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Serge Guillaume 19 février 2018

Travail #5 – Saint-Augustin

1) Pour Saint Augustin, il y a la cité terrestre ainsi que la cité céleste. Saint

Augustin y voit une possibilité de concorde entre les citoyens de ces

deux cités lorsqu’il mentionne ceci dans le passage du livre XIX,

chapitre XVII : «  Ainsi la cité de la terre, qui ne vit pas de la foi, aspire

elle aussi à la paix terrestre et elle fait consister la concorde de ses

citoyens dans le commandement et l’obéissance en ceci : qu’il règne

parmi eux une certaine entente des volontés humaines au sujet des

affaires qui sont en rapport avec la vie mortelle. Or la cité céleste, use

elle aussi par nécessité de cette paix, jusqu’à ce que passe la mortalité

où une telle paix est nécessaire. » La paix commune est l’articulation

qui permet aux deux cités d’exister en un même lieu.

2) Dans le livre I, chapitre XXII, Saint-Augustin écrit ce qui suit lorsqu’il

parle du suicide : « On saisit-là plutôt une faiblesse d’âme qui ne peut

supporter la lourde servitude du corps, ou la stupide opinion du vulgaire.

Ni les patriarches, ni les prophètes, ni les apôtres ne se sont tués. Lui-

même, le Christ notre Seigneur, n’a donné le conseil ni l’ordre

d’émigrer de cette vie par le suicide. Il est donc évident, en dépit de tous

les exemples donnés par les nations ignorant Dieu, que se tuer n’est pas

permis aux adorateurs de l’unique vrai Dieu.


3) Platon trouvait injuste qu’un être de la Cité parfaite n’exécute pas son

rôle ce qui serait la plus grave forme d’injustice. St-Augustin tient à

maintenir l’ordre et la justice de la cité terrestre par un comportement

moral qui justifie l’usage de pratique utile au plus grand nombre. Au

livre XIX, Ch. XXI on y lit le passage suivant : « Mais on pose comme

principe inébranlable, qu’il est injuste que des hommes soient soumis à

la domination d’autres hommes. Cependant, si un cité dominatrice, qui

est à la tête d’un vaste état, ne pratique pas cette injustice-là, elle ne peut

pas imposer son autorité aux diverses provinces. À cela les partisans de

la justice répondent : cela est néanmoins juste, pour cette raison que la

servitude est utile à des hommes de cette condition; c’est à leur propre

avantage, que la servitude leur est imposée, quand on enlève aux

méchants la possibilité de commettre des crimes : dans leur état de

sujétion, ils se trouveront d’autant plus heureux qu’ils avaient été

malheureux dans leur indépendance. » Donc, Saint-Augustin admet que

ce n’est pas de commettre une erreur de brimer la liberté d’autrui, si

celle-ci permet de rendre l’autre et nous-même plus heureux suite à une

restriction de certaines libertés.

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