'aux
années 2000 au moins48,49), sources d'épidémies dans de nombreux élevages, mais
s'exprimant différemment selon les élevages (ex : [Syndrome dysgénésique et respiratoire
du porc] (SDRP) ou PRRS-Maladie mystérieuse des porcelets déclarée en Europe, d'abord
en Allemagne en 1990, et suivie depuis 1987 en Amérique du Nord50 puis en Amérique du
Nord : Syndrome HAAT-pneumonie interstitielle (en raison de pneumonies interstitielles (PI)
ou de pneumonies proliférative et nécrosantes (PPN) renommé SRPP pour syndrome
reproducteur et respiratoire porcin car responsable de nombreux avortements depuis le
début des années 199051. Ce virus (Porcine reproductive and respiratory syndrome virus ou
PRRSV) a été récemment classé dans la famille récemment créée des Arteriviridae où l'on
trouve le genre Arterivirus ainsi que d'autres sources de zoonoses tels que le « virus de
l'artérite équine » ou EAV pour equine arteritis virus, le lactate dehydrogenase-elevating
virus (LDV), et le « virus de la fièvre hémorragique simienne » ou SHFV pour simian
hemorrhagic fever virus.
 Et de 2006 à 2008, une « maladie mystérieuse » (« neuropathie inflammatoire
progressive ») se développe dans les abattoirs nord-américains. Elle est associée à une
inflammation de la moelle épinière (causant fatigue, douleurs, picotements et
engourdissements dans les bras et les jambes…) touche les ouvriers d'abattoirs, notamment
ceux qui sont chargés de la découpe des têtes 52.

 Économie
 Production


 Inspection de la viande, aux États-Unis.

 La production mondiale de porcs est en 2014 d’environ 109 millions de tonnes, soit 790
millions d’animaux. Elle a augmenté en 2015 de 3 %, sauf en Chine premier producteur
mondial avec 49,8 % du marché mondial, en baisse de 3,5 %. La Chine est suivie par
l'Union européenne avec 21,4 % de la production mondiale.
 Échanges mondiaux et européens
 La Chine et l'Union européenne (UE) sont les acteurs principaux des échanges mondiaux.
En 2012, l'UE représentait 57,6 % des importations russes ; en 2015 c'est le Brésil qui est
devenu le premier fournisseur de la Russie (71,6 %). Malgré tout, l'Union européenne a
retrouvé un marché à potentiel élevé en Asie dont la demande est de plus en plus élevée.

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