Chapitre 1 : 3ème année

Mécanisme de la traduction
Après la transcription, l’ARNm synthétisé quitte le noyau et arrive dans le cytoplasme où a lieu la traduction.
La traduction est le passage d’une information génétique portée par l’ARNm sous forme d’une séquence de 4 types
ribonucléotides, à une séquence d’acides aminés caractéristiques des protéines et écrite en utilisant 20 acides aminés
différents.

Nécessité d’un code génétique :

Dans l’ARNm, l’information génétique est constituée par une séquence de bases (comme dans l’ADN). C’est cette
séquence de bases qui détermine l’ordre des acides aminés dans un polypeptide ou dans une protéine.
Une certaine équivalence doit donc exister entre l’ordre des bases dans l’ARNm et l’ordre des acides aminés dans le
polypeptide, on parle de Code génétique .
Sachant qu’il y a 20 acides aminés dans la nature, et 4 bases azotées, on peut réfléchir :
H1 - une seule base suffit-elle pour positionner un acide aminé bien déterminé
H2 - un couple de bases suffit-il pour positionner un acide aminé bien déterminé
H3 - un triplet de bases suffit-il pour positionner un acide aminé bien déterminé

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Chapitre 1 : 3ème année

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Par conséquence, chaque triplet de ribonucléotides de

l'ARNm, appelé codon, correspond à un acide aminé.
Ainsi, à partir de 4 types de bases, on peut former 64
codons différents : c'est le code génétique.

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Le code génétique a les propriétés suivantes :

- Il présente 3 codons non sens ou codons stop
qui ne correspondent pas à des acides
aminés ( UAA, UAG, UGA ).
- Il présente un codon initiateur au niveau duquel
commence toute traduction, c’est le
codon AUG qui code pour l’acide aminé
Méthionine (Met).
- Il est dégénéré : un acide aminé peut être codé
par plusieurs triplets.
- Il est non chevauchant : la lecture se fait triplet
par triplet de manière que chaque
nucléotide n'appartient qu'à un seul codon.
- Il est universel : le même pour tous les êtres
vivants.

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On peut distinguer, dans la traduction, trois phases :

Phase d’initiation : La lecture du premier codon (AUG) sur l’ARNm par le ribosome permet la mise en place de l’acide
aminé correspondant : la méthionine.

Phase d’élongation : Elle correspond à la lecture des autres codons de l’ARNm et à la mise en place d’acides aminés ce qui
conduit à l’élongation du polypeptide.

Phase de terminaison : Elle correspond à la lecture d’un codon stop de l’ARNm et à l’arrêt de la traduction.